Le Rapport Bergier 10 ans après

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  • Опубліковано 5 вер 2024
  • Le 22 mars 2002 était publiée la version finale du rapport Bergier, la plus grande enquête historique jamais menée sur le rôle de la Suisse durant la seconde guerre mondiale.
    Que reste-t-il de ce rapport ? Comment a-t-il changé le regard des Suisses ? Comment en parle-t-on dans les écoles ?
    A la suite de la publication du Rapport Bergier en 2002, les divers intervenants se proposent de réfléchir à l'actualité des recherches historiques, aux controverses suscitées par les découvertes des historiens et à leur enseignement dans les écoles. Au-delà de la présentation des acquis des recherches menées pendant six ans par la Commission, les historiens présents mettront en perspective la réception, les débats et les questions soulevées, aujourd'hui encore, par les 15'000 pages du rapport.
    Intervenants
    Ruth Dreifuss, Ancienne Présidente de la Confédération
    Sébastien Guex, Professeur d'histoire contemporaine, UNIL
    Marc Perrenoud, Historien, ancien Conseiller scientifique de la Commission Bergier
    Pietro Boschetti (sous réserve), Historien et journaliste RTS
    Hans Ulrich Jost, Professeur honoraire d'histoire contemporaine, UNIL
    Dominique Dirlewanger, Maître d'histoire, Gymnase Provence, Lausanne
    Modération : Jérôme Ducret, Journaliste 24 heures

КОМЕНТАРІ • 9

  • @rogeredouard5481
    @rogeredouard5481 6 років тому +5

    Le rapport Bergier, tel qu'il fut publié, est un chef d'oeuvre d'histoire officielle qui tient bien plus du récit, voire du roman que d'un travail d'historiens professionnels. Je ne parle pas, ici, des addenda et des matériaux collationnés, faisant l'objet de publications à part du Rapport proprement dit. La traduction du rapport officiel (osons appeler un chat, un chat, en dépit des dénégation du Conseil fédéral) dans les principales langues nationales offrent de curieuses particularités qui ne sont pas de simples détails. Elles donnent l'impression que les rédacteurs finaux ont voulu adapter leur lexique aux différentes mentalités: romandes, tessinoise, alémaniques… D'une manière générale, dans nos sociétés laïcisée, l'histoire a repris certaines fonctions de la religion (religion sociologique, ref. Emmanuel Kant). De ce point de vue, nous devons considérer que le dernier historien, dans la grande tradition antique et moderne, est le sociologue allemand, Max Weber. En France, on peut citer aussi les ouvrages méthodologiques de Langlois et Seignobos, lesquels semblent méprisés par les étudiants actuels en histoire, découragés par leur professeur. En principe la Nouvelle histoire (les Annales) ne devrait être que l'extension d'un tel souci de méthode et de critique à des documents non scripturaires. Or tout est fait pour les opposer; ce qui dénote évidemment une intention idéologique. Cela ne veut pas dire que les travaux ultérieurs n'ont guère de valeur, dès lors qu'ils ne soulèvent pas de questions sensibles, mais la rigueur méthodologique et la neutralité axiologique sont aujourd'hui largement obnubilés. De mon point de vue, il s'agit là d'une option malheureuse, et d'autant plus qu'elle semble réaliser un large et profond consensus parmi la majorité des historiens politiques, militaires et diplomatiques.
    Un des principaux défauts du Rapport Bergier provient du fait qu'il obnubile complètement le sort qui fut fait à l'arrière-pays, vallées, montagnes, campagnes. Ce n'était pas le sujet central de ce Rapport, certes, mais tout de même. Comment envisager une histoire économique en passant sous silence cet aspect de l'histoire ? Les populations dans l'arrière pays furent fortement et douloureusement ponctionnées afin de donner un air plutôt riant aux grandes villes où se démenait un ballet diplomatique intense, avec ses espions, ses informateurs, ses faiseurs et barbouilleurs d'opinion.
    L'histoire suisse suscite peu d'intérêt auprès des Suisses… Attention à ne pas émettre de jugement précipité; il s'agit peut-être là bien moins d'indifférence que d'une saine réserve, au vu d'une histoire de plus en plus idéologiquement orientée: «Devoir de mémoire», souci de «conditionner les mentalités», «changer la société», intégrer les «problématiques contemporaines», la «victimisation de la condition humaine» et son hyperjuridicisation, etc. Tâcher d'imaginer, pour prendre un exemple, une histoire des moeurs à l'ère du «mariage anal» ! En guise de «changements de paradigmes», nous assistons plutôt, dans un grand nombre de cas sur bien des questions, à une soumission aux modes et aux fantasmes du moment.
    Vos savoirs, vos réserves et autres propositions contradictoire m'intéressent.

    • @gogolito
      @gogolito 2 роки тому

      Merci pour cette analyse subtile.

  • @brob9995
    @brob9995 Рік тому

    Incroyable comment ces gens peuvent passer autant de temps à parler sans rien dire. Des tas de détails inutiles, des superlatifs qui tentent de rendre le sujet sensationnel, typiquement français...

  • @bertrandg.765
    @bertrandg.765 4 роки тому +3

    Un grand homme J Bergier ,,,

  • @benahamada3503
    @benahamada3503 5 років тому +1

    C'est du CINÉMA !

  • @julienfernandes6061
    @julienfernandes6061 Рік тому

    2 heures de vent...

  • @sellahgael8615
    @sellahgael8615 2 роки тому

    coquille vide