Jean-Eugène Robert-Houdin, Automate "La Leçon de chant"

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  • Опубліковано 5 чер 2023
  • Présentation de l'automate de Jean-Eugène Robert-Houdin "La leçon de chant" exposé au rez-de-chaussée du musée Paul-Dupuy dans le Cabinet de Préciosité.
    L’automate « La leçon de chant » représente une scène d’éducation d’un serin à l’aide d’un orgue miniature appelé serinette qu’actionne une jeune femme costumée à l’orientale. Un serviteur africain l’accompagne. L’exercice consiste à faire reproduire à l’oiseau un air fameux. Le chant de l’oiseau surpassant finalement l’instrument.
    L’appareil a été fabriqué en 1844 par Jean-Eugène Robert, dit Robert-Houdin (1806-1871), horloger et prestidigitateur célèbre, « père de la magie moderne ». Ce grand constructeur d’automates et de pendules mystérieuses s’intéressa toute sa vie aux sciences et déposa de nombreux brevets.
    Cet automate du musée figurait autrefois au théâtre Robert-Houdin au Palais-Royal à Paris, où se donnaient des soirées fantastiques mêlant tours de magie et automates sophistiqués, mus par des mécanismes invisibles inventés par le directeur. Ces soirées d’un genre nouveau assurèrent un succès immédiat au théâtre Robert-Houdin où se pressait le « grand monde » : haute société, politiques, têtes couronnées.
    Transféré en 1854 sur le boulevard des Italiens, l’établissement est vendu en 1888 par la belle-fille de Robert-Houdin à Georges Méliès, qui y organisa des séances de projection. Il fut démoli en 1924.
    En 1954, Edouard Gélis, qui l’avait acquis auprès de la belle-fille de Robert-Houdin, en fait don à la ville de Toulouse avec sa collection d’horlogerie ancienne.
    Le génie de Robert-Houdin est d’avoir utilisé pour la serinette et pour l’oiseau deux fines cames produisant des sons différents et dissimulées dans le perchoir : ainsi, à la relative platitude de l’instrument s’oppose la surprenante virtuosité de l’oiseau.
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