Lucy Foreau- Isnardon (soprano) : Werther (inédit et seul témoignage vocal de Lucy Foreau-Isnardon)
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- Опубліковано 14 жов 2024
- Collection 78 tours Serge CHEZE. A tous ceux qui sont intéressés par l'écoute d'enregistrements anciens sur disques 78 tours (de chansons et d'airs d'opéra) provenant de ma collection, je signale que sur ma page Facebook je propose des publications avec un texte et des photos pour chaque artiste. Elles sont un complément nécessaire. Aussi pour y avoir accès, il suffit à tous ceux qui ont un compte Facebook, mais qui ne font pas partie de mes amis, de m'envoyer une invitation.
Thank you for this rarity!!!!!!!!!
A very warm thank you for making this kind comment.
Un enregistrement probablement début des années 1920. Quelle merveilleuse diction et quelle magnifique ligne de chant ! Quel dommage qu'il n'y ait pas d'autre enregistrements....
Je suis ravi de la teneur de votre commentaire. Merci beaucoup.
Air des lettres - Opéra Werther (Jules Massenet 1893)
(Édouard Blau, Paul Milliet, Georges Hartmann)
Le 24 décembre à cinq heures du soir, Charlotte… :
[Qui m’aurait dit la place
Que dans mon cœur il occupe aujourd’hui ?
Depuis qu’il est parti, malgré moi, tout me lasse !
Et mon âme est pleine de lui !]
Ces lettres !
Ces lettres !
Ah ! je les relis sans cesse...
Avec quel charme... mais aussi quelle tristesse !
Je devrais les détruire... je ne puis !
« Je vous écris de ma petite chambre
Un ciel gris et lourd de décembre
Pèse sur moi comme un linceul
Et je suis seul ! seul ! toujours seul ! »
Ah ! personne auprès de lui !
Pas un seul témoignage de tendresse ou même de pitié !
Dieu ! comment m’est venu ce triste courage, d’ordonner cet exil et cet isolement ?
« Des cris joyeux d’enfants montent sous ma fenêtre
Des cris d’enfants !
Et je pense à ce temps si doux
Où tous vos chers petits jouaient autour de nous !...
Ils m’oublieront peut-être ? »
Non, Werther, dans leur souvenir, votre image reste vivante...
Et quand vous reviendrez... mais doit-il revenir ?
Ah ! ce dernier billet me glace et m’épouvante !
« Tu m’as dit : À Noël, et j’ai crié : Jamais !
On va bientôt connaître
Qui de nous disait vrai !
Mais si je ne dois reparaître
Au jour fixé, devant toi
Ne m’accuse pas, pleure-moi ! »
Ne m’accuse pas, pleure-moi !
« Oui, de ces yeux si pleins de charmes
Ces lignes...tu les reliras
Tu les mouilleras de tes larmes...
Ô Charlotte, et tu frémiras ! »
Tu frémiras !
Tu frémiras !
Bonjour et merci pour ce petit trésor. 😊
Pardonnez-moi de ne voir qu'à l'instant votre intervention. Merci d'avoir complété ma publication en y joignant le texte et merci d'y avoir également joint votre remerciement.