C'est très intéressant, ça nous permets de nous poser des questions sur nos propres mécanismes de pensée, c'est ça le plus intéressant dans le "monde sceptique".
Au cas où : il existe des rimes féminines et des rimes masculines. "Esprit" et "théorie" ne riment pas. Je sais, je sais : c'est dur. Mais ça rend les grandes œuvres encore plus belles. Bon chemin, sur cette route exigeante !
@@fabiena1787 Ma culture générale s'est enrichie Et de cela je vous remercie, Mais n'en retirant ni fierté ni monnaie, J'écrirai encore comme il me plait ! 😛
Peut être qu'on peut parler d'observation, plutôt que de fait, dans le cas où on souhaite dire que "c'est un fait". Car aussi l'utiliser pour taire l'adversaire le fait passer pour un argument d'autorité irréfutable. Alors que l'observation est plus facilement comprise en fonction de son contexte d'observation. Non ? Je pose ça là :) merci pour la réflexion du week-end.
Je n'en finis plus de réaliser à quel point je prenais tout un tas de choses pour acquises. "L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes. ” Bertrand Russell
J'aime beaucoup vos vidéo et vous avez raison, les faits et connaissances scientifiques evoluent comme toutes les théories... à l'exception, me semble-t-il, des mathématiques qui se distingue non par la recherche d'une réalité ( qui evolue aux gré des avancées scientifiques) mais par la recherche de vérités . Le théorème de Pythagore est immuable, personne ne peut le contester !!! Sauf en changeant de géométrie ( non euclidienne). Mais dans la géométrie classique un théorème prouvé reste valable indéfiniment. J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises et encore bravo pour votre travail.
Je pense que c'est parce que les maths sont exclusivement constituées d'idées, si on peut le dire comme ça. On n'a pas découvert, par exemple, les nombres, dans le monde réel, mais on les a inventés. Un triangle selon les définitions mathématiques, on n'en croise pas dans la réalité (sous forme d'objet physique, observable, mesurable, avec ses 3 côtés parfaitement droits et constitués d'une infinité de points adjacents...). Par contre on peut s'en servir (du concept de triangle) pour créer des modèles et nous aider à faire des tas de choses, comme construire, mesurer des distances, etc...
C'est toujours délicat de manier des mots tels que "vérité" "réalité" ca dépend toujours un peu de ce que ca nous évoque mais je pense pouvoir jouer un peu avec l'idée selon laquelle "le théorème de Pythagore est vraie de manière immuable" :) Ce théorème a pourtant posé des problèmes. Les nombres sont des entités qui semblent avoir une existence autonome à l'abris de tout débat. Ils sont utilisés lorsque l'on suppose une identité entre certains éléments (mettons des longueurs de ficelle) qui permet la graduation par un élément de référence (une ficelle de référence). On peut considérer un bout de ficelle comme un multiple du bout de référence, ou bien séparer le bout de référence en plusieurs parties q identiques et prendre p multiple d'une partie pour avoir un nombre rationnel p/q Et là théorème de Pythagore propose une relation entre les longueurs disposés en triangle rectangle, mais il se passe quelque chose d'étrange avec ces nombres. Si je prend un triangle rectangle isocèle de côtés de longueurs 1 l'hypoténuse ne peut pas s'exprimer à partir du bout de référence. Il n'y a aucune manière de découper et de multiplier le bout de référence pour coller à l'hypoténuse. L'hypoténuse et le bout de référence sont incommensurables, inexprimable l'un par rapport à l'autre alors même que les nombres supposent une certaine identité entre les choses afin de pouvoir les traiter en nombre abstrait. Qu'es ce qu'on fait ? Et bien on bricole, on invente une nouvelle classe de nombre, le nombre réel racine de 2, un nombre qui est défini comme un nom propre, c'est la solution au problème de l'hypoténuse du triangle de côté 1. On trouve des considérations qui permettent de s'accommoder de manière pratique de ces nombres : On peut les approcher d'aussi près qu'on veut avec des nombres commensurables à notre étalon de référence En définitif on voit que si les maths fonctionnent, c'est que on comble les trous à coup de renfort conceptuel. Pas étonnant de trouver des choses vraies :)
Je trouve personnellement très pratique pour penser de voir les faits non pas comme de "pures" vérités, mais comme des ensembles { données + métadonnées }, c'est-à-dire des observations sur le monde et le maximum d'informations possibles sur les conditions dans lesquelles ces observations ont été effectuées et transmises. Ainsi un fait historique n'est pas seulement l'information "il s'est passé ça", mais "il s'est passé ça d'après untel, untel et untel". Un fait scientifique devient "ceci a été observé dans telles et telles conditions et reproduit tant de fois dans des laboratoires du monde entier". Cela permet aussi d'ouvrir le sens du mot, et une émotion devient un fait également… un fait recueilli par la personne l'ayant éprouvée ou observé dans ses effets par un observateur extérieur, etc. Je trouve qu'en considérant les faits ainsi, on se donne la possibilité de ne plus tomber dans le manichéisme du "fait vs. opinion", un fait étant toujours associé, via ses conditions d'observations (métadonnées) à de possibles biais, erreurs d'interprétations, mensonges, déformations, etc.
Comment explique tu les faits "absolus", comme par exemple la gravité ou du cycle jour/nuit? Il ne sert à rien de se servir de métadonnées puisque tout le monde (non-handicapé physiquement) les observe tous les jours, sans exception 🤔.
@@louisrobitaille5810 Tout d'abord rien n'empêche les métadonnées d'être "observable par tout un chacun de telle manière". Mais ça mène à une autre question : la gravité et le cycle jour/nuit sont-il des faits "absolus" ? Observer la gravité par exemple, qu'est-ce que ça veut dire ? - tous les objets tombent quand on les lâche (c'est vrai à peu près partout sur terre sauf en impesanteur ou pour les ballons d'hélium par exemple) - tous les objets tombent à la même vitesse quelle que soit leur masse (observable uniquement en faisant le vide) - on peut rajouter l'équation d'accélération de la pesanteur (plus compliqué à mesurer), ou le fait que les marées et l'attraction entre les astres sont la même force que ce qui fait tomber un stylo quand on le lâche, ou encore les inexactitudes de l'équation Newtonienne et le fait que la relativité ne considère même plus la gravité comme une "force"… De la meme façon, le cycle jour/nuit est observable partout, oui… sauf aux pôles pendant certaines saisons, ce qui permet de noter la relation entre la rotation de la Terre sur son axe et celle autour du Soleil. Bref, pour moi, même (surtout ?) pour des trucs qui paraissent évident, on gagne toujours à garder un œil sur les métadonnées !
Un jour j'ai cru que mon esprit contrôlait l'imprimante, le feu de signalisation, et que la télé me parlait. J'ai vécu ces faits. Et puis je suis allé en HP. En réalité, c'était plutôt l'inverse, mon esprit était modifié par ce qu'il se passait :D Conclusion, les faits ne sont pas suffisants pour valider une théorie :p
Etonnant comme les commentaires en réponse à cette vidéo montrent un certain positivisme mal digéré de la part du public. Y aurait-il des scientistes dans l'audience ?
Si tu expliques des phénomènes sociaux en utilisant seulement des faits c'est vite compliqué, il y aussi un nouvel abus qui est de demander des sources, tellement c'est vraiment dur de toutes les retrouver, ça m'est récemment arrivé avec un facho à qui j'essayais d'expliquer pourquoi les Maghrébins français avaient besoin de temps pour s'intégrer, le mec m'avait seulement mis un camembert de la délinquance française avec des chiffres probablement réels ou les Maghrébins étaient très représentatif, sauf que cela ne montre que l'ensemble des délinquants France, et donc pas l'ensemble des français donc il y a un biais
Les chiffres de L'insee et du ministère de l'intérieur. Les étrangers sont bien surreprésentés dans de nombreux crimes et délits (quasiment 2/3 des agressions dans les transports sont le fait des étrangers), donc pour le coup ce sont des faits.
@@JM-fu9qi Oui mais s'il y a bien corrélation, il n'y a pas forcément lien de causalité. Une étude montre que la délinquance est surtout le fait de jeunes hommes. Et la part d'étrangers dans cette catégorie (jeunes hommes) est surreprésentée. Et il y a aussi corrélation entre pauvreté de délinquance, s'il y a plus d'étrangers pauvres, alors ce n'est pas parce qu'ils sont étrangers qu'ils sont délinquants.
@@patricktroll7206 la question de la causalité n'invalide pas le fait, pour peu qu'on ne se noie pas dans la contestation du fait lui-même dans la conversation (et ça fait gagner du temps).
Ça c'est pour le côté scientifique, mais "s'en remettre aux faits" peut être aussi plus pragmatique et sûr : "la poignée de la porte est cassée, c'est un fait". "Tu es en retard, c'est un fait". "Je suis malade, c'est un fait", etc. Bref des choses, actions ou états dont on est absolument sûr.
Rien n'est exempt de notre interprétation personnelle. C'est pour ça que sont considérées comme preuves des choses qui ne le sont pas. J'en sais quelque chose: je suis un ancien croyant. (c'est d'ailleurs @Mendax qui m'a déconverti. Merci à lui)
@@frankcl1 Il pourra toujours y avoir des gens pour l'interpréter de façon à ce que ça colle à leur vision biaisée des choses. L'humain peut se montrer très imaginatif pour ça.
L'humain peut se montrer très imaginatif... En effet, est ce que prétendre que celà est une faiblesse ou une malformation intellectuelle est vraiment du meilleur effet? Les addictions tels que les personnes endoctriné, sont des compensations d'un déséquilibre intérieur, le besoin de croyance est la manifestation d'un manque d'imagination finalement ne croyez vous pas? Puisque la personne n'imagine pas, elle est obligée de croire pour donner un sens à ce qu'elle vit. Alors que si elle imagine elle peut y trouver son propre sens. Les besoins de pouvoir sont le résidu du manque de satisfaction intellectuel, de ne pas pouvoir se convaincre qu'exister à un sens qui se suffit à lui même, ne pas imaginer en sachant ça est très perturbant, c'est dur de se dire, je suis là, et voilà, sans raison, sans but à atteindre. Les fluctuations cosmiques font vivre et mourir les étoiles, la matière évolue et se décompose puis se recompose et dans le hasard des compositions, un système solaire se forme, et une planète à la potentiel d'accueillir la vie, des composants manquent et seront apportées par des collisions stellaires. Maintenant qu'on sait ça, qui y'a t'il besoin de croire. Mais on peut imaginer, ce qui se cache au delà de ce que l'on sait, et de ce que l'on voit, et peut-être qu'un jour la réalité confirmera notre imaginaire. Par exemple que nous sommes un élément chimique de la terre, tel un acide, qui permet à la composition de la terre de passer d'un état à un autre en dispersant ses composantes chimiques au gré des possibilités de l'homme, si l'humanité est née avec un potentiel, celui de participer à un cycle de la matière sur notre planète, et donc comme le ferait un soleil, que cette matière passera d'un état à un autre, on prend la vie au sérieux, on se croit bien plus intéressant et complexe qu'un minéral, mais au final, notre existence n'est qu'un cycle transitoire de l'évolution de la matière sur terre et dans l'univers.
moi je tant, je TANT (donc ce n'est pas point de vue absolu) à m'appuie sur les faits de la science, les découvertes et la mise au clair de la compréhension du monde qui nous entoure :)
Tend, du verbe tendre, la tendance. Quitte à le répéter 2 fois, autant avoir une bonne orthographe et faire en sorte que le monde qui nous entoure nous comprenne 😉 (et je passe sur "m'appuie", j'accuse le correcteur automatique pour cette fois )
"les faits bruts sont des mirages" - je trouve cette analogie tres intéressante, elle m'a fait réfléchir. Si je peux proposer une autre analogie, moins facile pour les relativistes à détourner. "la perception qu'on a des faits forment une image floutee de la réalité. Le role de la science est d'accumuler les faits tel qu'on les perçoit de maniere à clarifier cette image de la réalité jusqu'à ce qu'elle soit complète et nette."
On ne parle plus des faits (et encore moins de ce qu'ils sont) quand on parle de la perception des faits La réalité est une chose. La perception de la réalité,une autre. Exemple déclinable à l'infini.
@@NAT.n565 et si je disais "notre définition des faits" à la place de "perception"? J'essaie de mettre en lumière cette "distance" entre fait et réalité. Comme le dit Mandax, ce qu'on estime comme un fait est toujours le résultat d'un certain niveau d'interprétation notamment dû aux limites naturelles de nos outils de perception (ex : notre appareil oculaire ne perçoit pas l'infrarouge). L'idée de la réalité elle, reflète une certaine universalité qui ne peut pas être le simple résultat d'un fait unique car tout est en interaction. Mais c'est vrai que cette idée remet en cause pas mal notre usage habituel et intuitif du terme "fait"
""Notre définition des faits forme une image floutée de la réalité"" -->> A ce compte là, ça ne vaut pas seulement pour la définition d'un fait (des faits ? le propos est alambiqué) mais pour la définition de tous les mots, car tous peuvent nous donner une image (mentale) floutée de la réalité et c'est là que le propos perd de son sens, à mon sens, du moins. On ne pourrait plus utiliser aucun mot pour s'exprimer de peur de tout falsifier ou de se faire de fausses idées/fausses représentations de la réalité. De plus, cela sous-tend l'idée qu'on ne peut (jamais ?) toucher du doigt la réalité, seulement s'en faire une image, dont on ne peut rien tirer ? Ça en reste au stade de l'image ? dont on ne sait quoi penser ? Pourquoi émettons nous alors l'hypothèse de l'existence d'une réalité ? Comment cela nous est venu a l'esprit ? Pourquoi continuons nous a partir du principe qu'il existe une ou des réalités, comme si c'était prouvé,alors que non ? Pourquoi partir de l'idée qu'il existe une distance entre fait et réalité ? Sans dire ce que j'en pense et à supposer que ce soit vrai, tu dis chercher à mettre en lumière cette distance entre fait et réalité. Ne faudrait il pas d'abord les définir avant de vouloir mettre en lumière la distance qui les sépare ? Mais cela te sera difficile si on part de l'idée que tous les mots nous causent plus de maux qu'ils n'en résolvent ? Notre appareil oculaire ne perçoit pas l'infrarouge ? Comment savons-nous que l'infrarouge existe ? par toutes autres voies excepté notre vision ? Faut il donc considérer les capacites humaines sans les outils qu'elles savent fabriquer puis utiliser ? Pour quelle raison ? ""Ce qu'on estime comme un fait est tjrs le résultat d'un certain niveau d'interprétation". A nouveau ici, tu présentes le fait comme rien d'autre qu'une (vague) estimation humaine, donc tu te donnes forcément raison ensuite en disant que c'est le résultat d'un certain niveau d'interprétation.
@@NAT.n565 je comprends tes objections. C'est vrai qu'on peut vite virer relativiste à imaginer qu'il serait impossible de percevoir la "réalité" (universelle, objective, qui dépasse le champ de perception biaisé de l'humain). Et si on questionne la nature même des faits, on peut aussi imaginer pas mal de dérives. Je suis d'accord. Ce que je me dis aussi, c'est qu'un fait est rarement aussi objectif qu'on voudrait. Et ça peut être intéressant de capturer cette subtilité.
@@debatology "un fait est rarement aussi objectif qu'on le voudrait". Le souci n'est il pas plutôt du coté des volontés humaines (que tu fais intervenir dans ton propos) ainsi que notre légendaire manque d'objectivité ? et non le fait en lui même (insuffisamment objectif?), comme tu le dis dans ton énoncé? Et pour quelle raison pars-tu visiblement de l'idée qu'un fait ne sait rien (?) exprimer ? Qu'il ne détient en lui aucune information suffisamment claire ? Que l'humain soit biaisé ou qu'il ne sache pas encore tout décoder, tout comprendre, c'est une chose. Dire que les divers éléments de ce monde ne nous donnent jamais les bonnes informations, raison pour laquelle nous serions alors obligés de tout interpréter, c'est encore autre chose.
Juste pour donner une petite expérience pour n'importe qui de français quand on regarde le cyrillique on va instinctivement se dire ah tiens ça c'est un N bizarre ça c'est un R à l'envers, mais quand on regarde le japonais, je mets au défi de faire la différence entre les hiragana et les katakana et les kanji au fond tout le monde va se dire ah ça c'est du chinois Voilà un petit exemple parfait de votre expérience qui modifie votre perception des faits
Quelque chose qu'il aurait été intéressant de souligner, c'est que c'est relativement facile de poser l'étiquette "fait" sur une opinion, à plus forte raison si elle se base sur des statistiques; ça n'en fait pas autre chose qu'une opinion
Ça m'est justement arrivé récemment avec un facho, à qui je n'arrivais pas à expliquer qu'il ne comprenait pas bien son graphique camembert où était représenté les délinquants français, surtout qu'il se contredisait beaucoup, bref la dessus on voit une forte représentation maghrébine dans la délinquance Française, sauf que cela ne montre que les les délinquants français et pas la part de délinquance en France par rapport à des français plus honnêtes en théorie,, donc c'est relativement biaisé
La tension de seuil d’une Led c’est le moment où statistiquement la majorité des atomes de la jonction deviennent conducteurs ces statistiques sont très largement suffisamment fiable pour que même vous puissiez commenter grâce à ce phénomène...
Une opinion qui se base sur des statistiques n'en reste pas moins une opinion, oui. Qlqun le nie ? Pour autant, cela ne change rien aux résultats des dites statistiques. Ça ne les rend pas plus faux parce que quelqu'un s'est construit une opinion par leur biais. Votre propos, lui, est biaisé, par contre.
On meurt tous un jour, c'est une théorie? Nous sommes faits de cellules c'est un fait ou un fait brut ? Ce sont pour moi des affirmations de cette nature qui me servent à réfléchir et sur lesquelles je m'engage...
Ces pastilles sont bonnes pour se (re)poser des questions sur nous-même et notre monde. En l'occurrence, un fait existe il s'il n'y a personne pour le percevoir, ou le partager ? Autrement dit, un fait est-il une fraction de réalité, une construction mentale de la réalité, ou une construction sociale ? J'ai plutôt la conviction que c'est le troisième cas. Un fait se construit avant tout par le consensus qui l'entoure, non ? Et j'ai aussi l'impression qu'un fait implique un conséquence. Rien ne me semble être appelé un fait s'il n'a aucune incidence.
11 місяців тому+1
Qu'est ce qu un fait ? Un résultat statistique est il un fait ?
La statistique exprime un résultat dans un language qui a été choisi auparavant : on a défini les catégories importantes pour la statistique et on a réduit une diversité de phénomènes sous une même catégorie C'est donc un résultat plus ou moins approprié pour répondre à une certaine question, mais c'est bien un résultat qui est construit à partir d'une certaine conception à priori, d'où l'inexistence des faits bruts
Pour faire comprendre ça, j’emploie souvent l’exemple de la théorie cellulaire. Elle a été élaborée au XIXe siècle, et s’est appuyée largement sur les observations au microscope. Pourtant, le microscope existait depuis le XVIIe, mais durant ces deux siècles, les observateurs n’on vu que des machins et des trucs plus ou moins informes, indistincts, bizarres. Et ce n’est qu’à la lumière, et en la confortant, de la théorie cellulaire, qu’on a pu y voir des membranes cytoplasmiques, des organites, des vacuoles, des noyaux…
@@danyv8207 un fait raconté n'est déjà plus un fait, mais son interprétation. Quant aux têtus, il est des arguments frappant qui les calment. Le problème est sociétal et non personnel. Je pense que le pouvoir à toujours privilégié la pagaille à l'harmonie
C'est tout à fait (sic) exact. Le problème, c'est que ça remet en cause la totalité de l'approche qui se présente comme "sceptique". Dommage que parfois Thomas oublie d'appliquer ce qu'il professe, notamment quand il aborde des sujets politiques auxquels il ne comprend rien.
@@ThomasKundera Tout simplement parce que l'approche sceptique, particulièrement la zététique repose entièrement sur la preuve par les faits. Si les faits sont toujours le produit d'un paradigme, comme tu le dis justement, alors le sceptique ne peut pas se "protéger" derrière eux. Ce qui ne veut pas dire que ça "invalide" l'approche sceptique, mais que ça la rend plus complexe que la façon dont elle est souvent présentée. Autrement dit, les sceptiques ne peuvent jamais se contenter d'aligner des faits (sinon n'importe quelle IA pourrait le faire aussi bien). Ils doivent utiliser d'autres outils, comme les figures de rhétorique. C'est aussi ce qu'implique la loi de Brandolini.
@@ThomasKundera Assurément. Sachant que par nature, un paradigme est une façon de voir les choses, il n'a pas de caractère universel. Il faut savoir identifier dans quel paradigme on se situe. Et puis il faut aussi admettre qu'il est toujours possible, pour diverses raisons, d'en changer. Ce que sont absolument incapables de faire les complotistes de tous poils.
Je ne comprends pas bien ou Mendax veut en venir avec cette vidéo brouillonne qui enfonce quelque peu des portes ouvertes. Ce discours me paraît meme plutôt dangereux car si nous ne postulons pas notre possibilité de décrire (au moins en partie) le réel d’une façon qui serait objective, alors plus rien n’a de sens ni de valeur. On finit, car c’est là la seule issue, par rejoindre les délires postmodernes en ouvrant la porte à des gugus qui nous disent fièrement « c’est MA vérité ». De toute façon, tout discours fondé sur le fameux « il n’y a pas de vérité, il n’y a que des interprétations » contient une auto contradiction : il prétend énoncer une vérité tout en nous affirmant l’impossibilité de le faire.
Il s'agit d'affaiblir la posture "c'est les faits" qui veulent souvent entériner définitivement un débat et couper court aux autres points de vue Par exemple en débat de société quelqu'un peut prétendre énoncer des faits bruts, sauf qu'en réalité s'il les énonce c'est qu'il juge que ces faits son représentatif d'une situation générale, et donc l'énoncé des faits n'est pas aussi neutre qu'il le prétend Il y a aussi parfois une volonté de distinguer fait et théorie, on discute des théories mais pas des faits, et donc si je me concentre sur les faits je suis indiscutable. Outre que comme j'expliquais plus haut les faits prétendent tacitement à l'universalité et donc bien souvent se veulent être une théorie, cette distinction est douteuse car l'énoncé des faits dépend d'un système théorique. Il prend l'exemple du fossile qui n'a de sens que dans un contexte d'une science bien développée, si je devais poursuivre avec mon exemple d'un débat de société toutes les catégories employés (profession, valeur monétaire, classe socio-économique) sont des réductions de plusieurs phénomènes sous des mêmes étiquettes, on peut penser à une infinité de manière de décrire le corps social en fonction de ce dont on parle, mais c'est bien la preuve que nous nous exprimons toujours à partir d'une certaine grille de lecture
@@mathysthiers2054 "sauf qu'en réalité c'est qu'il juge que ces faits sont représentatifs d'une situation générale" "lenonncé des faits n'est pas aussi neutre qu'il le prétend"-> pas forcément, on peut penser qu'un ensemble de choses bien distinctes sont admises par tous et, mises ensembles, elles peuvent constituer des faits ou en tout cas une version des faits? Sans penser pour autant que c'est représentatif d'une vérité par ex, ou en ayant conscience que bien des choses peuvent nous échapper mais a ce compte là, on ne communique plus si plus rien n'est descriptible ou si se voit reprocher de manquer de neutralité à l'énoncé de faits ? Comment faudrait il communiquer ?
@@NAT.n565 pas forcément je suis d'accord, les vidéos de Mendax sont souvent faites pour prévenir de dérives possible, même si elle ne sont pas systématiques. Et on comprend qu'il y en a des possibles avec un mot aussi chargé que le mots "faits" qui prétend parler de vérité indépendante de toute conceptions à priori.. une position assez problématique Il n'est pas nécessaire de supposer des vérités absolues pour communiquer, il suffit que les mots évoque la même image au sein d'une communauté. Je peux dire je suis vivant même si les biologistes ne sont pas arrêtés sur une définition du vivant Saint Augustin : Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est : et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus Et cette remarque est aussi valable pour les mots "faits" et "vérité", j'ai beau dire que ce sont des mots au sens problématique, ça ne m'empêche pas de les utiliser pour décrire qq chose qui ne devrait rencontrer d'objection pour personnes. Mais leurs sens peut être mobilisé en vue de certaines dérives
@@mathysthiers2054 franchement je ne vois pas bien l’intérêt de toutes ces circonvolutions. Une théorie repose toujours sur des faits préalables (auxquels elle cherche précisément à donner une explication). Il faut bien recueillir des faits (et bien sûr des contre exemples lorsqu’ils existent ) pour pouvoir établir n’importe quelle théorie. Aussi, une théorie peut parfaitement contenir des vérités objectives vérifiables depuis n’importe quel point de vue (exemple : la gravitation de Newton pour les phénomènes terrestres). Laisser croire le contraire me semble assez douteux. « Le fossile n’a de sens que dans le contexte d’une science développée » Que l’on connaisse ou non celle-ci, le fossile a une histoire qui reste objectivement vraie. Il y a donc bien une vérité dont on est plus ou moins proche, et ainsi tous les points de vue ne se valent pas. Tu parles de « débat de société », mais il faudrait savoir de quoi on parle exactement : de science, de politique, de sociologie???? En effet, en politique, en sociologie ou en philosophie, on peut avoir des points de vue réductionnistes contraires qui contiennent chacun, dans un sens, « leur vérité ». Mais c’est à mon avis une grande erreur de mettre ce genre de grilles de lecture au même niveau que des théories scientifiques construites sur un principe de refutabilite. Mais je ne suis pas dupe, je vois très bien que depuis quelques temps Mendax est de plus en plus perméable aux discours provenant des « sciences sociales », ce qui l’amène de plus en plus à tout mélanger afin de faire comme si celles-ci étaient en tout point comparables aux sciences « dures ». C’est assez triste de le voir patauger dans un tel confusionnisme.
La subtilité se trouvant selon moi dans le fait que l'on a tendance à confondre un fait avec une vérité (là par exemple je me base sur un fait que j'observe, mais je ne dis pas que c'est une vérité). Une vérité étant en fait un fait, vérifiable et vérifié. Je laisse chacun juger si mon fait énoncé est vérifiable et le cas échéant, le vérifier ;) .
Pour moi, un fait, c'est un peu comme la pièce manquante d'un puzzle, une fois qu'on l'a trouvée, on n'a pas besoin d'interpréter pour être sûr que ce soit la bonne, la pièce parle d'elle-même, elle est à sa juste place. Personne ne peut le nier ni émettre l'idée du mensonge ou affirmer que la vérité est ailleurs ou que la réalité est un autre tableau que celui affiché. Aussi, qu'on trouve le tableau beau ou laid ne changera strictement rien à la nature du fait : la pièce manquante a bel et bien été trouvée. C'est en qlq sorte la nature qui a parlé plus que l'humain qui se voit dans l'obligation de tout interpréter.
@@NAT.n565 Je tombe globalement d'accord, mais un fait peut être partiel. Exemple: si je dis "l'homéopathie a un effet sur les gens qui en prennent", c'est un fait. Mais ce fait n'est que partiel car il soulève immédiatement une question: est-ce un effet propre ou un effet contextuel ? Ce fait est vérifiable, on peut le vérifier lors d'essais VS placebo. Et il a été vérifié. On obtient alors la vérité associé au fait: l'homéopathie n'a pas d'effet propre, les effets observés et ressentis relèvent des effets contextuels, donc placebo.
@@Delerane pour moi, c'est l'effet qui est partiel (du moins pour reprendre ton terme/l'idée associée), et non le fait 😉 Je pense qu'il serait plus juste de dire "l'homéopathie a un effet contextuel vérifiė sur les gens qui en prennent". Sans même dire qu'il est partiel, car ça sous entend autrement "incomplet" alors que rien n'oblige (a part nos attentes humaines) a ce qu'il y ait tel effet sinon il faudra le considérer incomplet. Bon il est vrai que l'homéopathie a la particularité d'être le fruit de la fabrication humaine et il est logique qu'il y ait des attentes précises associés, cependant il faudrait simplement savoir si l'étude du sujet (puisqu'on parle d'un sujet dit vérifiė) cherchait à mettre en lumière ses potentiels effets, sans prérequis particuliers, si tu vois ce que je veux dire. L'étude n'était peut être pas du tout orientée sur des potentiels effets précis, de sorte à laisser parler et apparaître des effets innantendus, positifs comme négatifs d'ailleurs. Dans l'énoncé d'un fait, je ne pense pas qu'on soit obligé d'y ajouter tout ce que l'homéopathie n'est pas/n'a pas(effet propre etc). Par ex si je dis "cette voiture a 4 roues", c'est un fait, je n'ai pas besoin d'ajouter qu'elle a aussi un volant ou qu'elle n'a pas de noeud papillon pour que le fait énoncé soit plus ou moins vrai/complet/...
La TeB est une bonne chaine de vulga, et ça, c'est un FAIT ! (il n'y a pas de faits brut... y a t'il des faits doux ? (c'est pour savoir quoi servir avec des crêpes ^^ ) )
Et bien, justement, non, ce n'est pas un fait. C'est votre opinion. C'est par ailleurs une affirmation très crédible mais comme tout jugement de valeur, c'est subjectif.
remarque pertinente,@@pcdwarf9152 , du coup, pour savoir si "la TeB est une bonne chaine de vulga, et c'est un fait", il conviendrait de définir ce qu'est - une bonne chaine de vulga - un fait en science ^^
Il me semble qu'il existe des faits "bruts", si l'on met de côté la possibilité que nos sens nous trompent et que nous vivions dans une hallucination. Par exemple, si je défini une échelle pour mesurer la température et que je la mesure en un point du globe à un moment précis, la température mesurée n'est-elle pas factuellement celle mesurée? Et si on veut prendre en compte la marge d'erreur, alors elle est factuellement celle mesurée avec une marge d'erreur. Et je pourrais me servir d'une collection de faits, pour, objectivement, parler de la température moyenne à un instant t, tout en prenant en compte les marges d'erreurs et la distribution géographique inégale des mesures. Ce n'est pas parcequ'on ajoute une marge d'erreur à un fait, qu'il perd son status de fait. Sinon effectivement il nous faudrait pour chaque chose une précision infinie (donc impossible) pour déclarer une mesure comme étant un fait. Mais sans besoin de mesure, les mathématiques ne sont-ils pas "bourrés" de fait? Si nous-même avons défini le cadre dans lequel le fait est un fait, par exemple dans un cadre particulier, en mathématiques, l'addition est commutative, n'est-ce pas un fait dans notre cadre? Et enfin, si je suis à Paris, à midi heure locale et qu'il fait jour, le fait qu'il fasse jour est un fait brut, non? Ou alors est-ce qu'on ne parle pas de la même chose? Dire que les faits bruts n'existent pas me semble extrêmement éxagéré, ou alors il y a quelque chose que je ne comprends pas.
_"i je défini une échelle pour mesurer la température"_ Tu as donc une théorie de la mesure. Un paradigme dans lequel tu vas pouvoir obtenir des résultats. Sans ce paradigme, tu n'as pas de mesure.
@@ThomasKundera Merci pour ta réponse. J'ai l'impression que c'est exactement ce que j'ai dit: je crée un cadre, dans lequel ma mesure sera établie. La combinaison de ce cadre et de cette mesure est un fait. Car c'est moi (nous, puisque ce cadre est partagé) qui maitrise ce cadre. Pour donner un exemple simple, si je constate que l'eau pure gèle à une température (toute pression égale par ailleurs), alors je peux utiliser ce fait indéniable pour poser un jalon dans mon échelle de mesure de température. Ce fait est donc intrinsèque à mon cadre. Donc dire que l'eau gèle à 0° dans le cadre de la mesure de la température en degrés Celsius par exemple est un fait pur. Il n'y a pas d'interprétation possible. Aucune. Enfin moi je n'en vois pas, mais peut-être que je ne parle pas de la même chose qu'Acermendax.
@@cedcad7645 Il n'est pas nié dans cette vidéo qu'il existe un réel où, pour suivre votre exemple, il y a des températures. C'est d'ailleurs un fait en soit mais le hiatus est dans l’étape suivante, pourquoi avez vous mesurez cette température ? pourquoi ici et pas ailleurs etc... pour de bonnes raisons à n'en pas douté mais comme cela à été dit dans la vidéo et j'aime bien l'image celà commence à enrober le fait brut qui existe bien de notre subjectivité. Cordialement.
Zoe Bee a fait une très bonne vidéo sur le sujet. C'est en anglais: "Ben Shapiro is Wrong | Facts DO Care About Your Feelings". Une vidéo de 25 minutes qui explique pourquoi, en réalité, aucun fait ne peut être objectivement vrai. Edit: D'une certaine manière, Descartes a aussi abordé le sujet dans son discours de la méthode. Sa conclusion, que tout le monde connaît, cogito ergo sum (je pense, donc je suis), découle justement de la constatation que notre environnement n'est pas nécessairement réel. La seule chose dont on peut être sûr est l'existence de notre propre conscience. Tout le reste est subjectif, sans exception. Toutes nos qualia ont uniques.
"Nous émettons de la lumière." Cette phrase anodine pouvait être farfelue il fut un temps, mais depuis que l'on sait que le spectre électromagnétique dépasse celui qui est capté par nos yeux, nous savons que nous émettons des photons dans l'infrarouge via notre chaleur corporelle.
Oui, mais il faut bien distinguer l'erreur factuelle (nier l'émission infrarouge par exemple) de l'erreur sémantique (avoir une définition restrictive du mot lumière). En général, on préfère le mot "rayonnement" qui évite l'ambiguité. La lumière au sens commun n'étant que la partie visible du rayonnement.
@@Qubot bah non, on ne "voit" pas l'IR ou l'UV, on peut juste les transcrire dans le spectre visible avec des appareils. le wifi aussi est du rayonnement electromagnétique. Tu veux vraiment appeler ça lumière ? Franchement, ça dépends du contexte de la discussion. Au sens commun, la lumière, c'est ce qu'on perçois avec les yeux... L'important c'est de se mettre d'accord sur le sens qu'on donne à un mot lors d'un échange.
Mais un fait qui se rapproche du non sens :) Quand on discute de l'existence absolue de quelque chose on discute de son existence indépendamment de toute considérations humaines. Mais dès lors que l'on veut considérer les choses indépendamment de toute conceptions humaines n'avons nous pas dissous le concept d'existence ? Et si on prend une approche plus pragmatique où l'existence est défini comme ce qui apparaît comme concret pour les humains là on énonce un fait tautologique :) :)
Non je ne pense pas que l'existence soit lié à une perception humaine. Le chien qui renifle une crotte n'a pas besoin de ton avis d'humain pour savoir si ce qu'il renifle existe ;) Mais bien essayé :p @@mathysthiers2054
Je me permets d'apporter une nuance supplémentaire à votre vidéo : si un fait avéré, vérifié et idéalement reproductible contredit une théorie, remettre en question le fait est tout aussi idiot (voir dangereux) que d'abandonner totalement la théorie contredite par ce fait. C'est un biais malheureusement un peu trop présent où certaines personnes vont jusqu'à nier la réalité car en contradiction avec la théorie couramment admise dans leur milieu. Le complotisme le généralise mais les milieux scientifiques ne sont pas épargnés pour autant (Didier Raoult est un excellent exemple de chercheur qui nie la réalité des faits mais il est loin d'être le seul) Après je ne dis pas qu'il ne faut pas vérifier la réalité du fait. Au contraire, il faut tout faire pour le mettre à l'épreuve et confirmer son existence. Mais si on constate sa présence, même si on ne la comprends pas, et qu'il va à l'encontre du modèle établi, on se doit, par intégrité, de reconnaître que le modèle que l'on prenait pour acquis à des failles que l'on est incapable d'expliquer. Une théorie fiable à 99.9999% verra 1 fait sur 1 million la contredire. Elle reste robuste mais elle n'est pas parfaite (et ne le sera jamais). On finira probablement trouver plus robuste mais toujours faillible à certains moments. Bref...
Plus vite fait encore, j'aurais aimé qu'on parle plus clairement sur ce sujet de la perception. Notre perception sensorielle qui nous donne une image restrictive et imparfaite du réel. De la perception culturelle et intellectuelle tout aussi imparfaite du traitement de ces images sensorielles déjà imparfaite qui sont ensuite interprétées par le biais de nos expériences passées qui diffèrent d'un individu à l'autre... Notre perception du réel nous est propre, même si on est parfois persuadé du contraire, la vérification collective, méthodique, scientifique nous permet d'éviter certains biais et de nous rapprocher bien d'avantage de la vérité... Soyons humbles et rationnels...
@@zainou8460 hum, je dirais que c'est une trace (au sens imagé), claire, laissée par autrui ou la nature.., et qu'il est impossible (et malvenu) de nier ou d'interpréter -> c'est un fait, que l'on peut établir, grâce a la trace laissée derrière lui. On ne peut pas (ou on ne devrait pas, car il y aura tjrs des gens pour insister ) le regarder par le prisme du mensonge ou de la vérité pour lui accorder du crédit ou le discréditer.
Plus elles seront mises à l'épreuve sans pouvoir être mises en échec plus elles pourront être considérés comme fiables, à défaut d'absolues... Ainsi, je peux affirmer que la terre est (relativement) sphérique et que les religions sont des inventions humaines, sauf si tout ce que j'ai appris et observé n'est qu'illusions, mensonges et manipulations...
Je vous avoue je n'ai pas très bien compris ou la vidéos veut en venir ni le propos, pour moi un fait est un fait, une donnée analysable et "concrète"? "palpable"? par exemple mon pommier me donne entre 67 et 68 pomme par ans en moyenne, j'ai compter mes pommes ces 10 dernières année, j'arrive a ce chiffre la, c'est "factuel"... mon pommier donne entre 67 et 68 pomme par ans, je n'ai pas a me triturer les méninges pour savoir si je dois ou non croire cette data. Après je peu comprendre dans le propos que la théorie, est ce qui me permet de comprendre, analyser? cette donnée. Une théorie pour moi ce serais, un pommier donne en moyenne 70 pomme par ans dans ma région, la donnée m'indique que par rapport a cette théorie je suis légèrement en dessous de la moyenne pas que ma data est fausse ou mensongère... le fait que MON pommier lui donne entre 67 et 68 lui est bien réel je ne peu pas changer ce fait ni inventer une nouvelle réalité... peu être que les pommiers des voisins donne entre 70 et 72, ce qui ajouter à mon rendement sont des faits qui confirme cette théorie, mais la c'est une hypothèse, il me faudrait comme "fait" ou preuve les datas des voisins. Je a titre personnel suis quelqu'un de sceptique, mais je crois en ce que je vois, cela ne m'empêche pas d'accepter un consensus quand celui ci est logique, et cohérent. Ma région produit 70 pommes par pommier par ans en moyenne. (c'est un chiffre sortis de mon chapeau magique, utiliser a titre d'exemple bien évidemment)
Ouai et le conscenssus va vous dire que sans connaître les paramètres précis qui détermine la nature du sol, la pluviométrie etc... à 5 mètre le rendement est de 50 et il faudra l'etudier pour comprendre. Alors se baser sur du consensus ou du scientifique pour expliquer le fait, sans observation propre ou connaissance propre, c'est juste manquer de pragmatisme, d'intelligence? Est ce que lire une étude scientifique vous apporte une intelligence observationnelle, non elle vous apporte des informations, et VOUS devrez comprendre par vous même appuyés par ces infos, ou influencé, peut-être que le réel n'est pas expliqué dans la science et seul votre observation du réel pourra vous guider vers une vérité.
Le problème de l'exemple de ton fait, c'est qu'on doit supposer que tu sais bien compter sans jamais te tromper, on doit aussi supposer que tu dis la stricte vérité ou décris et perçois bien la réalité. En ce sens, ton exemple (d'un fait) pour moi n'est pas le bon. Il ne devrait pas y avoir de questions (pertinentes) qui nous viennent à l'esprit quand tu nous présentes un fait censé être établi. Exemple d'un fait établi (selon moi). Un type, sur un cliché photo, apparait la main dans le sac d'une inconnue qui porte plainte contre lui. Un fait établi : il apparaît bel et bien la main dans le sac. Interpréter serait d'affirmer qu'il est en train de voler. On ne peut pas se demander si c'est vrai-ment lui sur la photo (s'il y apparaît très clairement). En plus d'autres éléments qui prouvent peut être qu'il était bien non loin de là le jour des faits qui lui sont reprochés.
@@NAT.n565 alors, déjà tu supposes que je ne sais pas compter ou que je mens sur mon pommier pris en exemple, déjà la conversation commence bien, admettons alors que j'utilise une machine qui compte mes pommes pendant qu'elle les range dans des cageots, on enlève le facteur humain, et la tu vas me dire, oui mais qui nous dis que la machine est bien calibré, ou qu'il n'ya pas de bug ou de défauts et donc que cette machine compte bien... on peu continuer comme cela pendant des heures et ca en deviens stupide... ensuite, sur ton exemple j'ai peut être lu trop vite, mais, l'homme littéralement pris la main dans le sac, il faut un contexte, c'est peu être un mec qui prend un mouchoir dans le sac de sa femme pendant qu'elle a les mains occupé, c'est peut être un pickpoket, la c'est toi qui décide d'interpréter qu'il est en train de voler, dans ton exemple tu me dis uniquement que t'as une photos d'un mec avec la main dans le sac d'une dame, tu ne me dis pas qu'on est au tribunal en train de témoigner, ou dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, tu y met de ton propre biais pour interpréter une situation sans nous en donner le contexte, par contre le fait est que cette personne a bien une main dans un sac, c'est factuel c'est sur la photos, ce que je ne sais pas sur ton exemple, est ce qu' on y vois son visage ou des signes distinctif sur la photos? ou juste la photos d'une main dans un sac? c'est un peu bancal tout ca... la on a un fait, la main dans le sac, on ne peu pas changer la réalité, on a la photos, maintenant tu peu lui faire dire ce que tu veux a la photos sans plus d'information ou de contexte, mais la photos reste néanmoins tangible factuel, après vu ton arguments, du dessus, tu me diras sans doute, on ne sais pas si c'est un photos montage ou si la photos est cropper et donc que la photos décris bien un fait... et c'est sur cette réflexion que je retourne à mes occupations.
@@Dws974 je n'ai pas supposé que tu ne savais pas compter, mais que tu pouvais te tromper. Si tu nies ce fait (l'humain est faillible, pas seulement toi hein, faut il apparemment preciser), je ne peux pas grand chose pour toi. Quant à l'histoire de la photo , tu supposes bien : tu as lu trop vite car tous les éléments que tu dis manquants, y sont, pourtant. Mais plus c'est condensé et plus c'est difficile à suivre pour toi, je suppose
En fait, devrais je dire pour être plus exact : le réel manifesté est le seul fait (si j'y rajoute : considérable, là se fonde notre phénoménologie commune). 'fin bon j'dis ça j'dis rien ...
Et la marche sur le feu ? Ça brûle ? Le feu ça brûle a la condition de s'y noyer ^^ par ex. Sinon il peut te réchauffer, sans te brûler, si tu te tiens a la juste distance. Il serait plus juste de dire "le feu, ça peut brûler, c'est vérifié". On comprend alors que ca dépend de certaines conditions.
Si c'est des faits pourquoi y croire? un fait est une preuve, un fait est factuelle, un fait existe et peut etre montrer, démontrer , prouvé, un fait est la vérité, on ne croit pas la vérité, la vérité ne se met pas en doute, on ne peut donc pas croire des faits.
Peut-être faut-il être plus souple sur la notion de croyance. En épistémologie on considère souvent qu'une connaissance est un type de croyance particulière.
La justice aussi s'en tient bien souvent aux faits (sans les confondre avec la vérité ni même la réalité, elle sait les distinguer, sans les amalgamer), que faut il en penser ? Que nos tribunaux jugent sur des représentations de l'esprit ? A ce compte là, tout est représentation de l'esprit. Ce vite fait m'a perdue, je ne suis pas sûre d'avoir compris le propos. Puis la question "croyez vous aux faits?", aux faits établis ?sinon ce ne sont pas des faits. si la question porte sur les faits etablis (sur quoi dautre pourrait elle porter ?), il n y a donc meme pas à demander si on y croit, ou pas. Sans pour autant confondre cela avec la notion de vérité, encore une fois Je ne comprends pas non plus à qui s'adresse cette video... Bon, je sais pas, il faudrait peut-être que je réécoute une troisième fois 😅
La phénoménologie se fourvoie en croyant pouvoir partir de la conscience. La conscience elle-même est prise comme "le" fait brut, "le" fait "pur" et irréductible, qui n'aurait donc pas besoin d'explication. Elle refuse ce que l'épistémologie peut nous enseigner, à savoir qu'il n'y a pas de "point de départ", bon vieux mirage hérité du cartésianisme.
Moi j'ai une théorie scientifique sur l'utilité du cœur comme pompe du système sanguin, mais ce n'est pas factuel. Effectivement dans le langage courant, la distinction entre les faits, et leurs visions scientifiques, il y a une grande différence. Ainsi le mot théorie et très très mal utilisé dès que l'on aborde le domaine scientifique, ce mot étant le plus souvent utilisé par les béotiens comme péjoratif. Il est ainsi troublant que même ceux qui se prétende journaliste peuvent prendre les précautions de langage propre à tout scientifique expliquant les avancés des connaissances, pour des doutes sur la validité des "faits" 😁 Après d'un point de vue journalistique, il y a ce que l'on attend d'un professionnel utilisant les compétences et l'éthique de sont métier. Définir les faits brut, les décrire le plus factuellement possible. Et seulement après en donner son analyse, son point de vie, ses hypothèses en séparant et nommant chacune selon le registre.
Plutôt que toute observation doit s'incorporer dans un cadre d'analyse plus grand et que la science ne produit jamais un savoir épuré de toute idéologie, elle cherche à se rapprocher du réel sans toutefois l'atteindre.
Je dirais que ce qui est dit, c'est que déjà dans l'observation il y a un peu de nous. Pour prendre un exemple un peu politique, c'est pas la même chose de dire "il y a eu un événement violent d'intensité modérée entre deux personnes" ou "un homme agresse une femme" ou "un migrant a encore agressé une française de souche". Pourtant toutes ces affirmations relatent le même fait, mais avec un point de vue différent. Croire qu'on pourrait objectiver totalement nos observations est donc un leurre.
A mon avis le point important est de reconnaitre que ce que l'on appelle un fait est toujours un peu coloré par l'éclairage qu'on lui donne. (que ce soit volontaire ou non) Mais que par contre on doit tout mettre en œuvre pour faire en sorte que cet éclairage reste le plus neutre possible.
Je suis d'accord avec vous tous j'ai juste simplifier a l'excès. La déduction c'est une photographie, ce n'est qu'une vision des choses à un moment T par celui qui perçoit.
Vite fait, bien fait. Merci Thomas
Les faits sont-ils têtus ?
@@ericsolal9895 Les têtus sont-ils des faits ?
@@theoven344Oui, les têtus sont un fait. C'est un fait, et les faits sont têtus !
C'est d'une profondeur !!! Clairement la vidéo la plus "philosophiquement enrichissante" qu'il m'ait été donné de voir sur vos chaînes. Bravo 👏
C'est très intéressant, ça nous permets de nous poser des questions sur nos propres mécanismes de pensée, c'est ça le plus intéressant dans le "monde sceptique".
Bienvenue dans le monde de la méta-cognition où l'on réfléchit à comment on réfléchit et où tout devient plus compliqué qu'en philosophie 😂.
Thomas va finir Spinoziste 😁👍
"Ceci n'est pas une pipe"
Magritt était sceptique, finalement :)
Rocco Siffredi aussi 🙂
difficile ,mais clairement expliqué ! merci .des bisous encore 👍
Merci Thomas !
J'adore vos vidéos, c'est un fait. Je maintiens ces propos
Un piano, un homme et son esprit
Pour distinguer réalité, faits et théorie.
Clair et net comme un Vite Fait,
Et en musique s'il vous plait ❣️
Au cas où : il existe des rimes féminines et des rimes masculines. "Esprit" et "théorie" ne riment pas. Je sais, je sais : c'est dur. Mais ça rend les grandes œuvres encore plus belles. Bon chemin, sur cette route exigeante !
@@fabiena1787
Ma culture générale s'est enrichie
Et de cela je vous remercie,
Mais n'en retirant ni fierté ni monnaie,
J'écrirai encore comme il me plait !
😛
@@fabiena1787 Et les rimes non binaires alors ?
@@fabiena1787est-ce que ça n'a pas été theorise à l'époque où les e n'étaient pas encore muets?
Si cette question vous intéresse, e-penser a une vidéo qui aborde un peu le même thème. Sauf erreur elle s'appelle "Vous n'existez pas vraiment".
Merci Thomas 😊
Il est beau votre "monstera"...
Ce coin de mur à l'air magnifique... c'est dommage qu'il y a un type devant .
Yep ! C'est Glenn 🙄
Hein ?
Mecri à toi, c'est limpide et essentiel à rappeler.
Je me suis détecté d'une publicité pour Gaïa avant ce "Vite fait" c'est tjs un plaisir 😂
Intéressant comme dab
Merci pour la vidéo, exercice intéressant de questionner les faits et les modèles associé.
le format est vraiment efficace mine de rien il met le doigt sur des points qui prettent bien à réflexion je trouve
Peut être qu'on peut parler d'observation, plutôt que de fait, dans le cas où on souhaite dire que "c'est un fait". Car aussi l'utiliser pour taire l'adversaire le fait passer pour un argument d'autorité irréfutable. Alors que l'observation est plus facilement comprise en fonction de son contexte d'observation. Non ? Je pose ça là :) merci pour la réflexion du week-end.
Mets un pouce si tu veux plusse de piano
Merci beaucoup 👍
Le fait est que j'aurais bien aimé un peu plus de piano.
Très bonne vidéo, qui appelle à une certaine prudence dans nos propos.
Super ! C'est exactement comme ça que j'explique. Si vous vous un exemple simple et parlant, chercher ibis sacré avec Cuvier
Elle est bien cette lampe armure
Je n'en finis plus de réaliser à quel point je prenais tout un tas de choses pour acquises.
"L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes. ” Bertrand Russell
J'aime beaucoup vos vidéo et vous avez raison, les faits et connaissances scientifiques evoluent comme toutes les théories... à l'exception, me semble-t-il, des mathématiques qui se distingue non par la recherche d'une réalité ( qui evolue aux gré des avancées scientifiques) mais par la recherche de vérités . Le théorème de Pythagore est immuable, personne ne peut le contester !!! Sauf en changeant de géométrie ( non euclidienne). Mais dans la géométrie classique un théorème prouvé reste valable indéfiniment. J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises et encore bravo pour votre travail.
Je pense que c'est parce que les maths sont exclusivement constituées d'idées, si on peut le dire comme ça. On n'a pas découvert, par exemple, les nombres, dans le monde réel, mais on les a inventés. Un triangle selon les définitions mathématiques, on n'en croise pas dans la réalité (sous forme d'objet physique, observable, mesurable, avec ses 3 côtés parfaitement droits et constitués d'une infinité de points adjacents...). Par contre on peut s'en servir (du concept de triangle) pour créer des modèles et nous aider à faire des tas de choses, comme construire, mesurer des distances, etc...
C'est toujours délicat de manier des mots tels que "vérité" "réalité" ca dépend toujours un peu de ce que ca nous évoque mais je pense pouvoir jouer un peu avec l'idée selon laquelle "le théorème de Pythagore est vraie de manière immuable" :)
Ce théorème a pourtant posé des problèmes. Les nombres sont des entités qui semblent avoir une existence autonome à l'abris de tout débat. Ils sont utilisés lorsque l'on suppose une identité entre certains éléments (mettons des longueurs de ficelle) qui permet la graduation par un élément de référence (une ficelle de référence). On peut considérer un bout de ficelle comme un multiple du bout de référence, ou bien séparer le bout de référence en plusieurs parties q identiques et prendre p multiple d'une partie pour avoir un nombre rationnel p/q
Et là théorème de Pythagore propose une relation entre les longueurs disposés en triangle rectangle, mais il se passe quelque chose d'étrange avec ces nombres. Si je prend un triangle rectangle isocèle de côtés de longueurs 1 l'hypoténuse ne peut pas s'exprimer à partir du bout de référence. Il n'y a aucune manière de découper et de multiplier le bout de référence pour coller à l'hypoténuse. L'hypoténuse et le bout de référence sont incommensurables, inexprimable l'un par rapport à l'autre alors même que les nombres supposent une certaine identité entre les choses afin de pouvoir les traiter en nombre abstrait.
Qu'es ce qu'on fait ? Et bien on bricole, on invente une nouvelle classe de nombre, le nombre réel racine de 2, un nombre qui est défini comme un nom propre, c'est la solution au problème de l'hypoténuse du triangle de côté 1. On trouve des considérations qui permettent de s'accommoder de manière pratique de ces nombres : On peut les approcher d'aussi près qu'on veut avec des nombres commensurables à notre étalon de référence
En définitif on voit que si les maths fonctionnent, c'est que on comble les trous à coup de renfort conceptuel. Pas étonnant de trouver des choses vraies :)
"-Bonjour madame, que faites-vous dans la vie ?
- Je m'occupe de faits... et de fées, mais ça ne s'écrit pas pareil."
Je trouve personnellement très pratique pour penser de voir les faits non pas comme de "pures" vérités, mais comme des ensembles { données + métadonnées }, c'est-à-dire des observations sur le monde et le maximum d'informations possibles sur les conditions dans lesquelles ces observations ont été effectuées et transmises.
Ainsi un fait historique n'est pas seulement l'information "il s'est passé ça", mais "il s'est passé ça d'après untel, untel et untel". Un fait scientifique devient "ceci a été observé dans telles et telles conditions et reproduit tant de fois dans des laboratoires du monde entier".
Cela permet aussi d'ouvrir le sens du mot, et une émotion devient un fait également… un fait recueilli par la personne l'ayant éprouvée ou observé dans ses effets par un observateur extérieur, etc.
Je trouve qu'en considérant les faits ainsi, on se donne la possibilité de ne plus tomber dans le manichéisme du "fait vs. opinion", un fait étant toujours associé, via ses conditions d'observations (métadonnées) à de possibles biais, erreurs d'interprétations, mensonges, déformations, etc.
Comment explique tu les faits "absolus", comme par exemple la gravité ou du cycle jour/nuit? Il ne sert à rien de se servir de métadonnées puisque tout le monde (non-handicapé physiquement) les observe tous les jours, sans exception 🤔.
@@louisrobitaille5810 Tout d'abord rien n'empêche les métadonnées d'être "observable par tout un chacun de telle manière". Mais ça mène à une autre question : la gravité et le cycle jour/nuit sont-il des faits "absolus" ?
Observer la gravité par exemple, qu'est-ce que ça veut dire ?
- tous les objets tombent quand on les lâche (c'est vrai à peu près partout sur terre sauf en impesanteur ou pour les ballons d'hélium par exemple)
- tous les objets tombent à la même vitesse quelle que soit leur masse (observable uniquement en faisant le vide)
- on peut rajouter l'équation d'accélération de la pesanteur (plus compliqué à mesurer), ou le fait que les marées et l'attraction entre les astres sont la même force que ce qui fait tomber un stylo quand on le lâche, ou encore les inexactitudes de l'équation Newtonienne et le fait que la relativité ne considère même plus la gravité comme une "force"…
De la meme façon, le cycle jour/nuit est observable partout, oui… sauf aux pôles pendant certaines saisons, ce qui permet de noter la relation entre la rotation de la Terre sur son axe et celle autour du Soleil.
Bref, pour moi, même (surtout ?) pour des trucs qui paraissent évident, on gagne toujours à garder un œil sur les métadonnées !
La science s'intéresse aux faits, la croivance, aux fées..
Joli !!!!!!!!!!! 👍👌👏🥇🏆
merci @@adrienrivas5531 ^^
En même temps, c'était facile pour moi, chez nous, on prononce le mot "faits" comme "fées" :P
Merci Saint Thomas😊
Merci ^^
Un jour j'ai cru que mon esprit contrôlait l'imprimante, le feu de signalisation, et que la télé me parlait. J'ai vécu ces faits.
Et puis je suis allé en HP.
En réalité, c'était plutôt l'inverse, mon esprit était modifié par ce qu'il se passait :D
Conclusion, les faits ne sont pas suffisants pour valider une théorie :p
👌👌
C'était un poil embrouillé comme explication mais je crois avoir compris. En tout cas, c'est un angle de vue très pertinent.
Etonnant comme les commentaires en réponse à cette vidéo montrent un certain positivisme mal digéré de la part du public. Y aurait-il des scientistes dans l'audience ?
😊
"Commençons par écarter les faits..." Rousseau !!!
Si tu expliques des phénomènes sociaux en utilisant seulement des faits c'est vite compliqué, il y aussi un nouvel abus qui est de demander des sources, tellement c'est vraiment dur de toutes les retrouver, ça m'est récemment arrivé avec un facho à qui j'essayais d'expliquer pourquoi les Maghrébins français avaient besoin de temps pour s'intégrer, le mec m'avait seulement mis un camembert de la délinquance française avec des chiffres probablement réels ou les Maghrébins étaient très représentatif, sauf que cela ne montre que l'ensemble des délinquants France, et donc pas l'ensemble des français donc il y a un biais
Affirmer que les maghrébins ont besoin de temps pour s’intégrer n’est pas un fait, c’est juste un vœux pieux ...
Les chiffres de L'insee et du ministère de l'intérieur. Les étrangers sont bien surreprésentés dans de nombreux crimes et délits (quasiment 2/3 des agressions dans les transports sont le fait des étrangers), donc pour le coup ce sont des faits.
@@JM-fu9qi Oui mais s'il y a bien corrélation, il n'y a pas forcément lien de causalité.
Une étude montre que la délinquance est surtout le fait de jeunes hommes. Et la part d'étrangers dans cette catégorie (jeunes hommes) est surreprésentée.
Et il y a aussi corrélation entre pauvreté de délinquance, s'il y a plus d'étrangers pauvres, alors ce n'est pas parce qu'ils sont étrangers qu'ils sont délinquants.
@@patricktroll7206 la question de la causalité n'invalide pas le fait, pour peu qu'on ne se noie pas dans la contestation du fait lui-même dans la conversation (et ça fait gagner du temps).
Bravo pour tes contes de faits, quand tu causes ça donne les faits.
Et ça a bon effet!
Il commence à viellir le Mendax, c'est les-faits-mes-rides...
Ça c'est pour le côté scientifique, mais "s'en remettre aux faits" peut être aussi plus pragmatique et sûr : "la poignée de la porte est cassée, c'est un fait". "Tu es en retard, c'est un fait". "Je suis malade, c'est un fait", etc. Bref des choses, actions ou états dont on est absolument sûr.
Rien n'est exempt de notre interprétation personnelle.
C'est pour ça que sont considérées comme preuves des choses qui ne le sont pas.
J'en sais quelque chose: je suis un ancien croyant.
(c'est d'ailleurs @Mendax qui m'a déconverti. Merci à lui)
Où est l'interprétation dans une preuve mathématique ?
@@frankcl1 Il pourra toujours y avoir des gens pour l'interpréter de façon à ce que ça colle à leur vision biaisée des choses. L'humain peut se montrer très imaginatif pour ça.
L'humain peut se montrer très imaginatif... En effet, est ce que prétendre que celà est une faiblesse ou une malformation intellectuelle est vraiment du meilleur effet?
Les addictions tels que les personnes endoctriné, sont des compensations d'un déséquilibre intérieur, le besoin de croyance est la manifestation d'un manque d'imagination finalement ne croyez vous pas? Puisque la personne n'imagine pas, elle est obligée de croire pour donner un sens à ce qu'elle vit.
Alors que si elle imagine elle peut y trouver son propre sens.
Les besoins de pouvoir sont le résidu du manque de satisfaction intellectuel, de ne pas pouvoir se convaincre qu'exister à un sens qui se suffit à lui même, ne pas imaginer en sachant ça est très perturbant, c'est dur de se dire, je suis là, et voilà, sans raison, sans but à atteindre.
Les fluctuations cosmiques font vivre et mourir les étoiles, la matière évolue et se décompose puis se recompose et dans le hasard des compositions, un système solaire se forme, et une planète à la potentiel d'accueillir la vie, des composants manquent et seront apportées par des collisions stellaires.
Maintenant qu'on sait ça, qui y'a t'il besoin de croire.
Mais on peut imaginer, ce qui se cache au delà de ce que l'on sait, et de ce que l'on voit, et peut-être qu'un jour la réalité confirmera notre imaginaire.
Par exemple que nous sommes un élément chimique de la terre, tel un acide, qui permet à la composition de la terre de passer d'un état à un autre en dispersant ses composantes chimiques au gré des possibilités de l'homme, si l'humanité est née avec un potentiel, celui de participer à un cycle de la matière sur notre planète, et donc comme le ferait un soleil, que cette matière passera d'un état à un autre, on prend la vie au sérieux, on se croit bien plus intéressant et complexe qu'un minéral, mais au final, notre existence n'est qu'un cycle transitoire de l'évolution de la matière sur terre et dans l'univers.
Dans la nature même des mathématiques @@frankcl1
moi je tant, je TANT (donc ce n'est pas point de vue absolu) à m'appuie sur les faits de la science, les découvertes et la mise au clair de la compréhension du monde qui nous entoure :)
Tend, du verbe tendre, la tendance. Quitte à le répéter 2 fois, autant avoir une bonne orthographe et faire en sorte que le monde qui nous entoure nous comprenne 😉 (et je passe sur "m'appuie", j'accuse le correcteur automatique pour cette fois )
@ef37 correcteur+ une dyslexie...
"si les faits ne correspondent pas à la théorie, alors changez les faits"
A. Einstein
J'aurais bien aimé que dans les exemples nous ayons une explication sur les faits, le factuelle, et la manipulation
bonne explication
👍👍
"les faits bruts sont des mirages" - je trouve cette analogie tres intéressante, elle m'a fait réfléchir.
Si je peux proposer une autre analogie, moins facile pour les relativistes à détourner.
"la perception qu'on a des faits forment une image floutee de la réalité. Le role de la science est d'accumuler les faits tel qu'on les perçoit de maniere à clarifier cette image de la réalité jusqu'à ce qu'elle soit complète et nette."
On ne parle plus des faits (et encore moins de ce qu'ils sont) quand on parle de la perception des faits
La réalité est une chose.
La perception de la réalité,une autre.
Exemple déclinable à l'infini.
@@NAT.n565 et si je disais "notre définition des faits" à la place de "perception"? J'essaie de mettre en lumière cette "distance" entre fait et réalité. Comme le dit Mandax, ce qu'on estime comme un fait est toujours le résultat d'un certain niveau d'interprétation notamment dû aux limites naturelles de nos outils de perception (ex : notre appareil oculaire ne perçoit pas l'infrarouge).
L'idée de la réalité elle, reflète une certaine universalité qui ne peut pas être le simple résultat d'un fait unique car tout est en interaction.
Mais c'est vrai que cette idée remet en cause pas mal notre usage habituel et intuitif du terme "fait"
""Notre définition des faits forme une image floutée de la réalité"" -->> A ce compte là, ça ne vaut pas seulement pour la définition d'un fait (des faits ? le propos est alambiqué) mais pour la définition de tous les mots, car tous peuvent nous donner une image (mentale) floutée de la réalité et c'est là que le propos perd de son sens, à mon sens, du moins.
On ne pourrait plus utiliser aucun mot pour s'exprimer de peur de tout falsifier ou de se faire de fausses idées/fausses représentations de la réalité.
De plus, cela sous-tend l'idée qu'on ne peut (jamais ?) toucher du doigt la réalité, seulement s'en faire une image, dont on ne peut rien tirer ? Ça en reste au stade de l'image ? dont on ne sait quoi penser ? Pourquoi émettons nous alors l'hypothèse de l'existence d'une réalité ? Comment cela nous est venu a l'esprit ? Pourquoi continuons nous a partir du principe qu'il existe une ou des réalités, comme si c'était prouvé,alors que non ?
Pourquoi partir de l'idée qu'il existe une distance entre fait et réalité ?
Sans dire ce que j'en pense et à supposer que ce soit vrai, tu dis chercher à mettre en lumière cette distance entre fait et réalité. Ne faudrait il pas d'abord les définir avant de vouloir mettre en lumière la distance qui les sépare ?
Mais cela te sera difficile si on part de l'idée que tous les mots nous causent plus de maux qu'ils n'en résolvent ?
Notre appareil oculaire ne perçoit pas l'infrarouge ? Comment savons-nous que l'infrarouge existe ? par toutes autres voies excepté notre vision ?
Faut il donc considérer les capacites humaines sans les outils qu'elles savent fabriquer puis utiliser ? Pour quelle raison ?
""Ce qu'on estime comme un fait est tjrs le résultat d'un certain niveau d'interprétation".
A nouveau ici, tu présentes le fait comme rien d'autre qu'une (vague) estimation humaine, donc tu te donnes forcément raison ensuite en disant que c'est le résultat d'un certain niveau d'interprétation.
@@NAT.n565 je comprends tes objections. C'est vrai qu'on peut vite virer relativiste à imaginer qu'il serait impossible de percevoir la "réalité" (universelle, objective, qui dépasse le champ de perception biaisé de l'humain). Et si on questionne la nature même des faits, on peut aussi imaginer pas mal de dérives. Je suis d'accord.
Ce que je me dis aussi, c'est qu'un fait est rarement aussi objectif qu'on voudrait. Et ça peut être intéressant de capturer cette subtilité.
@@debatology "un fait est rarement aussi objectif qu'on le voudrait".
Le souci n'est il pas plutôt du coté des volontés humaines (que tu fais intervenir dans ton propos) ainsi que notre légendaire manque d'objectivité ? et non le fait en lui même (insuffisamment objectif?), comme tu le dis dans ton énoncé?
Et pour quelle raison pars-tu visiblement de l'idée qu'un fait ne sait rien (?) exprimer ? Qu'il ne détient en lui aucune information suffisamment claire ?
Que l'humain soit biaisé ou qu'il ne sache pas encore tout décoder, tout comprendre, c'est une chose.
Dire que les divers éléments de ce monde ne nous donnent jamais les bonnes informations, raison pour laquelle nous serions alors obligés de tout interpréter, c'est encore autre chose.
Entre les faits et nous, ils y a nos perceptions.
Quelle sont les différences entre un fait, un humain, et la perception ?
Merci.
Comme dit le grand maître Keen'V sans l'action les fées sont monotones .
Juste pour donner une petite expérience pour n'importe qui de français quand on regarde le cyrillique on va instinctivement se dire ah tiens ça c'est un N bizarre ça c'est un R à l'envers, mais quand on regarde le japonais, je mets au défi de faire la différence entre les hiragana et les katakana et les kanji au fond tout le monde va se dire ah ça c'est du chinois
Voilà un petit exemple parfait de votre expérience qui modifie votre perception des faits
Rien de nouveau : Marrou disait déjà ça, en substance, dans son fameux livre de 1954 sur la connaissance historique.
Nos cartes sont imparfaites, la carte n'est pas le territoire.
Mais nous n'avons que des cartes.
Quelque chose qu'il aurait été intéressant de souligner, c'est que c'est relativement facile de poser l'étiquette "fait" sur une opinion, à plus forte raison si elle se base sur des statistiques; ça n'en fait pas autre chose qu'une opinion
Ça m'est justement arrivé récemment avec un facho, à qui je n'arrivais pas à expliquer qu'il ne comprenait pas bien son graphique camembert où était représenté les délinquants français, surtout qu'il se contredisait beaucoup, bref la dessus on voit une forte représentation maghrébine dans la délinquance Française, sauf que cela ne montre que les les délinquants français et pas la part de délinquance en France par rapport à des français plus honnêtes en théorie,, donc c'est relativement biaisé
La tension de seuil d’une Led c’est le moment où statistiquement la majorité des atomes de la jonction deviennent conducteurs ces statistiques sont très largement suffisamment fiable pour que même vous puissiez commenter grâce à ce phénomène...
Vous êtes un relativiste ?
Une opinion qui se base sur des statistiques n'en reste pas moins une opinion, oui. Qlqun le nie ?
Pour autant, cela ne change rien aux résultats des dites statistiques. Ça ne les rend pas plus faux parce que quelqu'un s'est construit une opinion par leur biais.
Votre propos, lui, est biaisé, par contre.
On meurt tous un jour, c'est une théorie? Nous sommes faits de cellules c'est un fait ou un fait brut ? Ce sont pour moi des affirmations de cette nature qui me servent à réfléchir et sur lesquelles je m'engage...
J'aime la TeB. C'est un fait.
ahah le p'tit fail sur la période de X dinosaure. J'ai envie de parler de dino maintenant !
Ces pastilles sont bonnes pour se (re)poser des questions sur nous-même et notre monde.
En l'occurrence, un fait existe il s'il n'y a personne pour le percevoir, ou le partager ? Autrement dit, un fait est-il une fraction de réalité, une construction mentale de la réalité, ou une construction sociale ?
J'ai plutôt la conviction que c'est le troisième cas. Un fait se construit avant tout par le consensus qui l'entoure, non ? Et j'ai aussi l'impression qu'un fait implique un conséquence. Rien ne me semble être appelé un fait s'il n'a aucune incidence.
Qu'est ce qu un fait ?
Un résultat statistique est il un fait ?
Un fait c'est qlqch qui n'est plus à faire. 🙏
La statistique exprime un résultat dans un language qui a été choisi auparavant : on a défini les catégories importantes pour la statistique et on a réduit une diversité de phénomènes sous une même catégorie
C'est donc un résultat plus ou moins approprié pour répondre à une certaine question, mais c'est bien un résultat qui est construit à partir d'une certaine conception à priori, d'où l'inexistence des faits bruts
Pour faire comprendre ça, j’emploie souvent l’exemple de la théorie cellulaire. Elle a été élaborée au XIXe siècle, et s’est appuyée largement sur les observations au microscope. Pourtant, le microscope existait depuis le XVIIe, mais durant ces deux siècles, les observateurs n’on vu que des machins et des trucs plus ou moins informes, indistincts, bizarres. Et ce n’est qu’à la lumière, et en la confortant, de la théorie cellulaire, qu’on a pu y voir des membranes cytoplasmiques, des organites, des vacuoles, des noyaux…
Je crois aux "vite fait"!
En souhaitant que ce soit suivi des fées 🙃
Droits de croire, devoir de savoir.
❤
Les faits sont têtus. Les gens aussi. Moins, mais quand même. En effet😀
Malheureusement certains sont plus têtus que les faits... C'est pour ça qu'ils les changent, les nient, ou les inventent au besoin....
@@pcdwarf9152oui mais on peut faire dire ce que l'on veut au faits, c'est un peu le problème j'en parle dans un autre commentaire
@@danyv8207 un fait raconté n'est déjà plus un fait, mais son interprétation. Quant aux têtus, il est des arguments frappant qui les calment. Le problème est sociétal et non personnel. Je pense que le pouvoir à toujours privilégié la pagaille à l'harmonie
@@danyv8207ne pas confondre les faits avec la version des faits 🙏
La version des faits n'entache pas les faits à tout jamais.
👍👌👏
C'est pour cela qu'il est peut être plus juste de modérer ses avis et paler de continum sur lequel on place son avis vs un avis tranché manichéen?
Un "fait" est toujours le produit d'un paradigme, il n'est jamais brut.
Merci de ce rappel.
C'est tout à fait (sic) exact. Le problème, c'est que ça remet en cause la totalité de l'approche qui se présente comme "sceptique". Dommage que parfois Thomas oublie d'appliquer ce qu'il professe, notamment quand il aborde des sujets politiques auxquels il ne comprend rien.
@@theoven344 :
_"Le problème, c'est que ça remet en cause la totalité de l'approche qui se présente comme "sceptique""_
En quoi?
@@ThomasKundera Tout simplement parce que l'approche sceptique, particulièrement la zététique repose entièrement sur la preuve par les faits. Si les faits sont toujours le produit d'un paradigme, comme tu le dis justement, alors le sceptique ne peut pas se "protéger" derrière eux. Ce qui ne veut pas dire que ça "invalide" l'approche sceptique, mais que ça la rend plus complexe que la façon dont elle est souvent présentée.
Autrement dit, les sceptiques ne peuvent jamais se contenter d'aligner des faits (sinon n'importe quelle IA pourrait le faire aussi bien). Ils doivent utiliser d'autres outils, comme les figures de rhétorique. C'est aussi ce qu'implique la loi de Brandolini.
@@theoven344 : cela veut surtout dire que l'on doit aussi évaluer la qualité de ses paradigmes.
@@ThomasKundera Assurément. Sachant que par nature, un paradigme est une façon de voir les choses, il n'a pas de caractère universel. Il faut savoir identifier dans quel paradigme on se situe.
Et puis il faut aussi admettre qu'il est toujours possible, pour diverses raisons, d'en changer. Ce que sont absolument incapables de faire les complotistes de tous poils.
Je ne comprends pas bien ou Mendax veut en venir avec cette vidéo brouillonne qui enfonce quelque peu des portes ouvertes.
Ce discours me paraît meme plutôt dangereux car si nous ne postulons pas notre possibilité de décrire (au moins en partie) le réel d’une façon qui serait objective, alors plus rien n’a de sens ni de valeur. On finit, car c’est là la seule issue, par rejoindre les délires postmodernes en ouvrant la porte à des gugus qui nous disent fièrement « c’est MA vérité ».
De toute façon, tout discours fondé sur le fameux « il n’y a pas de vérité, il n’y a que des interprétations » contient une auto contradiction : il prétend énoncer une vérité tout en nous affirmant l’impossibilité de le faire.
💯👍🙏
Il s'agit d'affaiblir la posture "c'est les faits" qui veulent souvent entériner définitivement un débat et couper court aux autres points de vue
Par exemple en débat de société quelqu'un peut prétendre énoncer des faits bruts, sauf qu'en réalité s'il les énonce c'est qu'il juge que ces faits son représentatif d'une situation générale, et donc l'énoncé des faits n'est pas aussi neutre qu'il le prétend
Il y a aussi parfois une volonté de distinguer fait et théorie, on discute des théories mais pas des faits, et donc si je me concentre sur les faits je suis indiscutable. Outre que comme j'expliquais plus haut les faits prétendent tacitement à l'universalité et donc bien souvent se veulent être une théorie, cette distinction est douteuse car l'énoncé des faits dépend d'un système théorique. Il prend l'exemple du fossile qui n'a de sens que dans un contexte d'une science bien développée, si je devais poursuivre avec mon exemple d'un débat de société toutes les catégories employés (profession, valeur monétaire, classe socio-économique) sont des réductions de plusieurs phénomènes sous des mêmes étiquettes, on peut penser à une infinité de manière de décrire le corps social en fonction de ce dont on parle, mais c'est bien la preuve que nous nous exprimons toujours à partir d'une certaine grille de lecture
@@mathysthiers2054 "sauf qu'en réalité c'est qu'il juge que ces faits sont représentatifs d'une situation générale" "lenonncé des faits n'est pas aussi neutre qu'il le prétend"-> pas forcément, on peut penser qu'un ensemble de choses bien distinctes sont admises par tous et, mises ensembles, elles peuvent constituer des faits ou en tout cas une version des faits? Sans penser pour autant que c'est représentatif d'une vérité par ex, ou en ayant conscience que bien des choses peuvent nous échapper mais a ce compte là, on ne communique plus si plus rien n'est descriptible ou si se voit reprocher de manquer de neutralité à l'énoncé de faits ?
Comment faudrait il communiquer ?
@@NAT.n565 pas forcément je suis d'accord, les vidéos de Mendax sont souvent faites pour prévenir de dérives possible, même si elle ne sont pas systématiques. Et on comprend qu'il y en a des possibles avec un mot aussi chargé que le mots "faits" qui prétend parler de vérité indépendante de toute conceptions à priori.. une position assez problématique
Il n'est pas nécessaire de supposer des vérités absolues pour communiquer, il suffit que les mots évoque la même image au sein d'une communauté. Je peux dire je suis vivant même si les biologistes ne sont pas arrêtés sur une définition du vivant
Saint Augustin : Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est : et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus
Et cette remarque est aussi valable pour les mots "faits" et "vérité", j'ai beau dire que ce sont des mots au sens problématique, ça ne m'empêche pas de les utiliser pour décrire qq chose qui ne devrait rencontrer d'objection pour personnes. Mais leurs sens peut être mobilisé en vue de certaines dérives
@@mathysthiers2054 franchement je ne vois pas bien l’intérêt de toutes ces circonvolutions. Une théorie repose toujours sur des faits préalables (auxquels elle cherche précisément à donner une explication). Il faut bien recueillir des faits (et bien sûr des contre exemples lorsqu’ils existent ) pour pouvoir établir n’importe quelle théorie. Aussi, une théorie peut parfaitement contenir des vérités objectives vérifiables depuis n’importe quel point de vue (exemple : la gravitation de Newton pour les phénomènes terrestres). Laisser croire le contraire me semble assez douteux.
« Le fossile n’a de sens que dans le contexte d’une science développée »
Que l’on connaisse ou non celle-ci, le fossile a une histoire qui reste objectivement vraie. Il y a donc bien une vérité dont on est plus ou moins proche, et ainsi tous les points de vue ne se valent pas.
Tu parles de « débat de société », mais il faudrait savoir de quoi on parle exactement : de science, de politique, de sociologie????
En effet, en politique, en sociologie ou en philosophie, on peut avoir des points de vue réductionnistes contraires qui contiennent chacun, dans un sens, « leur vérité ». Mais c’est à mon avis une grande erreur de mettre ce genre de grilles de lecture au même niveau que des théories scientifiques construites sur un principe de refutabilite.
Mais je ne suis pas dupe, je vois très bien que depuis quelques temps Mendax est de plus en plus perméable aux discours provenant des « sciences sociales », ce qui l’amène de plus en plus à tout mélanger afin de faire comme si celles-ci étaient en tout point comparables aux sciences « dures ». C’est assez triste de le voir patauger dans un tel confusionnisme.
La subtilité se trouvant selon moi dans le fait que l'on a tendance à confondre un fait avec une vérité (là par exemple je me base sur un fait que j'observe, mais je ne dis pas que c'est une vérité).
Une vérité étant en fait un fait, vérifiable et vérifié.
Je laisse chacun juger si mon fait énoncé est vérifiable et le cas échéant, le vérifier ;) .
Pour moi, un fait, c'est un peu comme la pièce manquante d'un puzzle, une fois qu'on l'a trouvée, on n'a pas besoin d'interpréter pour être sûr que ce soit la bonne, la pièce parle d'elle-même, elle est à sa juste place. Personne ne peut le nier ni émettre l'idée du mensonge ou affirmer que la vérité est ailleurs ou que la réalité est un autre tableau que celui affiché. Aussi, qu'on trouve le tableau beau ou laid ne changera strictement rien à la nature du fait : la pièce manquante a bel et bien été trouvée.
C'est en qlq sorte la nature qui a parlé plus que l'humain qui se voit dans l'obligation de tout interpréter.
@@NAT.n565 Je tombe globalement d'accord, mais un fait peut être partiel.
Exemple: si je dis "l'homéopathie a un effet sur les gens qui en prennent", c'est un fait. Mais ce fait n'est que partiel car il soulève immédiatement une question: est-ce un effet propre ou un effet contextuel ? Ce fait est vérifiable, on peut le vérifier lors d'essais VS placebo. Et il a été vérifié. On obtient alors la vérité associé au fait: l'homéopathie n'a pas d'effet propre, les effets observés et ressentis relèvent des effets contextuels, donc placebo.
@@Delerane pour moi, c'est l'effet qui est partiel (du moins pour reprendre ton terme/l'idée associée), et non le fait 😉
Je pense qu'il serait plus juste de dire "l'homéopathie a un effet contextuel vérifiė sur les gens qui en prennent". Sans même dire qu'il est partiel, car ça sous entend autrement "incomplet" alors que rien n'oblige (a part nos attentes humaines) a ce qu'il y ait tel effet sinon il faudra le considérer incomplet.
Bon il est vrai que l'homéopathie a la particularité d'être le fruit de la fabrication humaine et il est logique qu'il y ait des attentes précises associés, cependant il faudrait simplement savoir si l'étude du sujet (puisqu'on parle d'un sujet dit vérifiė) cherchait à mettre en lumière ses potentiels effets, sans prérequis particuliers, si tu vois ce que je veux dire. L'étude n'était peut être pas du tout orientée sur des potentiels effets précis, de sorte à laisser parler et apparaître des effets innantendus, positifs comme négatifs d'ailleurs.
Dans l'énoncé d'un fait, je ne pense pas qu'on soit obligé d'y ajouter tout ce que l'homéopathie n'est pas/n'a pas(effet propre etc).
Par ex si je dis "cette voiture a 4 roues", c'est un fait, je n'ai pas besoin d'ajouter qu'elle a aussi un volant ou qu'elle n'a pas de noeud papillon pour que le fait énoncé soit plus ou moins vrai/complet/...
Je tombe d'accord. Bien argumenté :) . Merci pour cet échange.@@NAT.n565
La TeB est une bonne chaine de vulga, et ça, c'est un FAIT !
(il n'y a pas de faits brut... y a t'il des faits doux ? (c'est pour savoir quoi servir avec des crêpes ^^ ) )
Et bien, justement, non, ce n'est pas un fait. C'est votre opinion. C'est par ailleurs une affirmation très crédible mais comme tout jugement de valeur, c'est subjectif.
remarque pertinente,@@pcdwarf9152 , du coup, pour savoir si "la TeB est une bonne chaine de vulga, et c'est un fait", il conviendrait de définir ce qu'est
- une bonne chaine de vulga
- un fait en science
^^
On saluera la forge du Lys 😊
Il me semble qu'il existe des faits "bruts", si l'on met de côté la possibilité que nos sens nous trompent et que nous vivions dans une hallucination. Par exemple, si je défini une échelle pour mesurer la température et que je la mesure en un point du globe à un moment précis, la température mesurée n'est-elle pas factuellement celle mesurée? Et si on veut prendre en compte la marge d'erreur, alors elle est factuellement celle mesurée avec une marge d'erreur. Et je pourrais me servir d'une collection de faits, pour, objectivement, parler de la température moyenne à un instant t, tout en prenant en compte les marges d'erreurs et la distribution géographique inégale des mesures. Ce n'est pas parcequ'on ajoute une marge d'erreur à un fait, qu'il perd son status de fait. Sinon effectivement il nous faudrait pour chaque chose une précision infinie (donc impossible) pour déclarer une mesure comme étant un fait. Mais sans besoin de mesure, les mathématiques ne sont-ils pas "bourrés" de fait? Si nous-même avons défini le cadre dans lequel le fait est un fait, par exemple dans un cadre particulier, en mathématiques, l'addition est commutative, n'est-ce pas un fait dans notre cadre? Et enfin, si je suis à Paris, à midi heure locale et qu'il fait jour, le fait qu'il fasse jour est un fait brut, non? Ou alors est-ce qu'on ne parle pas de la même chose? Dire que les faits bruts n'existent pas me semble extrêmement éxagéré, ou alors il y a quelque chose que je ne comprends pas.
_"i je défini une échelle pour mesurer la température"_
Tu as donc une théorie de la mesure.
Un paradigme dans lequel tu vas pouvoir obtenir des résultats.
Sans ce paradigme, tu n'as pas de mesure.
@@ThomasKundera Merci pour ta réponse. J'ai l'impression que c'est exactement ce que j'ai dit: je crée un cadre, dans lequel ma mesure sera établie. La combinaison de ce cadre et de cette mesure est un fait. Car c'est moi (nous, puisque ce cadre est partagé) qui maitrise ce cadre. Pour donner un exemple simple, si je constate que l'eau pure gèle à une température (toute pression égale par ailleurs), alors je peux utiliser ce fait indéniable pour poser un jalon dans mon échelle de mesure de température. Ce fait est donc intrinsèque à mon cadre. Donc dire que l'eau gèle à 0° dans le cadre de la mesure de la température en degrés Celsius par exemple est un fait pur. Il n'y a pas d'interprétation possible. Aucune. Enfin moi je n'en vois pas, mais peut-être que je ne parle pas de la même chose qu'Acermendax.
@@cedcad7645 Il n'est pas nié dans cette vidéo qu'il existe un réel où, pour suivre votre exemple, il y a des températures.
C'est d'ailleurs un fait en soit mais le hiatus est dans l’étape suivante, pourquoi avez vous mesurez cette température ? pourquoi ici et pas ailleurs etc... pour de bonnes raisons à n'en pas douté mais comme cela à été dit dans la vidéo et j'aime bien l'image celà commence à enrober le fait brut qui existe bien de notre subjectivité.
Cordialement.
Zoe Bee a fait une très bonne vidéo sur le sujet. C'est en anglais: "Ben Shapiro is Wrong | Facts DO Care About Your Feelings". Une vidéo de 25 minutes qui explique pourquoi, en réalité, aucun fait ne peut être objectivement vrai.
Edit: D'une certaine manière, Descartes a aussi abordé le sujet dans son discours de la méthode. Sa conclusion, que tout le monde connaît, cogito ergo sum (je pense, donc je suis), découle justement de la constatation que notre environnement n'est pas nécessairement réel. La seule chose dont on peut être sûr est l'existence de notre propre conscience. Tout le reste est subjectif, sans exception. Toutes nos qualia ont uniques.
Un aveugle ne peut voir.
C'est un fait ou pas ? Un fait qui n'est objectivement vrai ?
"Nous émettons de la lumière."
Cette phrase anodine pouvait être farfelue il fut un temps, mais depuis que l'on sait que le spectre électromagnétique dépasse celui qui est capté par nos yeux, nous savons que nous émettons des photons dans l'infrarouge via notre chaleur corporelle.
Oui, mais il faut bien distinguer l'erreur factuelle (nier l'émission infrarouge par exemple) de l'erreur sémantique (avoir une définition restrictive du mot lumière). En général, on préfère le mot "rayonnement" qui évite l'ambiguité. La lumière au sens commun n'étant que la partie visible du rayonnement.
@@pcdwarf9152 Pas faux, mais vu que maintenant on peut voir l'infrarouge et l'ultraviolet, on a étendu le sens du mot non ?
@@Qubot bah non, on ne "voit" pas l'IR ou l'UV, on peut juste les transcrire dans le spectre visible avec des appareils. le wifi aussi est du rayonnement electromagnétique. Tu veux vraiment appeler ça lumière ? Franchement, ça dépends du contexte de la discussion. Au sens commun, la lumière, c'est ce qu'on perçois avec les yeux... L'important c'est de se mettre d'accord sur le sens qu'on donne à un mot lors d'un échange.
@@pcdwarf9152 On le voit à travers des outils qui nous permettent de les voir.
@@Qubot Oui, si vous voulez mais ça reste une définition extensive.
Cette vidéo existe : c'est un fait :)
Mais un fait qui se rapproche du non sens :)
Quand on discute de l'existence absolue de quelque chose on discute de son existence indépendamment de toute considérations humaines. Mais dès lors que l'on veut considérer les choses indépendamment de toute conceptions humaines n'avons nous pas dissous le concept d'existence ?
Et si on prend une approche plus pragmatique où l'existence est défini comme ce qui apparaît comme concret pour les humains là on énonce un fait tautologique
:) :)
Non je ne pense pas que l'existence soit lié à une perception humaine. Le chien qui renifle une crotte n'a pas besoin de ton avis d'humain pour savoir si ce qu'il renifle existe ;) Mais bien essayé :p @@mathysthiers2054
Je me permets d'apporter une nuance supplémentaire à votre vidéo :
si un fait avéré, vérifié et idéalement reproductible contredit une théorie, remettre en question le fait est tout aussi idiot (voir dangereux) que d'abandonner totalement la théorie contredite par ce fait.
C'est un biais malheureusement un peu trop présent où certaines personnes vont jusqu'à nier la réalité car en contradiction avec la théorie couramment admise dans leur milieu.
Le complotisme le généralise mais les milieux scientifiques ne sont pas épargnés pour autant (Didier Raoult est un excellent exemple de chercheur qui nie la réalité des faits mais il est loin d'être le seul)
Après je ne dis pas qu'il ne faut pas vérifier la réalité du fait.
Au contraire, il faut tout faire pour le mettre à l'épreuve et confirmer son existence.
Mais si on constate sa présence, même si on ne la comprends pas, et qu'il va à l'encontre du modèle établi, on se doit, par intégrité, de reconnaître que le modèle que l'on prenait pour acquis à des failles que l'on est incapable d'expliquer.
Une théorie fiable à 99.9999% verra 1 fait sur 1 million la contredire. Elle reste robuste mais elle n'est pas parfaite (et ne le sera jamais). On finira probablement trouver plus robuste mais toujours faillible à certains moments.
Bref...
Plus vite fait encore, j'aurais aimé qu'on parle plus clairement sur ce sujet de la perception. Notre perception sensorielle qui nous donne une image restrictive et imparfaite du réel. De la perception culturelle et intellectuelle tout aussi imparfaite du traitement de ces images sensorielles déjà imparfaite qui sont ensuite interprétées par le biais de nos expériences passées qui diffèrent d'un individu à l'autre... Notre perception du réel nous est propre, même si on est parfois persuadé du contraire, la vérification collective, méthodique, scientifique nous permet d'éviter certains biais et de nous rapprocher bien d'avantage de la vérité... Soyons humbles et rationnels...
Les faits sont des “verités absolues" ; "verités relatives" ou "des verités jusqu'à preuve du contraire" ?
Aucun des trois, selon moi
@@NAT.n565 Ah bon? c'est quoi alors
@@zainou8460 hum, je dirais que c'est une trace (au sens imagé), claire, laissée par autrui ou la nature.., et qu'il est impossible (et malvenu) de nier ou d'interpréter -> c'est un fait, que l'on peut établir, grâce a la trace laissée derrière lui. On ne peut pas (ou on ne devrait pas, car il y aura tjrs des gens pour insister ) le regarder par le prisme du mensonge ou de la vérité pour lui accorder du crédit ou le discréditer.
Des vérités relatives jusqu'à preuve du contraire...
Plus elles seront mises à l'épreuve sans pouvoir être mises en échec plus elles pourront être considérés comme fiables, à défaut d'absolues... Ainsi, je peux affirmer que la terre est (relativement) sphérique et que les religions sont des inventions humaines, sauf si tout ce que j'ai appris et observé n'est qu'illusions, mensonges et manipulations...
Je vous avoue je n'ai pas très bien compris ou la vidéos veut en venir ni le propos, pour moi un fait est un fait, une donnée analysable et "concrète"? "palpable"? par exemple mon pommier me donne entre 67 et 68 pomme par ans en moyenne, j'ai compter mes pommes ces 10 dernières année, j'arrive a ce chiffre la, c'est "factuel"... mon pommier donne entre 67 et 68 pomme par ans, je n'ai pas a me triturer les méninges pour savoir si je dois ou non croire cette data. Après je peu comprendre dans le propos que la théorie, est ce qui me permet de comprendre, analyser? cette donnée. Une théorie pour moi ce serais, un pommier donne en moyenne 70 pomme par ans dans ma région, la donnée m'indique que par rapport a cette théorie je suis légèrement en dessous de la moyenne pas que ma data est fausse ou mensongère... le fait que MON pommier lui donne entre 67 et 68 lui est bien réel je ne peu pas changer ce fait ni inventer une nouvelle réalité... peu être que les pommiers des voisins donne entre 70 et 72, ce qui ajouter à mon rendement sont des faits qui confirme cette théorie, mais la c'est une hypothèse, il me faudrait comme "fait" ou preuve les datas des voisins. Je a titre personnel suis quelqu'un de sceptique, mais je crois en ce que je vois, cela ne m'empêche pas d'accepter un consensus quand celui ci est logique, et cohérent. Ma région produit 70 pommes par pommier par ans en moyenne. (c'est un chiffre sortis de mon chapeau magique, utiliser a titre d'exemple bien évidemment)
Ouai et le conscenssus va vous dire que sans connaître les paramètres précis qui détermine la nature du sol, la pluviométrie etc... à 5 mètre le rendement est de 50 et il faudra l'etudier pour comprendre.
Alors se baser sur du consensus ou du scientifique pour expliquer le fait, sans observation propre ou connaissance propre, c'est juste manquer de pragmatisme, d'intelligence?
Est ce que lire une étude scientifique vous apporte une intelligence observationnelle, non elle vous apporte des informations, et VOUS devrez comprendre par vous même appuyés par ces infos, ou influencé, peut-être que le réel n'est pas expliqué dans la science et seul votre observation du réel pourra vous guider vers une vérité.
Le problème de l'exemple de ton fait, c'est qu'on doit supposer que tu sais bien compter sans jamais te tromper, on doit aussi supposer que tu dis la stricte vérité ou décris et perçois bien la réalité.
En ce sens, ton exemple (d'un fait) pour moi n'est pas le bon.
Il ne devrait pas y avoir de questions (pertinentes) qui nous viennent à l'esprit quand tu nous présentes un fait censé être établi.
Exemple d'un fait établi (selon moi).
Un type, sur un cliché photo, apparait la main dans le sac d'une inconnue qui porte plainte contre lui.
Un fait établi : il apparaît bel et bien la main dans le sac.
Interpréter serait d'affirmer qu'il est en train de voler.
On ne peut pas se demander si c'est vrai-ment lui sur la photo (s'il y apparaît très clairement). En plus d'autres éléments qui prouvent peut être qu'il était bien non loin de là le jour des faits qui lui sont reprochés.
@@NAT.n565 alors, déjà tu supposes que je ne sais pas compter ou que je mens sur mon pommier pris en exemple, déjà la conversation commence bien, admettons alors que j'utilise une machine qui compte mes pommes pendant qu'elle les range dans des cageots, on enlève le facteur humain, et la tu vas me dire, oui mais qui nous dis que la machine est bien calibré, ou qu'il n'ya pas de bug ou de défauts et donc que cette machine compte bien... on peu continuer comme cela pendant des heures et ca en deviens stupide... ensuite, sur ton exemple j'ai peut être lu trop vite, mais, l'homme littéralement pris la main dans le sac, il faut un contexte, c'est peu être un mec qui prend un mouchoir dans le sac de sa femme pendant qu'elle a les mains occupé, c'est peut être un pickpoket, la c'est toi qui décide d'interpréter qu'il est en train de voler, dans ton exemple tu me dis uniquement que t'as une photos d'un mec avec la main dans le sac d'une dame, tu ne me dis pas qu'on est au tribunal en train de témoigner, ou dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, tu y met de ton propre biais pour interpréter une situation sans nous en donner le contexte, par contre le fait est que cette personne a bien une main dans un sac, c'est factuel c'est sur la photos, ce que je ne sais pas sur ton exemple, est ce qu' on y vois son visage ou des signes distinctif sur la photos? ou juste la photos d'une main dans un sac? c'est un peu bancal tout ca... la on a un fait, la main dans le sac, on ne peu pas changer la réalité, on a la photos, maintenant tu peu lui faire dire ce que tu veux a la photos sans plus d'information ou de contexte, mais la photos reste néanmoins tangible factuel, après vu ton arguments, du dessus, tu me diras sans doute, on ne sais pas si c'est un photos montage ou si la photos est cropper et donc que la photos décris bien un fait... et c'est sur cette réflexion que je retourne à mes occupations.
@@Dws974 je n'ai pas supposé que tu ne savais pas compter, mais que tu pouvais te tromper.
Si tu nies ce fait (l'humain est faillible, pas seulement toi hein, faut il apparemment preciser), je ne peux pas grand chose pour toi.
Quant à l'histoire de la photo , tu supposes bien : tu as lu trop vite car tous les éléments que tu dis manquants, y sont, pourtant.
Mais plus c'est condensé et plus c'est difficile à suivre pour toi, je suppose
C'est épisode aurait eu être dans la série [vie de faits]
La lampe chevalier est sympa. Quoi ? Si j’ai suivi le truc sur les faits.
Je ne crois pas aux faits, je les observe et les analyse, puis je m'en sers, si c'est utile ;)
Comment fais tu pour observer un fait auquel tu ne crois pas ?
Un conte de faits.
Je dirais plutôt que les statistiques sont des comptes de faits
A cause des faits d'armes ?@@olivier6800
Le conte est bon !@@olivier6800
Bonjour,
Oui, heu... pas trop en fait. Ben, si vous voulez, c'est un peu comme les p'tits lutins.
Bisous, à bientôt.
?
Bonjour @@domsau2 . Comment allez-vous ?
C'est juste une blague grossière avec un jeu de mot. Mais je ne vais pas l'expliquer. Voilà, voilà. A bientôt
En fait, devrais je dire pour être plus exact : le réel manifesté est le seul fait (si j'y rajoute : considérable, là se fonde notre phénoménologie commune). 'fin bon j'dis ça j'dis rien ...
d'accord mais le feu ça brule ! c'est vérifié.
Et la marche sur le feu ? Ça brûle ?
Le feu ça brûle a la condition de s'y noyer ^^ par ex.
Sinon il peut te réchauffer, sans te brûler, si tu te tiens a la juste distance.
Il serait plus juste de dire "le feu, ça peut brûler, c'est vérifié".
On comprend alors que ca dépend de certaines conditions.
Si c'est des faits pourquoi y croire? un fait est une preuve, un fait est factuelle, un fait existe et peut etre montrer, démontrer , prouvé, un fait est la vérité, on ne croit pas la vérité, la vérité ne se met pas en doute, on ne peut donc pas croire des faits.
Peut-être faut-il être plus souple sur la notion de croyance. En épistémologie on considère souvent qu'une connaissance est un type de croyance particulière.
On a même théorisé l'existence, vérifiée par observation a posteriori, d'un boson... Il me semble.
Ah, les gens!
La justice aussi s'en tient bien souvent aux faits (sans les confondre avec la vérité ni même la réalité, elle sait les distinguer, sans les amalgamer), que faut il en penser ? Que nos tribunaux jugent sur des représentations de l'esprit ?
A ce compte là, tout est représentation de l'esprit.
Ce vite fait m'a perdue, je ne suis pas sûre d'avoir compris le propos.
Puis la question "croyez vous aux faits?", aux faits établis ?sinon ce ne sont pas des faits. si la question porte sur les faits etablis (sur quoi dautre pourrait elle porter ?), il n y a donc meme pas à demander si on y croit, ou pas. Sans pour autant confondre cela avec la notion de vérité, encore une fois
Je ne comprends pas non plus à qui s'adresse cette video...
Bon, je sais pas, il faudrait peut-être que je réécoute une troisième fois 😅
Les fées rien que les fées. Merci
Au fond, le seul vrai fait ne serait-il pas « Je pense donc je suis » ?
Comment parler des faits sans questionner le "réel" sur lequel vous vous appuyez tout au long de cette démonstration sans en donner votre définition?
Vous voulez une définition du réel ? Personnellement j'aime bien celle-ci "Le réel c'est ce qui me contraint".
Très subjectif comme définition et difficile de baser une démarche scientifique sur une telle base, non? @@montaudran2191
Croire, est un fait brut. La phénoménologie indique quelques pistes ...
La phénoménologie se fourvoie en croyant pouvoir partir de la conscience. La conscience elle-même est prise comme "le" fait brut, "le" fait "pur" et irréductible, qui n'aurait donc pas besoin d'explication. Elle refuse ce que l'épistémologie peut nous enseigner, à savoir qu'il n'y a pas de "point de départ", bon vieux mirage hérité du cartésianisme.
Moi j'ai une théorie scientifique sur l'utilité du cœur comme pompe du système sanguin, mais ce n'est pas factuel.
Effectivement dans le langage courant, la distinction entre les faits, et leurs visions scientifiques, il y a une grande différence.
Ainsi le mot théorie et très très mal utilisé dès que l'on aborde le domaine scientifique, ce mot étant le plus souvent utilisé par les béotiens comme péjoratif.
Il est ainsi troublant que même ceux qui se prétende journaliste peuvent prendre les précautions de langage propre à tout scientifique expliquant les avancés des connaissances, pour des doutes sur la validité des "faits" 😁
Après d'un point de vue journalistique, il y a ce que l'on attend d'un professionnel utilisant les compétences et l'éthique de sont métier.
Définir les faits brut, les décrire le plus factuellement possible. Et seulement après en donner son analyse, son point de vie, ses hypothèses en séparant et nommant chacune selon le registre.
c'est dommage que tu n'expliques pas qu'un fossile ce n'est pas un bout d'os non plus (c'est ce que j'ai cru pendant longtemps)
Attention, il y a aussi les faits kniouzes !!!
Épistémique, encore un mot à chercher dans le dictionnaire, mais sûrement mieux que le mot scientifique
Je trouve cette vidéo un peu flou, je pense que globalement le sens c'est " il faut faire attention a l'observation et ce que nous en déduisons"?
Plutôt que toute observation doit s'incorporer dans un cadre d'analyse plus grand et que la science ne produit jamais un savoir épuré de toute idéologie, elle cherche à se rapprocher du réel sans toutefois l'atteindre.
Je dirais que ce qui est dit, c'est que déjà dans l'observation il y a un peu de nous. Pour prendre un exemple un peu politique, c'est pas la même chose de dire "il y a eu un événement violent d'intensité modérée entre deux personnes" ou "un homme agresse une femme" ou "un migrant a encore agressé une française de souche". Pourtant toutes ces affirmations relatent le même fait, mais avec un point de vue différent. Croire qu'on pourrait objectiver totalement nos observations est donc un leurre.
A mon avis le point important est de reconnaitre que ce que l'on appelle un fait est toujours un peu coloré par l'éclairage qu'on lui donne. (que ce soit volontaire ou non) Mais que par contre on doit tout mettre en œuvre pour faire en sorte que cet éclairage reste le plus neutre possible.
Je suis d'accord avec vous tous j'ai juste simplifier a l'excès. La déduction c'est une photographie, ce n'est qu'une vision des choses à un moment T par celui qui perçoit.
Mes excuses j'ai été très impoli et c'est pô bien ...
Mais oui, l'Iguanodon aurait vécu au Jurassique Supérieur selon Wikipédia 🙂 j'suis pas biologiste moi.