Même un littéraire peut aimer ça ! (un littéraire qui a fait un bac scientifique ^^). Bon, on doit s'accrocher un peu, c'est plus pointu que ton confrère de Science Étonnante (que j'adore) mais en s'accrochant on comprend ! Puis il faut des émissions de haut niveau pour contenter les scientifiques ^^ ! Très didactique et très clair ! De grands encouragements et à bientôt pour les prochaines vidéos !
Je ne comprends pas pourquoi cette vidéo n'a pas atteint les 10 000 likes.... Elle le mérite amplement, vu la qualité et le travail requis pour en arriver là !
Merci bcp pour ta vidéo j'ai enfin compis ce qu'est un diagramme de Feynman. c'était un peu flou avant. T'es trop fort. Tu expliques vraiment très bien en prenant le temps qu'il faut pour nos pauvres cerveaux. Continue, tu pourrais même en faire plus souvent ....
Excellent ! J'ai savouré cette vidéo comme une délicieuse friandise. Le début m'a rappelé une question beaucoup plus modeste sur laquelle je m'étais penché. Cela concerne les procédures de décision. Plutôt que faire une arborescence, j'avais posé que toutes les éventualités étaient présentes à chaque étape (un magasin qui a un article ET qui ne l'a pas, par exemple.) A chaque fois on calcule le module d'un vecteur représentant l'état du cheminement. A la fin le module résultant indique un choix optimal (avec l'exemple que j'avais choisi on n'obtenait pas le meilleur choix, mais le choix le plus sûr.) J'avais rédigé cela quelque part. Il faudrait que je fouille un peu dans mes archives. A ma grande surprise j'ai lu quelques mois après dans Pour la Science que des chercheurs travaillent sur cette approche. Merci encore pour cette vidéo. NEKO
S4all, c'est pas bien de se moquer même avec humour. Prend plutôt exemple sur la préparation, sur la diction et la qualité générale de la vidéo....Ce n'est pas donné à tous le monde, hein?
Tes vidéos sont vraiment trop bien ... étant passionné par la physique quantique et l'étudiant ... je les regarde les unes après les autres ... continue !
Bonne video, qui laisse quelques lacunes d'explications comme ont pu remarquer certains avec leurs questions restant sans réponses claires. Alors voici quelques mises au point. D'abord, le concept de sommation sur tous les diagrammes de Feynman ne remplace nullement le besoin d'effectuer des intégrales de chemin (intégration des amplitudes sur l'espace de dimension infinie continue de tous les chemins possibles) mais s'y ajoute. A savoir, que chaque diagramme de Feynman particulier n'est que le nom, le symbole, l'abbréviation, du projet de calculer l'intégrale (avec leurs possibles interférences constructives ou destructives) des amplitudes issues de l'espace de toutes les manières possibles de plonger ce diagramme dans l'espace-temps physique (qui en ce qui concerne notre bon vieil univers se trouve en l'occurrence de dimension 4; les dessins à 2 dimensions n'ont qu'une valeur symbolique, de désignation d'un diagramme abstrait). En un sens cela suppose d'intégrer sur tous les plongements spatio-temporels possibles d'une arête du graphe comme ligne d'univers (non contrainte par la vitesse de la lumière !) entre ses 2 noeuds d'attache ; en un autre sens des outils mathématiques sont disponibles pour résumer cela comme si cette arête allait en ligne droite entre 2 noeuds et il ne reste plus qu'à intégrer une certaine formule sur l'espace, de dimension finie, de toutes les positions d'espace-temps possibles des noeuds du diagramme. De là, une conséquence très importante: tous les diagrammes n'ont pas le même poids. Non seulement des constantes fondamentales quantifiant la force de certaines interactions viennent en facteurs multiplicatifs des contributions des diagrammes invoquant ces interactions (donc les facteurs multiplicatifs sont complexes et même certains sont réels, il n'y a pas que des complexes de module 1 contrairement à ce que suggère l'image à 5:50 ; et un calcul tensoriel sur les spins est aussi en jeu, il faudrait en fait parler de calculs d'éléments d'espaces vectoriels complexes...), mais aussi des diagrammes peuvent gagner du poids dans le résultat du fait que leur intégrale de chemin se trouve sujette à des interférences constructives, par opposition à d'autres diagrammes dans lesquels les interférences sont destructives. Ceci explique par exemple pourquoi "un électron isolé n'émet aucun photon" : au bilan, tous les scénario d'émission d'un photon par un électron isolé s'éliminent entre eux par interférences destructives, comme de bien entendu pour tout candidat scénario qui ne respecterait pas la conservation du bilan des quantités conservées de la mécanique classique. Deuxièmement, comme je disais déjà en commentaire d'une autre vidéo, l'électrodynamique quantique ne constitue nullement une explication des phénomènes d'électromagnétisme classique par de quelconques causes plus fondamentales. En effet, d'où viennent donc tous ces diagrammes de Feynman avec toutes ces histoires de besoin d'intégrer toutes les amplitudes complexes sur tous les chemins possibles ? Ils viennent précisément comme développements mathématiques issus d'une formule fondamentale exprimée en termes d'un Lagrangien qui est essentiellement le même formalisme que celui du champ électromagnétique classique. Dès lors, si le résultat final de toutes ces intégrales finit par redonner, dans les conditions de limite classique, les mêmes résultats que ceux plus directement déduits de l'électromagnétisme classique, cela ne devrait nullement nous surprendre : tout ce long raisonnement ne fait que nous ramener à notre point de départ via une spectaculaire marche à reculons effectuée par le même chemin logique d'où on était justement venus. C'est comme si quelqu'un décidait d'attribuer à l'expression des fonctions trigonométriques par développement en série entière, le titre d'explication fondamentale de la nature de ces fonctions en terme de ses "constituants de base", en sorte qu'il ne saurait se satisfaire d'une quelconque preuve élégante d'une formule trigonométrique telle que la formule du cosinus d'une somme d'angles (par dessins ou manipulation d'exponentielles complexes), mais estimerait nécessaire en guise de "compréhension fondamentale" de cette formule, de remplacer chaque fonction par sa série entière, de développer les produits de sommes en sommes de produits et de montrer comment chaque petit bout d'un côté de la formule s'ajuste à un petit bout de l'autre côté. Il peut s'imaginer atteindre ainsi une "vraie compréhension" car basée sur les "causes plus fondamentales" de la véracité de la formule, mais en réalité il s'embrouille. Troisièmement, mécanique classique et mécanique quantique ne doivent pas être confondues. Or contrairement à la tentative d'explication vers 12:30, la différence dans le cas particulier évoqué, ne vient pas seulement de la superposition de multiples diagrammes avec nombres arbitrairement grands de photons (qui peut aussi jouer), mais aussi du fait qu'on ne peut définir l'énergie et l'impulsion d'une particule que dans la mesure où la limite classique serait pertinente (avec distribution de probabilités dans le cas de la description de la limite classique du bilan des effets d'un processus quantique générateur de hasard), à savoir, en gros, qu'on a affaire à des échelles de distance très supérieures aux longueurs d'onde des fonctions d'onde considérées (les longueurs d'onde constituant la définition quantique de l'impulsion). Or dans bien des cas d'arête intermédiaire dans un diagramme de Feynman, notamment le photon intermédiaire d'une interaction électrostatique, cette condition n'est pas du tout satisfaite: ce photon n'a pas d'impulsion parce qu'il n'a pas de longueur d'onde, et il n'a pas de longueur d'onde bien définie parce que le champ électrique intermédiaire de cette interaction n'ONDULE PAS !!!! son allure n'étant pas du tout celle d'une quelconque ondulation ! Dès lors, les idées de bilan et conservation des forces et des impulsions lors des collisions entre particules, sont inapplicables aux noeuds individuels des diagrammes de Feynman, mais seulement applicables au bilan global entre longtemps avant et longtemps après le jeu d'interactions en question. En effet prenons l'exemple d'une interaction attractive entre particules de charge électrique opposée: clairement l'interprétation de mécanique classique en boules de billard avec photons intermédiaires, comme raconté vers 7:10, ne marche pas (puisque les boules de billards ne pourraient que repousser), et ce n'est PAS de la faute des superpositions entre de multiples nombres possibles de photons intermédiaires. Petit détail en 1:20 : la structure du noyau atomique utilise l'interaction forte, dont les effets admettent une "simple approximation" qui n'est pas celle de l'électrodynamique quantique, puisque cette interaction n'est pas électromagnétique; par contre, l'approximation pertinente pour la structure atomique (orbitales électroniques) est encore plus simple puisqu'elle est triviale: le noyau est si petit qu'il est résumable en un simple point, une particule unique !
Merci pour les précisions techniques. La vidéo se contente (en grande partie) de le vendre comme Feynman le vend (ce qui est pas forcement parfait, j'en avais conscience). Petite question sur "l'electron seul n’émet pas de photon". C'est une interférence destructive parfaite? il y a 0 chance que ça arrive? ou il y a une très faible chance que ça se produise?
Je pense avoir été clair : il y a très précisémént 0 chances qu'une loi de conservation de la mécanique classique, dans la mesure où les quantités en jeu sont exactement définies classiquement, soit violée.
Je profite d'une revue d'un très bon épisodes pour laisser un message d'encouragement. Cela doit être un véritable effort que de produire des vidéos aussi riches. Moi je ne suis que le consommateur qui en veux toujours plus ^^
Dans le premier épisode de la vision de la lumière par Feynman, on associait un propagateur à chaque trajectoire de la lumière. À 6:11 tu nuance ça en disant que c était en réalité une simplification, et que de manière plus précise, on associait ce propagateur non plus à un chemin, mais à un diagramme. Cela étant, je voyais (mathématiquement) comment le premier car pouvait expliquer la réflexion sur un miroir. On avait des zones sur lesquels la lumière pouvait interférer de manière destructive, et donc, ne participer que très peu à la réflexion. Mais j’ai du mal à comprendre comment ça peut également être le cas avec cette vision « améliorée ». Pourquoi sur les zones du miroir qui ne participent pas beaucoup à la réflexion, les diagrammes sont ils avec des amplitudes destructives, tandis que vers la normale, les amplitudes des diagrammes sont majoritairement constructives ? Merciii
@@0ctavien Alors c'est assez loin dans ma tête cet épisode, j'ai un peu oublié comment ça marche!. (Il n'est pas non plus impossible qu'il y ait une erreur dans l'épisode, donc ne pas le prendre pour valeur de cours.) Mais de mémoire, oui, en effet, chaque diagramme de Feynman se voit associer une amplitude, et une amplitude qui peut être complexe, exactement comme dans tout autre cas, et qui donc peut mener à des interférences destructives. Je vous invite à voir l'épisode de ScienceClic sur la théorie quantique des champs, qui permet de visualiser un peu la chose.
Bonjour, connais-tu des vidéos ou des articles de vulgarisation sur la détermination des masses atomiques ? Il y a énormément à dire : - Combustion du magnésium métallique pour déduire le rapport des masses atomiques de Mg et O, dissolution puis évaporation de chaux vive dans de l’acide chlorhydrique pour trouver le rapport des masses molaires de CaO et CaCl2. Sur gallica il y a d’anciens bouquins de chimie. - Loi des gaz parfaits pour déduire les rapports des masses molaires des gaz. Idée que dans un gaz la température c’est l’énergie cinétique par molécule = petites billes qui s’entrechoquent indéfiniment, lien entre vitesse moyenne, masse, densité, pression, température. - Que dans un solide la température c’est l’énergie cinétique par atome, montrer pourquoi Newton prédit que m.v^2 est constant d’un atome à l’autre même quand les masses sont différentes, et que c’est ce qu’on mesure avec un thermomètre. - Principe du spectromètre de masse : étincelle pour casser les molécules en plein de petits ions la plupart de charge z = +/- 1, que l’accélération d’un ion de masse m soumis à une tension c’est z.T/m. Discussion sur le détecteur et le dispositif complet (par exemple FT-ICR-MS à résonance et induction).
Bonjour, est ce que les diagrammes peuvent (s’ils sont la version améliorée des amplitudes de la première vidéo sur Feynman) expliquer des phénomènes d’interférences ?
@@0ctavien Comme dans mon autre réponse que je viens de faire à l'instant sous votre autre commentaire, je vous invite à voir la vidéo de ScienceClic sur la théorie quantique des champs. (Vous pouvez aussi voir la mienne sur la théorie quantique des champs. Elles sont complémentaires les unes des autres.) En fait, il faut vraiment voir l'approche de Feynman non pas comme des choses qui existent, mais je dirais comme un développement limité mathématique. C'est-à-dire qu'à la place de calculer la solution à une grosse équation, on peut faire un développement dont les termes sont des contributions de plus en plus faibles et dont les termes s'interprètent comme des diagrammes de Feynman. Et à la fin, en fait, ce qu'on veut, c'est sommer ce développement. Et ce développement fait intervenir des amplitudes à chaque terme, des amplitudes complexes qui, donc, peuvent mener à des interférences destructives.
Bonjour Thomas. Par hasard, saurais-tu où je peux trouver des vidéos type cours, en français si possible, me permettant l'introduction à la théorie quantique des champs? (comme M. Richard Taillet l'a fait avec la relativité générale par exemple) Merci pour ta réponse. Bon courage à toi.
Hello, nope, pas de bon cours trouvé, tu as qq videos dont celle ci: ua-cam.com/video/FBeALt3rxEA/v-deo.html voir la chaine associé, c'est cours mais ca permet de savoir le contexte. Voir les videos de la chaine sur des themes proche.
jai bcp aimé mais c'est probablement grâce à la théorie génial alors simplement, merci de me l'avoir fait découvrir et comprendre jadore ta chaine et avec tout ton travai dedans:-)
On a appris que la mécanique quantique est l'ennemi incorruptible de l'intuition. Les intuitifs diagrammes de Feynman montrent que Feynman est un grand corrupteur.
Merci pour cet effort de vulgarisation de la QED et pour ta chaîne en général. A première vue, les diagrammes de Feynman semble très bien pour faire de la vulgarisation mais en fait, je trouve qu'ils donnent l'impression de comprendre quelque chose alors qu'ils conduisent bien plus probablement à des idées très fausses. C'est peut-être le sens du commentaire mystérieux de 'Parole pacifique' il y a trois jours et c'est surtout ce que montre le commentaire détaillé de Sylvain Poirier il y a un an. Au niveau de la vulgarisation, pour moi, c'est un peu comme le modèle de l'atome de Bohr ou la petite bille qui tourne sur elle-même pour le spin, mais peut-être en pire pour les diagrammes de Feynman.
Les diagrammes de Feynman sont en effet sujet à incompréhension, ici j'ai choisi de présenter la chose comme Feynman, c'est très proche de ses vidéos à lui, juste retiré qq digression. Feynman je pense qu'il est en partie convaincu que ce genre de diagramme décrivent une certaine forme de réalisme. J'avais initialement prévu une vidéo de critique mais à part dans laquelle j'aurais expliqué qu'il s'agit d'une théorie principalement calculatoire, une th de la perturbation comme on dit, et qu'on peut voir cela comme un simple développement limité dont on aurait un peu sur interprété les termes etc... Peut être un jour je ferais cette vidéo de critique.
Bonjour, merci pour la vidéo. Quand on parle de dynamique et de champ cela suppose la notion d'espace et de temps. De quel espace-temps parle t-on ici ? Je suppose que ce n'est pas celui de minkowski, est-ce que la QED est une reformulation de la TQC ou rien à voir ?
Merci, Alors si j'ai bien compris la QED oui est une reformulation de la TQC. C'est ce qu'on appelle une theorie de la perturbation, la ou la seconde est une theorie des champs continue, la QED est une sorte de développement limité dont les termes s’interprètent comme des diagrammes de Feynman. L’intérêt c'est de donner une theorie permettant d'obtenir un résultat numérique, approximatif si on le desire et de plus en plus precis tant qu'on desire calculer la contribution des termes suivants. Je te renvoie au gros commentaire de Sylvain Poirier
Si je ne fais pas d'erreur c'est quasi la meme chose que pour le muon ici: ua-cam.com/video/eCCGr4BqElE/v-deo.html fouillez dans la description de la video pour avoir des details techniques sur le fonctionnement de ce type de mesure. (il y a toute une playlist de videos je ne sais pas laquelle est la plus pertinente)
Lorsque vous parlez de "toutes les options possibles", vous voulez dire que lorsque j'allume ma lampe de chevet, les électrons de l'ampoule interagissent non seulement avec les murs de ma chambre, mais également avec les électrons de Jupiter ou même de la galaxie la plus éloignée? Cette interaction ne produirait aucun effet visibles seulement parce que les photons sont déphasés?
Oui tout se produit avec une certaine amplitude (enfin sous réserve de realisme comme je dis a la fin de la vidéo, c' est dire que "selon le modèle mathématique de la QED tout se produit, la réalité c' est une autre histoire). Il y a deux raisons pour lesquelles ça n'a pas d'effets visibles: -les amplitudes de ses options sont faibles en valeur absolue (du à la distance et a la fois au fait que les photons seront plus probablement absorbés par autre chose avant) -les amplitudes de ses options ne sont pas cohérentes entre elles et leur de la somme elle s'annulent en grande partie. Mais sinon oui dans l'absolu, dans le modèle de la QED, tout se produit.
On en revient à votre vidéo "Mon interprétation" où l'univers ressemble à une machine à calculer et où l'expérience semble être le résultat de ce calcul. On trouve une appréciation similaire chez Bohm qui sépare un monde implicite du monde explicite, ou chez divers philosophes qui opposent l'essence des choses à leur manifestation phénoménale. « Dans l'ordre implicite (ou implié), l'espace et le temps ne sont plus les facteurs dominants qui déterminent les relations de dépendance ou d'indépendance entre les éléments. Un type entièrement différent de connexions fondamentales est possible, dont nos notions ordinaires de temps et d'espace, ainsi que celles relatives à des particules existant séparément, deviennent des abstractions de formes dérivées d'un ordre plus profond. Ces notions ordinaires apparaissent dans ce qui est appelé l'ordre explicite (ou déplié), qui est une forme spéciale et distincte contenue dans la totalité générale de tous les ordres implicites / impliés. » David Bohm, Wholeness and the Implicate Order, Londres, Routledge (ISBN 0-7100-0971-2), xv (cité par Wikipédia) Une des difficultés de cette interprétation est sans doute d'appréhender sérieusement l'univers sans sombrer dans la religion. Du moins dans la religion, l'essence était fondamentalement inconnue, alors que dans la mécanique quantique, elle semble commencer à être connue.
Je copie d'un autre com: Un electron "peut" émettre un photon quand il veut mais il va perdre en quantité de mouvement. Il faut comprendre la chose comme je precise à la fin de la video, ne pas trop imaginer les electrons "font" des trucs. Selon le modèle en question toutes les choses considérés font simultanément tout ce qu'elles peuvent faire avec des amplitudes différentes. C'est à dire qu'un electron émet à un moment donnée autant 5 photons dans un sens que 3 dans un autre que 500 dans tous les sens que rien du tout. Pareil pour l'absorption si un electron peut absorber un photon, il va le faire avec une certaine amplitude et simultanément ne pas le faire avec une autre. Il va se trouvé que lorsqu'on fait le calcul des amplitudes pour des electrons proche l'un de l'autre, les possibilité ou l'un émet un truc que l'autre absorbe comment à avoir des amplitudes significatives dans la somme total et du coup ca influence leur comportement. Comme je le dis dans la video il faut se méfier des interpretations de tout cela, réel ou pas reel difficile à dire, une chose est sur c'est que ca marche, et que d'un autre coté on peut aussi détecter photons, détecter des electrons, ce qu'on dit qu'il font entre eux, et toutes la logique quantique en general (dire que tout se produit avec des amplitudes) ce n'est qu'un modèle, assez simple, et qui donne de très bon résultats. que faut il en penser? mystère.
Bonjour, à 6 min 32, je cherche à reproduire un tel résultat mais j'ai du mal a comprendre comment passer des propagateurs à ce genre de courbes. Pourriez vous m'aider svp? En gros je vois comment, connaissant la position x0 à t=0 d'une particule, quelle est la distribution de probabilités des nouvelles positions, pour t=0+epsilon. Mais en partant d'une distribution de probabilité, je ne vois pas comment avec le calcul du propagateur on peut trouver la distribution de probabilité à l'instant juste après. J'espère que je me fais comprendre, aidez moi svp :p
Malheureusement je n'ai aucune pratique de ces calculs, mais de ce que je comprend la vue de Feynman est mathématiquement un développement limité dans lequel on peut se contenter des premiers termes et d'avantage si on désire plus de précision. Il s'agit de realiser une somme/integrale d'amplitudes. On considere des diagrammes de Feynman de plus en plus complexe, sans noeud, puis avec 2 noeuds etc... pour chaque famille de diagramme il faut realiser une integrale pour avoir un profil d'amplitudes et pour ensuite tout sommer. Je pense qu'on peut se contenter de n'aller que jusqu'a 2 noeuds de couplage pour deja avoir un effet intéressant.
Salut, déjà merci pour tes vidéo mais j'aurais deux questions... 1, l'éloignement systématique des photons a 7:00, est-ce lié a l'entropie ? 2, dans les schémas en 4:55, les photons ne remontent évidemment pas le temps, mais pourquoi les représenter en ordonnés ? C'est un peu contre-intuitif selon moi... Merci pour tes réponses, continu j'adore ton taf ^^ edit : ok j'ai rematé la vidéo... j'ai comprend manifestement pas grand chose :D Aller, je me replonge dans mes cours.
1) Non. En restant simple donc très approximatif: si toi et un amis a toi vous vous baladez en skateboard et que tu lui lance un sac de sable qu'il récupère, vous allez aussi vous éloignez l'un de l'autre. C'est une question de quantité de mouvement. 2) Les représenter en ordonnés? que veux tu dire par la?
C'est une excellente question, et le mieux pour y répondre c'est d'oublier quelques instants le concept de masse et de se poser juste la question de l'inertie: est ce qu'un photon a de l'inertie c'est à dire communique t il du recul si on l'absorbe ou qu'on l'émet ? et la réponse expérimentale est que oui. (Donc ca c'est un fait, une observation). Dans un second temps on peut réintroduire le concept de masse et nous demander ce qu'on veut que cette grandeur traduise (donc il faut faire un choix de comment on DÉFINIT ce qu'on nomme masse). Le choix le plus naturel c'est de définir la masse comme la mesure de l'inertie des corps, et du coup on semble ici devoir conclure qu'un photon a de la masse (et c'est une conclusion tout à fait correcte avec cette définition). Mais cette définition présente un problème, elle fait de la masse une propriété relative, c'est à dire que si on définit la masse ainsi alors 2 observateurs différents peuvent considérer qu'un même objet à deux masses différentes (une pour chaque observateur, de la même manière que chaque observateur voit une vitesse potentiellement différente pour le même objet si les deux observateurs ne vont pas à la même vitesse). (Cette conséquence de relativité de la masse vient de la théorie de la relativité). Du coup cette première définition de la masse appelée "masse relative" on peut la trouver gênante et chercher plutôt une propriété intrinsèque indépendante de l'observateur, et c'est ce qu'on fait en physique moderne lorsqu'on définit la masse: on parle de la mesure de l'inertie d'un objet mais dans son propre référentiel.Pour le photon il y a une subtilité supplémentaire c'est que son référentiel est pathologique (c'est une sorte de limite mathématique) et du coup en se trouvant à vitesse c, il faut conclure en une masse intrinsèque de 0. (En gros on dit que si on pouvait être dans son référentiel on le verrait comme une particule sans inertie, sans que ca soit contradictoire avec avoir une inertie dans le référentiel dans lequel on se trouve maintenant) J'invite à voir le tres vieil épisode de la chaîne sur "la masse" et l'episode plus récent sur "demontrer E=mc2" pour avoir plus de détails sur ces concepts. Et n'hésitez pas à poser d'autres questions si ma réponse n'est pas claire, tout ceci est délicat.
Réponse très intéressante, je me demande si le phénomène de « pression de radiation » que l’on peu observer sur une voile solitaire par exemple est une manifestation macroscopique de cette idée de communication d’inertie. Et peut-on mesurer la « masse relative » d’un objet par la « somme inertielle » des particules qui le compose ? Au quel cas cette masse devrait augmenter si la température de l’objet augmente ? Mais j’avoue ne pas être très a l’aise avec l’idée d’un référentiel placé au niveau du photon, j’imagine un référentiel présent physiquement dans l’espace à côté du photon et immobile par rapport à lui, je me pose donc des questions sur la durée de vie du photon que l’on observe. (Pourtant j’ai bien conscience que peu importe le référentiel la vitesse du photon demeure la même … d’où ma difficulté d’attribuer une inertie à un objet qui ne subit pas d’accélération ) J’ai sûrement déjà vu les vidéos sur la masse et E=MC2 mais je pense qu’un revisionnage me fera du bien 😅. Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
@@jeremy20444 *je me demande si le phénomène de pression de radiation que l’on peut observer sur une voile solitaire par exemple est une manifestation macroscopique de cette idée de communication d’inertie* Oui c'est bien la conséquence d'un transfert d'inertie entre lumiere (champ électromagnétique, photons) et la voile. *j’avoue ne pas être très à l'aise avec l’idée d’un référentiel placé au niveau du photon, j’imagine un référentiel présent physiquement dans l’espace à côté du photon et immobile par rapport à lui* Alors se mettre dans le référentiel d'un objet ce n'est pas nécessairement se mettre à l'endroit de l'objet, c'est précisément faire ce que vous dites: être immobile par rapport à lui. MAIS c'est normal d'avoir un problème dans le cas d'un photon car comme je l'expliquais c'est un cas pathologique, ca n'a pas de sens d'être dans le référentiel d'un photon (il n'y a plus vraiment de notion d'espace ou de temps). Il faut traiter la chose comme une limite: un photon a une fréquence, et la quantité de mouvement qu'il peut transférer (son inertie) est proportionnelle à cette fréquence. Lorsqu'on change de référentiel pour tenter de se rapprocher de celui d'un photon donné, celui ci ne changera pas de vitesse (car dans tous les référentiels il va a vitesse c) mais en revanche il va changer de fréquence, elle va paraître de moins en moins énergétique à mesure que vous changez de référentiel pour le rattraper, et à la limite, sa fréquence sera infiniment faible comme son énergie et comme l'inertie qu'il peut transférer. C'est un des sens de la limite de "se mettre dans le référentiel du photon", dans le cas d'un photon on peut pas mais si on tente de le faire on va voir l'inertie qu'il peut transférer par collision tendre vers 0. D'où la masse intrinsèque nulle dans son cas.
Merci pour les encouragements! La musique (celle des plans filmés j'imagine) si tu trouve mieux en license creative common je suis preneur! (C'est toujours un truc qu'on remet a plus tard vu qu'on peut passer des heures à chercher)
Depuis j'en ai regardé d'autres, tu fais vraiment un superbe travail !! Merci à toi !! (PS - pour la musique, je suis un peu plus iconoclaste que ça : est-elle vraiment nécessaire ? ;-) )
Oui la musique ca m'aide, mais on peut toujours la mettre moins fort. Avec une musique continu l'effet de bloc des changements de plan marche mieux (on interprete les plans de la video comme une scene continue). et ca permet aussi de couvrir le bruit capter par le micro. :P
Bonne vidéo, mais j'ai un petit reproche : tu insistes sur le fait que la QED n'a pas "prédit" l'antimatière, c'est la mécanique quantique relativiste qui s'en est chargé une vingtaine d'années avant.
Hello, ha c'est mieux ici plus la limite de caractères de twitter. Oui je disais que je considère que la QED englobe pas mal de background historique et si j'ai bien compris (mais pas beaucoup fouillé ce point précis) elle utilise Dirac dans le calcul d'amplitude des arcs de diagram. Apres je n'ai pas prétendu que c'était à la QED que revenait les lauriers pour l'antimatière, mais elle décrit bien cette dernière. Je vend la QED principalement pour le fait qu'elle unifie beaucoup de chose, plus que pour le fait qu'elle colle sur certains points "isolé". :) Voila voila :)
La formulation m'a un peu surpris dans la vidéo (surtout vers 8:52 et le "on a baptisé cette particule le positron"), me voici rassuré sur ce que tu avais réellement en tête. ^^
Passe-Science Autant te prévenir que je suis loin d'être un expert du domaine. J'ai surtout étudié l'histoire des sciences sur cette période et quelques cours lors de mon cursus.
La question posée de manière informelle: On peut parfois lire dans des articles que des mathématiciens chercheurs prennent une theorie existante avec une symétrie de jauge globale, et la bidouillent un peu, y introduisent des champs, pour obtenir une version symétrie de jauge locale. C'est une des bases du concept mais la raison pour laquelle ils font cela n'est pas encore très claire pour moi, je vois 2 possibilités: -Il ne font cela que par analogie de formalisme, ont vue que les théories existantes ont mathématiquement cette tete et du coup testent au pif ce que donner cette tete à un truc peut apporter. -Il y a un réel argument que je n'ai pas compris dans la notion de jauge locale qui amène d'avantage de pertinence dans cette approche.
Vu que Bob va surement chez Alice le 3ème soir, il est certain qu'elle le verra, que le fleuriste soit ouvert ou pas ! Elle s'en fiche Alice, d'avoir une bague plutôt que des fleurs. ;)
question pour les connaisseurs (je suis un novice): ce qui explique la variation de vitesse et sens de mouvement des électrons après interaction, c'est que l'électron possède une quantité de mouvement h/λ ? ou un nouvelle modélisation de la lumière est utilisée où la lumière ne possède plus cette quantité de mouvement?
La mécanique quantique est souvent présentée comme un modèle mathématique plutôt que comme une description du comportement réel de la matière. L'électrodynamique quantique pousse la logique encore un peu plus loin. Si les mathématiques décrivent mieux la matière que la physique, faut-il y voir un indice que comme certaines théories le laisse penser, notre Univers est une simulation? :)
J'aimerais bien si quelqu'un sortait un long mais intéressant documentaire sur toute la physique de l'univers, son histoire du big bang à un futur lointain et avec des explications claires et précises comme tu l'as fait dans cette vidéo... Malheureusement, toute les informations sur l'univers sont séparés en plein de vidéos et de documentaires différents... J'aimerais mieux que tout soit condensé dans un seul et unique documentaire expliquant tout le fonctionnement de l'univers en entier et assez clairement pour qu'un programmeur puisse reprogrammer l'univers dans son ordinateur avec une précision bluffante (bien que ça prendrait des milliards de milliards d'années à calculer. Il faudrait genre autant d'ordinateurs quantiques que tout les ordinateurs existant de la planète et il faudrait qu'ils soient tous connectés entre eux et il faudrait qu'il y ait une très bonne connection internet pour pouvoir calculer ne serait-ce qu'une planète avec toutes ses particules subatomiques en temps réel... Ouais je suis fou comme ça moi ! XD).
Un peu plus d'énergie, de peps ne serait pas de refus, je me suis endormi (au sens propre) en regardant la vidéo hier soir ^_^ Juste un peu plus d'enthousiasme dans la voix accrocherait plus de spectateurs je pense. Après si vos objectifs sont atteints c'est cool, mais si vous en voulez plus... Sinon le contenu est intéressant et les illustrations sont bien faites, c'est du bon travail.
Les jours ou kes deux commerçants sont ouverts, Bob favorise Cécile, une autre maitresse... Sero knterférence, mauvais exemple. Merci pour tout le reste 😀
J'ai rien compris..... en même temps faut bac +12 pour comprendre! Les électrons ça piques surtout quand tu touches les fils électriques et ça te repousse (si ca te tue pas!)
Même un littéraire peut aimer ça ! (un littéraire qui a fait un bac scientifique ^^). Bon, on doit s'accrocher un peu, c'est plus pointu que ton confrère de Science Étonnante (que j'adore) mais en s'accrochant on comprend ! Puis il faut des émissions de haut niveau pour contenter les scientifiques ^^ ! Très didactique et très clair ! De grands encouragements et à bientôt pour les prochaines vidéos !
Je ne comprends pas pourquoi cette vidéo n'a pas atteint les 10 000 likes.... Elle le mérite amplement, vu la qualité et le travail requis pour en arriver là !
Merci bcp pour ta vidéo j'ai enfin compis ce qu'est un diagramme de Feynman. c'était un peu flou avant. T'es trop fort. Tu expliques vraiment très bien en prenant le temps qu'il faut pour nos pauvres cerveaux. Continue, tu pourrais même en faire plus souvent ....
C'est excellent !! Etudiant à l'EPFL, je trouve chacune de tes vidéos hyper passionnantes :))) Je les adores toutes !
Excellent ! J'ai savouré cette vidéo comme une délicieuse friandise.
Le début m'a rappelé une question beaucoup plus modeste sur laquelle je m'étais penché. Cela concerne les procédures de décision. Plutôt que faire une arborescence, j'avais posé que toutes les éventualités étaient présentes à chaque étape (un magasin qui a un article ET qui ne l'a pas, par exemple.) A chaque fois on calcule le module d'un vecteur représentant l'état du cheminement. A la fin le module résultant indique un choix optimal (avec l'exemple que j'avais choisi on n'obtenait pas le meilleur choix, mais le choix le plus sûr.) J'avais rédigé cela quelque part. Il faudrait que je fouille un peu dans mes archives.
A ma grande surprise j'ai lu quelques mois après dans Pour la Science que des chercheurs travaillent sur cette approche.
Merci encore pour cette vidéo.
NEKO
Génial avec vous la physique quantique prend vraiment un sens.
C'est la première fois que je suis convaincu par la physique quantique. Un grand merci.
Excellent !! Il y aura une troisième partie dans 400 jours ?
Hey, je t'ai découvert y'a peu de temps, je me suis abonné direct :D
Nous sommes tous une grande famille ^^
Coucou ! (oui j'ai rien à dire et alors?)
S4all, c'est pas bien de se moquer même avec humour. Prend plutôt exemple sur la préparation, sur la diction et la qualité générale de la vidéo....Ce n'est pas donné à tous le monde, hein?
Ta vie doit être bien triste si l'humour n'en fait pas partie!! Pitié et pathétisme voila ce que reflet ton message.
😉
Tes vidéos sont vraiment trop bien ... étant passionné par la physique quantique et l'étudiant ... je les regarde les unes après les autres ... continue !
Merci beaucoup pour les encourgaments!
Tes vidéos sont toujours bien montées, ça me permet de vérifier ce que je sais ou crois savoir sur différents sujets.
Merci géniale vidéo qui m'a rafraîchie la mémoire à propos du livre de Feynman "lumière et matière, une étrange histoire".
Bonne video, qui laisse quelques lacunes d'explications comme ont pu remarquer certains avec leurs questions restant sans réponses claires. Alors voici quelques mises au point.
D'abord, le concept de sommation sur tous les diagrammes de Feynman ne remplace nullement le besoin d'effectuer des intégrales de chemin (intégration des amplitudes sur l'espace de dimension infinie continue de tous les chemins possibles) mais s'y ajoute. A savoir, que chaque diagramme de Feynman particulier n'est que le nom, le symbole, l'abbréviation, du projet de calculer l'intégrale (avec leurs possibles interférences constructives ou destructives) des amplitudes issues de l'espace de toutes les manières possibles de plonger ce diagramme dans l'espace-temps physique (qui en ce qui concerne notre bon vieil univers se trouve en l'occurrence de dimension 4; les dessins à 2 dimensions n'ont qu'une valeur symbolique, de désignation d'un diagramme abstrait). En un sens cela suppose d'intégrer sur tous les plongements spatio-temporels possibles d'une arête du graphe comme ligne d'univers (non contrainte par la vitesse de la lumière !) entre ses 2 noeuds d'attache ; en un autre sens des outils mathématiques sont disponibles pour résumer cela comme si cette arête allait en ligne droite entre 2 noeuds et il ne reste plus qu'à intégrer une certaine formule sur l'espace, de dimension finie, de toutes les positions d'espace-temps possibles des noeuds du diagramme.
De là, une conséquence très importante: tous les diagrammes n'ont pas le même poids. Non seulement des constantes fondamentales quantifiant la force de certaines interactions viennent en facteurs multiplicatifs des contributions des diagrammes invoquant ces interactions (donc les facteurs multiplicatifs sont complexes et même certains sont réels, il n'y a pas que des complexes de module 1 contrairement à ce que suggère l'image à 5:50 ; et un calcul tensoriel sur les spins est aussi en jeu, il faudrait en fait parler de calculs d'éléments d'espaces vectoriels complexes...), mais aussi des diagrammes peuvent gagner du poids dans le résultat du fait que leur intégrale de chemin se trouve sujette à des interférences constructives, par opposition à d'autres diagrammes dans lesquels les interférences sont destructives. Ceci explique par exemple pourquoi "un électron isolé n'émet aucun photon" : au bilan, tous les scénario d'émission d'un photon par un électron isolé s'éliminent entre eux par interférences destructives, comme de bien entendu pour tout candidat scénario qui ne respecterait pas la conservation du bilan des quantités conservées de la mécanique classique.
Deuxièmement, comme je disais déjà en commentaire d'une autre vidéo, l'électrodynamique quantique ne constitue nullement une explication des phénomènes d'électromagnétisme classique par de quelconques causes plus fondamentales. En effet, d'où viennent donc tous ces diagrammes de Feynman avec toutes ces histoires de besoin d'intégrer toutes les amplitudes complexes sur tous les chemins possibles ? Ils viennent précisément comme développements mathématiques issus d'une formule fondamentale exprimée en termes d'un Lagrangien qui est essentiellement le même formalisme que celui du champ électromagnétique classique. Dès lors, si le résultat final de toutes ces intégrales finit par redonner, dans les conditions de limite classique, les mêmes résultats que ceux plus directement déduits de l'électromagnétisme classique, cela ne devrait nullement nous surprendre : tout ce long raisonnement ne fait que nous ramener à notre point de départ via une spectaculaire marche à reculons effectuée par le même chemin logique d'où on était justement venus. C'est comme si quelqu'un décidait d'attribuer à l'expression des fonctions trigonométriques par développement en série entière, le titre d'explication fondamentale de la nature de ces fonctions en terme de ses "constituants de base", en sorte qu'il ne saurait se satisfaire d'une quelconque preuve élégante d'une formule trigonométrique telle que la formule du cosinus d'une somme d'angles (par dessins ou manipulation d'exponentielles complexes), mais estimerait nécessaire en guise de "compréhension fondamentale" de cette formule, de remplacer chaque fonction par sa série entière, de développer les produits de sommes en sommes de produits et de montrer comment chaque petit bout d'un côté de la formule s'ajuste à un petit bout de l'autre côté. Il peut s'imaginer atteindre ainsi une "vraie compréhension" car basée sur les "causes plus fondamentales" de la véracité de la formule, mais en réalité il s'embrouille.
Troisièmement, mécanique classique et mécanique quantique ne doivent pas être confondues. Or contrairement à la tentative d'explication vers 12:30, la différence dans le cas particulier évoqué, ne vient pas seulement de la superposition de multiples diagrammes avec nombres arbitrairement grands de photons (qui peut aussi jouer), mais aussi du fait qu'on ne peut définir l'énergie et l'impulsion d'une particule que dans la mesure où la limite classique serait pertinente (avec distribution de probabilités dans le cas de la description de la limite classique du bilan des effets d'un processus quantique générateur de hasard), à savoir, en gros, qu'on a affaire à des échelles de distance très supérieures aux longueurs d'onde des fonctions d'onde considérées (les longueurs d'onde constituant la définition quantique de l'impulsion). Or dans bien des cas d'arête intermédiaire dans un diagramme de Feynman, notamment le photon intermédiaire d'une interaction électrostatique, cette condition n'est pas du tout satisfaite: ce photon n'a pas d'impulsion parce qu'il n'a pas de longueur d'onde, et il n'a pas de longueur d'onde bien définie parce que le champ électrique intermédiaire de cette interaction n'ONDULE PAS !!!! son allure n'étant pas du tout celle d'une quelconque ondulation ! Dès lors, les idées de bilan et conservation des forces et des impulsions lors des collisions entre particules, sont inapplicables aux noeuds individuels des diagrammes de Feynman, mais seulement applicables au bilan global entre longtemps avant et longtemps après le jeu d'interactions en question. En effet prenons l'exemple d'une interaction attractive entre particules de charge électrique opposée: clairement l'interprétation de mécanique classique en boules de billard avec photons intermédiaires, comme raconté vers 7:10, ne marche pas (puisque les boules de billards ne pourraient que repousser), et ce n'est PAS de la faute des superpositions entre de multiples nombres possibles de photons intermédiaires.
Petit détail en 1:20 : la structure du noyau atomique utilise l'interaction forte, dont les effets admettent une "simple approximation" qui n'est pas celle de l'électrodynamique quantique, puisque cette interaction n'est pas électromagnétique; par contre, l'approximation pertinente pour la structure atomique (orbitales électroniques) est encore plus simple puisqu'elle est triviale: le noyau est si petit qu'il est résumable en un simple point, une particule unique !
Merci pour les précisions techniques. La vidéo se contente (en grande partie) de le vendre comme Feynman le vend (ce qui est pas forcement parfait, j'en avais conscience). Petite question sur "l'electron seul n’émet pas de photon". C'est une interférence destructive parfaite? il y a 0 chance que ça arrive? ou il y a une très faible chance que ça se produise?
Je pense avoir été clair : il y a très précisémént 0 chances qu'une loi de conservation de la mécanique classique, dans la mesure où les quantités en jeu sont exactement définies classiquement, soit violée.
Super intéressant 😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀
Je profite d'une revue d'un très bon épisodes pour laisser un message d'encouragement. Cela doit être un véritable effort que de produire des vidéos aussi riches. Moi je ne suis que le consommateur qui en veux toujours plus ^^
Merci beaucoup pour les encouragements!
très bonne vidéo, trouvée par hasard. Continuez comme ça et merci.
La vache, tu mérites 1 000 fois les vues que tu fais. Merci pour ton travail
Merci beaucoup pour les encouragements.
Superbe vidéo une fois de plus. Le sujet est pourtant bien complexe. Vivement la prochaine.
Dans le premier épisode de la vision de la lumière par Feynman, on associait un propagateur à chaque trajectoire de la lumière. À 6:11 tu nuance ça en disant que c était en réalité une simplification, et que de manière plus précise, on associait ce propagateur non plus à un chemin, mais à un diagramme.
Cela étant, je voyais (mathématiquement) comment le premier car pouvait expliquer la réflexion sur un miroir. On avait des zones sur lesquels la lumière pouvait interférer de manière destructive, et donc, ne participer que très peu à la réflexion.
Mais j’ai du mal à comprendre comment ça peut également être le cas avec cette vision « améliorée ». Pourquoi sur les zones du miroir qui ne participent pas beaucoup à la réflexion, les diagrammes sont ils avec des amplitudes destructives, tandis que vers la normale, les amplitudes des diagrammes sont majoritairement constructives ?
Merciii
@@0ctavien Alors c'est assez loin dans ma tête cet épisode, j'ai un peu oublié comment ça marche!. (Il n'est pas non plus impossible qu'il y ait une erreur dans l'épisode, donc ne pas le prendre pour valeur de cours.) Mais de mémoire, oui, en effet, chaque diagramme de Feynman se voit associer une amplitude, et une amplitude qui peut être complexe, exactement comme dans tout autre cas, et qui donc peut mener à des interférences destructives. Je vous invite à voir l'épisode de ScienceClic sur la théorie quantique des champs, qui permet de visualiser un peu la chose.
Tres tres bonne vidéo! merci ^^ Ça fait plaisir de rentre en w.e. et de voir qu'une de t'es vidéos nous attends ^^ merci encore. :*)
je me rends compte que j'avais loupé quelques très bons épisodes :) et au passage j'en revois d'autres avec plaisir :)
Bonjour, connais-tu des vidéos ou des articles de vulgarisation sur la détermination des masses atomiques ? Il y a énormément à dire :
- Combustion du magnésium métallique pour déduire le rapport des masses atomiques de Mg et O, dissolution puis évaporation de chaux vive dans de l’acide chlorhydrique pour trouver le rapport des masses molaires de CaO et CaCl2. Sur gallica il y a d’anciens bouquins de chimie.
- Loi des gaz parfaits pour déduire les rapports des masses molaires des gaz. Idée que dans un gaz la température c’est l’énergie cinétique par molécule = petites billes qui s’entrechoquent indéfiniment, lien entre vitesse moyenne, masse, densité, pression, température.
- Que dans un solide la température c’est l’énergie cinétique par atome, montrer pourquoi Newton prédit que m.v^2 est constant d’un atome à l’autre même quand les masses sont différentes, et que c’est ce qu’on mesure avec un thermomètre.
- Principe du spectromètre de masse : étincelle pour casser les molécules en plein de petits ions la plupart de charge z = +/- 1, que l’accélération d’un ion de masse m soumis à une tension c’est z.T/m. Discussion sur le détecteur et le dispositif complet (par exemple FT-ICR-MS à résonance et induction).
rhoooo boum boum dans ma tête !!! merci Monsieur !!
Et tu deviens bumbo magic? (Merci pour les encouragements :) )
super video. Comme d'habitude...
Super, ta manière de simplifier tout ca , merci pour le boulot et le temps passé :)
Merci beaucoup pour les encouragements
Super boulot :p , mais je vais devoir la re regarder pour tout assimiler ^^
Bonjour, est ce que les diagrammes peuvent (s’ils sont la version améliorée des amplitudes de la première vidéo sur Feynman) expliquer des phénomènes d’interférences ?
@@0ctavien Comme dans mon autre réponse que je viens de faire à l'instant sous votre autre commentaire, je vous invite à voir la vidéo de ScienceClic sur la théorie quantique des champs. (Vous pouvez aussi voir la mienne sur la théorie quantique des champs. Elles sont complémentaires les unes des autres.) En fait, il faut vraiment voir l'approche de Feynman non pas comme des choses qui existent, mais je dirais comme un développement limité mathématique. C'est-à-dire qu'à la place de calculer la solution à une grosse équation, on peut faire un développement dont les termes sont des contributions de plus en plus faibles et dont les termes s'interprètent comme des diagrammes de Feynman. Et à la fin, en fait, ce qu'on veut, c'est sommer ce développement. Et ce développement fait intervenir des amplitudes à chaque terme, des amplitudes complexes qui, donc, peuvent mener à des interférences destructives.
très beau travail
Bonjour Thomas. Par hasard, saurais-tu où je peux trouver des vidéos type cours, en français si possible, me permettant l'introduction à la théorie quantique des champs? (comme M. Richard Taillet l'a fait avec la relativité générale par exemple) Merci pour ta réponse. Bon courage à toi.
Hello, nope, pas de bon cours trouvé, tu as qq videos dont celle ci: ua-cam.com/video/FBeALt3rxEA/v-deo.html
voir la chaine associé, c'est cours mais ca permet de savoir le contexte. Voir les videos de la chaine sur des themes proche.
+1 pour le cours de Richard Taillet sur la relativité générale (et ses autres vidéos)
9:44 La ref au formidable jeu Braid ♥
très bonne vidéo, vraiment. j'ai presque tout compris 😉
Super intéressant merci :)
Super vidéo, j'ai vraiment aimé (alors que d'habitude pas tant que ça...)
Merci
super vidéo!!
jai bcp aimé mais c'est probablement grâce à la théorie génial alors simplement, merci de me l'avoir fait découvrir et comprendre
jadore ta chaine et avec tout ton travai dedans:-)
On a appris que la mécanique quantique est l'ennemi incorruptible de l'intuition. Les intuitifs diagrammes de Feynman montrent que Feynman est un grand corrupteur.
Merci pour cet effort de vulgarisation de la QED et pour ta chaîne en général.
A première vue, les diagrammes de Feynman semble très bien pour faire de la vulgarisation mais en fait, je trouve qu'ils donnent l'impression de comprendre quelque chose alors qu'ils conduisent bien plus probablement à des idées très fausses. C'est peut-être le sens du commentaire mystérieux de 'Parole pacifique' il y a trois jours et c'est surtout ce que montre le commentaire détaillé de Sylvain Poirier il y a un an.
Au niveau de la vulgarisation, pour moi, c'est un peu comme le modèle de l'atome de Bohr ou la petite bille qui tourne sur elle-même pour le spin, mais peut-être en pire pour les diagrammes de Feynman.
Les diagrammes de Feynman sont en effet sujet à incompréhension, ici j'ai choisi de présenter la chose comme Feynman, c'est très proche de ses vidéos à lui, juste retiré qq digression. Feynman je pense qu'il est en partie convaincu que ce genre de diagramme décrivent une certaine forme de réalisme. J'avais initialement prévu une vidéo de critique mais à part dans laquelle j'aurais expliqué qu'il s'agit d'une théorie principalement calculatoire, une th de la perturbation comme on dit, et qu'on peut voir cela comme un simple développement limité dont on aurait un peu sur interprété les termes etc... Peut être un jour je ferais cette vidéo de critique.
Bonjour, merci pour la vidéo. Quand on parle de dynamique et de champ cela suppose la notion d'espace et de temps. De quel espace-temps parle t-on ici ? Je suppose que ce n'est pas celui de minkowski, est-ce que la QED est une reformulation de la TQC ou rien à voir ?
Merci, Alors si j'ai bien compris la QED oui est une reformulation de la TQC. C'est ce qu'on appelle une theorie de la perturbation, la ou la seconde est une theorie des champs continue, la QED est une sorte de développement limité dont les termes s’interprètent comme des diagrammes de Feynman. L’intérêt c'est de donner une theorie permettant d'obtenir un résultat numérique, approximatif si on le desire et de plus en plus precis tant qu'on desire calculer la contribution des termes suivants. Je te renvoie au gros commentaire de Sylvain Poirier
Comment on arrive a mesurer en laboratoire le moment cinétique anomal de l'électron ?
Si je ne fais pas d'erreur c'est quasi la meme chose que pour le muon ici: ua-cam.com/video/eCCGr4BqElE/v-deo.html fouillez dans la description de la video pour avoir des details techniques sur le fonctionnement de ce type de mesure. (il y a toute une playlist de videos je ne sais pas laquelle est la plus pertinente)
@@PasseScience
Merci
Pour les muons, ils disent regarder dans quelle direction sont émis les positrons lors de la désintégration des muons.
Bon, j'avoue, j'ai un peu mal au crâne. Mais continue, c'est super.
Lorsque vous parlez de "toutes les options possibles", vous voulez dire que lorsque j'allume ma lampe de chevet, les électrons de l'ampoule interagissent non seulement avec les murs de ma chambre, mais également avec les électrons de Jupiter ou même de la galaxie la plus éloignée? Cette interaction ne produirait aucun effet visibles seulement parce que les photons sont déphasés?
Oui tout se produit avec une certaine amplitude (enfin sous réserve de realisme comme je dis a la fin de la vidéo, c' est dire que "selon le modèle mathématique de la QED tout se produit, la réalité c' est une autre histoire). Il y a deux raisons pour lesquelles ça n'a pas d'effets visibles:
-les amplitudes de ses options sont faibles en valeur absolue (du à la distance et a la fois au fait que les photons seront plus probablement absorbés par autre chose avant)
-les amplitudes de ses options ne sont pas cohérentes entre elles et leur de la somme elle s'annulent en grande partie.
Mais sinon oui dans l'absolu, dans le modèle de la QED, tout se produit.
On en revient à votre vidéo "Mon interprétation" où l'univers ressemble à une machine à calculer et où l'expérience semble être le résultat de ce calcul. On trouve une appréciation similaire chez Bohm qui sépare un monde implicite du monde explicite, ou chez divers philosophes qui opposent l'essence des choses à leur manifestation phénoménale.
« Dans l'ordre implicite (ou implié), l'espace et le temps ne sont plus les facteurs dominants qui déterminent les relations de dépendance ou d'indépendance entre les éléments. Un type entièrement différent de connexions fondamentales est possible, dont nos notions ordinaires de temps et d'espace, ainsi que celles relatives à des particules existant séparément, deviennent des abstractions de formes dérivées d'un ordre plus profond. Ces notions ordinaires apparaissent dans ce qui est appelé l'ordre explicite (ou déplié), qui est une forme spéciale et distincte contenue dans la totalité générale de tous les ordres implicites / impliés. »
David Bohm, Wholeness and the Implicate Order, Londres, Routledge (ISBN 0-7100-0971-2), xv (cité par Wikipédia)
Une des difficultés de cette interprétation est sans doute d'appréhender sérieusement l'univers sans sombrer dans la religion. Du moins dans la religion, l'essence était fondamentalement inconnue, alors que dans la mécanique quantique, elle semble commencer à être connue.
Super vidéo ! :D
ll y a même Braid :D
Braid
pourquoi les électrons émettent des photons ?
Je suppose qu'il en a absorbé un auparavant
Eniotna Yssaneb Les électrons peuvent être excité, et libérer un photon de manière spontané pour gagner un niveau d'énergie plus stable. (non ?)
Arthur Reitz c'est vrai mais ça ne semble pas être le cas ici
Je copie d'un autre com:
Un electron "peut" émettre un photon quand il veut mais il va perdre en quantité de mouvement. Il faut comprendre la chose comme je precise à la fin de la video, ne pas trop imaginer les electrons "font" des trucs. Selon le modèle en question toutes les choses considérés font simultanément tout ce qu'elles peuvent faire avec des amplitudes différentes. C'est à dire qu'un electron émet à un moment donnée autant 5 photons dans un sens que 3 dans un autre que 500 dans tous les sens que rien du tout. Pareil pour l'absorption si un electron peut absorber un photon, il va le faire avec une certaine amplitude et simultanément ne pas le faire avec une autre. Il va se trouvé que lorsqu'on fait le calcul des amplitudes pour des electrons proche l'un de l'autre, les possibilité ou l'un émet un truc que l'autre absorbe comment à avoir des amplitudes significatives dans la somme total et du coup ca influence leur comportement. Comme je le dis dans la video il faut se méfier des interpretations de tout cela, réel ou pas reel difficile à dire, une chose est sur c'est que ca marche, et que d'un autre coté on peut aussi détecter photons, détecter des electrons, ce qu'on dit qu'il font entre eux, et toutes la logique quantique en general (dire que tout se produit avec des amplitudes) ce n'est qu'un modèle, assez simple, et qui donne de très bon résultats. que faut il en penser? mystère.
d'accord mais du coups comment se fait-il que rien ne puisse contrer le champs magnétique s'il est si facile de contrer des photons ?
Bonjour, à 6 min 32, je cherche à reproduire un tel résultat mais j'ai du mal a comprendre comment passer des propagateurs à ce genre de courbes. Pourriez vous m'aider svp?
En gros je vois comment, connaissant la position x0 à t=0 d'une particule, quelle est la distribution de probabilités des nouvelles positions, pour t=0+epsilon. Mais en partant d'une distribution de probabilité, je ne vois pas comment avec le calcul du propagateur on peut trouver la distribution de probabilité à l'instant juste après. J'espère que je me fais comprendre, aidez moi svp :p
Malheureusement je n'ai aucune pratique de ces calculs, mais de ce que je comprend la vue de Feynman est mathématiquement un développement limité dans lequel on peut se contenter des premiers termes et d'avantage si on désire plus de précision. Il s'agit de realiser une somme/integrale d'amplitudes. On considere des diagrammes de Feynman de plus en plus complexe, sans noeud, puis avec 2 noeuds etc... pour chaque famille de diagramme il faut realiser une integrale pour avoir un profil d'amplitudes et pour ensuite tout sommer. Je pense qu'on peut se contenter de n'aller que jusqu'a 2 noeuds de couplage pour deja avoir un effet intéressant.
Ok je comprends merci :) @@PasseScience
Salut, déjà merci pour tes vidéo mais j'aurais deux questions...
1, l'éloignement systématique des photons a 7:00, est-ce lié a l'entropie ?
2, dans les schémas en 4:55, les photons ne remontent évidemment pas le temps, mais pourquoi les représenter en ordonnés ? C'est un peu contre-intuitif selon moi...
Merci pour tes réponses, continu j'adore ton taf ^^
edit : ok j'ai rematé la vidéo... j'ai comprend manifestement pas grand chose :D
Aller, je me replonge dans mes cours.
1) Non. En restant simple donc très approximatif: si toi et un amis a toi vous vous baladez en skateboard et que tu lui lance un sac de sable qu'il récupère, vous allez aussi vous éloignez l'un de l'autre. C'est une question de quantité de mouvement.
2) Les représenter en ordonnés? que veux tu dire par la?
Pourquoi un électron change de trajectoire lors de l’émission ou l’absorption d’un photo qui pourtant n’a pas de masse ?
C'est une excellente question, et le mieux pour y répondre c'est d'oublier quelques instants le concept de masse et de se poser juste la question de l'inertie: est ce qu'un photon a de l'inertie c'est à dire communique t il du recul si on l'absorbe ou qu'on l'émet ? et la réponse expérimentale est que oui. (Donc ca c'est un fait, une observation). Dans un second temps on peut réintroduire le concept de masse et nous demander ce qu'on veut que cette grandeur traduise (donc il faut faire un choix de comment on DÉFINIT ce qu'on nomme masse). Le choix le plus naturel c'est de définir la masse comme la mesure de l'inertie des corps, et du coup on semble ici devoir conclure qu'un photon a de la masse (et c'est une conclusion tout à fait correcte avec cette définition). Mais cette définition présente un problème, elle fait de la masse une propriété relative, c'est à dire que si on définit la masse ainsi alors 2 observateurs différents peuvent considérer qu'un même objet à deux masses différentes (une pour chaque observateur, de la même manière que chaque observateur voit une vitesse potentiellement différente pour le même objet si les deux observateurs ne vont pas à la même vitesse). (Cette conséquence de relativité de la masse vient de la théorie de la relativité). Du coup cette première définition de la masse appelée "masse relative" on peut la trouver gênante et chercher plutôt une propriété intrinsèque indépendante de l'observateur, et c'est ce qu'on fait en physique moderne lorsqu'on définit la masse: on parle de la mesure de l'inertie d'un objet mais dans son propre référentiel.Pour le photon il y a une subtilité supplémentaire c'est que son référentiel est pathologique (c'est une sorte de limite mathématique) et du coup en se trouvant à vitesse c, il faut conclure en une masse intrinsèque de 0. (En gros on dit que si on pouvait être dans son référentiel on le verrait comme une particule sans inertie, sans que ca soit contradictoire avec avoir une inertie dans le référentiel dans lequel on se trouve maintenant)
J'invite à voir le tres vieil épisode de la chaîne sur "la masse" et l'episode plus récent sur "demontrer E=mc2" pour avoir plus de détails sur ces concepts. Et n'hésitez pas à poser d'autres questions si ma réponse n'est pas claire, tout ceci est délicat.
Réponse très intéressante, je me demande si le phénomène de « pression de radiation » que l’on peu observer sur une voile solitaire par exemple est une manifestation macroscopique de cette idée de communication d’inertie.
Et peut-on mesurer la « masse relative » d’un objet par la « somme inertielle » des particules qui le compose ? Au quel cas cette masse devrait augmenter si la température de l’objet augmente ?
Mais j’avoue ne pas être très a l’aise avec l’idée d’un référentiel placé au niveau du photon, j’imagine un référentiel présent physiquement dans l’espace à côté du photon et immobile par rapport à lui, je me pose donc des questions sur la durée de vie du photon que l’on observe. (Pourtant j’ai bien conscience que peu importe le référentiel la vitesse du photon demeure la même … d’où ma difficulté d’attribuer une inertie à un objet qui ne subit pas d’accélération )
J’ai sûrement déjà vu les vidéos sur la masse et E=MC2 mais je pense qu’un revisionnage me fera du bien 😅.
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
@@jeremy20444 *je me demande si le phénomène de pression de radiation que l’on peut observer sur une voile solitaire par exemple est une manifestation macroscopique de cette idée de communication d’inertie*
Oui c'est bien la conséquence d'un transfert d'inertie entre lumiere (champ électromagnétique, photons) et la voile.
*j’avoue ne pas être très à l'aise avec l’idée d’un référentiel placé au niveau du photon, j’imagine un référentiel présent physiquement dans l’espace à côté du photon et immobile par rapport à lui*
Alors se mettre dans le référentiel d'un objet ce n'est pas nécessairement se mettre à l'endroit de l'objet, c'est précisément faire ce que vous dites: être immobile par rapport à lui. MAIS c'est normal d'avoir un problème dans le cas d'un photon car comme je l'expliquais c'est un cas pathologique, ca n'a pas de sens d'être dans le référentiel d'un photon (il n'y a plus vraiment de notion d'espace ou de temps). Il faut traiter la chose comme une limite: un photon a une fréquence, et la quantité de mouvement qu'il peut transférer (son inertie) est proportionnelle à cette fréquence. Lorsqu'on change de référentiel pour tenter de se rapprocher de celui d'un photon donné, celui ci ne changera pas de vitesse (car dans tous les référentiels il va a vitesse c) mais en revanche il va changer de fréquence, elle va paraître de moins en moins énergétique à mesure que vous changez de référentiel pour le rattraper, et à la limite, sa fréquence sera infiniment faible comme son énergie et comme l'inertie qu'il peut transférer. C'est un des sens de la limite de "se mettre dans le référentiel du photon", dans le cas d'un photon on peut pas mais si on tente de le faire on va voir l'inertie qu'il peut transférer par collision tendre vers 0. D'où la masse intrinsèque nulle dans son cas.
@@PasseScience
Le fait que le photon n'ait pas de masse n'empêche pas l'effet Compton.
42 et 1729 ... bon choix de nombres :)
Pourquoi ?
@@raphaelcadier-giard2326 Recherchez:
- 42 h2g2
- 1729 taxicab number
@@colinpitrat8639 merci.
Superbe vidéo !
Seul bémol (si je puis dire) la musique de fond qui fatigue un peu mes pauvres neurones.
Mais vraiment, superbe travail !!
Merci pour les encouragements! La musique (celle des plans filmés j'imagine) si tu trouve mieux en license creative common je suis preneur! (C'est toujours un truc qu'on remet a plus tard vu qu'on peut passer des heures à chercher)
Depuis j'en ai regardé d'autres, tu fais vraiment un superbe travail !! Merci à toi !!
(PS - pour la musique, je suis un peu plus iconoclaste que ça : est-elle vraiment nécessaire ? ;-) )
Oui la musique ca m'aide, mais on peut toujours la mettre moins fort. Avec une musique continu l'effet de bloc des changements de plan marche mieux (on interprete les plans de la video comme une scene continue). et ca permet aussi de couvrir le bruit capter par le micro. :P
Nom de zeus !!
Au moment où je termine la vidéo sur l'échelle de temps ^^
Bob est simplement indécis ! Voilà pourquoi il ne va pas chez Alice lorsque le fleuriste et le bijoutier sont ouvert
Bonne vidéo, mais j'ai un petit reproche : tu insistes sur le fait que la QED n'a pas "prédit" l'antimatière, c'est la mécanique quantique relativiste qui s'en est chargé une vingtaine d'années avant.
Hello, ha c'est mieux ici plus la limite de caractères de twitter. Oui je disais que je considère que la QED englobe pas mal de background historique et si j'ai bien compris (mais pas beaucoup fouillé ce point précis) elle utilise Dirac dans le calcul d'amplitude des arcs de diagram. Apres je n'ai pas prétendu que c'était à la QED que revenait les lauriers pour l'antimatière, mais elle décrit bien cette dernière. Je vend la QED principalement pour le fait qu'elle unifie beaucoup de chose, plus que pour le fait qu'elle colle sur certains points "isolé". :) Voila voila :)
La formulation m'a un peu surpris dans la vidéo (surtout vers 8:52 et le "on a baptisé cette particule le positron"), me voici rassuré sur ce que tu avais réellement en tête. ^^
D'ailleurs il faudra que je te pose une colle (je n'ai pas la réponse) coté symétrie de jauge etc...
Passe-Science Autant te prévenir que je suis loin d'être un expert du domaine.
J'ai surtout étudié l'histoire des sciences sur cette période et quelques cours lors de mon cursus.
La question posée de manière informelle:
On peut parfois lire dans des articles que des mathématiciens chercheurs prennent une theorie existante avec une symétrie de jauge globale, et la bidouillent un peu, y introduisent des champs, pour obtenir une version symétrie de jauge locale. C'est une des bases du concept mais la raison pour laquelle ils font cela n'est pas encore très claire pour moi, je vois 2 possibilités:
-Il ne font cela que par analogie de formalisme, ont vue que les théories existantes ont mathématiquement cette tete et du coup testent au pif ce que donner cette tete à un truc peut apporter.
-Il y a un réel argument que je n'ai pas compris dans la notion de jauge locale qui amène d'avantage de pertinence dans cette approche.
42 et 1729, deux nombres intéressants
1729 pas très intéressant ;)
Vu que Bob va surement chez Alice le 3ème soir, il est certain qu'elle le verra, que le fleuriste soit ouvert ou pas !
Elle s'en fiche Alice, d'avoir une bague plutôt que des fleurs. ;)
t'as tout compris! Alice, elle veut Bob pour qu'il lui fasse tout ce qu'elle ne veut pas faire toute seule... ;)
question pour les connaisseurs (je suis un novice): ce qui explique la variation de vitesse et sens de mouvement des électrons après interaction, c'est que l'électron possède une quantité de mouvement h/λ ? ou un nouvelle modélisation de la lumière est utilisée où la lumière ne possède plus cette quantité de mouvement?
Vastera-MB
h sur lamba ?!
Pourquoi ne pas marquer tout de suite h nu ?
C'est plus simple non ?
Arthur Reitz bah hν c'est l'énergie, là je parle de quantité de mouvement
Vastera-MB
nu = 1/lambda
Donc h×nu = h/lambda
Arthur Reitz euh tu oublies un c dans l'histoire quand même, λ=c/ν
Vastera-MB Ah ben oups alors.
Un positron est un electron qui remonte le temps. Aaaaaaaaaaaaah.
Neil
La musique de fond de KSP :D
La mécanique quantique est souvent présentée comme un modèle mathématique plutôt que comme une description du comportement réel de la matière.
L'électrodynamique quantique pousse la logique encore un peu plus loin.
Si les mathématiques décrivent mieux la matière que la physique, faut-il y voir un indice que comme certaines théories le laisse penser, notre Univers est une simulation? :)
Quand considères tu une descriptions des choses comme "physique" ? :)
Rien que pour l'intro cette vidéo vaut le coup.
Tu as viré ton goban ! :O
Il est maintenant sur ma commode :p
J'aimerais bien si quelqu'un sortait un long mais intéressant documentaire sur toute la physique de l'univers, son histoire du big bang à un futur lointain et avec des explications claires et précises comme tu l'as fait dans cette vidéo... Malheureusement, toute les informations sur l'univers sont séparés en plein de vidéos et de documentaires différents... J'aimerais mieux que tout soit condensé dans un seul et unique documentaire expliquant tout le fonctionnement de l'univers en entier et assez clairement pour qu'un programmeur puisse reprogrammer l'univers dans son ordinateur avec une précision bluffante (bien que ça prendrait des milliards de milliards d'années à calculer. Il faudrait genre autant d'ordinateurs quantiques que tout les ordinateurs existant de la planète et il faudrait qu'ils soient tous connectés entre eux et il faudrait qu'il y ait une très bonne connection internet pour pouvoir calculer ne serait-ce qu'une planète avec toutes ses particules subatomiques en temps réel... Ouais je suis fou comme ça moi ! XD).
Un peu plus d'énergie, de peps ne serait pas de refus, je me suis endormi (au sens propre) en regardant la vidéo hier soir ^_^
Juste un peu plus d'enthousiasme dans la voix accrocherait plus de spectateurs je pense. Après si vos objectifs sont atteints c'est cool, mais si vous en voulez plus... Sinon le contenu est intéressant et les illustrations sont bien faites, c'est du bon travail.
Très Clair bien qu'étrange
Les jours ou kes deux commerçants sont ouverts, Bob favorise Cécile, une autre maitresse...
Sero knterférence, mauvais exemple.
Merci pour tout le reste 😀
K 😄
J'ai rien compris..... en même temps faut bac +12 pour comprendre! Les électrons ça piques surtout quand tu touches les fils électriques et ça te repousse (si ca te tue pas!)