*Précisions sur des passages difficiles et potentiels errata (si j'en découvre):* Si vous avez des questions je vous invite à les faire dans un nouveau commentaire et non en réponse à celui-ci (je les verrais plus facilement et tout le monde pourra en profiter) *Sur le passage interaction mène à l’intrication:* En résumé, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on a un état initial du monde où chaque particule a deux trajectoires possibles, donc on a en tout quatre réalités parallèles. Dans cet état initial, si on fixe ce qui concerne une particule, l’autre a encore ses deux trajectoires possibles. C’est en cela qu’on peut dire que les superpositions sont indépendantes. Pendant l’interaction, ce qu’on fait, c’est simplement imaginer ce qui se passe selon les règles de collisions standards pour chacune des réalités parallèles : si les particules entrent en collision, elles rebondissent ; sinon, elles se croisent. On constate ainsi que l’état final du monde est toujours la superposition de quatre états, mais dans lesquels chaque particule a désormais quatre trajectoires possibles, et pour chacune de ces trajectoires, l’autre particule n’a qu’une seule trajectoire compatible. L’indépendance entre la superposition des états d’une particule et de l’autre a disparu : on ne peut plus dire qu’il s’agit d’un état global dans lequel la première particule est en superposition sur quatre trajectoires et l’autre aussi (sinon cela devrait donner 16 possibilités). *Sur le passage disparition des interférences destructives:* Pour qu'il y ait une interférence destructive, il faut que deux états soient identiques sauf pour un signe. Par exemple, si on a un état |A⟩ et un état opposé -|A⟩, alors leur superposition, |A⟩ + (-|A⟩), donne 0, ce qui correspond à une interférence destructive. En d'autres termes, ces deux états s’annulent mutuellement. Mais si l'état que l'on manipule est intriqué avec autre chose, cela complique la situation. Imaginons que notre système se trouve dans une superposition d’états comme |A⟩|B⟩ et |A⟩|C⟩, où |B⟩ et |C⟩ représentent des états externes intriqués. Maintenant, même si on change le signe de l’état |A⟩ en -|A⟩ dans une partie de la superposition, cela ne suffira pas pour créer une interférence destructive, car l’autre partie de l'état (l’état externe |B⟩ ou |C⟩) n’est pas identique entre les deux termes.Donc, au lieu d’avoir une interférence simple comme |A⟩ + (-|A⟩) = 0, on se retrouve avec quelque chose du genre |A⟩|B⟩ + (-|A⟩)|C⟩, et comme |B⟩ et |C⟩ sont différents, il n’y a pas d'annulation possible entre les deux (même remarque si on pouvait faire |A⟩|B⟩ - |A⟩|C⟩). En résumé, l'intrication avec un autre système empêche les interférences destructives parce que les deux états intriqués ne sont plus comparables de manière simple et que le formalisme nous force à les considérer dans leur intégralité. *Sur les états mixtes:* Un état classique d’un qubit, c’est 0 ou 1. Un état quantique, c’est s’autoriser des superpositions, être dans l’état alpha*0 + beta*1 par exemple. Si on connaît alpha et bêta sans ambiguïté, on parle d’état quantique pur. Si, en plus de la superposition (traduite par le fait d’avoir alpha et beta tous deux non nuls), on a une incertitude sur les valeurs de alpha et beta, on parle d’état mixte. Dans la vidéo, lorsque je parle d’états « purement mixtes », c’est un peu maladroit. Ce que je voulais dire, c’est que l’on se trouve dans un état mixte pour lequel, une fois l’incertitude résolue, on se retrouve avec un état classique (on hésite entre plusieurs états, chacun ne manifestant pas d’aspect de superposition). J’aurais pu dire « états mixtes classiques ». Il est important de noter que le formalisme de la décohérence ne fait pas de différence entre des états mixtes classiques (où il y a une vraie valeur que l’on ignore) et une superposition qui ne permet plus d’interférence destructive. C’est-à-dire que la décohérence ne montre pas comment la superposition disparaît, mais comment elle se retrouve sous une forme réduite, où elle ne se comporte plus différemment d’un système dont on ignorerait l’état. A priori, il n’y a pas de vocabulaire pour différencier les deux, mais on pourrait parler d’un « état mixte décohérent » (pour dire ici qu’il s’agit potentiellement d’une superposition, mais sans possibilité de la distinguer d’un état mixte classique où il y a une valeur définie que l’on ignore) et d’un « état mixte classique ».
Bravo, très belle "vulgarisation" (ceci dit sans vulgarité !). Enfin un point de vue clair et synthétique pour comprendre cette histoire de l'observateur qui interagit avec la particule. 👍😎
Bravo, la démonstration avec la matrice densité était très bien et très proche de l'etat de la recherche. Une suggestion: vous auriez pu aller un poil plus loin en illustrant les temps de déclin de la cohérence mais aussi avec la thermalisation du système et donc les éléments de la diagonale n'atteignant pas les mêmes valeurs. C'est presque une introduction a la relaxation en résonance magnetique nucléaire que vous venez de faire :)
@@observing7312 La remarque sur la thermalisation m'intéresse parce que, justement, j'obtiens des éléments diagonaux qui s'égalisent parce que je tire les interactions aléatoirement. J'ai hésité à en parler un peu en plus du phénomène dans la vidéo mais j'avais peur que ça surcharge. Sinon, à côté avec la simulation, j'ai essayé de ne pas tirer les interactions aléatoirement, de les tirer selon des schémas déterministes pour avoir convergence vers une diagonale non uniforme, donc sans thermalisation. En faisant quelques essais sans trop persévérer, je n'ai pas réussi à avoir ce phénomène. Si vous avez une suggestion pour la voir, ça m'intéresse.
@PasseScience Il est possible de garder une approche probabiliste pour la diagonale. Pour ça il faut introduire des fluctuations entre éléments de la diagonale qui obéissent à la loi de Boltzmann. Pour un spin 1/2, si l'état up est plus stable que down d'une différence d'énergie ∆E, alors les probabilités de transitions doivent suivre Pdu=Pud*exp(-∆E/kT) de sorte qu'a l'équilibre thermodynamique, on retrouve les distributions de population attendues. Pour aller un poil plus loin, ça s'applique aussi aux cohérences (on parle de théorie de Bloch voir de Lindblad).
Je ne connaissais pas la decoherence quantique c'est super intéressant ! J'y comprend toujours pas grand chose mais ça s'ajoute a mes definition 😂 Super boulot merci !
Excellente vidéo! Juste deux petites remarques: au début j'ai cru pendant un instant que ça allait parler de théorie du tout, alors que pas du tout, mais c'est peut être juste un bug mental de mon côté. Ensuite c'est intéressant de voir comment on retomber sur l'interprétation des mondes multiples, mais il me semble qu'on doit pouvoir tout aussi bien expliquer ces expériences de pensées dans un cadre superdéterministe car en général les mesures nécessitent d'être paramétrées, ce qui dans le superdéterminisme implique déjà au moins une cause commune entre l'état des qbits et l'appareil de mesure (ou l'expérimentateur). Une question finalement assez philosophique que je me pose c'est si en principe il est vraiment possible de faire la différence entre un hasard véritable, un multivers quantique ou un superdéterminisme de notre point de vue. Ça pourrait être les trois faces d'une même pièce (quantique, du coup).
Merci pour tes vidéos, toujours très bien faites et intéressantes. Pour l'idée que la superposition d'états de l'observateur (suite à la mesure) puisse conduire à une superposition de « mondes » il me semble que ce n'est pas si logique que ça : si je ne m'abuse dans le monde quantique il n'existe qu'un « support » dans lequel un objet peut avoir simultanément plusieurs états (quantiques). L'extension à l'appareil de mesure puis à l'observateur devrait « simplement » créer un seul observateur mais dans plusieurs états. Et (pour rigoler) si des observateurs assez nombreux regardent ce premier observateur il finira par ne plus être superposé mais juste dans un état où il ne sait plus ce qu'il a mesuré ! 😁 Après sur le fond j'ai toujours trouvé que les mondes multiples c'est quand même du gâchis d'univers juste parce que deux électrons se sont cognés (ou pas) l'un dans l'autre !
Oui, du moins il faudrait en tout cas que les mondes multiples continuent d'avoir des interactions entre eux, tout comme les états superposés montrent bien des interférences intrinsèques. Ce qui devient un sacré gâchis d'univers cumulé avec un bordel de relations dispendieuses incommensurables...
Après il faut faire attention : plutôt que des mondes multiples c’est plutôt notre expérience de l’univers qui n’en serait qu’une tranche… qu’une série d’états propres qui se succèdent là où en réalité la « fonction d’onde univers » est immense ! Pour avoir Many Worlds enft il suffit de retirer le postulat de l’effondrement de la fonction d’onde, l’effet observé peut très bien être expliqué par l’intrication de l’observateur avec le système quantique au moment où il est mesuré !
@@m9l0m6nmelkior7 Sauf que si on est « superposé » la mécanique quantique a montré qu'on pouvait le prouver : il y a des expériences qui montrent qu'on n'interagit pas de le même façon avec un « ensemble » intriqué qu'avec un ensemble « effondré ». Et jusqu'à présent on n'a jamais montré ce type de phénomène à l'échelle macroscopique (au delà de systèmes largement intriqués comme les condensas, mais qui sont isolés). Supposer que l'observateur n'est pas si largement en interaction avec le reste de la planète (collègues, bâtiment, publications, reste de la planète) que ça reste « intriqué » semble compliqué. Et puis alors : la tranche c'est un univers ? Parce que l'expérience c'est ce qu'on perçoit. À tout moment on reçoit des photons venant de l'autre bout (observable) de l'univers. C'est de l'interaction massive, quand même. Si je suis conditionné par l'une des expériences quelconques avec les états quantiques locaux qu'en est-il de mes propres interactions quantiques avec le reste de l'univers ? Ils n'existent pas et je reste conditionné par une simple particule et son résultat, malgré la *massive* interaction que j'ai avec le reste de l'univers ? Personnellement j'ai un doute.
En fait on devrait dire intrication directement au lieu de mesure. Ce serait plus clair. 😅 D’une certaine manière notre univers n’est pas un bloc mais une sorte d’océan de vagues d’intrication qui se propagent. Certaines de proche en proche, d’autres instantanément même si on ne peut pas communiquer par ce moyen. C’est incroyable de penser qu’observer le fond diffus cosmologique nous intriquent avec ce signal venant d’il y’a si longtemps. Certaines théories lient l’intrication et l’entropie à la gravité. Ce serait super cool de faire une vidéo de vulgarisation la dessus un jour. Merci en tout cas.
J'ai commencé les cours de quantique depuis le début de l'année, tout ce que je peu en dire pour le moment, c'est que les profs de UA-cam sont de bien meilleurs profs que ceux de fac
@@dovagoth2880 Sans oublier GPT-4o!, que je recommande vivement. Evidemment, il faut savoir le cuisiner pour brainstormer avec, pour garantir la solidité des réponses, ou les utiliser pour chercher des confirmations dans un second temps. Mais c'est un outil magnifique pour aborder très directement certains points de compréhension.
@@dovagoth2880le rapport entre utilité et bullshit est très largement en faveur de l'utilité, avec les chatbots. Surtout que tu peux poser des questions en boucle infinie et il te répondra toujours au max de sa patience et de sa politesse.
@@v-sig2389 et s'il s'agit d'un sujet que je ne connais absolument pas? Moi j'ai vraiment du mal à m'en sortir avec les systèmes GPT dans le cadre de l'apprentissage à partir de zéro. Cependant, une fois que j'ai dabord lu un livre sur le sujet, ça devient effectivement très bénéfique de travailler avec le chatbot!
Ce que tu fais est génial ayant vu des millions (j'exagère) de vidéos de vulgarisation sur la mécanique quantique, je pense que les tiennes sont plus précises et complexes, mais malgré cela vraiment plus clair et plus Ontologiquement aussi (Si le mot est le bon), ce qui est bien sûr totalement ambivalent, mais pourtant dans mon cas vrais. Je te remercie pour tout, j'espère que tu vas continuer à nous faire comprendre un peu mieux le monde, car la MQ (Mécanique Quantique) c'est parfois à croire que ce sont des conneries. Je m'explique : C'est la partie compréhension réelle de ce qui se passe, qui fini occasionnellement par me demander si ce ne sont pas des conneries, mais pas du tout les maths, prédictions et tout ce que ça a pu rendre réel comme avancées, qui marche très bien si on veut bien en rester là et rien comprendre. Et c'est des fois désespérant, j'ai l'impression de temps en temps de ne plus rien comprendre ou qu'il manque réellement une réflexion ontologiquement profonde (c'est comme ça qu'on dit ?) car ils sont bien gentils avec leur MQ incompressible, mais tu finis par en être dégoûté parce que c'est à prendre comme ça et c'est tout, sous prétexte que les maths marchent (Et si on avait tout faux sur ce que l'on croit comprendre (pas les math)). Ça me fait une belle jambe, mais ne m'aide en rien à comprendre le monde, ce n'est plus vraiment de la physique, car elle se doit d'expliquer ontologiquement (si le mot est juste) pourquoi les formule marche et ce qu'est le réel qu'elle modélise. Et chez toi, je retrouve ce plaisir de toucher à ça. D'ailleurs, j'ai adoré ta vidéo dans laquelle tu expliques les choses comme de MQ et des Relativités comme toi, tu l'interprette avec une bonne partie d'ontologie (Avec toutes les guillemets qu'on doit mettre bien sûr ce qui prouve encore ta rigueur). Merci mille fois. Bonne continuation et avec tout mon respect, Cdt, ExA
La mécanique quantique comme toute "loi physique" n'a pas d'ontologie, car n'ont pas d'être dans notre réalité réelle. On n'a et n'aura jamais accès à la "vérité vraie" donc tout ça n'est qu'interprétations de données observées. Interprétations solides et justifiées, mais uniquement humaines. Les maths et prédictions découlent de ces observations donc oui sont justes, mais jamais ne prétendent essayer d'expliquer "ontologiquement" le monde. C'est comme, trois allumettes tombent par terre et forme un triangle, tu pourras calculer "la somme des angles égale 180°" mais ça ne veut pas dire que ce triangle ou cette loi "existent vraiment", il n'y a que trois allumettes.
Excellent ! (comme d'hab) Merci ! . On dirait que tu penches pour une physique statistique alors que beaucoup pensent que la quantique n'a rien à y voir ... (?)
L'épisode tant attendu 😊 Merci pour tes vidéos ; même si parfois trop pointu pour moi, ne change rien (en plus ça me pousse au revisionnage !) Edit après 2 visionnages, sur les mondes multiples: les concepts de la physique quantique et de la science en général étant des modélisations interprétatives sans réalité ontologique, il est tout de même ultra douteux et non parcimonique de rajouter une couche interprétative indémontrable qui briserait les lois de conservations d'énergie. Mondes infinis c'est comme l'infini dans les modèles des trous noirs, épistémologiquement ça pue
De mon point de vue, l'interprétation d'Everett _retire_ une couche interprétative : on a plus besoin de la notion d'effondrement de la fonction d'onde vers un état propre aléatoire. A la place c'est une simple prolongation de l'intrication à un système de plus en plus grand. Après, bien sûr, ça ne change rien aux prédictions alors peu importe.
D'un point de vue macroscopique, nous pouvons utiliser la pression gravitationnelle (p) dans un volume donné de rayon R1 pour attribuer au micromonde l'énergie cinétique des photons, pV=nhf, qui est nécessaire pour induire des réactions thermonucléaires dans le Soleil, et aussi dériver la dépendance de la pression de radiation sur la longueur d'onde des photons, p~nhc/L^4. Au centre d'un Soleil dont la densité moyenne (Ro)=1407 kg/m^3, la pression devrait être p=-2/3πG(Ro)^2[R1^2-R2^2]=2/3*(3,14)*(6,67*10^(-11))*(1407^2)*(696340000^2)=134TPa.
Bonjour ! Un grand merci pour cette vidéo, qui répond à bien des questions que je me posais et auxquelles d’autres vidéos de vulgarisation scientifique n’avaient pas répondu. Pourtant, j’ai deux questions assez semblables à celles de Thomas-bz5kl . Vous dites par exemple, par rapport aux miroirs (que l’on retrouve dans un grand nombre de ces expériences autour de l’intrication quantique, comme celle d’Aspect), qu’il faut faire en sorte que le dispositif expérimental ne s’intrique pas avec le système. >> Mais que se passe-t-il concrètement au niveau atomique (ou à plus petite échelle encore ?) pour qu’un miroir, qui est un objet macroscopique, interagisse avec le système (réflexion et déviation), mais sans qu’il y ait intrication ou décohérence ? >> Et, du coup, quelles sont les propriétés qui font qu’un objet mesure (ou « décohère ») un système, ou pas ? Il y a là une notion fondamentale, qui m’échappe.
Un photon n'intéragit que très peu avec la matière (intéraction trop faible et trop courte, il y a un certain temps requis pour la décohérence, qui dépend des systèmes) et un photon unique ne va pas intéragir avec le miroir en entier. En plus on utilise des miroirs à très faible dissipation. Donc au final l'information quantique n'est pas transmise ni réduite. (Je peux me tromper je suis pas expert.) Quant aux propriétés qui provoquent cette effondrement de la fonction d'onde, bah tout et n'importe quoi d'extérieur qui intéragit avec le système quantique isolé : imaginons grossièrement un photon qui touche une particule qui est dans des états superposés, et bien la particule va être "obligé" de choisir un état "afin d'adopter" un comportement et un seul (encore plus grossier : je reçois un photon, vais-je l'envoyer à gauche ou à droite ? Faire les deux serait créer de l'énergie ex nihilo donc je dois choisir un et un seul comportement). Donc n'importe quel échange avec des bosons qui viennent de l'extérieur et qui intéragissent avec l'état de superposition (faut préciser "de l'exterieur", car un atome entier dans un état quantique a ses quarks qui interagissent entre eux par des gluons, mais tant que c'est interne et cohérent ça n'entraîne pas de réduction).
*Sur la décohérence (je copie-colle ma réponse précédente) :* Pour savoir s'il y a intrication entre le système et autre chose, il faut se demander si la nature de l'interaction permet de déduire quelque chose sur la grandeur qui nous intéresse concernant le système, en ne regardant que ce qui a interagi avec lui. Dans mon exemple avec des billes, il est clair que connaître la position a posteriori d'une bille permet de déduire celle de l'autre. Cependant, si, par exemple, ces billes avaient été mises en superposition selon une autre propriété, comme leur couleur, alors observer a posteriori la trajectoire et la couleur de l'une ne permettrait en rien de déduire la couleur de l'autre (dans l’hypothèse ou règles de l'interaction par collision n'auraient ici aucun effet par rapport à la couleur, et donc, pour cette propriété, il n'y aurait pas d'intrication malgré l'interaction). Il faut donc vraiment se poser la question de la nature précise de l'interaction considérée par rapport à la grandeur précise que l'on ne veut pas perturber (au cas par cas donc). *Pourquoi n'y a-t-il pas de décohérence due aux molécules d'air dans une expérience de type double fente ?* Si on réalise l'expérience avec des photons de longueur d'onde visible, ceux-ci interagissent très peu (au sens statistique : peu d'entre eux) avec les molécules d'air (c'est pour cela que l'air nous apparaît globalement transparent). Du coup, le problème ne se pose pas vraiment, il y a juste un peu de bruit sur le phénomène d'interférence dû aux quelques photons qui ont déclenché la décohérence. Si l'on réalise l'expérience avec des particules plus lourdes comme des électrons, il peut être nécessaire de la réaliser sous chambre à vide précisément pour éviter ce problème. *Dans le cas d'une interaction avec un miroir,* c'est subtil car, souvent, c'est la trajectoire de la particule qui nous intéresse (c'est-à-dire qu'on ne veut PAS extraire d'information de position via l'intrication). Mais, comme il y a conservation de la quantité de mouvement lors du rebond sur le miroir, celui-ci va nécessairement reculer ou non, et ce recul contient l'information. Si cela ne pose pas de problème, c'est sans doute lié au principe d'incertitude d'Heisenberg qui fait en sorte que la quantité de mouvement transmise soit inférieure, en amplitude, au bruit fondamental lié à l'incertitude d'Heisenberg. Ou bien ce mécanisme rend l'information, en principe, inextractible sans perturber le système bien plus que la quantité d'information que l'on souhaite extraire. *Une fuite d'information n'est pas binaire, elle peut être partielle.* Certaines interactions peuvent permettre de déduire "un peu" de choses, et ainsi se comporter comme du bruit sans faire disparaître totalement le phénomène que l'on souhaite observer. La décohérence, c'est un peu comme un feu de forêt : si le feu est localisé, il peut s'éteindre de lui-même et perturber très peu l'état des choses sans effacer totalement ce que l'on cherchait à observer. Mais si le feu se propage trop, il peut tout détruire, et on perd tout. *Enfin, dans certaines expériences, on peut avoir besoin de gommer de l'information quantique.* On peut avoir une perte d'un côté sur un dispositif, une perte de l'autre côté sur un autre dispositif, et réunir les éléments contenant ces pertes pour qu'une fois réunis, il ne soit plus possible de déduire quoi que ce soit de l'information présente de part et d'autre, permettant ainsi de retirer l'état intriqué.
Doit il y avoir des quanta macroscopiques majeurs qui poussent / attire / fait tendre : la décohérence depuis l’infiniment petit, sous la forme d’une prevalence déterministe ?
Pause à 0:01 Ca y est! Maintenant je peux dire "à moi aussi ça m'est arrivé"... J'ai faillis ne pas voir cette vidéo parce que je me suis fais désabonner par youtube.... (en vrai je trouvais vraiment étrange que ça ne me soit jamais arrivé, vu ma consommation... ben voilà ça m'est arrivé...) Bonne continuation à tous! :)
Merci pour cette video, je n'ai pas encore tout compris à ce stade, mais c'est captivant! Question: selon cette théorie, si je décide de tuer mon chat en fonction de la réalisation d'un tirage quantique (état d'un qbit mesuré), à l'issue de ce tirage, il y aura une superposition quantiques de deux états de l'univers: un où mon chat sera mort et l'autre vivant?
De base dans la théorie de la décohérence on inclut pas l'interprétation many world, on se contenterait d'expliquer pourquoi tu ne pourrais plus distinguer l'état de ton chat avec un état classique que tu ignorerais (ie plus d'interférence destructive de ton point de vue si l'environnement s'en mêle). Dans many world, qu' on peut voir ici comme une extension de la décohérence à l'observateur combiné à une interprétation de la superposition comme quelque chose doté d'une ontologie (ie que la superposition ca veut vraiment dire que les deux etats "existent") oui c'est bien ca, on dirait que l'univers se duplique, toi inclus, et que une des versions de toi ne voit que la version du chat qui lui correspond.
Bon déjà merci pour cette vidéo, je n'ai pas forcément tout compris vers le milieu mais ça explique bien le problème de la mesure et de ce que c'est un observateur je trouve. 1 - Je n'ai pas tout compris pourquoi dans les expériences avec l'interféromètre tout ne s'intrique pas : les particules en questions interagissent bien avec l'air, etc ? 2- Je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi ces superposition ne peuvent pas être comprises comme ignorance, non pas forcément de l'état du système (ou que) mais aussi (en même temps) des règles qui régissent ce système et son évolution. Il faudrait surement que je revois la vidéo en question. Si on a tout un ensemble intriqué dont l'observateur, en observant, s'intrique avec. On a donc "un des états de l'observateur" qui observe "une réalité possible" des états du systèmes, et chacun des autre état fait de même : ok. Alors certes les anomalies statistiques dans les expériences disent que ce ne peut pas être une ignorance de l'état initiale du système. Mais rien n'empêche qu'une règle, déterministe, qu''on ignore fait qu'un seul état du système est en fait possible et donne ces résultats. Bon là c'est flou dans ma tête et encore + dans mes formulations.
*pourquoi ces superposition ne peuvent pas être comprises comme ignorance* Je t'invite à voir le second épisode sur la superposition d'etat avec l'interferometre de mach zhender et en proposer une interprétation "par ignorance". *Sur la décohérence:* Pour savoir s'il y a intrication entre le système et autre chose, il faut se demander si la nature de l'interaction permet de déduire quelque chose sur la grandeur qui nous intéresse concernant le système, en ne regardant que ce qui a interagi avec lui. Dans mon exemple avec des billes, il est clair que connaître la position a posteriori d'une bille permet de déduire celle de l'autre. Cependant, si, par exemple, ces billes avaient été mises en superposition selon une autre propriété, comme leur couleur, alors observer a posteriori la trajectoire et la couleur de l'une ne permettrait en rien de déduire la couleur de l'autre (dans l’hypothèse ou règles de l'interaction par collision n'auraient ici aucun effet par rapport à la couleur, et donc, pour cette propriété, il n'y aurait pas d'intrication malgré l'interaction). Il faut donc vraiment se poser la question de la nature précise de l'interaction considérée par rapport à la grandeur précise que l'on ne veut pas perturber (au cas par cas donc). *Pourquoi n'y a-t-il pas de décohérence due aux molécules d'air dans une expérience de type double fente ?* Si on réalise l'expérience avec des photons de longueur d'onde visible, ceux-ci interagissent très peu (au sens statistique : peu d'entre eux) avec les molécules d'air (c'est pour cela que l'air nous apparaît globalement transparent). Du coup, le problème ne se pose pas vraiment, il y a juste un peu de bruit sur le phénomène d'interférence dû aux quelques photons qui ont déclenché la décohérence. Si l'on réalise l'expérience avec des particules plus lourdes comme des électrons, il peut être nécessaire de la réaliser sous chambre à vide précisément pour éviter ce problème. *Dans le cas d'une interaction avec un miroir,* c'est subtil car, souvent, c'est la trajectoire de la particule qui nous intéresse (c'est-à-dire qu'on ne veut PAS extraire d'information de position via l'intrication). Mais, comme il y a conservation de la quantité de mouvement lors du rebond sur le miroir, celui-ci va nécessairement reculer ou non, et ce recul contient l'information. Si cela ne pose pas de problème, c'est sans doute lié au principe d'incertitude d'Heisenberg qui fait en sorte que la quantité de mouvement transmise soit inférieure, en amplitude, au bruit fondamental lié à l'incertitude d'Heisenberg. Ou bien ce mécanisme rend l'information, en principe, inextractible sans perturber le système bien plus que la quantité d'information que l'on souhaite extraire. *Une fuite d'information n'est pas binaire, elle peut être partielle.* Certaines interactions peuvent permettre de déduire "un peu" de choses, et ainsi se comporter comme du bruit sans faire disparaître totalement le phénomène que l'on souhaite observer. La décohérence, c'est un peu comme un feu de forêt : si le feu est localisé, il peut s'éteindre de lui-même et perturber très peu l'état des choses sans effacer totalement ce que l'on cherchait à observer. Mais si le feu se propage trop, il peut tout détruire, et on perd tout. *Enfin, dans certaines expériences, on peut avoir besoin de gommer de l'information quantique.* On peut avoir une perte d'un côté sur un dispositif, une perte de l'autre côté sur un autre dispositif, et réunir les éléments contenant ces pertes pour qu'une fois réunis, il ne soit plus possible de déduire quoi que ce soit de l'information présente de part et d'autre, permettant ainsi de retirer l'état intriqué.
Si l'espace-temps est discret, alors ça expliquerait que le "continu" de la quantique devienne aléatoire avec une composante ondulatoire etc. Or, l'espace-temps ne peut pas être continu, sinon ça suppose qu'il existe une quantité infinie d'information de position. Ce qui n'est pas le cas : on ne peut pas diviser l'e-t au-delà de l'échelle de Planck. Et en plus ça impliquerait une énergie infinie. Du coup la courbure devient une mesure de la densité d'information. Et une particule n'est localisée que lors d'une interaction, ce qui veut dire qu'elle tend à se localiser à chaque interaction de plus en plus près d'un centre de densité, puisque c'est par là qu'une interaction est le plus probable. Sauf dans les cas de faible densité, auquel cas la probabilité pour une particule de s'éloigner du centre de densité devient probable (-> "gravitation négative"). Quelle est l'erreur de raisonnement?
@@vincechurch9836 il me semble que, justement, supposer l'espace comme continu abouti au problème de la densité infinie d'énergie au centre d'un trou noir.
A t on imaginer la direction passé->futur dans laquelle s’effectue la mesure et l’indétermination quantique dans l’espace temps pour un espace-temps sans direction : un espace-temps-présent
L'idée d'un espace-temps discret n'entraîne pas nécessairement que le "continu" de la physique quantique deviennent aléatoire. L'aspect ondulatoire est lié à la dualité onde-corpuscule et est avant tout interprétative. Si la discrétisation de l'espace-temps aurait sûrement une influence à de très petites échelles, ce ne serait sûrement pas une composante "aléatoire". La "quantité infinie d'information de position" n'est pas une réalité ontologique, donc bien sûr que si ça peut exister. Les limites de Planck sont avant tout pratiques/théoriques, pas absolues. Du coup, également, affirmer "c'est impossible que l'espace-temps soit continu" ou "qu'il n'y a rien sous les limites de Planck" restent des hypothèses non-prouvées. Les énergies infinies qui découlent de nos théories sur l'échelle de Planck ou les trous noirs montrent surtout les limitent de ces théories. Des modèles différents (comme la renormalisation) en hypothèse permettent de résoudre ces problèmes en envisageant continuité sans infinis. "La courbure devient une mesure de la densité d'information" est un mélange de concepts qui n'a que peu de sens. À part dans le cadre d'hypothèse de principe holographique ou dans Interstellar, je vois pas comment lier gravité et information et je vois pas ce qui dans ton raisonnement te fait arriver là, même en considérant l'espace-temps comme discret. Une particule n'est jamais "localisée", par principe d'incertitude de Heisenberg. Il ne va pas y avoir "plus d'interactions" vers le "centre de densité" (dans l'idée où cette "densité" est une interprétation incorrecte de la gravitation, car "densité d'informations" ça veut rien dire et "plus proche d'une densité d'états" a pas de sens car c'est pas une densité localisée, avec une ontologie). La gravitation est une déformation de l'espace-temps, ce n'est pas une "densité" qui "attire la masse" et dont les particules "choisiraient" de la subir ou pas par des "interactions probabilistes". Quand bien même on découvre le graviton et qu'il existe bien une forme d'interaction, cette interaction forcera justement une particule dans un état superposé à adopter le comportement relatif à ce graviton, à suivre "ses lois à lui" : la probabilité ici est une question de temps, et pas du type de comportement. Donc il n'y a aucune raison qu'une particule s'éloigne d'un centre de gravité. Ça n'en reste pas moins pour la plupart des idées intéressantes, répandues et débattues, mais tout de même simplistes, non-prouvées et peu justifiées.
Alors là, je suis É-PA-TÉ ! 😲😮 Moi dont la formation universitaire en physique s'est arrêtée au niveau L2-L3, j'ai mis des années entières avant de comprendre à peu près les phénomènes d'intrication et de décohérence, ayant notamment buté régulièrement sur les mêmes simplifications assez fortement déformantes qu'on trouve dans beaucoup de titres de vulgarisation ; et ce n'est que le jour où on m'a expliqué le mécanisme de la matrice de densité que j'ai commencé à y voir plus clair… Or, quand j'ai vu le titre de la vidéo, je me suis dit « 17 minutes 49 seulement ?! Alors j'imagine que l'auteur, contrairement à ses habitudes, va nous donner seulement une image de la question qui sera très grossière : car je ne vois vraiment pas comment il pourrait arriver à vulgariser la notion de matrice densité auprès du grand public en un délai aussi bref… 😐 ». Et pourtant SI : VOUS L'AVEZ FAIT ! 😎 Franchement, c'est une prouesse de vulgarisation !! 👏👏👏 L'idée de recourir à la simulation de l'évolution d'un système intriqué, en particulier, étant particulièrement bien vue - et bien menée ! Chapeau bas Monsieur Cabaret ! 🎩
@@soldyesis7699 Merci! Il faut quand même admettre que ce n'est pas non plus tout public^^ Même si la vidéo rappelle au début et explique ce que c'est qu'une superposition, le problème de la mesure, l'intrication, qu'elle rappelle en fait la problématique que la décohérence cherche à résoudre, pour une personne qui n'aurait jamais vu ces sujets, les assimiler dans les trois minutes d'introduction pour pouvoir aborder sainement la théorie de la décohérence me semble compliqué :) Donc c'est aussi pour ça que la vidéo est assez courte, c'est que le niveau duquel on part est quand même déjà relativement élevé. Mais merci beaucoup pour le compliment :)
@7:00 Si l'on comprend bien, la lumière non polarisée ne peut faire des interférences (via une fente), alors que si la lumière est polarisée, les photons ont le même spin 1 (si j'ai bien compris) et peuvent interférer. Du coup si on polarise à 90°, on change la polarisation (spin -1), les zones d'interférence constructive se trouvent dans les zones d'interférence destructive des photons de spin 1?
@@bouhschnou Le passage mentionné n'a rien à voir avec la polarisation de la lumière ni avec le spin de quoi que ce soit. Je relirai votre commentaire demain et je tenterai de le comprendre plus finement et de faire une réponse plus complète.
@@PasseScience je crois, si je me suis bien compris, que je me demande si, lorsque l'on tourne un polariseur avant les fentes, on fait déplacer la frange centrale des interférences des doubles fentes d'Young, elle reviendrait deux fois à sa place d'origine, par la droite puis par la gauche (ou l'inverse), en un seul tour de polariseur
5:01 Oui on ignore pas un état qui serait définie mais non à mon sens on n'a pas vraiment un état superposé. C'est plus subtile que ça je pense pour moi l'état n'est juste pas projeté dans l'univers de l'observateur. On dit souvent que la fonction d'onde s'effondre mais je pense que c'est notre univers qui se "met en phase" avec celle-ci et donc la fonction d'onde est toujours là mais ne se constate plus d'un observateur en "phase" avec elle.
J'ai l'impression que ça a des propriétés similaires aux réseaux de neurones. Si on a qu'un seul neurone, la fonction qu'il produit est vraiment basique, une simple porte logique NOT par exemple . Mais si on ajoute d'autres neurones, la sortie dépendra de la relation entre tous ces neurones et le système fera émerger une complexité et des concepts plus élaborés dont la prédiction est impossible sans la maitrise parfaite de la valeur en entrée. Est ce possible de prédire le réponse de chatGPT si on n'a pas accès à la structure du LLM même si on connait les potentiels états d'un neurone ? Je ne pense pas. Mais j'ai pas bien compris donc je dois viser à coté.
j'ai l'impression qu'il faut conclure que la matière du détecteur n'interfère avec le signal lumineux, alors sous forme de deux 'entités ondulatoires', que si celui-ci est en phase avec lui-même. Dans les 'franges destructives', elles sont en déphasage, elles 'glissent' sur la matière, et dans les constructives, elles sont bloquées par la matière qui les intercepte (via, donc, un procédé encore inconnu, c'est 'l'effondrement du paquet d'onde' bien connu, mais toujours aussi mystérieux)
Wow, on a de grands physiciens dans les commentaires. Le complexe chatgpt, vous connaissez ? C'est quand on se prend pour une INA, intelligence non artificielle.
on dit qu'avec les fente de Young, on ne peut savoir par quelle fente les photons sont passées et que toute tentative pour le savoir ruine les interférences. Il existe pourtant un moyen: mesurer le temps de vol des photons. Plus on s'écarte de l'interférence centrale, puis la mesure est 'facile', seuls les photons pile au milieu de la bande centrales arrivent incognito
Cela ne marche pas car pour déterminer le temps de vol avec la précision requise il faut utiliser un laser à impulsions très courtes et donc son spectre est très étendu ce qui fait disparaitre les franges, et les premières a disparaitre sont les franges écartées de l'axe.
@@myhalong les expériences dont parle la vidéo, les miennes aussi, sont basées sur l'émission de photon unique. Et dans l'expérience d'Aspect on peut déterminer le passage d'un photon et détectant celui qui le précède (à une autre longueur d'onde), donc on peut connaître l'horaire de départ du photon, et son arrivée sur le détecteur
@@bouhschnou dans toutes les configurations un photon n’est pas une petite bille. Il y a toujours la relation d’incertitude temps fréquence , en mesurant précisément le temps vous avez une incertitude sur la fréquence et donc la longueur d’onde ce qui vous fait perdre les franges quand vous vous écartez de l’axe
"un détecteur va extraire de l'information quantique en s'intriquant avec l'objet étudié" Kesako, c'est intriguant.... ça veut dire quoi? Et puis il y a un pb, je reviens sur votre histoire d'interférence d'un objet dit intriqué |A>|B>-|A>|C> , vous oubliez de dire que pour qu'il y ait interférence il faut que les 2 systèmes se retrouvent localement au même endroit de l'espace, sinon il n' y a pas interférence. Faire l'opération |A>|B>-|A>|C> n'a de sens que si c'est locale. Ce qui veut dire que pour qu'il y ait interférence, il faut acheminer de façon intacte |A>|B> et |A>|C> au même endroit , si entre temps Alice a fait une mesure sur |A> par ex alors on ne peut plus avoir d'interférence et plus de corrélation quantique...
Je suis fan de ma chaine et j'ai une bonne culture de tout ce dont il s'agit mais ça va trop vite. Je suggère simplement un subterfuge c'est d'aller a la vitesse lente du cerveau au point critique ce qui se passe par un arret momentané du script (de la lecture du prompteur concrètement) pour interagir "émotionnellement" avec l'esprit de l'eleve en train de poser ses pas sur les cailloux qui depassent pour franchir le gué.
Je ne comprend pas pourquoi on utilise cette expression ampouleuse de "monde multiple". Avant la théorie d'Everett on ne parlait pas de mondes multiples pour interpreter le superposition d'état d'un électron autour d'un noyau atomique par exemple, alors pourquoi soudainement utiliser cette expression lorsque c'est le physicien observateur qui se retrouve en superposition d'état? Encore un coup de notre anthropocentrisme..?
On n'en parlait pas avant simplement parce qu'on interprétait pas, on se contentait d'appliquer des mathématiques en mettant de côté l'interprétation du sens. Le fait de pouvoir généraliser la superposition aux systèmes macroscopiques dans le cadre de la décohérence à suggérer l'idée qu'on pouvait sans doute prendre cette superposition dans le modèle mathématique au pied de la lettre, comme des réalités parallèles simultanément existantes. Enfin le fait qu'en tant qu'observateur on ne puisse avoir l'impression de vivre qu'une seule de ses réalités superposées renforce la légitimité de parler de réalités parallèles, alternatives. (je ne suis pas particulièrement pour cette interprétation, je répond juste à la question ^^)
Je continue de penser que la solution la plus économique reste un univers-bloc quadridimensionnel statique dans lequel les phénomènes quantiques obéissent au superdéterminisme.
@6:00 drôle de suggestion.. L'interférence destructive n'est que le lieu ou les interférences constructives ne se font pas, autrement dit où les particules ne vont pas, en tout cas avec une haute probabilité. Quourpoi irait-on faire des interférences, qu'on espère destructives, si les particules n'y vont pas? Les rares particules qui s'y trouvent avaient juste une faible proba d'atterrir là, en fonction des contraintes imposées localement et celle de l' "onde de proba", c'est "tout"
@@bouhschnou Vous avez déjà vu comment fonctionne un interféromètre de Mach-Zehnder?, soit avec ma vidéo dessus, la deuxième sur la superposition que j'ai mis en fiche ici, soit avec celle de Science Étonnante?, parce que justement, un des problèmes de la quantique, c'est précisément qu'il semble inévitable de devoir donner un sens à être là, mais pouvoir interagir de manière destructive.
s@@PasseScience dans l'interféromètre de MZ, il n'y a pas de problèmes de la mesure si on devine le détecteur détectant, en fonction des données de départ (polarité des signaux), la vidéo sur MZ se comprend-elle mieux si on considère que le détecteur non détectant mesure, en fait, une interférence destructive entre deux états opposés, non mesurable donc? En fait, la matière du détecteur a surtout besoin d'être en phase avec les deux 'entités ondulatoires' qui lui tombent dessus. Elles n'ont pas besoin d'être absolument en phase, la différence étant transmise à la déviation autour des positions centrales de franges (dans le cas des fentes) Dans le cas MZ, je serais plutôt tenté de dire qu'il y a une interaction avec le semi-miroir et que l'interférence devient constructive seulement à l'une de deux sorties, suivant la polarisation des signaux à son entrée, suivant la différence de marche de l'interféromètre
L’interprétation d’Everett reste pour moi peu satisfaisante car elle n’explique en rien les probabilités à l’oeuvre. Si par exemple le formalisme nous dit que « le monde se divise en 2, nous avons 2/3 de chances d’être dans le monde À et 1/3 de chances d’être dans le monde B », d’où viennent au juste ces probabilités? S’il y a deux mondes parallèles, on devrait à priori avoir 50% de chances de se retrouver dans ne l’un ou l’autre. Comment cela se fait-il que ce n’est pas toujours le cas? Qui décide du fait que l’on va être plus souvent le moi du monde À que le moi du monde B? C’est cela le problème fondamental et l’interprétation d’Everett n’y répond pas.
Dans le principe, si tu as 2/3 chances d'être dans l'état A et 1/3 dans l'état B, l'interprétation est qu'il y a 2 fois plus de mondes créés avec l'état A que de mondes créés avec l'état B. Tu as donc bien 2 fois plus de chance de te retrouver dans un monde où l'état A se produit. Il ne faut pas oublier que, dans cette interprétation, il y a autant de monde créés que de résultats possibles de l'expérience. Donc bien souvent en fait une quasi-infinité de mondes créés à chaque expérience, quand par exemple on mesure l'emplacement de l'impact d'une particule unique sur un écran il y a autant de mondes créés que de position possibles pour cet impact, dans chacun desquels l'observateur mesurera une position différente. Et oui, cette interprétation suggère qu'une infinité d'univers parallèles se créent en permanence, chacun de ces univers donnant lui-même naissance à une infinité d'autres univers, ce qui nous donne un nombre absolument absurde et croissant exponentiellement d'univers créés en permanence, c'est ce qui la rend aussi problématique. C'est pour cela que l'on parle simplement d'une interprétation, et pas d'une théorie, car on voit bien que dans l'absolu c'est juste absurde (et de toutes manières infalsifiable).
@@theslay66 il y a des situations où un objet quantique ne peut prendre que deux états possibles (concernant par exemple son spin). D’après Everett, il y a alors seulement deux mondes qui en émergent : il ne peut pas y en avoir une infinité puisque le système ne comporte en tout et pour tout que deux états. Il y a alors un problème qui apparaît lorsque les probabilités de basculer dans chacun de ces mondes ne sont pas de 50/50. Il est concevable que le monde se déplierait en deux scénarios vers lesquels on basculerait aléatoirement mais il est incomprehensible que l’on ait plus de chance d’etre d’un côté que de l’autre alors qu’il y a bien deux « moi » qui sont apparus, dans des mondes qui coexistent de la même façon. Cette objection n’est évidemment pas de moi mais à été formulée par un certain nombre de physiciens, dont Lee Smolin chez qui je l’ai tirée.
@@numero6285 Ce à quoi j'objecterai que : même si il n'y a que deux états mesurables possibles, cela ne garantie en rien qu'il n'y aura que deux mondes possibles qui seront créés. Qu'est-ce qui interdit la création de plusieurs mondes où l'on observerait le même résultat ? En fait je pense que le problème est qu'on ne considère que le résultat de la mesure du spin, et pas l'intégralité du processus. La mesure va forcer le spin de la particule a prendre une orientation, mais cette orientation n'est pas fixée au moment de l'émission de cette particule. Il est logique donc que, au moment de l'émission de cette particule, il y ai création d'autant de mondes qu'il n'y ai d'orientations possibles. Et donc à la sortie on se retrouve avec plusieurs mondes possibles où le résultat de la mesure est le même.
une pièce dont une face est plus lourde que l'autre aura plus de "chance" de tomber sur 'face' que 'pile' ... ça n'enlève rien à l'incertitude d'un seul lancé ... tu peux pas dire " 'face' et j'ai gagné d'avance " ... ;-)
@@theslay66 il me semble que votre explication (une orientation qui serait fixée au moment de l’emission) est fondée sur l’existence de variables cachées locales. Hors cette possibilité a été réfutée.
ouai, alors les mondes multiples, en nombre infini pour décrire tous les états possibles de tout et n'importe quoi, c'est le joker ultime, à fuir! Il y a des jokers beaucoup moins ultimes comme faire apparaître un éléphant rose ou me voir traverser mon fauteuil Parler des mondes multiples, c'est abandonner (c'est pas la première fois) l'explication des phénomènes à l'obscurantisme, je pèse donc mes mots
@@bouhschnou Je ne suis pas partisan des mondes multiples. Ce n'est absolument pas une interprétation que j'aime ou qui me plairait. En revanche, en tant que bon scientifique, je suis capable de mettre de côté ce que j'aime et constater que le formalisme de la décohérence mène assez naturellement à l'interprétation des mondes multiples.
@@PasseScience Alors l'hypothèse des mondes multiples doit surtout nous faire penser que c'est le modèle de la décohérence qui est à revoir, et j'imagine que cette idée fait aussi consensus. Si la décohérence a du mal à rentrer dans notre géométrie, celle-ci est peut-être à revoir, quelque chose me dit que ça a à voir avec l'hypothèse du continu. Cette idée fait-elle aussi consensus?
On peut regarder un tableau des centaines de fois en changeant d'angle de vision pour se convaincre qu'il est bien droit. Mais ça ne veut pas dire que si on le trouve droit dans une position, c'est qu'il est droit. C'est surtout que l'on a voulu le voir droit. Donc, ça revient à dire qu'un mensonge répété cent fois en devient une vérité, car on cherche à s'adapter à cette perspective. Mais en faisant ça on s'écarte du raisonnement, mais on s'approche plus d'une vision biblique de la chose, comme si on cherchait à interpréter le Coran ou la Bible. On trouve toujours une explication quand on cherche, puisque notre esprit lui veut voir ce qu'il souhaite voir.
My God! Parce que tu crois qu'une petite vidéo vulgarisatrice de concepts humains larvés amène à la conclusion de l'inexistence de Dieu ? Quelle naïveté !!!
@@jeanpaullamont Oui le sujet est particulièrement délicat et j'ai eu quelques regrets dans la manière dont je montre certains points. Mais si vous tenez à comprendre la vidéo je vous invite à poser une question à partir du premier moment où vous décrochez et il est possible que regarder d'autres vidéos avant, pas forcément de ma chaîne, puisse débloquer la compréhension de celle-ci.
@@PasseScience je salue néanmoins la performance et vos présentations et illustrations qui fleurent bon la passion du partage mais pas au "rabais". Mon commentaire se voulait aussi humoristique mais sans brocarder. Je reviendrai peut-être vers vous après "digestion" du sujet. 👍
Je suis coach de vie quantique. Si vous ne maîtrisez pas le langage Python pour appréhender Everett, essayez le langage Ayahuasca pour grimper l'Everest.
La vidéo montre bien que l intrication cesse non pas du fait de la conscience de l observateur mais simplement du fait de l interaction avec les atomes d un vulgaire capteur provoquant ainsi l effondrement de la fonction d onde… ces moins glamour
@@thierryrod1 Tout est une question de langage. Avec JavaScript, null == false == "" == 0 == undefined, les 5 états superposés sont conservés tout au long de la procédure, il n'y a pas d'effondrement de la fonction. JavaScript est un langage plus glamour qu'on ne le pense ;p
Ça fait longtemps que ça a déjà été fait. Il suffit de s'intéresser à l'Hermetisme et aux ouvrages anciens. Nous re-découvrons ce que nos ancêtres ante diluviens savaient déjà. La Kabbale par exemple, est remplie de leçons de physique quantique. Ces ouvrages sont destinés à des initiés, c'est pourquoi ils n'ont pas été vulgarisés et restent peu connus. Il y en a d'autres, mais ce sont les principaux qui me viennent. La symbolique également est un langage de la physique quantique, ramené à deux dimensions pour être facilement mémorisé et transmis (à des initiés une fois de plus). Les symboles les plus marquants étant la fleur de vie et l'étoile de David (Merkaba).
La solution du lien entre classique et quantique a été déjà vue par Elran Valceka grâce à la décohérence quantique depuis 3 ans ! Le fameux seuil de masse inversement proportionnel au seuil d'effondrement d'une étoile sur elle même proposé et découvert par ce chercheur hors des sentiers battus : cette valeur ou constante est le pont entre classique et quantique. basta.
Sauf erreur de ma part, toutes ces interprétations reposent sur l’existence d’un espace et plus précisément sur le concept d’espace vectoriel. Or, rien ne permet de valider cette hypothèse. Si la modélisation de l’espace et du temps est encodée dans nos outils mathématiques, sans pouvoir les dissocier, c’est une erreur de raisonnement de prendre l’un pour acquis et dire de l’autre qu’il est émergent. Je pense, en ce qui me concerne, qu’il s’agit d’un problème d’arithmétique. Juste un problème de théorie des nombres. Ceux-ci lient les groupes additifs et multiplicatifs entre eux. Mais s’ils n’existent pas, que fait-on ? Un corps sans nombres, à quoi ça ressemble?
je suis matheux et j'ai jamais aimé le manque de rirgueur des physicien, c'est con parceque j'aime l'astronomie.et pour moi la physique quantique me semble connesurtout car plus on la vulgarise plus elle est conne, (forgive my french)
"conne" dans quel sens ? parce que pour dire que ça semble delirant, n'avoir aucun sens: la tres grande majorité est d'accord, le modele mathematique semble claqué au sol on ne sait pas l'interpreter et lorsqu'on l'interprete c'est toujours un peu delirant. MAIS c'est aussi le modele mathematique permettant de faire les predictions empiriques les plus precises de l'histoire des sciences. C'est un modele qui marche ridiculement bien experimentalement, et c'est encore plus dingue que de n'avoir aucun sens, ca n'a aucun sens ET ca marche.
@@PasseScience j'ai homis le terme vulga !!! je dois des explications: electrons= ondes ya pas plus plaisant! par contre superposition quantique je n'y croirais jamais(ca marche, et le scientifique en moi j'en disconviendra pas)mais des trucs qui communiquent plus vite que la lumiereca colle avec les équations et les expériences. mais le principe d'une telle expérience est casser la fonction donde en espérant la récupérer, mais faire faire 100km ca altere pas? je cconfirme mon propros, la vulga est de plus en conne.
@@PasseScience il existe un monde ou je pourrais mais je serais un mathématicien arrogant qui deteste la physique parceque ne approximation devient une réalité. dans notre monde je regarde youtube et mon ortogaffe laisse a désirer. sur l'intrication (pas la superposition) ca marche pas dans ma tete de malade continue le bon trvail en tous cas
9:18 jai vu du python, jai vomi faut pas.faire des trucs comme ca mon gars, cest pas cool. ou alors previens que tu vas montrer des trucs infames. jte pardonne parce que c pas du php mais steuplai recommence pas
Hello, moi je suis un vieux de la vieille je coderais tout en C++ si je pouvais MAIS j'admet que pour beaucoup de choses ça ne s'y prête pas du tout. Ici pour un programme de type spreadsheet produisant un output de type graphes ou courbes, ET qui est facilement portable pour être reproductible chez le spectateur, je ne connais pas vraiment d'alternative à python. Mais si tu as quelque chose à suggérer ?
@@PasseScience mdr, jmattendais pas a une reponse. Jvais faire comme si t'etais serieux. en vrai prends le langage que tu veux. Moi je hais python, a 9h du mat, ca m'a choque. Je trouve que c'est code par des mongoles ou absolument TOUT est quelque chose qui "semblait etre une bonne idee mais en vrai c'est de la merde, et si on s'etait pose 2s pour y reflechir avant d'implementer, on n'aurait pas fait ca" (la difference avec php, c'est qu'en php, tout est une mauvaise idee qui, sous aucun angle, n'a pu paraitre bonne a quelqu'un qui a plus d'un neurone). J'ai un dev qui a pousse pour utiliser python sur un de nos derniers projets (du LLM/RAG) et a part perdre du temps sur des myriades d'implementations foireuses, ca n'apporte rien. Meme lui a envie se de mettre des baffes tellement c'etait un mauvais choix. Des outputs de spreadsheets / graphes, yen a dans tous les langages, c'est pas un probleme. Si on veut rester un peu "sage" et pas se lancer dans des trucs trop exotiques, me vient en tete: - ruby pour une syntaxe proche de python, mais sans l'apect "surprise motherfucker" toutes les 2 secondes sur des trucs qui n'existent que dans le cerveau malade du mec qui les a implemente (le langage est base sur le principe de moindre surprise, ca aide). Par contre, c'est "moins portable" que python mais c'est pas non plus la mer a boire (evite de trop utiliser windows quand meme xD). C'est installe par defaut sur mac. Et c'est dispo dans les package manager de nimporte quelle distrib linux - js/ts. La syntaxe est un peu plus verbeuse, mais tu aimes le C++ donc ca devrait pas etre un probleme. C'est rapide as fuck, c'est portable et ya forcement un package npm pour generer des spread/graph. Je dirais meme que js est tellement portable que tu peux embed ton code dans une page web super facilement. Et pour quelqu'un qui n'est pas dev mais veut jouer avec tes outils ou leurs params, il pourrait y acceder facilement si tu heberge le resultats sur github pages. d'ailleurs, la "portabilite" de python, je me permet d'emettre un doute. Leur package manager est a chier (la gestion de dependences des dependences est pi/to/ya/ble). Meme npm ou yarn gerent mieux ca, et pourtant, les dependences en js, c'est quelque chose. J'ai pas encore fini ta video (parce que mon temps de trajet etait trop court) mais comme d'hab, je kiffe (outre le python ;) ).
@@konkerouf C'est rigolo car moi aussi j'ai parfois des crises de frustration mais plutôt sur certains outils et décisions de "mongol" genre typiquement git les commandes et leur syntaxe je peux pas m'empêcher de penser que ce sont des attardés consanguins. J'ai zéro intuition pour leur façon de fonctionner et d'écrire une commande, je recherche systématiquement (des 100aines de fois) ce qu'il faut tapper pour repondre a un besoin simple (genre avoir la diff entre 2 commits, lister les commits outgoing etc...).Ca me fait fulminer autant que toi avec python (alors que je n'avais aucun problème avec d'autres systèmes de versionning plus vieux) De nos jours le langage (comme python) me gêne moins car ce n'est plus moi qui code ^^ (c'est gpt4o qui fait 95% du truc, faut juste savoir le cuisiner pour verifier la coherence de ce qu'il fait et le guider pour la lisibilité et la vérifiabilité de son propre code) Il n'y a pas non plus trop de frustration sur les comportements inattendus, je lui décris et il sait, il corrige.
@@PasseScience Python est parfaitement adapté pour les projects comme celui de la vidéo. Python demande peu de connaissance en informatique, ca permet de ce concentrer sur l'algo en lui-même au lieu de se battre avec la syntaxe ou le compilateur.
@@PasseScience Total desaccord sur git, perso je trouve qu'a 2 ou 3 exceptions pres (checkout :)))) ), l'outil est nickel chrome, coherent, bien documente. Quelques concepts du a saisir au depart (expliquer rebase a mes devs est tjrs un challenge) mais sinon c'est clean. Bien mieux que la baltringuerie de svn qu'on se cognait jusqu'en 2008 Jai de plus en plus le sentiment qu'on est en total divergence philosophique sur la base meme. Pour toi c'est un outil, pour moi c'est une religion ;)
*Précisions sur des passages difficiles et potentiels errata (si j'en découvre):*
Si vous avez des questions je vous invite à les faire dans un nouveau commentaire et non en réponse à celui-ci (je les verrais plus facilement et tout le monde pourra en profiter)
*Sur le passage interaction mène à l’intrication:*
En résumé, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on a un état initial du monde où chaque particule a deux trajectoires possibles, donc on a en tout quatre réalités parallèles. Dans cet état initial, si on fixe ce qui concerne une particule, l’autre a encore ses deux trajectoires possibles. C’est en cela qu’on peut dire que les superpositions sont indépendantes. Pendant l’interaction, ce qu’on fait, c’est simplement imaginer ce qui se passe selon les règles de collisions standards pour chacune des réalités parallèles : si les particules entrent en collision, elles rebondissent ; sinon, elles se croisent. On constate ainsi que l’état final du monde est toujours la superposition de quatre états, mais dans lesquels chaque particule a désormais quatre trajectoires possibles, et pour chacune de ces trajectoires, l’autre particule n’a qu’une seule trajectoire compatible. L’indépendance entre la superposition des états d’une particule et de l’autre a disparu : on ne peut plus dire qu’il s’agit d’un état global dans lequel la première particule est en superposition sur quatre trajectoires et l’autre aussi (sinon cela devrait donner 16 possibilités).
*Sur le passage disparition des interférences destructives:*
Pour qu'il y ait une interférence destructive, il faut que deux états soient identiques sauf pour un signe. Par exemple, si on a un état |A⟩ et un état opposé -|A⟩, alors leur superposition, |A⟩ + (-|A⟩), donne 0, ce qui correspond à une interférence destructive. En d'autres termes, ces deux états s’annulent mutuellement. Mais si l'état que l'on manipule est intriqué avec autre chose, cela complique la situation. Imaginons que notre système se trouve dans une superposition d’états comme |A⟩|B⟩ et |A⟩|C⟩, où |B⟩ et |C⟩ représentent des états externes intriqués. Maintenant, même si on change le signe de l’état |A⟩ en -|A⟩ dans une partie de la superposition, cela ne suffira pas pour créer une interférence destructive, car l’autre partie de l'état (l’état externe |B⟩ ou |C⟩) n’est pas identique entre les deux termes.Donc, au lieu d’avoir une interférence simple comme |A⟩ + (-|A⟩) = 0, on se retrouve avec quelque chose du genre |A⟩|B⟩ + (-|A⟩)|C⟩, et comme |B⟩ et |C⟩ sont différents, il n’y a pas d'annulation possible entre les deux (même remarque si on pouvait faire |A⟩|B⟩ - |A⟩|C⟩). En résumé, l'intrication avec un autre système empêche les interférences destructives parce que les deux états intriqués ne sont plus comparables de manière simple et que le formalisme nous force à les considérer dans leur intégralité.
*Sur les états mixtes:*
Un état classique d’un qubit, c’est 0 ou 1.
Un état quantique, c’est s’autoriser des superpositions, être dans l’état alpha*0 + beta*1 par exemple.
Si on connaît alpha et bêta sans ambiguïté, on parle d’état quantique pur.
Si, en plus de la superposition (traduite par le fait d’avoir alpha et beta tous deux non nuls), on a une incertitude sur les valeurs de alpha et beta, on parle d’état mixte.
Dans la vidéo, lorsque je parle d’états « purement mixtes », c’est un peu maladroit. Ce que je voulais dire, c’est que l’on se trouve dans un état mixte pour lequel, une fois l’incertitude résolue, on se retrouve avec un état classique (on hésite entre plusieurs états, chacun ne manifestant pas d’aspect de superposition). J’aurais pu dire « états mixtes classiques ».
Il est important de noter que le formalisme de la décohérence ne fait pas de différence entre des états mixtes classiques (où il y a une vraie valeur que l’on ignore) et une superposition qui ne permet plus d’interférence destructive. C’est-à-dire que la décohérence ne montre pas comment la superposition disparaît, mais comment elle se retrouve sous une forme réduite, où elle ne se comporte plus différemment d’un système dont on ignorerait l’état. A priori, il n’y a pas de vocabulaire pour différencier les deux, mais on pourrait parler d’un « état mixte décohérent » (pour dire ici qu’il s’agit potentiellement d’une superposition, mais sans possibilité de la distinguer d’un état mixte classique où il y a une valeur définie que l’on ignore) et d’un « état mixte classique ».
Super vidéo comme toujours !
Bravo, très belle "vulgarisation" (ceci dit sans vulgarité !). Enfin un point de vue clair et synthétique pour comprendre cette histoire de l'observateur qui interagit avec la particule. 👍😎
Bravo, la démonstration avec la matrice densité était très bien et très proche de l'etat de la recherche.
Une suggestion: vous auriez pu aller un poil plus loin en illustrant les temps de déclin de la cohérence mais aussi avec la thermalisation du système et donc les éléments de la diagonale n'atteignant pas les mêmes valeurs.
C'est presque une introduction a la relaxation en résonance magnetique nucléaire que vous venez de faire :)
@@observing7312 La remarque sur la thermalisation m'intéresse parce que, justement, j'obtiens des éléments diagonaux qui s'égalisent parce que je tire les interactions aléatoirement. J'ai hésité à en parler un peu en plus du phénomène dans la vidéo mais j'avais peur que ça surcharge. Sinon, à côté avec la simulation, j'ai essayé de ne pas tirer les interactions aléatoirement, de les tirer selon des schémas déterministes pour avoir convergence vers une diagonale non uniforme, donc sans thermalisation. En faisant quelques essais sans trop persévérer, je n'ai pas réussi à avoir ce phénomène. Si vous avez une suggestion pour la voir, ça m'intéresse.
@PasseScience Il est possible de garder une approche probabiliste pour la diagonale. Pour ça il faut introduire des fluctuations entre éléments de la diagonale qui obéissent à la loi de Boltzmann. Pour un spin 1/2, si l'état up est plus stable que down d'une différence d'énergie ∆E, alors les probabilités de transitions doivent suivre Pdu=Pud*exp(-∆E/kT) de sorte qu'a l'équilibre thermodynamique, on retrouve les distributions de population attendues.
Pour aller un poil plus loin, ça s'applique aussi aux cohérences (on parle de théorie de Bloch voir de Lindblad).
Bravo pour votre vidéo pour ceux qui désir approfondir le sujet je vous recommande les travaux de Serge Haroche cordialement
Il me semble qu'Alexia Auffèves et la Quantum Energy Team à Grenoble travaillent sur ces questions de décohérence
@Morghat oui doctorat expérimental sous la direction de S. Haroche 😉
@@laurentcasa4011 ah d'accord je ne savais pas que c'était sous la direction de Mr Haroche ! 😊
Très intéressant !! C'est la première fois que j'entends parler de décohérence de cette façon 👍
Je ne connaissais pas la decoherence quantique c'est super intéressant ! J'y comprend toujours pas grand chose mais ça s'ajoute a mes definition 😂
Super boulot merci !
Super vidéo ❤
Ton histoire de bille est très claire pour expliquer l'intrication ! Bravo
J'aime bien cette interprétation, merci de nous l'avoir partagée
Excellente vidéo! Juste deux petites remarques: au début j'ai cru pendant un instant que ça allait parler de théorie du tout, alors que pas du tout, mais c'est peut être juste un bug mental de mon côté.
Ensuite c'est intéressant de voir comment on retomber sur l'interprétation des mondes multiples, mais il me semble qu'on doit pouvoir tout aussi bien expliquer ces expériences de pensées dans un cadre superdéterministe car en général les mesures nécessitent d'être paramétrées, ce qui dans le superdéterminisme implique déjà au moins une cause commune entre l'état des qbits et l'appareil de mesure (ou l'expérimentateur).
Une question finalement assez philosophique que je me pose c'est si en principe il est vraiment possible de faire la différence entre un hasard véritable, un multivers quantique ou un superdéterminisme de notre point de vue. Ça pourrait être les trois faces d'une même pièce (quantique, du coup).
Merci et bravo pour cette video.
Enfin quequ'un pour comprendre mes superpositions de style éclectique d'objets localisés et mesurables 😊
Merci pour tes vidéos, toujours très bien faites et intéressantes.
Pour l'idée que la superposition d'états de l'observateur (suite à la mesure) puisse conduire à une superposition de « mondes » il me semble que ce n'est pas si logique que ça : si je ne m'abuse dans le monde quantique il n'existe qu'un « support » dans lequel un objet peut avoir simultanément plusieurs états (quantiques). L'extension à l'appareil de mesure puis à l'observateur devrait « simplement » créer un seul observateur mais dans plusieurs états. Et (pour rigoler) si des observateurs assez nombreux regardent ce premier observateur il finira par ne plus être superposé mais juste dans un état où il ne sait plus ce qu'il a mesuré ! 😁
Après sur le fond j'ai toujours trouvé que les mondes multiples c'est quand même du gâchis d'univers juste parce que deux électrons se sont cognés (ou pas) l'un dans l'autre !
Oui, du moins il faudrait en tout cas que les mondes multiples continuent d'avoir des interactions entre eux, tout comme les états superposés montrent bien des interférences intrinsèques. Ce qui devient un sacré gâchis d'univers cumulé avec un bordel de relations dispendieuses incommensurables...
Après il faut faire attention : plutôt que des mondes multiples c’est plutôt notre expérience de l’univers qui n’en serait qu’une tranche… qu’une série d’états propres qui se succèdent là où en réalité la « fonction d’onde univers » est immense !
Pour avoir Many Worlds enft il suffit de retirer le postulat de l’effondrement de la fonction d’onde, l’effet observé peut très bien être expliqué par l’intrication de l’observateur avec le système quantique au moment où il est mesuré !
@@m9l0m6nmelkior7 Sauf que si on est « superposé » la mécanique quantique a montré qu'on pouvait le prouver : il y a des expériences qui montrent qu'on n'interagit pas de le même façon avec un « ensemble » intriqué qu'avec un ensemble « effondré ». Et jusqu'à présent on n'a jamais montré ce type de phénomène à l'échelle macroscopique (au delà de systèmes largement intriqués comme les condensas, mais qui sont isolés).
Supposer que l'observateur n'est pas si largement en interaction avec le reste de la planète (collègues, bâtiment, publications, reste de la planète) que ça reste « intriqué » semble compliqué.
Et puis alors : la tranche c'est un univers ? Parce que l'expérience c'est ce qu'on perçoit. À tout moment on reçoit des photons venant de l'autre bout (observable) de l'univers. C'est de l'interaction massive, quand même. Si je suis conditionné par l'une des expériences quelconques avec les états quantiques locaux qu'en est-il de mes propres interactions quantiques avec le reste de l'univers ? Ils n'existent pas et je reste conditionné par une simple particule et son résultat, malgré la *massive* interaction que j'ai avec le reste de l'univers ? Personnellement j'ai un doute.
Bravo c’est vraiment très bon !!!! 🫶✌️
En fait on devrait dire intrication directement au lieu de mesure.
Ce serait plus clair. 😅
D’une certaine manière notre univers n’est pas un bloc mais une sorte d’océan de vagues d’intrication qui se propagent.
Certaines de proche en proche, d’autres instantanément même si on ne peut pas communiquer par ce moyen.
C’est incroyable de penser qu’observer le fond diffus cosmologique nous intriquent avec ce signal venant d’il y’a si longtemps.
Certaines théories lient l’intrication et l’entropie à la gravité.
Ce serait super cool de faire une vidéo de vulgarisation la dessus un jour.
Merci en tout cas.
J'ai commencé les cours de quantique depuis le début de l'année, tout ce que je peu en dire pour le moment, c'est que les profs de UA-cam sont de bien meilleurs profs que ceux de fac
@@dovagoth2880 Sans oublier GPT-4o!, que je recommande vivement. Evidemment, il faut savoir le cuisiner pour brainstormer avec, pour garantir la solidité des réponses, ou les utiliser pour chercher des confirmations dans un second temps. Mais c'est un outil magnifique pour aborder très directement certains points de compréhension.
@@PasseScience et il peu être suffisamment pointu sans dire de bullshit ? 🤣
Des fois oui, des fois non. C'est un peu embêtant. Mais ça marche quand même très bien (il faut plutôt essayer o1 que 4-o)
@@dovagoth2880le rapport entre utilité et bullshit est très largement en faveur de l'utilité, avec les chatbots. Surtout que tu peux poser des questions en boucle infinie et il te répondra toujours au max de sa patience et de sa politesse.
@@v-sig2389 et s'il s'agit d'un sujet que je ne connais absolument pas? Moi j'ai vraiment du mal à m'en sortir avec les systèmes GPT dans le cadre de l'apprentissage à partir de zéro. Cependant, une fois que j'ai dabord lu un livre sur le sujet, ça devient effectivement très bénéfique de travailler avec le chatbot!
C'était super intéressant !
Ce que tu fais est génial ayant vu des millions (j'exagère) de vidéos de vulgarisation sur la mécanique quantique, je pense que les tiennes sont plus précises et complexes, mais malgré cela vraiment plus clair et plus Ontologiquement aussi (Si le mot est le bon), ce qui est bien sûr totalement ambivalent, mais pourtant dans mon cas vrais. Je te remercie pour tout, j'espère que tu vas continuer à nous faire comprendre un peu mieux le monde, car la MQ (Mécanique Quantique) c'est parfois à croire que ce sont des conneries. Je m'explique : C'est la partie compréhension réelle de ce qui se passe, qui fini occasionnellement par me demander si ce ne sont pas des conneries, mais pas du tout les maths, prédictions et tout ce que ça a pu rendre réel comme avancées, qui marche très bien si on veut bien en rester là et rien comprendre. Et c'est des fois désespérant, j'ai l'impression de temps en temps de ne plus rien comprendre ou qu'il manque réellement une réflexion ontologiquement profonde (c'est comme ça qu'on dit ?) car ils sont bien gentils avec leur MQ incompressible, mais tu finis par en être dégoûté parce que c'est à prendre comme ça et c'est tout, sous prétexte que les maths marchent (Et si on avait tout faux sur ce que l'on croit comprendre (pas les math)). Ça me fait une belle jambe, mais ne m'aide en rien à comprendre le monde, ce n'est plus vraiment de la physique, car elle se doit d'expliquer ontologiquement (si le mot est juste) pourquoi les formule marche et ce qu'est le réel qu'elle modélise. Et chez toi, je retrouve ce plaisir de toucher à ça. D'ailleurs, j'ai adoré ta vidéo dans laquelle tu expliques les choses comme de MQ et des Relativités comme toi, tu l'interprette avec une bonne partie d'ontologie (Avec toutes les guillemets qu'on doit mettre bien sûr ce qui prouve encore ta rigueur). Merci mille fois. Bonne continuation et avec tout mon respect, Cdt, ExA
La mécanique quantique comme toute "loi physique" n'a pas d'ontologie, car n'ont pas d'être dans notre réalité réelle. On n'a et n'aura jamais accès à la "vérité vraie" donc tout ça n'est qu'interprétations de données observées. Interprétations solides et justifiées, mais uniquement humaines.
Les maths et prédictions découlent de ces observations donc oui sont justes, mais jamais ne prétendent essayer d'expliquer "ontologiquement" le monde.
C'est comme, trois allumettes tombent par terre et forme un triangle, tu pourras calculer "la somme des angles égale 180°" mais ça ne veut pas dire que ce triangle ou cette loi "existent vraiment", il n'y a que trois allumettes.
Merci beaucoup 🎉🎉🎉
Excellent ! (comme d'hab) Merci !
.
On dirait que tu penches pour une physique statistique alors que beaucoup pensent que la quantique n'a rien à y voir ... (?)
Trop bien ! 👍👏
L'épisode tant attendu 😊
Merci pour tes vidéos ; même si parfois trop pointu pour moi, ne change rien (en plus ça me pousse au revisionnage !)
Edit après 2 visionnages, sur les mondes multiples: les concepts de la physique quantique et de la science en général étant des modélisations interprétatives sans réalité ontologique, il est tout de même ultra douteux et non parcimonique de rajouter une couche interprétative indémontrable qui briserait les lois de conservations d'énergie.
Mondes infinis c'est comme l'infini dans les modèles des trous noirs, épistémologiquement ça pue
De mon point de vue, l'interprétation d'Everett _retire_ une couche interprétative : on a plus besoin de la notion d'effondrement de la fonction d'onde vers un état propre aléatoire. A la place c'est une simple prolongation de l'intrication à un système de plus en plus grand.
Après, bien sûr, ça ne change rien aux prédictions alors peu importe.
Merci!
D'un point de vue macroscopique, nous pouvons utiliser la pression gravitationnelle (p) dans un volume donné de rayon R1 pour attribuer au micromonde l'énergie cinétique des photons, pV=nhf, qui est nécessaire pour induire des réactions thermonucléaires dans le Soleil, et aussi dériver la dépendance de la pression de radiation sur la longueur d'onde des photons, p~nhc/L^4. Au centre d'un Soleil dont la densité moyenne (Ro)=1407 kg/m^3, la pression devrait être p=-2/3πG(Ro)^2[R1^2-R2^2]=2/3*(3,14)*(6,67*10^(-11))*(1407^2)*(696340000^2)=134TPa.
Bonjour ! Un grand merci pour cette vidéo, qui répond à bien des questions que je me posais et auxquelles d’autres vidéos de vulgarisation scientifique n’avaient pas répondu.
Pourtant, j’ai deux questions assez semblables à celles de Thomas-bz5kl .
Vous dites par exemple, par rapport aux miroirs (que l’on retrouve dans un grand nombre de ces expériences autour de l’intrication quantique, comme celle d’Aspect), qu’il faut faire en sorte que le dispositif expérimental ne s’intrique pas avec le système.
>> Mais que se passe-t-il concrètement au niveau atomique (ou à plus petite échelle encore ?) pour qu’un miroir, qui est un objet macroscopique, interagisse avec le système (réflexion et déviation), mais sans qu’il y ait intrication ou décohérence ?
>> Et, du coup, quelles sont les propriétés qui font qu’un objet mesure (ou « décohère ») un système, ou pas ?
Il y a là une notion fondamentale, qui m’échappe.
Un photon n'intéragit que très peu avec la matière (intéraction trop faible et trop courte, il y a un certain temps requis pour la décohérence, qui dépend des systèmes) et un photon unique ne va pas intéragir avec le miroir en entier. En plus on utilise des miroirs à très faible dissipation. Donc au final l'information quantique n'est pas transmise ni réduite.
(Je peux me tromper je suis pas expert.)
Quant aux propriétés qui provoquent cette effondrement de la fonction d'onde, bah tout et n'importe quoi d'extérieur qui intéragit avec le système quantique isolé : imaginons grossièrement un photon qui touche une particule qui est dans des états superposés, et bien la particule va être "obligé" de choisir un état "afin d'adopter" un comportement et un seul (encore plus grossier : je reçois un photon, vais-je l'envoyer à gauche ou à droite ? Faire les deux serait créer de l'énergie ex nihilo donc je dois choisir un et un seul comportement).
Donc n'importe quel échange avec des bosons qui viennent de l'extérieur et qui intéragissent avec l'état de superposition (faut préciser "de l'exterieur", car un atome entier dans un état quantique a ses quarks qui interagissent entre eux par des gluons, mais tant que c'est interne et cohérent ça n'entraîne pas de réduction).
*Sur la décohérence (je copie-colle ma réponse précédente) :*
Pour savoir s'il y a intrication entre le système et autre chose, il faut se demander si la nature de l'interaction permet de déduire quelque chose sur la grandeur qui nous intéresse concernant le système, en ne regardant que ce qui a interagi avec lui. Dans mon exemple avec des billes, il est clair que connaître la position a posteriori d'une bille permet de déduire celle de l'autre. Cependant, si, par exemple, ces billes avaient été mises en superposition selon une autre propriété, comme leur couleur, alors observer a posteriori la trajectoire et la couleur de l'une ne permettrait en rien de déduire la couleur de l'autre (dans l’hypothèse ou règles de l'interaction par collision n'auraient ici aucun effet par rapport à la couleur, et donc, pour cette propriété, il n'y aurait pas d'intrication malgré l'interaction). Il faut donc vraiment se poser la question de la nature précise de l'interaction considérée par rapport à la grandeur précise que l'on ne veut pas perturber (au cas par cas donc).
*Pourquoi n'y a-t-il pas de décohérence due aux molécules d'air dans une expérience de type double fente ?*
Si on réalise l'expérience avec des photons de longueur d'onde visible, ceux-ci interagissent très peu (au sens statistique : peu d'entre eux) avec les molécules d'air (c'est pour cela que l'air nous apparaît globalement transparent). Du coup, le problème ne se pose pas vraiment, il y a juste un peu de bruit sur le phénomène d'interférence dû aux quelques photons qui ont déclenché la décohérence. Si l'on réalise l'expérience avec des particules plus lourdes comme des électrons, il peut être nécessaire de la réaliser sous chambre à vide précisément pour éviter ce problème.
*Dans le cas d'une interaction avec un miroir,* c'est subtil car, souvent, c'est la trajectoire de la particule qui nous intéresse (c'est-à-dire qu'on ne veut PAS extraire d'information de position via l'intrication). Mais, comme il y a conservation de la quantité de mouvement lors du rebond sur le miroir, celui-ci va nécessairement reculer ou non, et ce recul contient l'information. Si cela ne pose pas de problème, c'est sans doute lié au principe d'incertitude d'Heisenberg qui fait en sorte que la quantité de mouvement transmise soit inférieure, en amplitude, au bruit fondamental lié à l'incertitude d'Heisenberg. Ou bien ce mécanisme rend l'information, en principe, inextractible sans perturber le système bien plus que la quantité d'information que l'on souhaite extraire.
*Une fuite d'information n'est pas binaire, elle peut être partielle.*
Certaines interactions peuvent permettre de déduire "un peu" de choses, et ainsi se comporter comme du bruit sans faire disparaître totalement le phénomène que l'on souhaite observer. La décohérence, c'est un peu comme un feu de forêt : si le feu est localisé, il peut s'éteindre de lui-même et perturber très peu l'état des choses sans effacer totalement ce que l'on cherchait à observer. Mais si le feu se propage trop, il peut tout détruire, et on perd tout.
*Enfin, dans certaines expériences, on peut avoir besoin de gommer de l'information quantique.*
On peut avoir une perte d'un côté sur un dispositif, une perte de l'autre côté sur un autre dispositif, et réunir les éléments contenant ces pertes pour qu'une fois réunis, il ne soit plus possible de déduire quoi que ce soit de l'information présente de part et d'autre, permettant ainsi de retirer l'état intriqué.
@@PasseScience Je n'ai pas encore eu le temps de me plonger dans la lecture de votre réponse, mais d'ores et déjà GRAND MERCI à vous !
@@mamlaka227 Je n'ai pas encore eu le temps de me plonger dans la lecture de votre réponse, mais d'ores et déjà GRAND MERCI à vous !
@PasseScience comment l'univers "sait que l'on sait", que l'information a fuité, et qu'il faut rendre le système décohérent ?
Doit il y avoir des quanta macroscopiques majeurs qui poussent / attire / fait tendre : la décohérence depuis l’infiniment petit, sous la forme d’une prevalence déterministe ?
Pause à 0:01
Ca y est! Maintenant je peux dire "à moi aussi ça m'est arrivé"... J'ai faillis ne pas voir cette vidéo parce que je me suis fais désabonner par youtube....
(en vrai je trouvais vraiment étrange que ça ne me soit jamais arrivé, vu ma consommation... ben voilà ça m'est arrivé...)
Bonne continuation à tous! :)
Merci pour cette video, je n'ai pas encore tout compris à ce stade, mais c'est captivant! Question: selon cette théorie, si je décide de tuer mon chat en fonction de la réalisation d'un tirage quantique (état d'un qbit mesuré), à l'issue de ce tirage, il y aura une superposition quantiques de deux états de l'univers: un où mon chat sera mort et l'autre vivant?
De base dans la théorie de la décohérence on inclut pas l'interprétation many world, on se contenterait d'expliquer pourquoi tu ne pourrais plus distinguer l'état de ton chat avec un état classique que tu ignorerais (ie plus d'interférence destructive de ton point de vue si l'environnement s'en mêle). Dans many world, qu' on peut voir ici comme une extension de la décohérence à l'observateur combiné à une interprétation de la superposition comme quelque chose doté d'une ontologie (ie que la superposition ca veut vraiment dire que les deux etats "existent") oui c'est bien ca, on dirait que l'univers se duplique, toi inclus, et que une des versions de toi ne voit que la version du chat qui lui correspond.
Bon déjà merci pour cette vidéo, je n'ai pas forcément tout compris vers le milieu mais ça explique bien le problème de la mesure et de ce que c'est un observateur je trouve.
1 - Je n'ai pas tout compris pourquoi dans les expériences avec l'interféromètre tout ne s'intrique pas : les particules en questions interagissent bien avec l'air, etc ?
2- Je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi ces superposition ne peuvent pas être comprises comme ignorance, non pas forcément de l'état du système (ou que) mais aussi (en même temps) des règles qui régissent ce système et son évolution.
Il faudrait surement que je revois la vidéo en question.
Si on a tout un ensemble intriqué dont l'observateur, en observant, s'intrique avec. On a donc "un des états de l'observateur" qui observe "une réalité possible" des états du systèmes, et chacun des autre état fait de même : ok.
Alors certes les anomalies statistiques dans les expériences disent que ce ne peut pas être une ignorance de l'état initiale du système. Mais rien n'empêche qu'une règle, déterministe, qu''on ignore fait qu'un seul état du système est en fait possible et donne ces résultats.
Bon là c'est flou dans ma tête et encore + dans mes formulations.
*pourquoi ces superposition ne peuvent pas être comprises comme ignorance*
Je t'invite à voir le second épisode sur la superposition d'etat avec l'interferometre de mach zhender et en proposer une interprétation "par ignorance".
*Sur la décohérence:*
Pour savoir s'il y a intrication entre le système et autre chose, il faut se demander si la nature de l'interaction permet de déduire quelque chose sur la grandeur qui nous intéresse concernant le système, en ne regardant que ce qui a interagi avec lui. Dans mon exemple avec des billes, il est clair que connaître la position a posteriori d'une bille permet de déduire celle de l'autre. Cependant, si, par exemple, ces billes avaient été mises en superposition selon une autre propriété, comme leur couleur, alors observer a posteriori la trajectoire et la couleur de l'une ne permettrait en rien de déduire la couleur de l'autre (dans l’hypothèse ou règles de l'interaction par collision n'auraient ici aucun effet par rapport à la couleur, et donc, pour cette propriété, il n'y aurait pas d'intrication malgré l'interaction). Il faut donc vraiment se poser la question de la nature précise de l'interaction considérée par rapport à la grandeur précise que l'on ne veut pas perturber (au cas par cas donc).
*Pourquoi n'y a-t-il pas de décohérence due aux molécules d'air dans une expérience de type double fente ?*
Si on réalise l'expérience avec des photons de longueur d'onde visible, ceux-ci interagissent très peu (au sens statistique : peu d'entre eux) avec les molécules d'air (c'est pour cela que l'air nous apparaît globalement transparent). Du coup, le problème ne se pose pas vraiment, il y a juste un peu de bruit sur le phénomène d'interférence dû aux quelques photons qui ont déclenché la décohérence. Si l'on réalise l'expérience avec des particules plus lourdes comme des électrons, il peut être nécessaire de la réaliser sous chambre à vide précisément pour éviter ce problème.
*Dans le cas d'une interaction avec un miroir,* c'est subtil car, souvent, c'est la trajectoire de la particule qui nous intéresse (c'est-à-dire qu'on ne veut PAS extraire d'information de position via l'intrication). Mais, comme il y a conservation de la quantité de mouvement lors du rebond sur le miroir, celui-ci va nécessairement reculer ou non, et ce recul contient l'information. Si cela ne pose pas de problème, c'est sans doute lié au principe d'incertitude d'Heisenberg qui fait en sorte que la quantité de mouvement transmise soit inférieure, en amplitude, au bruit fondamental lié à l'incertitude d'Heisenberg. Ou bien ce mécanisme rend l'information, en principe, inextractible sans perturber le système bien plus que la quantité d'information que l'on souhaite extraire.
*Une fuite d'information n'est pas binaire, elle peut être partielle.*
Certaines interactions peuvent permettre de déduire "un peu" de choses, et ainsi se comporter comme du bruit sans faire disparaître totalement le phénomène que l'on souhaite observer. La décohérence, c'est un peu comme un feu de forêt : si le feu est localisé, il peut s'éteindre de lui-même et perturber très peu l'état des choses sans effacer totalement ce que l'on cherchait à observer. Mais si le feu se propage trop, il peut tout détruire, et on perd tout.
*Enfin, dans certaines expériences, on peut avoir besoin de gommer de l'information quantique.*
On peut avoir une perte d'un côté sur un dispositif, une perte de l'autre côté sur un autre dispositif, et réunir les éléments contenant ces pertes pour qu'une fois réunis, il ne soit plus possible de déduire quoi que ce soit de l'information présente de part et d'autre, permettant ainsi de retirer l'état intriqué.
Si l'espace-temps est discret, alors ça expliquerait que le "continu" de la quantique devienne aléatoire avec une composante ondulatoire etc.
Or, l'espace-temps ne peut pas être continu, sinon ça suppose qu'il existe une quantité infinie d'information de position.
Ce qui n'est pas le cas : on ne peut pas diviser l'e-t au-delà de l'échelle de Planck.
Et en plus ça impliquerait une énergie infinie.
Du coup la courbure devient une mesure de la densité d'information.
Et une particule n'est localisée que lors d'une interaction, ce qui veut dire qu'elle tend à se localiser à chaque interaction de plus en plus près d'un centre de densité, puisque c'est par là qu'une interaction est le plus probable.
Sauf dans les cas de faible densité, auquel cas la probabilité pour une particule de s'éloigner du centre de densité devient probable (-> "gravitation négative").
Quelle est l'erreur de raisonnement?
La quantitté maximale d'information disponible étant proportionnelle à la t° si j'ai tt bien retenu.
@@vincechurch9836 il me semble que, justement, supposer l'espace comme continu abouti au problème de la densité infinie d'énergie au centre d'un trou noir.
A t on imaginer la direction passé->futur dans laquelle s’effectue la mesure et l’indétermination quantique dans l’espace temps pour un espace-temps sans direction : un espace-temps-présent
@@jeanpaullamont Quand tu ne comprends pas, ça ne veut pas dire que ça n'a aucun sens, teubé.
L'idée d'un espace-temps discret n'entraîne pas nécessairement que le "continu" de la physique quantique deviennent aléatoire. L'aspect ondulatoire est lié à la dualité onde-corpuscule et est avant tout interprétative. Si la discrétisation de l'espace-temps aurait sûrement une influence à de très petites échelles, ce ne serait sûrement pas une composante "aléatoire".
La "quantité infinie d'information de position" n'est pas une réalité ontologique, donc bien sûr que si ça peut exister.
Les limites de Planck sont avant tout pratiques/théoriques, pas absolues. Du coup, également, affirmer "c'est impossible que l'espace-temps soit continu" ou "qu'il n'y a rien sous les limites de Planck" restent des hypothèses non-prouvées.
Les énergies infinies qui découlent de nos théories sur l'échelle de Planck ou les trous noirs montrent surtout les limitent de ces théories. Des modèles différents (comme la renormalisation) en hypothèse permettent de résoudre ces problèmes en envisageant continuité sans infinis.
"La courbure devient une mesure de la densité d'information" est un mélange de concepts qui n'a que peu de sens. À part dans le cadre d'hypothèse de principe holographique ou dans Interstellar, je vois pas comment lier gravité et information et je vois pas ce qui dans ton raisonnement te fait arriver là, même en considérant l'espace-temps comme discret.
Une particule n'est jamais "localisée", par principe d'incertitude de Heisenberg.
Il ne va pas y avoir "plus d'interactions" vers le "centre de densité" (dans l'idée où cette "densité" est une interprétation incorrecte de la gravitation, car "densité d'informations" ça veut rien dire et "plus proche d'une densité d'états" a pas de sens car c'est pas une densité localisée, avec une ontologie).
La gravitation est une déformation de l'espace-temps, ce n'est pas une "densité" qui "attire la masse" et dont les particules "choisiraient" de la subir ou pas par des "interactions probabilistes".
Quand bien même on découvre le graviton et qu'il existe bien une forme d'interaction, cette interaction forcera justement une particule dans un état superposé à adopter le comportement relatif à ce graviton, à suivre "ses lois à lui" : la probabilité ici est une question de temps, et pas du type de comportement.
Donc il n'y a aucune raison qu'une particule s'éloigne d'un centre de gravité.
Ça n'en reste pas moins pour la plupart des idées intéressantes, répandues et débattues, mais tout de même simplistes, non-prouvées et peu justifiées.
Alors là, je suis É-PA-TÉ ! 😲😮 Moi dont la formation universitaire en physique s'est arrêtée au niveau L2-L3, j'ai mis des années entières avant de comprendre à peu près les phénomènes d'intrication et de décohérence, ayant notamment buté régulièrement sur les mêmes simplifications assez fortement déformantes qu'on trouve dans beaucoup de titres de vulgarisation ; et ce n'est que le jour où on m'a expliqué le mécanisme de la matrice de densité que j'ai commencé à y voir plus clair…
Or, quand j'ai vu le titre de la vidéo, je me suis dit « 17 minutes 49 seulement ?! Alors j'imagine que l'auteur, contrairement à ses habitudes, va nous donner seulement une image de la question qui sera très grossière : car je ne vois vraiment pas comment il pourrait arriver à vulgariser la notion de matrice densité auprès du grand public en un délai aussi bref… 😐 ».
Et pourtant SI : VOUS L'AVEZ FAIT ! 😎 Franchement, c'est une prouesse de vulgarisation !! 👏👏👏 L'idée de recourir à la simulation de l'évolution d'un système intriqué, en particulier, étant particulièrement bien vue - et bien menée ! Chapeau bas Monsieur Cabaret ! 🎩
@@soldyesis7699 Merci! Il faut quand même admettre que ce n'est pas non plus tout public^^ Même si la vidéo rappelle au début et explique ce que c'est qu'une superposition, le problème de la mesure, l'intrication, qu'elle rappelle en fait la problématique que la décohérence cherche à résoudre, pour une personne qui n'aurait jamais vu ces sujets, les assimiler dans les trois minutes d'introduction pour pouvoir aborder sainement la théorie de la décohérence me semble compliqué :) Donc c'est aussi pour ça que la vidéo est assez courte, c'est que le niveau duquel on part est quand même déjà relativement élevé. Mais merci beaucoup pour le compliment :)
Ce n’est peut être pas une formulation mathématiques ou statistiques figée … mais à l’image de l’Univers et de son évolution
👋😀👍
@7:00 Si l'on comprend bien, la lumière non polarisée ne peut faire des interférences (via une fente), alors que si la lumière est polarisée, les photons ont le même spin 1 (si j'ai bien compris) et peuvent interférer. Du coup si on polarise à 90°, on change la polarisation (spin -1), les zones d'interférence constructive se trouvent dans les zones d'interférence destructive des photons de spin 1?
@@bouhschnou Le passage mentionné n'a rien à voir avec la polarisation de la lumière ni avec le spin de quoi que ce soit. Je relirai votre commentaire demain et je tenterai de le comprendre plus finement et de faire une réponse plus complète.
@@PasseScience je crois, si je me suis bien compris, que je me demande si, lorsque l'on tourne un polariseur avant les fentes, on fait déplacer la frange centrale des interférences des doubles fentes d'Young, elle reviendrait deux fois à sa place d'origine, par la droite puis par la gauche (ou l'inverse), en un seul tour de polariseur
5:01 Oui on ignore pas un état qui serait définie mais non à mon sens on n'a pas vraiment un état superposé. C'est plus subtile que ça je pense pour moi l'état n'est juste pas projeté dans l'univers de l'observateur. On dit souvent que la fonction d'onde s'effondre mais je pense que c'est notre univers qui se "met en phase" avec celle-ci et donc la fonction d'onde est toujours là mais ne se constate plus d'un observateur en "phase" avec elle.
J'ai l'impression que ça a des propriétés similaires aux réseaux de neurones.
Si on a qu'un seul neurone, la fonction qu'il produit est vraiment basique, une simple porte logique NOT par exemple .
Mais si on ajoute d'autres neurones, la sortie dépendra de la relation entre tous ces neurones et le système fera émerger une complexité et des concepts plus élaborés dont la prédiction est impossible sans la maitrise parfaite de la valeur en entrée.
Est ce possible de prédire le réponse de chatGPT si on n'a pas accès à la structure du LLM même si on connait les potentiels états d'un neurone ? Je ne pense pas.
Mais j'ai pas bien compris donc je dois viser à coté.
j'ai l'impression qu'il faut conclure que la matière du détecteur n'interfère avec le signal lumineux, alors sous forme de deux 'entités ondulatoires', que si celui-ci est en phase avec lui-même. Dans les 'franges destructives', elles sont en déphasage, elles 'glissent' sur la matière, et dans les constructives, elles sont bloquées par la matière qui les intercepte (via, donc, un procédé encore inconnu, c'est 'l'effondrement du paquet d'onde' bien connu, mais toujours aussi mystérieux)
Velu. Ouch.
Merci 👍
Wow, on a de grands physiciens dans les commentaires. Le complexe chatgpt, vous connaissez ? C'est quand on se prend pour une INA, intelligence non artificielle.
on dit qu'avec les fente de Young, on ne peut savoir par quelle fente les photons sont passées et que toute tentative pour le savoir ruine les interférences. Il existe pourtant un moyen: mesurer le temps de vol des photons. Plus on s'écarte de l'interférence centrale, puis la mesure est 'facile', seuls les photons pile au milieu de la bande centrales arrivent incognito
Cela ne marche pas car pour déterminer le temps de vol avec la précision requise il faut utiliser un laser à impulsions très courtes et donc son spectre est très étendu ce qui fait disparaitre les franges, et les premières a disparaitre sont les franges écartées de l'axe.
@@myhalong les expériences dont parle la vidéo, les miennes aussi, sont basées sur l'émission de photon unique. Et dans l'expérience d'Aspect on peut déterminer le passage d'un photon et détectant celui qui le précède (à une autre longueur d'onde), donc on peut connaître l'horaire de départ du photon, et son arrivée sur le détecteur
@@bouhschnou dans toutes les configurations un photon n’est pas une petite bille. Il y a toujours la relation d’incertitude temps fréquence , en mesurant précisément le temps vous avez une incertitude sur la fréquence et donc la longueur d’onde ce qui vous fait perdre les franges quand vous vous écartez de l’axe
"un détecteur va extraire de l'information quantique en s'intriquant avec l'objet étudié" Kesako, c'est intriguant.... ça veut dire quoi?
Et puis il y a un pb, je reviens sur votre histoire d'interférence d'un objet dit intriqué |A>|B>-|A>|C> , vous oubliez de dire que pour qu'il y ait interférence il faut que les 2 systèmes se retrouvent localement au même endroit de l'espace, sinon il n' y a pas interférence. Faire l'opération |A>|B>-|A>|C> n'a de sens que si c'est locale. Ce qui veut dire que pour qu'il y ait interférence, il faut acheminer de façon intacte |A>|B> et |A>|C> au même endroit , si entre temps Alice a fait une mesure sur |A> par ex alors on ne peut plus avoir d'interférence et plus de corrélation quantique...
Je suis fan de ma chaine et j'ai une bonne culture de tout ce dont il s'agit mais ça va trop vite. Je suggère simplement un subterfuge c'est d'aller a la vitesse lente du cerveau au point critique ce qui se passe par un arret momentané du script (de la lecture du prompteur concrètement) pour interagir "émotionnellement" avec l'esprit de l'eleve en train de poser ses pas sur les cailloux qui depassent pour franchir le gué.
@@brunodoussau_from_tyumen Certaines vidéos ont ce genre de pauses. Je remets généralement la musique d'introduction et quelques images.
le problème c est le chat zombie..
Je ne comprend pas pourquoi on utilise cette expression ampouleuse de "monde multiple". Avant la théorie d'Everett on ne parlait pas de mondes multiples pour interpreter le superposition d'état d'un électron autour d'un noyau atomique par exemple, alors pourquoi soudainement utiliser cette expression lorsque c'est le physicien observateur qui se retrouve en superposition d'état? Encore un coup de notre anthropocentrisme..?
On n'en parlait pas avant simplement parce qu'on interprétait pas, on se contentait d'appliquer des mathématiques en mettant de côté l'interprétation du sens. Le fait de pouvoir généraliser la superposition aux systèmes macroscopiques dans le cadre de la décohérence à suggérer l'idée qu'on pouvait sans doute prendre cette superposition dans le modèle mathématique au pied de la lettre, comme des réalités parallèles simultanément existantes. Enfin le fait qu'en tant qu'observateur on ne puisse avoir l'impression de vivre qu'une seule de ses réalités superposées renforce la légitimité de parler de réalités parallèles, alternatives. (je ne suis pas particulièrement pour cette interprétation, je répond juste à la question ^^)
Bah... ça a l'air cohérent, OK.
Je continue de penser que la solution la plus économique reste un univers-bloc quadridimensionnel statique dans lequel les phénomènes quantiques obéissent au superdéterminisme.
@6:00 drôle de suggestion.. L'interférence destructive n'est que le lieu ou les interférences constructives ne se font pas, autrement dit où les particules ne vont pas, en tout cas avec une haute probabilité. Quourpoi irait-on faire des interférences, qu'on espère destructives, si les particules n'y vont pas? Les rares particules qui s'y trouvent avaient juste une faible proba d'atterrir là, en fonction des contraintes imposées localement et celle de l' "onde de proba", c'est "tout"
@@bouhschnou Vous avez déjà vu comment fonctionne un interféromètre de Mach-Zehnder?, soit avec ma vidéo dessus, la deuxième sur la superposition que j'ai mis en fiche ici, soit avec celle de Science Étonnante?, parce que justement, un des problèmes de la quantique, c'est précisément qu'il semble inévitable de devoir donner un sens à être là, mais pouvoir interagir de manière destructive.
s@@PasseScience dans l'interféromètre de MZ, il n'y a pas de problèmes de la mesure si on devine le détecteur détectant, en fonction des données de départ (polarité des signaux), la vidéo sur MZ se comprend-elle mieux si on considère que le détecteur non détectant mesure, en fait, une interférence destructive entre deux états opposés, non mesurable donc?
En fait, la matière du détecteur a surtout besoin d'être en phase avec les deux 'entités ondulatoires' qui lui tombent dessus. Elles n'ont pas besoin d'être absolument en phase, la différence étant transmise à la déviation autour des positions centrales de franges (dans le cas des fentes)
Dans le cas MZ, je serais plutôt tenté de dire qu'il y a une interaction avec le semi-miroir et que l'interférence devient constructive seulement à l'une de deux sorties, suivant la polarisation des signaux à son entrée, suivant la différence de marche de l'interféromètre
L’interprétation d’Everett reste pour moi peu satisfaisante car elle n’explique en rien les probabilités à l’oeuvre.
Si par exemple le formalisme nous dit que « le monde se divise en 2, nous avons 2/3 de chances d’être dans le monde À et 1/3 de chances d’être dans le monde B », d’où viennent au juste ces probabilités? S’il y a deux mondes parallèles, on devrait à priori avoir 50% de chances de se retrouver dans ne l’un ou l’autre. Comment cela se fait-il que ce n’est pas toujours le cas? Qui décide du fait que l’on va être plus souvent le moi du monde À que le moi du monde B?
C’est cela le problème fondamental et l’interprétation d’Everett n’y répond pas.
Dans le principe, si tu as 2/3 chances d'être dans l'état A et 1/3 dans l'état B, l'interprétation est qu'il y a 2 fois plus de mondes créés avec l'état A que de mondes créés avec l'état B. Tu as donc bien 2 fois plus de chance de te retrouver dans un monde où l'état A se produit.
Il ne faut pas oublier que, dans cette interprétation, il y a autant de monde créés que de résultats possibles de l'expérience. Donc bien souvent en fait une quasi-infinité de mondes créés à chaque expérience, quand par exemple on mesure l'emplacement de l'impact d'une particule unique sur un écran il y a autant de mondes créés que de position possibles pour cet impact, dans chacun desquels l'observateur mesurera une position différente.
Et oui, cette interprétation suggère qu'une infinité d'univers parallèles se créent en permanence, chacun de ces univers donnant lui-même naissance à une infinité d'autres univers, ce qui nous donne un nombre absolument absurde et croissant exponentiellement d'univers créés en permanence, c'est ce qui la rend aussi problématique. C'est pour cela que l'on parle simplement d'une interprétation, et pas d'une théorie, car on voit bien que dans l'absolu c'est juste absurde (et de toutes manières infalsifiable).
@@theslay66 il y a des situations où un objet quantique ne peut prendre que deux états possibles (concernant par exemple son spin). D’après Everett, il y a alors seulement deux mondes qui en émergent : il ne peut pas y en avoir une infinité puisque le système ne comporte en tout et pour tout que deux états.
Il y a alors un problème qui apparaît lorsque les probabilités de basculer dans chacun de ces mondes ne sont pas de 50/50. Il est concevable que le monde se déplierait en deux scénarios vers lesquels on basculerait aléatoirement mais il est incomprehensible que l’on ait plus de chance d’etre d’un côté que de l’autre alors qu’il y a bien deux « moi » qui sont apparus, dans des mondes qui coexistent de la même façon.
Cette objection n’est évidemment pas de moi mais à été formulée par un certain nombre de physiciens, dont Lee Smolin chez qui je l’ai tirée.
@@numero6285 Ce à quoi j'objecterai que : même si il n'y a que deux états mesurables possibles, cela ne garantie en rien qu'il n'y aura que deux mondes possibles qui seront créés. Qu'est-ce qui interdit la création de plusieurs mondes où l'on observerait le même résultat ?
En fait je pense que le problème est qu'on ne considère que le résultat de la mesure du spin, et pas l'intégralité du processus. La mesure va forcer le spin de la particule a prendre une orientation, mais cette orientation n'est pas fixée au moment de l'émission de cette particule. Il est logique donc que, au moment de l'émission de cette particule, il y ai création d'autant de mondes qu'il n'y ai d'orientations possibles. Et donc à la sortie on se retrouve avec plusieurs mondes possibles où le résultat de la mesure est le même.
une pièce dont une face est plus lourde que l'autre aura plus de "chance" de tomber sur 'face' que 'pile' ...
ça n'enlève rien à l'incertitude d'un seul lancé ... tu peux pas dire " 'face' et j'ai gagné d'avance " ... ;-)
@@theslay66 il me semble que votre explication (une orientation qui serait fixée au moment de l’emission) est fondée sur l’existence de variables cachées locales. Hors cette possibilité a été réfutée.
ouai, alors les mondes multiples, en nombre infini pour décrire tous les états possibles de tout et n'importe quoi, c'est le joker ultime, à fuir! Il y a des jokers beaucoup moins ultimes comme faire apparaître un éléphant rose ou me voir traverser mon fauteuil
Parler des mondes multiples, c'est abandonner (c'est pas la première fois) l'explication des phénomènes à l'obscurantisme, je pèse donc mes mots
@@bouhschnou Je ne suis pas partisan des mondes multiples. Ce n'est absolument pas une interprétation que j'aime ou qui me plairait. En revanche, en tant que bon scientifique, je suis capable de mettre de côté ce que j'aime et constater que le formalisme de la décohérence mène assez naturellement à l'interprétation des mondes multiples.
@@PasseScience Alors l'hypothèse des mondes multiples doit surtout nous faire penser que c'est le modèle de la décohérence qui est à revoir, et j'imagine que cette idée fait aussi consensus. Si la décohérence a du mal à rentrer dans notre géométrie, celle-ci est peut-être à revoir, quelque chose me dit que ça a à voir avec l'hypothèse du continu. Cette idée fait-elle aussi consensus?
On peut regarder un tableau des centaines de fois en changeant d'angle de vision pour se convaincre qu'il est bien droit. Mais ça ne veut pas dire que si on le trouve droit dans une position, c'est qu'il est droit.
C'est surtout que l'on a voulu le voir droit. Donc, ça revient à dire qu'un mensonge répété cent fois en devient une vérité, car on cherche à s'adapter à cette perspective. Mais en faisant ça on s'écarte du raisonnement, mais on s'approche plus d'une vision biblique de la chose, comme si on cherchait à interpréter le Coran ou la Bible.
On trouve toujours une explication quand on cherche, puisque notre esprit lui veut voir ce qu'il souhaite voir.
Une preuve assez évidente de l'impossibilité d'un dieu tels que formulés par nos religions occidentales.
My God! Parce que tu crois qu'une petite vidéo vulgarisatrice de concepts humains larvés amène à la conclusion de l'inexistence de Dieu ?
Quelle naïveté !!!
@@danielblaze4112 de quel dieu parles tu ? les humains en ont inventé de nombreux …
Rien compris...la quantique c'est fantastique mais c'est pas automatique
@@jeanpaullamont Oui le sujet est particulièrement délicat et j'ai eu quelques regrets dans la manière dont je montre certains points. Mais si vous tenez à comprendre la vidéo je vous invite à poser une question à partir du premier moment où vous décrochez et il est possible que regarder d'autres vidéos avant, pas forcément de ma chaîne, puisse débloquer la compréhension de celle-ci.
@@PasseScience je salue néanmoins la performance et vos présentations et illustrations qui fleurent bon la passion du partage mais pas au "rabais".
Mon commentaire se voulait aussi humoristique mais sans brocarder. Je reviendrai peut-être vers vous après "digestion" du sujet. 👍
Je suis coach de vie quantique. Si vous ne maîtrisez pas le langage Python pour appréhender Everett, essayez le langage Ayahuasca pour grimper l'Everest.
Subtile et bien placée 😊
La vidéo montre bien que l intrication cesse non pas du fait de la conscience de l observateur mais simplement du fait de l interaction avec les atomes d un vulgaire capteur provoquant ainsi l effondrement de la fonction d onde… ces moins glamour
@@thierryrod1 Tout est une question de langage. Avec JavaScript, null == false == "" == 0 == undefined, les 5 états superposés sont conservés tout au long de la procédure, il n'y a pas d'effondrement de la fonction. JavaScript est un langage plus glamour qu'on ne le pense ;p
Coach de vie quantique : quel attrape gogos
Ça fait longtemps que ça a déjà été fait. Il suffit de s'intéresser à l'Hermetisme et aux ouvrages anciens.
Nous re-découvrons ce que nos ancêtres ante diluviens savaient déjà.
La Kabbale par exemple, est remplie de leçons de physique quantique.
Ces ouvrages sont destinés à des initiés, c'est pourquoi ils n'ont pas été vulgarisés et restent peu connus. Il y en a d'autres, mais ce sont les principaux qui me viennent.
La symbolique également est un langage de la physique quantique, ramené à deux dimensions pour être facilement mémorisé et transmis (à des initiés une fois de plus). Les symboles les plus marquants étant la fleur de vie et l'étoile de David (Merkaba).
Le matérialisme dialectique permet de lier mécanique quantique et théorie de la relativité générale d'Einstein.
La solution du lien entre classique et quantique a été déjà vue par Elran Valceka grâce à la décohérence quantique depuis 3 ans !
Le fameux seuil de masse inversement proportionnel au seuil d'effondrement d'une étoile sur elle même proposé et découvert par ce chercheur hors des sentiers battus : cette valeur ou constante est le pont entre classique et quantique. basta.
Sauf erreur de ma part, toutes ces interprétations reposent sur l’existence d’un espace et plus précisément sur le concept d’espace vectoriel. Or, rien ne permet de valider cette hypothèse.
Si la modélisation de l’espace et du temps est encodée dans nos outils mathématiques, sans pouvoir les dissocier, c’est une erreur de raisonnement de prendre l’un pour acquis et dire de l’autre qu’il est émergent.
Je pense, en ce qui me concerne, qu’il s’agit d’un problème d’arithmétique. Juste un problème de théorie des nombres. Ceux-ci lient les groupes additifs et multiplicatifs entre eux. Mais s’ils n’existent pas, que fait-on ? Un corps sans nombres, à quoi ça ressemble?
je suis matheux et j'ai jamais aimé le manque de rirgueur des physicien, c'est con parceque j'aime l'astronomie.et pour moi la physique quantique me semble connesurtout car plus on la vulgarise plus elle est conne, (forgive my french)
"conne" dans quel sens ? parce que pour dire que ça semble delirant, n'avoir aucun sens: la tres grande majorité est d'accord, le modele mathematique semble claqué au sol on ne sait pas l'interpreter et lorsqu'on l'interprete c'est toujours un peu delirant. MAIS c'est aussi le modele mathematique permettant de faire les predictions empiriques les plus precises de l'histoire des sciences. C'est un modele qui marche ridiculement bien experimentalement, et c'est encore plus dingue que de n'avoir aucun sens, ca n'a aucun sens ET ca marche.
@@PasseScience j'ai homis le terme vulga !!!
je dois des explications: electrons= ondes ya pas plus plaisant!
par contre superposition quantique je n'y croirais jamais(ca marche, et le scientifique en moi j'en disconviendra pas)mais des trucs qui communiquent plus vite que la lumiereca colle avec les équations et les expériences.
mais le principe d'une telle expérience est casser la fonction donde en espérant la récupérer, mais faire faire 100km ca altere pas?
je cconfirme mon propros, la vulga est de plus en conne.
@@juggernauthh9051 Pourriez-vous faire des phrases plus claires ? (Et surtout des phrases complètes)
@@PasseScience il existe un monde ou je pourrais mais je serais un mathématicien arrogant qui deteste la physique parceque ne approximation devient une réalité.
dans notre monde je regarde youtube et mon ortogaffe laisse a désirer.
sur l'intrication (pas la superposition) ca marche pas dans ma tete de malade
continue le bon trvail en tous cas
9:18 jai vu du python, jai vomi
faut pas.faire des trucs comme ca mon gars, cest pas cool. ou alors previens que tu vas montrer des trucs infames.
jte pardonne parce que c pas du php mais steuplai recommence pas
Hello, moi je suis un vieux de la vieille je coderais tout en C++ si je pouvais MAIS j'admet que pour beaucoup de choses ça ne s'y prête pas du tout. Ici pour un programme de type spreadsheet produisant un output de type graphes ou courbes, ET qui est facilement portable pour être reproductible chez le spectateur, je ne connais pas vraiment d'alternative à python. Mais si tu as quelque chose à suggérer ?
@@PasseScience mdr, jmattendais pas a une reponse. Jvais faire comme si t'etais serieux.
en vrai prends le langage que tu veux. Moi je hais python, a 9h du mat, ca m'a choque. Je trouve que c'est code par des mongoles ou absolument TOUT est quelque chose qui "semblait etre une bonne idee mais en vrai c'est de la merde, et si on s'etait pose 2s pour y reflechir avant d'implementer, on n'aurait pas fait ca" (la difference avec php, c'est qu'en php, tout est une mauvaise idee qui, sous aucun angle, n'a pu paraitre bonne a quelqu'un qui a plus d'un neurone).
J'ai un dev qui a pousse pour utiliser python sur un de nos derniers projets (du LLM/RAG) et a part perdre du temps sur des myriades d'implementations foireuses, ca n'apporte rien. Meme lui a envie se de mettre des baffes tellement c'etait un mauvais choix.
Des outputs de spreadsheets / graphes, yen a dans tous les langages, c'est pas un probleme.
Si on veut rester un peu "sage" et pas se lancer dans des trucs trop exotiques, me vient en tete:
- ruby pour une syntaxe proche de python, mais sans l'apect "surprise motherfucker" toutes les 2 secondes sur des trucs qui n'existent que dans le cerveau malade du mec qui les a implemente (le langage est base sur le principe de moindre surprise, ca aide). Par contre, c'est "moins portable" que python mais c'est pas non plus la mer a boire (evite de trop utiliser windows quand meme xD). C'est installe par defaut sur mac. Et c'est dispo dans les package manager de nimporte quelle distrib linux
- js/ts. La syntaxe est un peu plus verbeuse, mais tu aimes le C++ donc ca devrait pas etre un probleme. C'est rapide as fuck, c'est portable et ya forcement un package npm pour generer des spread/graph. Je dirais meme que js est tellement portable que tu peux embed ton code dans une page web super facilement. Et pour quelqu'un qui n'est pas dev mais veut jouer avec tes outils ou leurs params, il pourrait y acceder facilement si tu heberge le resultats sur github pages.
d'ailleurs, la "portabilite" de python, je me permet d'emettre un doute. Leur package manager est a chier (la gestion de dependences des dependences est pi/to/ya/ble). Meme npm ou yarn gerent mieux ca, et pourtant, les dependences en js, c'est quelque chose.
J'ai pas encore fini ta video (parce que mon temps de trajet etait trop court) mais comme d'hab, je kiffe (outre le python ;) ).
@@konkerouf C'est rigolo car moi aussi j'ai parfois des crises de frustration mais plutôt sur certains outils et décisions de "mongol" genre typiquement git les commandes et leur syntaxe je peux pas m'empêcher de penser que ce sont des attardés consanguins. J'ai zéro intuition pour leur façon de fonctionner et d'écrire une commande, je recherche systématiquement (des 100aines de fois) ce qu'il faut tapper pour repondre a un besoin simple (genre avoir la diff entre 2 commits, lister les commits outgoing etc...).Ca me fait fulminer autant que toi avec python (alors que je n'avais aucun problème avec d'autres systèmes de versionning plus vieux)
De nos jours le langage (comme python) me gêne moins car ce n'est plus moi qui code ^^ (c'est gpt4o qui fait 95% du truc, faut juste savoir le cuisiner pour verifier la coherence de ce qu'il fait et le guider pour la lisibilité et la vérifiabilité de son propre code) Il n'y a pas non plus trop de frustration sur les comportements inattendus, je lui décris et il sait, il corrige.
@@PasseScience Python est parfaitement adapté pour les projects comme celui de la vidéo. Python demande peu de connaissance en informatique, ca permet de ce concentrer sur l'algo en lui-même au lieu de se battre avec la syntaxe ou le compilateur.
@@PasseScience Total desaccord sur git, perso je trouve qu'a 2 ou 3 exceptions pres (checkout :)))) ), l'outil est nickel chrome, coherent, bien documente. Quelques concepts du a saisir au depart (expliquer rebase a mes devs est tjrs un challenge) mais sinon c'est clean. Bien mieux que la baltringuerie de svn qu'on se cognait jusqu'en 2008
Jai de plus en plus le sentiment qu'on est en total divergence philosophique sur la base meme. Pour toi c'est un outil, pour moi c'est une religion ;)