Capitaine Conan présenté par Bertrand Tavernier
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- Опубліковано 22 сер 2014
- Interview de Bertrand Tavernier réalisé par la classe PAM (projet Réalisons l'Europe du Collège André Malraux de Paron) sur le roman Capitaine Conan et son adaptation au cinéma. Entretiens montés et illustrés de nombreux extraits du film, parfaite introduction à la lecture et à la vision du film, dans le cadre d'un TPE au lycée ou de l'épreuve d'histoire des arts au collège.
![[Making of] 'Les Acteurs' (1999, Bertrand Blier)](http://i.ytimg.com/vi/Ho_xNQ9wAEA/mqdefault.jpg)
Capitaine Conan est un des seuls films de guerre que j'ai regardés depuis mon retour d'Afghanistan, le seul film qui souligne avec beaucoup de respect l'âme d'un soldat, sa détresse, ces opinions sur ce qui l'entoure, sur la vie la mort...personne ne deviens un tueur comme le dit ce réalisateur, mais bien une victime...je sais cas fait cliché, mais c'est l'unique chose que je peux offrir en défense à mes camarades de combat.
Génial, Tavernier était génial et cet entretien fantastique ! Un grand merci !
Capitaine Conan, mon film préféré, j'ai du le voir une trentaine de fois malgré une découverte très tardive 20 ans après sa sortie.
Reposez en Paix monsieur Tavernier , vous avez toute ma considération..!
Nous sommes le 14 juin 2021, sur l'île de Groix, il fait 32 degrés. Je vois l'incommensurable d'un homme. Il y a eu ici sur l'île, bon nombre de soldats qui sont rentrés tard de la guerre. Des souvenirs oubliés. Merci à Monsieur Tavernier.
Franck Le Gurun
Remarquable analyse, grand merci à Bertrand Tavernier ! On y découvre l'importance capitale de la victoire alliée sur le front des Balkans: l'armée conduite par Franchet d'Esperey a vaincu l'empire Austro-Hongrois et la Bulgarie, s'ouvrant la route vers la Bavière. Si on n'avait pas stupidement accepté la demande allemande d'armistice le 11 novembre 1918, le territoire allemand aurait été envahi, à la fois par le Sud (armée Franchet d'Esperey) et par l'Ouest (offensive Pétain+Américains en Lorraine). Et les Allemands n'auraient pu cultiver ensuite le déni de leur défaite, lequel a pavé le chemin de Hitler.
" stupidement accepté "....t'as raison , fallait faire 6 mois de plus sous la neige !.les soldats auraient été ravi !..et c'est pas la peine de réécrire les propos de Tavernier ..! andouille !
En effet, mais pour ces offensives à l'Ouest, il fallait les 2 millions d'américains frais débarqués. Et leur Président Wilson a refusé, pour donner un armistice (= défaite politique et non militaire) aux Allemands, à leur demande. La bêtise n'est donc pas de Foch, qui ne pouvait ici qu'obéir aux ordres des politiques....
Et bien sûr, la conquète de l'Allemagne aurait été une ballade santé. Je suis sûr que ceux qui avaient survécu à des mois, des années de combats ne rêvaient que de centaines de milliers de morts supplémentaires à la fin de la guerre. Pfff 🤔😡
Une guerre oubliée, l'armée d'Orient n'est rentrée en France que très longtemps après l'armistice.
Une histoire exemplaire ...un film grandiose !
Excellent homme, j'adore vos films.
Pour moi, le capitaine Conan est le personnage le plus fascinant de la filmographie de M'sieur Tavernier, parce qu'il est pétri de paradoxes.
Bravo, vous avez capté le témoignage exceptionnel du réalisateur d’un film exceptionnel. C’est heureux, puisque « la mémoire nous permettra de résister à la barbarie ».
Superbe sujet sur les séquelles et effets de la guerre sur la vie humaine.
Ah ce putain de Foch.
un homme passionné un homme engagé un homme rare
Tavernier a raison de parler de l’ignominie de l’état major français quand il a voulu cacher les victoires extraordinaires de l’armée d’Orient. Très peu d’hommes (des Français et des Serbes pour l’essentiel) avec très peu de matériel ont sut mettre à genoux les austro-hongrois et les Bulgares. C’est le basculement de la guerre. Les Allemands n’avaient plus d’autre choix que la capitulation. Les forces franco-serbes étaient en route vers Vienne. La France a oublié tout ce qu’elle doit à la Serbie. La réciproque n’est pas vraie. Les Serbes restent infiniment reconnaissants envers la France.
Concernant le sentiment français envers la Serbie, ce n'est pas exact : lors du siège de Sarajevo, en 1992, le président Mitterrand avait refusé de vendre des armes à la Bosnie-Herzégovine et de leur apporter un quelconque concours, pourtant en infériorité numérique, en rappelant surtout la longue amitié franco-serbe.
Finalement, devant les innombrables exactions commises par le régime de Slobodan Milosevic, l'ONU et Bill Clinton ont été contraints d'intervenir militairement puis politiquement.
Cette amitié franco-serbe a laissé des populations kosovares et bosniaques sans défense dans une guerre de nettoyage ethnique pendant 4 ans.
N'oubliez pas Français c'est vous qui avait payés par sociétés détournés,4 milliards 400 millions de budget il est passé ou à votre avis, et le gouvernement donne 400 millions aux paysans de qui se moque t'on dans se pays de Gauche caviar