Gérer les risques en parapente … la revanche d’Icare ? | Jean-Marc GALAN | TEDxSaclay
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- Опубліковано 19 лип 2022
- Voler comme un oiseau est un vieux rêve de l’homme. Malgré des débuts prometteurs, Icare
a lamentablement échoué. Depuis, la technologie a évolué : un parapente permet de
parcourir plusieurs centaines de km, sans moteur, sans bruit… simplement en exploitant le
vent et les courants d’air chaud.
Pourtant, le parapente reste un sport de niche. Qu’est-ce qui freine son essor ? Trop
exigeant ? Trop physique ? Ou trop risqué ? A quels dangers s’exposent les pilotes ?
Comment sécuriser sa pratique ? Auteur du livre « Gérer les risques en parapente », Jean-Marc Galan est chercheur au CNRS et enseignant, il est spécialisé en communication des sciences. Jean-Marc a mis ses compétences de chercheur et de formateur au service de sa passion : pratiquer et enseigner le parapente. Conférencier, moniteur, il est également président de la commission
« technique et sécurité » de la fédération française de vol libre (FFVL). This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community. Learn more at www.ted.com/tedx
Meilleure conférence du TED !!Dommage que la bonne blague ai été coupée au montage haha, ça vaut le coup d’aller écouter Jean-Marc en tous cas, bravo !
Très belle conférence! Top 👍
sur l'arbrissage, ce c'est surtout l'évitement de celui venant en face et prioritaire, plus d'être quand même bien bas, que juste regarder les arbres...
Jolie conférence qui j'espère aura donné envie aux intrigués d'essayer ;) plutôt que cohérence, j'aurais utilisé le mot adéquation : pilote/voile/conditions météo/mental du jour et surtout la question "pourquoi est-ce que je vole aujourd'hui ?" :)
Ce qu'il y a de curieux, c'est que cette belle croisade semble improductive...
Tous les ans, la moyenne oscille à 12, avec des pics à 20 les années de sécheresse et ce, sans compter les accidents graves avec séquelles lourdes, dont les chiffres sont moins communiqués.
On annonce des voiles de plus en plus sûres, mais les chiffres le démentent...
Malgré toutes les formations et améliorations des compétences, qui vont certes diminuer les risques, il y a quand même une part d'aléas non négligeable (ce qui ne plaît pas aux défenseurs du vol libre), ne serait ce que dans les prévisions météo, entachée d'erreur, qui peuvent mener à un résultat d'analyse faussé et donc à l'accident.
Idem pour des phénomènes aérologiques brutaux et imprévisibles.
Cette part d'aléas en ce qui me concerne, ma conduit à arrêter complètement (5 copains morts, 4 en fauteuil.....)
le materiel de plus en plus perfo et sur ,ne pousse t il pas certains pilotes a s affranchir des limites?
j en ai vu des debutants surs d eux , sortir d ecole et se pointer a 14h au deco, sereins, le matos pardonne beacuoup de chose...
l exces de confiance, le manque de patience , d humilité, sont a mon avis bien plus responsable que le materiel ou les previsions meteo, et ce , surement dans beaucoup d autre pans de notre société...
Merci pour votre témoignage. Dans quelles conditions volaient vos copains qui se sont tués ou accidentés ? Étaient ils du genre surs d'eux à voler même si les conditions n'étaient pas "top "?
Je me pose la question, comme ce monsieur. Je rêve de faire du paradis depuis 25 ans. J'ai fait un stage d'une semaine et j'ai trouvé ça incroyable. Mais la crainte en moi persiste.
Merci d'avance pour votre retour et bonne journée !!
@ophelieplanckaert3200
C'est variable, 3 compétiteurs (mais un seul accident en compétition), 3 crosseux, 3 volants sur site.
Volants expérimentés, motivés mais pas fous ou inconscients.
1 casse matériel (rupture suspentes), des accidents dûs à la fatigue sans doute, à une mauvaise analyse de conditions météos inhabituelles, des conditions fortes mais habituelles dans les alpes du sud, etc...
Donc si vous voulez vous y mettre, il faut accepter une part de risque aléatoire, principalement à cause de la météo et de l'aérologie.
A cela s'ajoute votre état de forme du moment, votre expérience (ou plutôt manque d'expérience), votre formation concernant le pilotage et la gestion des incidents de vols, votre équipement, etc...