Les films d'horreurs avec les nones ce n'est pas du tout mon truc à la base mais j'ai été agréablement surprise par immaculée. Il y a une belle esthétique dans certaines thématiques, dont celle de la vierge, et l'atmosphère est bien anxiogène. La scène de fin est d'une rare violence et arrive à nous retourner l'estomac sans montrer une partie de ce qu'il s'y passe. Je le recommande :)
Je les ai vus tous les deux et c'est sûr que Immaculate est trop bon. On sent vraiment le lien avec la maternité et la religion, c'était vraiment impressionnant surtout la scène finale !! Malédiction comme tu dis on tourne trop en rond avant d'aboutir à la fin et finalement je m'étais endormi avant 😅😅
Merci pour cette vidéo ! Personnellement, je n'ai vu que The First Omen, donc je ne me prononcerai pas sur Immaculate, même si je vais essayer de le regarder prochainement. Sur The First Omen, je suis d'accord, le film n'est pas exceptionnel, mais j'ai trouvé qu'il avait justement une esthétique superbe et que la réalisatrice a parfaitement su faire renaître ce Rome des années 70. La difficulté était qu'il s'agissait d'une préquelle, et qu'il y avait donc un cahier des charges à respecter. Précisément, pour moi, le défaut de ce film est d'avoir introduit un certain nombre d'incohérences par rapport aux films originaux. Ce film est aussi peut-être trop suggestif et ne montre pas assez certaines choses.
J'ai aussi apprécié Immaculée et la conception crée derrière mais pour la Malédiction l'origine selon moi avait quelque Jumpscares assez efficace et la conception de l'entité la plus dangereuses sur terre et s'est aussi un film qui peut être visionner sans avoir regardé l'original
« Si « Madame Web » ne cartonne pas, je me fais nonne » 😁 Il est clair que ce film n’aurait pas eu le même intérêt s’il n’avait pas été porté par la sensation du moment, Sydney Sweeney. L’actrice qui n’a même pas eu le temps d’être une pin-up à la Marilyn Monroe (à part dans un clip des Stones, par exemple) qu’elle désacralisait déjà son corps voluptueux dans des séries ou films high concept. Plus vite encore qu’une Margot Robbie (elle n’a de vaguement australien que son prénom) la demoiselle sait ce qu’elle veut, a fait des études de management et produit avec sa boîte Fifty Fifty. Et est prête à pousser son corps dans les extrêmes puisque adolescente… elle faisait du MMA !? Reprenant un script pour lequel elle avait passé le casting dix ans avant (c’est à dire mineure !). Et qui, avec son visage de madone aux grands yeux clairs, ne se contente pas de réactiver le sous-genre de la Nunsploitation, avec tout son côté blasphématoire et surtout érotique. Au contraire, c’est bien un film qui intègre les questionnements contemporains, tout en restant assez universel. Elle retrouve le réalisateur Michael Mohan qui l’avait dirigé dans des séries, et dans un long-métrage de plateforme (« The Voyeurs ») qui avait l’avantage d’être proche du huis-clos. Idéal pour ce sujet. Mais pas nécessairement fait avec un certain génie, et ce n’est pas ce qu’on demande avec ce film, ouvertement conçu comme une agréable pelloche de type Série B, pas longue du tout, avec toutefois une certaine exigence formelle - c’est pas moche, et comme ça se passe en Italie on a un tas de dialogues sous-titrés, pratique pour accentuer l’isolement de l’héroïne, jeune américaine innocente qui doit alors souvent décrypter ce qui se passe par le ton de la voix, par les attitudes et par ce qu’elle voit (ou croit voir). Après, la mise en scène et les sursauts sont assez classiques pendant une bonne partie de la mise en place de l’histoire. On aura une explication plutôt prévisible pour qui a déjà lu un comic de Preacher par exemple (d’ailleurs Álvaro Morte, en prêtre séducteur, a de faux airs de Dominic Cooper, le preacher adapté en série télé). Des instants à l’air surnaturel et diabolique (il y a quand même quelque chose de pourri là dedans) représentent une fausse piste, tout comme les nombreuses extrapolations qui peuvent émerger à chaque scène où un personnage s’exprime à propos de la beauté, du dévouement, de la santé mentale, de la fin de vie (ça fait beaucoup sur un laps de temps aussi court…). Car à un moment donné, on comprend très clairement que ce long-métrage n’est pas un film d’horreur qui fait peur, mais plutôt un thriller à suspense. Et on voit alors très bien dans quelles directions précises il va : dénoncer le fanatisme religieux, avec un mal présent non pas à l’extérieur de l’humanité mais intrinsèquement en elle. Ainsi que l’appropriation du corps féminin par autrui, donc par ricochet le droit à choisir ou non d’être enceinte. Au point qu’on aurait même pu sous-titrer ce film : « L’Événement 2 : La Revanche »… 😉 Comme chez Audrey Diwan, on a une jeune femme qui voit sa vocation être bouleversée à cause de la présence en elle d’un corps inattendu (avec une complicité extérieure), symbiotiquement attaché à son organisme mais pas du tout accepté par l’intéressée. Comme chez Diwan le hors-champ (même si avec très peu de plan séquence ici) empêche de déterminer tout de suite dans quelle direction se trouve la menace, ni même à quels hommes et femmes ont peut placer sa confiance - mais ça de toute façon, c’est typique d’un thriller. Et les deux films partagent aussi un cadre resserré qui donne une allure intemporelle, où l’époque à laquelle ça se passe ne vient jamais parasiter le déroulé du récit sauf si ça se justifie (ici par exemple c’est un coup de fil crucial au Père Tedeschi, qui nous rappelle d’un coup en quelle année nous sommes… au détriment de l’héroïne). Et comme chez Diwan on a un compte à rebours avant l’inévitable (même si avec juste deux inscriptions à l’écran ici). Puis Mohan emballe la machine (dès qu’arrivent les premières morts), et pousse le récit quasiment vers l’horrifique le plus crû, certes trop proche d’un slasher ridicule… avant la redescente, mais pas si sereine. À cet instant le film devient de plus en plus jouissif à mesure qu’il rejette tout ce qui concerne L’Amour de son prochain, les bondieuseries un tantinet hypocrites… Pour verser dans l’instinct primal pré-Religieux, où la survie revancharde compte plus que la politesse, le dialogue et la compassion. Rien à fiche de la Bonté, place à la barbarie vacharde ! 😮 Jusqu’à un plan séquence ultime, merveille d’image et de cris (plein pot ou hors champ), tempête d’émotions contradictoires (mais enfin que va-t-elle décider ?)… Ce n’est donc pas seulement pour Sydney Sweeney, la sensation du moment, qu’on doit voir ce film. C’est surtout pour elle Dans cette scène, au sein d’un film heureusement pas bien long, et dont le point final est d’une radicalité dantesque. Ah là, immaculée bien fort - Aïe ! 😆
Mon choc de la semaine aura été de découvrir que Sam Neil incarne Damien adulte dans The Last Omen. Comme quoi on peut faire une chouette carrière en partant de n'importe où.
Salut Lily Tu as bien fait de parler des 2 films en même temps,bon choix 👍🏻 J'ai largement préféré Immaculée et Sydney Sweeney et aussi productrice du film et la durée du film nickel. PS : Je te conseille un film de none mais dans un genre réaliste et tiré d'une histoire vraie classée en drame et documentaire" The Magdalene Sisters " sortie en 2002 et Lion d'or festival de Venise 2002.
Pour moi la Malédiction est un classique, car je les ai vus à mesure de leur sortie en VHS à l'époque des vidéoclubs. Mais je suis un vieux de la vieille.
0:01 Les Beatles sont de retours !? 😁 ... 😐 ... Ouais bon je fais ce que je peux aussi. 😅 Très bonne vidéo comme toujours. Bravo. 👍👏 Je n'ai pas vu ces films, mais je pense qu'effectivement IMMACULEE a certainement plus de choses à offrir que l'autre film. Par expériences, je me méfie toujours des préquels de toute façon. Par contre en ce qui concerne la "nudité" de Sidney Sweeney, d'après ce que j'ai compris via d'autres critiques et analyses lu et entendu ici où là, l'actrice, qui est apparemment tombé "amoureuse" du scénario, s'est battu et s'est très impliquée à beaucoup de stades du développement, donc je pense qu'elle n'est pas totalement étrangère à ce choix. 😅
J'ai bien aimé la Malédiction, car fan de la trilogie originale, mais je ne manquerais pas de voir Immaculée dès sa sortie en vidéo, tu as bien décrit ce film, sans a priori, merci pour cette réflexion et ton humour lors de tes vidéos.
A partir du moment où on fait un film de nonnes avec du fantastique et qu'il y'a des histoires de conception, on est obligé de passer par la case à poil, c'est dans le lore lié à la sorcellerie, satan et les nonnes qui se faisaient des animaux. Y'a de base tout un truc autour des nonnes qui oblige à traiter le thème de la nudité de toute façon.
Le film de Richard Donner de 1976 est l'un de mes tous premiers films d'horreur petit et l'un de mes préférés. J'avais même oublié son titre. Je suis allé voir "La Malédiction l'origine" sans savoir que c'était un préquel et quelle claque... J'ai adoré par contre il faut avoir vu le film de Richard Donner pour avoir les références de ce film... La Trilogie "La Malédiction" est disponible sur Disney+... Je n'ai pas vu immaculé apr contre...
Plus de films de ce genre, Divine Lily : Jigoku/The Sinners of Hell ❤️,La Parole donnée, Le Jeu de la miséricordieuse ou le Testament du chien ( O Auto da Compadecida - VOSTFR ), Lázaro de Tormes 2001 ( La Vie de Lazarillo de Tormes ), Le Crime du père Amaro, September Dawn ( Film controversé sur les mormons 😈), The Golden Compass( Film pour enfants boycotté par les religieux ), Club Satan: The Witches Sabbath 🔞 Non religieux: La ley de Herodes/La Loi d'Hérode ( 1999). Film d'humour noir,excellente comédie politique sur la corruption. Amen
La Malédiction de 1976, gros classique de l’horreur, peut-être la meilleure scène de décapitation jamais filmée. 👍 Et pas du tout d’accord avec ta définition de l’esthétique des années 70, qui à mes yeux n’a rien de "kitschouille". On est au contraire sur quelque chose de très documentaire, granuleux et cru, inspiré par les images provenant de la guerre du Vietnam (Massacre à la Tronçonneuse, Délivrance et La Dernière Maison sur la Gauche en sont de très bons exemples). On peut aussi citer les gialli de Dario Argento, hyper esthétisés et baroques, absolument pas "grossiers".
Clairement pas dans the omens 1 ou ses suite cette esthétique. C'est plus kitch et très littéral avec les regards appuyés de "et oui je suis mignon mais je suis le diable" et la "famille parfaite" a l'écoeurement tellement c'est forcé ! Après totalement d'accord qu'il y a d'autres films de la période qui ont un autre style cru et noir (orange mécanique, apocalypse now, délivrance -omg ce film-)
Bon alors j'aime les 2 mais je préfère "La malédiction, l'origine", que je trouve plus complexe, plus profond, plus atmosphérique, plus "réaliste" et plus effrayant. Très bonne critique par ailleurs
J’ai vu les deux et perso je préfère la malédiction .. je trouve qu il garde la même mentalité que les autres et la fin découvrir des jumeaux ça donne des perspectives…
J ai récemment vu Immaculé et j ai bien aimé... Il y a une ambiance Rosemary baby tout le long du film... La fin est vraiment brutal et penche plus vers une vision pro judaïque de la chose en question... Je ne sais pas si ça vaut le coup de voir La malédiction l'origine...
faut juste bien se rendre compte d'un truc c'est que sydney sweeney c'est clairement la bardot des années 20. si ya son nom sur l'affiche tu sais qu'a un moment ou un autre elle finira probablement nue et elle accepte parfaitement cette image sans la moindre honte. si ca se trouve dans quelques années quand elle aura des enfants elle changera sans doute de point de vue, mais comme elle est fraichement mariée là faut croire que ca pose pas pour le moment de problème
j'ai préféré immaculate, bon c'est pas parcequ'il ya sydney mais c'est juste qu'il va juste a fond dans son delire et ses clichés sans necessairement chercher a en faire trop, ce qui le rend tres sympathique a regarder. alors oui ya autant de situations absurdes dans les deux films, mais bizarrement immaculate a trouvé le bon ton, pis faut reconnaitre que la fin peut neamoins surprendre. toute facon un prequel de la malediction ne pouvait pas donner quelque chose d'interessant a la base, c'etait hyper previsible
J'ai pas vu immaculée mais la Malédiction, je l'ai trouvé cliché pour un film cliché (cliché au carré) et pas du tout subtile, en temps normal je découvre le plot twist quand le film le dévoile, là pour ce film je l'ai vu venir 45 minutes avant.. C'est dire à quel point c'est mal foutu ...
Immaculate étant resté peu de temps à l’affiche je n’ai pas eu l’occasion d’aller le voir,par contre je suis allé voir The first omen…c’était tellement nul que j’ai failli sortir de la salle…cela ne m’était pas arrivé depuis…une éternité…aussitôt visionné,aussitôt oublié…🤓
Immaculée est esthétiquement bien fait mais où est l'horreur ? Même la scène finale très criante, ombilicale et caillouteuse : c'est très bien filmé et très bien joué mais ça fait pas peur. J'ai largement préféré "Vermines" qui m'a bien remué (avec les araignées, on peut pas se tromper.).
Et bob les nonnes ? Dsl je sort ---> [] Ma blague viens d'une page vierge immaculée Je n'aime tj pas les films d'horreur mais j'avais aimé l'exorciste à l'époque, si c'est esthétique je peux me laisser tenter par immaculée. (Peut-être) Ps : chaque youtubeur à des pub dédié, si je regarde Deux Ex Silicium, il y a des pub technologique. Mais toi c'est toujours des pubs de gâteau... ça me cible moi ou toi ?
Les films d'horreurs avec les nones ce n'est pas du tout mon truc à la base mais j'ai été agréablement surprise par immaculée. Il y a une belle esthétique dans certaines thématiques, dont celle de la vierge, et l'atmosphère est bien anxiogène. La scène de fin est d'une rare violence et arrive à nous retourner l'estomac sans montrer une partie de ce qu'il s'y passe. Je le recommande :)
Tes vidéos sont toujours hautement sympathique ! Tu est une vidéaste douée !
Je les ai vus tous les deux et c'est sûr que Immaculate est trop bon. On sent vraiment le lien avec la maternité et la religion, c'était vraiment impressionnant surtout la scène finale !! Malédiction comme tu dis on tourne trop en rond avant d'aboutir à la fin et finalement je m'étais endormi avant 😅😅
Merci pour cette vidéo !
Personnellement, je n'ai vu que The First Omen, donc je ne me prononcerai pas sur Immaculate, même si je vais essayer de le regarder prochainement.
Sur The First Omen, je suis d'accord, le film n'est pas exceptionnel, mais j'ai trouvé qu'il avait justement une esthétique superbe et que la réalisatrice a parfaitement su faire renaître ce Rome des années 70.
La difficulté était qu'il s'agissait d'une préquelle, et qu'il y avait donc un cahier des charges à respecter. Précisément, pour moi, le défaut de ce film est d'avoir introduit un certain nombre d'incohérences par rapport aux films originaux.
Ce film est aussi peut-être trop suggestif et ne montre pas assez certaines choses.
Je suis sous ton charme depuis le début.. 🫢
Un immense merci et un immense soutien à toi
Merci beaucoup !!
J'ai aussi apprécié Immaculée et la conception crée derrière mais pour la Malédiction l'origine selon moi avait quelque Jumpscares assez efficace et la conception de l'entité la plus dangereuses sur terre et s'est aussi un film qui peut être visionner sans avoir regardé l'original
Ton café est très très chelou ! 😂 sinon à 18.55 l'accent est fou et m'a bien fait rire je m'y attendais pas du tout lol !
« Si « Madame Web » ne cartonne pas, je me fais nonne » 😁
Il est clair que ce film n’aurait pas eu le même intérêt s’il n’avait pas été porté par la sensation du moment, Sydney Sweeney. L’actrice qui n’a même pas eu le temps d’être une pin-up à la Marilyn Monroe (à part dans un clip des Stones, par exemple) qu’elle désacralisait déjà son corps voluptueux dans des séries ou films high concept. Plus vite encore qu’une Margot Robbie (elle n’a de vaguement australien que son prénom) la demoiselle sait ce qu’elle veut, a fait des études de management et produit avec sa boîte Fifty Fifty. Et est prête à pousser son corps dans les extrêmes puisque adolescente… elle faisait du MMA !?
Reprenant un script pour lequel elle avait passé le casting dix ans avant (c’est à dire mineure !). Et qui, avec son visage de madone aux grands yeux clairs, ne se contente pas de réactiver le sous-genre de la Nunsploitation, avec tout son côté blasphématoire et surtout érotique.
Au contraire, c’est bien un film qui intègre les questionnements contemporains, tout en restant assez universel.
Elle retrouve le réalisateur Michael Mohan qui l’avait dirigé dans des séries, et dans un long-métrage de plateforme (« The Voyeurs ») qui avait l’avantage d’être proche du huis-clos. Idéal pour ce sujet. Mais pas nécessairement fait avec un certain génie, et ce n’est pas ce qu’on demande avec ce film, ouvertement conçu comme une agréable pelloche de type Série B, pas longue du tout, avec toutefois une certaine exigence formelle - c’est pas moche, et comme ça se passe en Italie on a un tas de dialogues sous-titrés, pratique pour accentuer l’isolement de l’héroïne, jeune américaine innocente qui doit alors souvent décrypter ce qui se passe par le ton de la voix, par les attitudes et par ce qu’elle voit (ou croit voir).
Après, la mise en scène et les sursauts sont assez classiques pendant une bonne partie de la mise en place de l’histoire. On aura une explication plutôt prévisible pour qui a déjà lu un comic de Preacher par exemple (d’ailleurs Álvaro Morte, en prêtre séducteur, a de faux airs de Dominic Cooper, le preacher adapté en série télé).
Des instants à l’air surnaturel et diabolique (il y a quand même quelque chose de pourri là dedans) représentent une fausse piste, tout comme les nombreuses extrapolations qui peuvent émerger à chaque scène où un personnage s’exprime à propos de la beauté, du dévouement, de la santé mentale, de la fin de vie (ça fait beaucoup sur un laps de temps aussi court…).
Car à un moment donné, on comprend très clairement que ce long-métrage n’est pas un film d’horreur qui fait peur, mais plutôt un thriller à suspense. Et on voit alors très bien dans quelles directions précises il va : dénoncer le fanatisme religieux, avec un mal présent non pas à l’extérieur de l’humanité mais intrinsèquement en elle.
Ainsi que l’appropriation du corps féminin par autrui, donc par ricochet le droit à choisir ou non d’être enceinte. Au point qu’on aurait même pu sous-titrer ce film : « L’Événement 2 : La Revanche »… 😉
Comme chez Audrey Diwan, on a une jeune femme qui voit sa vocation être bouleversée à cause de la présence en elle d’un corps inattendu (avec une complicité extérieure), symbiotiquement attaché à son organisme mais pas du tout accepté par l’intéressée.
Comme chez Diwan le hors-champ (même si avec très peu de plan séquence ici) empêche de déterminer tout de suite dans quelle direction se trouve la menace, ni même à quels hommes et femmes ont peut placer sa confiance - mais ça de toute façon, c’est typique d’un thriller. Et les deux films partagent aussi un cadre resserré qui donne une allure intemporelle, où l’époque à laquelle ça se passe ne vient jamais parasiter le déroulé du récit sauf si ça se justifie (ici par exemple c’est un coup de fil crucial au Père Tedeschi, qui nous rappelle d’un coup en quelle année nous sommes… au détriment de l’héroïne).
Et comme chez Diwan on a un compte à rebours avant l’inévitable (même si avec juste deux inscriptions à l’écran ici). Puis Mohan emballe la machine (dès qu’arrivent les premières morts), et pousse le récit quasiment vers l’horrifique le plus crû, certes trop proche d’un slasher ridicule… avant la redescente, mais pas si sereine.
À cet instant le film devient de plus en plus jouissif à mesure qu’il rejette tout ce qui concerne L’Amour de son prochain, les bondieuseries un tantinet hypocrites… Pour verser dans l’instinct primal pré-Religieux, où la survie revancharde compte plus que la politesse, le dialogue et la compassion. Rien à fiche de la Bonté, place à la barbarie vacharde ! 😮
Jusqu’à un plan séquence ultime, merveille d’image et de cris (plein pot ou hors champ), tempête d’émotions contradictoires (mais enfin que va-t-elle décider ?)…
Ce n’est donc pas seulement pour Sydney Sweeney, la sensation du moment, qu’on doit voir ce film. C’est surtout pour elle Dans cette scène, au sein d’un film heureusement pas bien long, et dont le point final est d’une radicalité dantesque.
Ah là, immaculée bien fort - Aïe ! 😆
Mon choc de la semaine aura été de découvrir que Sam Neil incarne Damien adulte dans The Last Omen.
Comme quoi on peut faire une chouette carrière en partant de n'importe où.
Salut Lily
Tu as bien fait de parler des 2 films en même temps,bon choix 👍🏻
J'ai largement préféré Immaculée et Sydney Sweeney et aussi productrice du film et la durée du film nickel.
PS : Je te conseille un film de none mais dans un genre réaliste et tiré d'une histoire vraie classée en drame et documentaire" The Magdalene Sisters " sortie en 2002 et Lion d'or festival de Venise 2002.
Tu portes très bien l'habit
Haha merci pour seulement en costume hein
Pour moi la Malédiction est un classique, car je les ai vus à mesure de leur sortie en VHS à l'époque des vidéoclubs. Mais je suis un vieux de la vieille.
0:01 Les Beatles sont de retours !? 😁 ... 😐 ... Ouais bon je fais ce que je peux aussi. 😅 Très bonne vidéo comme toujours. Bravo. 👍👏 Je n'ai pas vu ces films, mais je pense qu'effectivement IMMACULEE a certainement plus de choses à offrir que l'autre film. Par expériences, je me méfie toujours des préquels de toute façon.
Par contre en ce qui concerne la "nudité" de Sidney Sweeney, d'après ce que j'ai compris via d'autres critiques et analyses lu et entendu ici où là, l'actrice, qui est apparemment tombé "amoureuse" du scénario, s'est battu et s'est très impliquée à beaucoup de stades du développement, donc je pense qu'elle n'est pas totalement étrangère à ce choix. 😅
Quand je suis allé voir la malediction, je me suis dis pareil ^^
« Tiens… on dirait immaculée… 🤔 »
Mais oui !!
Wouaaa le costume de nonne te va si bien 🙏😂
Est ce que prof ce n'est pas un peu comme nonne, un dur combat contre les antéchrist 🤔
Mais version archi laïque alors
J'ai bien aimé la Malédiction, car fan de la trilogie originale, mais je ne manquerais pas de voir Immaculée dès sa sortie en vidéo, tu as bien décrit ce film, sans a priori, merci pour cette réflexion et ton humour lors de tes vidéos.
Hello, merci beaucoup pour ta critique 🧡
À bientôt. 👋🇫🇷👩🥤🐈⬛❤📽🌐🎞😘
A partir du moment où on fait un film de nonnes avec du fantastique et qu'il y'a des histoires de conception, on est obligé de passer par la case à poil, c'est dans le lore lié à la sorcellerie, satan et les nonnes qui se faisaient des animaux. Y'a de base tout un truc autour des nonnes qui oblige à traiter le thème de la nudité de toute façon.
Le film de Richard Donner de 1976 est l'un de mes tous premiers films d'horreur petit et l'un de mes préférés. J'avais même oublié son titre. Je suis allé voir "La Malédiction l'origine" sans savoir que c'était un préquel et quelle claque... J'ai adoré par contre il faut avoir vu le film de Richard Donner pour avoir les références de ce film... La Trilogie "La Malédiction" est disponible sur Disney+... Je n'ai pas vu immaculé apr contre...
Plus de films de ce genre, Divine Lily : Jigoku/The Sinners of Hell ❤️,La Parole donnée, Le Jeu de la miséricordieuse ou le Testament du chien ( O Auto da Compadecida - VOSTFR ), Lázaro de Tormes 2001 ( La Vie de Lazarillo de Tormes ), Le Crime du père Amaro, September Dawn ( Film controversé sur les mormons 😈), The Golden Compass( Film pour enfants boycotté par les religieux ), Club Satan: The Witches Sabbath 🔞 Non religieux: La ley de Herodes/La Loi d'Hérode ( 1999). Film d'humour noir,excellente comédie politique sur la corruption. Amen
La Malédiction de 1976, gros classique de l’horreur, peut-être la meilleure scène de décapitation jamais filmée. 👍
Et pas du tout d’accord avec ta définition de l’esthétique des années 70, qui à mes yeux n’a rien de "kitschouille". On est au contraire sur quelque chose de très documentaire, granuleux et cru, inspiré par les images provenant de la guerre du Vietnam (Massacre à la Tronçonneuse, Délivrance et La Dernière Maison sur la Gauche en sont de très bons exemples). On peut aussi citer les gialli de Dario Argento, hyper esthétisés et baroques, absolument pas "grossiers".
Clairement pas dans the omens 1 ou ses suite cette esthétique. C'est plus kitch et très littéral avec les regards appuyés de "et oui je suis mignon mais je suis le diable" et la "famille parfaite" a l'écoeurement tellement c'est forcé !
Après totalement d'accord qu'il y a d'autres films de la période qui ont un autre style cru et noir (orange mécanique, apocalypse now, délivrance -omg ce film-)
@@lily_sennuie Les éléments que tu soulignes relèvent de la mise en scène et de l’écriture, pas de l’esthétique.
Bon alors j'aime les 2 mais je préfère "La malédiction, l'origine", que je trouve plus complexe, plus profond, plus atmosphérique, plus "réaliste" et plus effrayant. Très bonne critique par ailleurs
J’ai vu les deux et perso je préfère la malédiction .. je trouve qu il garde la même mentalité que les autres et la fin découvrir des jumeaux ça donne des perspectives…
J ai récemment vu Immaculé et j ai bien aimé... Il y a une ambiance Rosemary baby tout le long du film... La fin est vraiment brutal et penche plus vers une vision pro judaïque de la chose en question... Je ne sais pas si ça vaut le coup de voir La malédiction l'origine...
faut juste bien se rendre compte d'un truc c'est que sydney sweeney c'est clairement la bardot des années 20. si ya son nom sur l'affiche tu sais qu'a un moment ou un autre elle finira probablement nue et elle accepte parfaitement cette image sans la moindre honte. si ca se trouve dans quelques années quand elle aura des enfants elle changera sans doute de point de vue, mais comme elle est fraichement mariée là faut croire que ca pose pas pour le moment de problème
j'ai préféré immaculate, bon c'est pas parcequ'il ya sydney mais c'est juste qu'il va juste a fond dans son delire et ses clichés sans necessairement chercher a en faire trop, ce qui le rend tres sympathique a regarder. alors oui ya autant de situations absurdes dans les deux films, mais bizarrement immaculate a trouvé le bon ton, pis faut reconnaitre que la fin peut neamoins surprendre. toute facon un prequel de la malediction ne pouvait pas donner quelque chose d'interessant a la base, c'etait hyper previsible
J'ai pas vu immaculée mais la Malédiction, je l'ai trouvé cliché pour un film cliché (cliché au carré) et pas du tout subtile, en temps normal je découvre le plot twist quand le film le dévoile, là pour ce film je l'ai vu venir 45 minutes avant.. C'est dire à quel point c'est mal foutu ...
Lennon à encore frappé
j'ai beaucoup aimé le parallèles entre les deux
Merci 😁
Immaculate étant resté peu de temps à l’affiche je n’ai pas eu l’occasion d’aller le voir,par contre je suis allé voir The first omen…c’était tellement nul que j’ai failli sortir de la salle…cela ne m’était pas arrivé depuis…une éternité…aussitôt visionné,aussitôt oublié…🤓
😂😂😊ça...., c est un "cosplay" de composition😁😉👍
IMMACULÉE excellent
Oui !!
Merci ma soeur.
non pour Immaculée, non pour la malédiction des origines et non pour la malédiction 😁😁😁
Non partout 😂
Immaculée est esthétiquement bien fait mais où est l'horreur ? Même la scène finale très criante, ombilicale et caillouteuse : c'est très bien filmé et très bien joué mais ça fait pas peur.
J'ai largement préféré "Vermines" qui m'a bien remué (avec les araignées, on peut pas se tromper.).
Bah justement ça flirte avec l'horreur mais finalement c'est un thriller gore en fait. L'horreur est humaine en somme
Très déçu, je m'attendais a ce qu'elle propose qu'on d'équipe d'un verre d'eau bénite.
Dommage nous étions en vacances 🙄 je n' ai pas rater grand chose.le film avec Damien par contre c'est boff
🗝🗝🙏🙏👹👺👺
Et bob les nonnes ? Dsl je sort ---> []
Ma blague viens d'une page vierge immaculée
Je n'aime tj pas les films d'horreur mais j'avais aimé l'exorciste à l'époque, si c'est esthétique je peux me laisser tenter par immaculée. (Peut-être)
Ps : chaque youtubeur à des pub dédié, si je regarde Deux Ex Silicium, il y a des pub technologique. Mais toi c'est toujours des pubs de gâteau... ça me cible moi ou toi ?
On m'a l'avait jamais faite celle ci
Elle est capilotractée je m'excuse très sincèrement ;) 😊@@lily_sennuie
Nous venons de voir immaculé 😊😮 🫶😢Nous avons aimé