Saison 1 - Episode 1 : Entretien d'embauche - Stéréotypes Stéréomeufs

Поділитися
Вставка
  • Опубліковано 12 вер 2024
  • 🎬 CONCOURS DE SCÉNARIOS - Saison 3 de #StéréotypesStéréomeufs - IL EST ENCORE TEMPS DE PARTICIPER : vous avez jusqu’au 7 février. Toutes les modalités du concours sur le site : www.stereotype...
    Ce clip est le premier épisode de la campagne stéréotypes stéréomeufs pour la promotion de l'égalité hommes femmes dans les établissements scolaires.
    Découvrez tous nos épisodes ainsi que les activités pédagogiques sur : www.stereotypes...

КОМЕНТАРІ • 21

  • @alyabruna9316
    @alyabruna9316 4 роки тому +104

    J'étais sur le point d'aprécier l'employeur ! Dommage !

    • @francoisnze-maure5084
      @francoisnze-maure5084 4 роки тому +3

      Oui, j'ai crû qu'il dirait que c'était sa petite conversation avec M. Pajol qui servirait d'entretien ou un truc du genre :/

  • @francoiseprecheur2222
    @francoiseprecheur2222 3 роки тому +11

    Je ne m'attendais pas à la petite phrase de fin ! 😱

  • @digitalnina.
    @digitalnina. 4 роки тому +7

    J’adore

  • @karlegarencebalouckiowanga8738
    @karlegarencebalouckiowanga8738 3 роки тому +3

    Quelle surprise😅😅😅

  • @dicidicee
    @dicidicee 4 роки тому +45

    Huh, c'est ce clip qui est stéréotypique. Puisqu'il y a de tout dans le monde, il doit bien y avoir quelques hommes comme celui-ci, mais soyons honnêtes pratiquement personne ne pense comme ça. Et, cerise sur le gâteau, la simplification monstrueuse à la fin concernant l'écart salarial homme-femme. Le genre n'est qu'une des nombreuses variables qui peuvent être utilisées pour analyser les différences salariales entre différents groupes d'individus, et il existe des corrélations entre le genre et d'autres facteurs influant sur le salaire à long terme. Cela signifie donc que simplement séparer un groupe en hommes et femmes et comparer leur salaire ne suffit pas à donner l'impact, indépendant de tout autre facteur, du genre sur le salaire. Parmi les facteurs dont je parle ici, il y a le fait de travailler à temps partiel, d'avoir fait une ou plusieurs longue pauses professionnelles, et la propension à négocier durement un salaire ou non. Chacun de ces facteurs peut lui-même être correlé avec des problèmes plus vastes, comme le fait que le congé parental soit asymétrique, l'éducation des filles et des garçons, et éventuellement des inclinations biologiques à favoriser tel ou tel aspect de sa vie *en moyenne*.
    Le simple fait de prendre une pause professionnelle ou de travailler à temps partiel pendant une période de temps étendue peut énormément affecter la progression salariale d'un individu, homme ou femme. On constate une augmentation importante de l'écart salarial homme-femme après l'âge moyen du premier enfant. Dans certains cas, une femme décidera de son plein gré de freiner (pause, temps partiel) sa carrière pour prendre soin de son premier enfant. Un homme pourrait en faire autant mais il se trouve que c'est un cas plus rare. Encore une fois, il peut s'agir d'une sorte d'obligation ou de conditionnement social, mais cela peut tout aussi bien être un choix parfaitement respectable.
    Tout ça pour dire que c'est une question plus complexe qu'on ne veut bien l'admettre, et que toute différence n'est pas expliquée par une discrimination explicite comme dépeinte dans cette vidéo.

    • @SophieandIrma
      @SophieandIrma 4 роки тому +10

      C'est vrai que c'est assez exagéré mais c'est pour faire comprendre le monde de maintenant en exagérant !

    • @dicidicee
      @dicidicee 4 роки тому +4

      @@SophieandIrma Possible ! Je trouve simplement qu'il faut faire attention avec certains raccourcis, notamment quand il s'agit de statistiques (pourcentage de femmes dans tel secteur, ou à tel poste, tel niveau, tel salaire). Il est très facile de faire des conclusions hâtives (et erronées) en utilisant des chiffres sans rigueur. Les statistiques sont d'ailleurs une discipline truffées de "paradoxes", ou du moins de vérités sur le plan logique qui sont pourtant contre-intuitives pour la plupart des gens (moi le premier, je reconnais ne pas avoir une bonne intuition statistique). Je trouve donc cela dommageable de balancer des statistiques sans les encadrer du contexte et des précautions appropriées. Je finirai par cette fameuse réplique : "There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics". Les statistiques en soi n'ont rien de mauvais, mais leur usage peut intentionnellement ou non conduire à de mauvaises conclusions qui semblent convaincantes au plus grand nombre.

    • @capsg.7651
      @capsg.7651 4 роки тому +10

      Ce que vous dites est vrai, mais en même temps, toutes les variables que vous citez comme pouvant impacter négativement un salaire (temps partiel, pause longue pour s'occuper d'un enfant, plus de difficulté à négocier son salaire...) concernent bien plus les femmes, donc finalement cela revient au même. Vous dites qu'il peut s'agir d'un choix conscient mais en même temps, peut-on vraiment parler de choix quand c'est toute une société, des années de tradition et une mentalité profondément ancrée qui disent que c'est aux femmes de freiner leur carrière pour se consacrer à leur famille ? Quant à la négociation du salaire, elle est directement liée à la capacité à se mettre en avant et à avoir confiance en ses propres capacités, et on avouera que ce ne sont pas des qualités qui sont très encouragées chez les filles dans l'éducation, consciemment ou non... Évidemment, ce sont des généralités. Il y a des femmes qui sont très carriéristes, il y a des hommes qui s'arrêtent de travailler pour s'occuper de leurs enfants. Mais il faut être aveugle pour ne pas voir une très nette tendance en défaveur des femmes en termes de salaire et d'opportunités de carrière, même si heureusement, on y voit un progrès au fil des années !

    • @tessbenedetti109
      @tessbenedetti109 4 роки тому +3

      la vidéo est un stereotype justement pour denoncer les stéréotypes et en ce qui concerne l’écart salariale il est recensé chaque année par l'eurostat voila le lien ;)
      ec.europa.eu/eurostat/fr/web/equality/data/database

    • @dicidicee
      @dicidicee 4 роки тому +4

      @@tessbenedetti109 Un autre exemple qui fait moins polémique : le ratio homme/femme dans les prisons. Dans toutes les prisons du monde à ma connaissance, la proportion d'hommes dans les prisons est bien plus élevée que pour les femmes. Au Royaume-Uni, il y a 22 hommes pour chaque femme en prison. Personne ne songerait à dire qu'il s'agit de discrimination*, car nous pouvons tous constater que la plupart des violences sont commises par des hommes. Mais pense-t-on alors à accuser les normes sociales et l'éducation des garçons ? Certains le feront peut-être, mais je trouve personellement que l'hypothèse biologique est bien plus convaincante. La testostérone est bien connue pour ses effets sur l'agressivité dans un nombre incalculables d'espèces animales et chez l'homme. L'écart homme-femme dans la population carcérale s'expliquer donc assez facilement par des causes principalement biologiques. Ma thèse est la suivante : nous sommes des créatures biologiques dont le comportement complexe est beaucoup plus dépendant de notre corps que nous voulons bien l'admettre. On s'accorde bien à expliquer la structure sociale des lions, chimpanzés et bonobos suivant des motifs biologiques, alors pourquoi s'offusquer de telles analyses chez l'homme ?
      Bien sûr, il ne faut pas pousser cela à l'extrême car il existe une grande diversité d'organisation sociale dans les différentes civilisations humaines, ce qui montre bien que la biologie n'est pas le seul facteur, l'histoire et la société comptent énormément aussi.
      Pour finir, question piège : un homme noir américain est bien plus susceptible de séjourner en prison au moins une fois dans sa vie qu'un homme blanc. Factuellement, les noirs commettent plus de crimes aux Etats-Unis que les blancs, cela semblerait donc analogue au fait que d'avantage d'hommes que de femmes finissent en prison. Pourtant, tout le monde s'accorde à dire qu'il y a de graves problèmes de discrimination policière et judiciaire à l'encontre des noirs aux Etats-Unis, ainsi que des écarts significatifs de niveau social moyen.
      Tous ces exemples montrent à quel point chaque situation est unique et complexe, avec des causes multiples. J'ai bien souvent l'impression que certains idéologues se plaisent à aplanir cette complexité pour avancer leurs thèses.
      *en vérité il existe bien un certain degré de discrimination dans la justice au sens où les femmes écopent souvent de peines moins élevées que les hommes à crime égal. Cela reste relativement marginal dans la mesure où très peu de femmes commettent des crimes violents comparés au nombre d'hommes qui font de même.