Bonjour. Merci pour vos vidéos. Elles sont très instructives pour ceux qui souhaitent se documenter sur la stratégie et les enjeux géopolitiques actuels. Merci ! Et surtout continuez !
28:23 *"Si on essaie de bien regarder l'ensemble des opérations militaires depuis des siècles, ce dont on se rend compte c'est qu'on n'a pas affaire a une science parfait..."* Je pense pour ma part que la guerre est un art... Un art qu'on ne peut pas cloisonner dans une méthode précise. Et ce, pour plusieurs raisons (culturelles, humaines, communicationnelle, etc...). C'est pourquoi on dit souvent que la guerre, c'est une partie qui se joue entre 2 centres de commandement. Si des méthodes de guerres étaient figées et enseignées... La guerre serait comme un ballet. Bref, une belle séances comme toujours.
Un soucis est peut-être que la distinction Tactique / Stratégie complexifie une vision de la réalité qui n est en fait que : le Mode Opérationnel , tout le Problème étant de Définir correctement l Espace de Réflexion initial et de l Actualiser en Temps Réel 🙏🏼
Bonjour j'aurai une question, sachant que ESCE et HEIP sont dans le même groupe, je trouve cela très paradoxal que ESCE qui certes dispose d'une composante internationale parle de géopolitique tandis que HEIP, dont la composante géopolitique est tout de même assez large, ne diffuse aucune intervention dans sa chaîne youtube
Stratégie , Tactique , Logistique sont cousins pour ne pas dire Frère d un point de vu Sementique et donc Rationnel, seul l Espace de Réflexion change 🙏🏼
En dépit de ma critique concernant la forme (l'usage d'une inutile barbarisme) cet entretien est du plus grand intérêt. Un de problème que rencontre la stratégie à la fois majeur et inévitable dans le monde moderne est une interaction entre : - armement : progrès techniques considérables, continus, de plus en plus rapide... ; - longueur des périodes sans guerres de haute intensité. Concernant l'Europe : 1815-1866 = 61 ans ; 1871-1914 = 43 ans ; 1918-1939 = 21 ans ; 1945-2022 =77 ans. Moyenne 50,5. Je n'ai tenu compte de conflit localisés et bref. Or des changements techniques majeur dans le matériel dont sont mis en oeuvre par masses humaines qui sont restés des décennies sans en faire un usage réel a entraine nécessairement des conséquences dont certains sont énormes et imprévues. Il n'y a que les armées qui soient confrontées. Aussi terribles que puisse entre les effets, on doit l'accepter car la seule manière de le prévenir serait que intervalles entre guerres de hautes intensités ne soient que de quelques années. Le résultat est que, nécessairement, toute guerre de haute intensité fait découvrir dans le sang les effets ravageurs de progrès techniques. Cela peut mener à une défait relativement rapidement de l'un des adversaires ou, dans le cas inverse, un "rattrapage" aussi rapide que possible aussi bien des techniques que, plus important encore, de leur emploi pertinent. Quelques exemples parmi bien d'autres. 1870 : l'armée française découvrent "sur le tas" son non rattrapable retard par rapport à l'artillerie prussienne, tant en qualité qu'en quantité ; 1914 : les armées française, belge, allemande, autro-hongroise découvrent les effets d'une puissance de feu des fantassins adverses considérablement supérieurs à ceux de 1866 et 1870-71. La petite armée britannique a déjà tiré la leçon de ce qu'elle subi en affrontant les Boers. L'armée russe aurait du le faire après ses défaites contre les Japonais. Il semble que les effets combiné des barbelés et de mitrailleuses aient pris tout le monde au dépourvu. 1939 : le rapide succès de la guerre de mouvement en Pologne notamment l'emploi combiné de divisions blindées et d'avions d'assauts est un choc mais il est suffisant à ouvrir les yeux d'un état-major français fin près pour vaincre la Reichswehr de 1918 mais non pas la Wehrmacht de 1940. 1939-1945 : c'est encore une fois "sur le tas" et durement que toutes les marines en guerre apprennent que le coeur d''une flotte de guerre est désormais formé de porte-avions, que le temps des cuirassés et croiseurs de bataille est révolu. GUERRE D'UKRAINE La plus grand surprise, pour toutes les armées du monde, aura été la révélation des potentialités des drones. La plus surprise, pour le haut commandement russe, aura été de découvrir l'inefficacité de son armée du XX° siècle face à une armée du XXI° : si les pays avaient des populations et moyens matérielles analogues, il y a longtemps que l'armée russe aurait été reconduite dans les frontières de la Russie de 1991.
Du fait de son âge sans doute, l'invité est réellement français et use du terme "opérationnel", mais lui aussi subissant l'actuelle marée de "galloricanisation" du langage de l'armée française ajoute, regrettable concessusion "opératif", comme s'il agissait d'une synonyme. Or c'est un barbarisme, inutile, dysphonique, ni anglais ni français, singeant l'anglais "operative". Le représentant de l"ESCE, Galloricain pur jus vu son âge, lui, ne reprend que le seul barbarisme. User du terme réellement anglais, ou un entretien entièrement en anglais (RP et non l'accent de Trump) serait préférable. Je suggère qu'au programme de l'ESCE soit intégré l'étude ce texte célèbre fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire
Merci pour cette Brillante Intervention et le Message de Conclusion qui me touche Sincèrement 🙏🏼
je vous remercie pour vos analyses que j'apprécie vraiment beaucoup
Merci de nous suivre :)
Bonjour. Merci pour vos vidéos. Elles sont très instructives pour ceux qui souhaitent se documenter sur la stratégie et les enjeux géopolitiques actuels. Merci ! Et surtout continuez !
Merci à vous CyberPunk ;) Notre équipe fait de son mieux pour proposer des contenus pertinents et de qualité.
Bonjour , merci .
28:23
*"Si on essaie de bien regarder l'ensemble des opérations militaires depuis des siècles, ce dont on se rend compte c'est qu'on n'a pas affaire a une science parfait..."*
Je pense pour ma part que la guerre est un art... Un art qu'on ne peut pas cloisonner dans une méthode précise. Et ce, pour plusieurs raisons (culturelles, humaines, communicationnelle, etc...).
C'est pourquoi on dit souvent que la guerre, c'est une partie qui se joue entre 2 centres de commandement. Si des méthodes de guerres étaient figées et enseignées... La guerre serait comme un ballet.
Bref, une belle séances comme toujours.
Merci Etane Beta !
13:08 très bon exemple avec juste une coquille sur le nom de Sainte-Mére-Église et non Sainte-Mére l’église. Commentaire Normand, évidemment.
merci de faire apparaitre le nom de l'intervenant...
Bonjour Philippe, le nom des intervenants apparaissent en début de séance et vous les avez également dans la description. ;)
01:22 : Fabrice Ravel - Responsable, Enseignant du pôle Géopolitique à l'ESCE
@@ESCEbusinessSchool merci !
@@miguelkf94 merci Miguel !
Un soucis est peut-être que la distinction Tactique / Stratégie complexifie une vision de la réalité qui n est en fait que : le Mode Opérationnel , tout le Problème étant de Définir correctement l Espace de Réflexion initial et de l Actualiser en Temps Réel 🙏🏼
La Logistique d Approvisionnement et de Transmission de l Information de l Armée Française , sont déjà des Atouts en terme de Mode Opératoire 🙏🏼
Bonjour j'aurai une question, sachant que ESCE et HEIP sont dans le même groupe, je trouve cela très paradoxal que ESCE qui certes dispose d'une composante internationale parle de géopolitique tandis que HEIP, dont la composante géopolitique est tout de même assez large, ne diffuse aucune intervention dans sa chaîne youtube
Stratégie , Tactique , Logistique sont cousins pour ne pas dire Frère d un point de vu Sementique et donc Rationnel, seul l Espace de Réflexion change 🙏🏼
En dépit de ma critique concernant la forme (l'usage d'une inutile barbarisme) cet entretien est du plus grand intérêt. Un de problème que rencontre la stratégie à la fois majeur et inévitable dans le monde moderne est une interaction entre :
- armement : progrès techniques considérables, continus, de plus en plus rapide... ;
- longueur des périodes sans guerres de haute intensité. Concernant l'Europe : 1815-1866 = 61 ans ; 1871-1914 = 43 ans ; 1918-1939 = 21 ans ; 1945-2022 =77 ans.
Moyenne 50,5. Je n'ai tenu compte de conflit localisés et bref.
Or des changements techniques majeur dans le matériel dont sont mis en oeuvre par masses humaines qui sont restés des décennies sans en faire un usage réel a entraine nécessairement des conséquences dont certains sont énormes et imprévues. Il n'y a que les armées qui soient confrontées. Aussi terribles que puisse entre les effets, on doit l'accepter car la seule manière de le prévenir serait que intervalles entre guerres de hautes intensités ne soient que de quelques années.
Le résultat est que, nécessairement, toute guerre de haute intensité fait découvrir dans le sang les effets ravageurs de progrès techniques.
Cela peut mener à une défait relativement rapidement de l'un des adversaires ou, dans le cas inverse, un "rattrapage" aussi rapide que possible aussi bien des techniques que, plus important encore, de leur emploi pertinent. Quelques exemples parmi bien d'autres.
1870 : l'armée française découvrent "sur le tas" son non rattrapable retard par rapport à l'artillerie prussienne, tant en qualité qu'en quantité ;
1914 : les armées française, belge, allemande, autro-hongroise découvrent les effets d'une puissance de feu des fantassins adverses considérablement supérieurs à ceux de 1866 et 1870-71. La petite armée britannique a déjà tiré la leçon de ce qu'elle subi en affrontant les Boers. L'armée russe aurait du le faire après ses défaites contre les Japonais. Il semble que les effets combiné des barbelés et de mitrailleuses aient pris tout le monde au dépourvu.
1939 : le rapide succès de la guerre de mouvement en Pologne notamment l'emploi combiné de divisions blindées et d'avions d'assauts est un choc mais il est suffisant à ouvrir les yeux d'un état-major français fin près pour vaincre la Reichswehr de 1918 mais non pas la Wehrmacht de 1940.
1939-1945 : c'est encore une fois "sur le tas" et durement que toutes les marines en guerre apprennent que le coeur d''une flotte de guerre est désormais formé de porte-avions, que le temps des cuirassés et croiseurs de bataille est révolu.
GUERRE D'UKRAINE
La plus grand surprise, pour toutes les armées du monde, aura été la révélation des potentialités des drones.
La plus surprise, pour le haut commandement russe, aura été de découvrir l'inefficacité de son armée du XX° siècle face à une armée du XXI° : si les pays avaient des populations et moyens matérielles analogues, il y a longtemps que l'armée russe aurait été reconduite dans les frontières de la Russie de 1991.
Ahsn
😅
Du fait de son âge sans doute, l'invité est réellement français et use du terme "opérationnel", mais lui aussi subissant l'actuelle marée de "galloricanisation" du langage de l'armée française ajoute, regrettable concessusion "opératif", comme s'il agissait d'une synonyme. Or c'est un barbarisme, inutile, dysphonique, ni anglais ni français, singeant l'anglais "operative".
Le représentant de l"ESCE, Galloricain pur jus vu son âge, lui, ne reprend que le seul barbarisme. User du terme réellement anglais, ou un entretien entièrement en anglais (RP et non l'accent de Trump) serait préférable.
Je suggère qu'au programme de l'ESCE soit intégré l'étude ce texte célèbre fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire