EN SALLES - Jean-Baptiste Thoret (Michael Cimino, un mirage américain)
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- Опубліковано 15 січ 2022
- À l'occasion de la sortie en salles de "Michael Cimino, un mirage américain", rencontre avec le critique de cinéma, historien du cinéma et cinéaste, Jean-Baptiste Thoret.
NOTE : À partir de la 20e minute, un grésillement accompagne la vidéo sans toutefois rendre l'écoute insupportable. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et vous remercions pour votre compréhension.
Le site du film : www.lostfilmsdistribution.com...
La Bande annonce : • Michael Cimino, un mir... - Розваги
ce serait intéressant de faire dialoguer Begaudeau et JB Thoret sur cette chaine! merci pour ces émissions en tous les cas :)
Je viens de lire votre vidéo, et voir le film de Thoret à l'occasion de sa sortie en bluray. La remarque au sujet de la voix de Cimino comme venue "d'outre tombe", je me la suis faite aussi lorsque au moment où j'ai écrit mon petit billet sur le film sur mon mur Facebook. Cimino est ici comme un esprit dans ce qu'il a de mystique ; il guide, il annonce, il est invoqué autour du feu que constitue son cinéma. C'est merveilleux, quand on y pense.
Bref, MIRAGE AMÉRICAIN est un docu d'une extrême cohérence visuelle, thématique et narrative.
Une conversation passionnante sur Ford et Cimino.
La capacité de J-B. Thoret à capturer l'essence d'un film est proprement stupéfiante et captivante. THE DEER HUNTER = home vidéo.
Par ailleurs, sur Ford, je ne saurais trop vous recommander le fascinant documentaire 'John Ford - L'homme qui inventa l'Amérique' (produit par ARTE, encore) de Jean-Christophe KLOTZ (ua-cam.com/video/t_JlOwBLTqw/v-deo.html) qui rejoint assez bien les propos de Thoret sur le cinéma du réalisateur qui s'inscrit irrémédiablement à travers l'histoire du peuple américain. Intelligence.
Bravo, Samir.
Sur The Deer hunter = home movie, si Thoret tire habilement le fil, et va brillamment vérifier l'assertion sur place avec son propre film, il n'a pas le mérite de ce rapprochement, c'est Cimino lui-même qui compare Deer Hunter à un home movie dans son commentaire du film de 2003 paru en DVD.
Et alors cela n'a aucune importance la pérennité des paroles. ...c'est un échange sans copyright
Toujours très intéressant Thoret
Je rêve d'un entretien fleuve avec lui
Absolument passionnant. Le film de JB Thoret semble en effet s'inscrire dans la continuité de l'oeuvre de Cimino. J'ai été très touché quand JB Thoret a évoqué vers 30:00 les barrières liées aux classes sociales. C'est un sujet qui me tient à coeur et je ne pensais pas le trouver dans une vidéo traitant d'un de mes cinéastes préférés. Comme quoi. Vraiment un grand merci. Amitiés
Merci pour ton travail Samir et merci à tes invités :)
Je l'attendais celui là ! Merci
Très belle interview👍👍👍 riche comme toujours vous me direz avec jb thoret. Qui mieux que lui pouvait parler de cimino?
When can we purchase a copy of the documentary?
J’ai pu voir la version du film de Thoret sur Arte. Plutôt perplexe car la version proposé est de 1 h uniquement, alors que le film dont on parle à environ 2 hrs. Donc il y a confusion
en la demeure, je présume que la version de Arte est une première mouture et que Thoret à fait une version «longue» pour le cinéma. J’ai bien aimé le format d’une heure. Belle
cinématographie des paysages US, belle brochette d’invités et survol des principaux films de Cimino. Malgré ce côté «mal aimé d’hollywood» le film donne envi de voir les films
de sa filmographie. Quelques petits bémols toutefois. Heureusement que je comprends l’anglais car sur la copie louée il n’y avait pas de sous titres (en français). Les prises
de sons où on entends Cimino sont terribles (bruits de fond, commentaires presque intelligible de Cimino). Les métiers des principaux intervenants ne sont pas montrés
sous leur nom. Pour terminer je retiens la phrase de Quentin Tarantino qui résume bien la carrière de Cimino, il dit : «He hit the grown running» ce qui veut dire en traduction
libre «il a frappé le sol dans sa course». (Je reverai la version longue lorsqu’elle sera disponible en ligne)
Dommage que le film ne passe pas chez moi :'( bientôt une VOD j'espère
(mise à jour de mon commentaire)
C’est la première fois que j’écoute JB Thoret. Le «Deer Hunter» je j’ai vu pour la première fois il y a deux ans. Il est de ces films dont on entend beaucoup parler comme étant
un chef d’ouvre et quand on le voit on est déçu. Oui on montre un portrait de l’Amérique en pleine guerre du Viêt Nam, la famille, mais le film a un gros problème de rythme;
ormis la scène de la roulette russe il ne reste pas grand chose. L’invité semble balayer le côté sombre de Cimino, celui qui a faillit ruiné United Artists, qui a fait usage de
chirurgie esthétique qui l’a complètement changé physiquement. Pour rappel Cimino n’as fait que 8 films dans sa carrière, dont 2-3 qui sont toujours mit de l’avant, toujours
les mêmes. (Il est crédité de 9 scénarios, ce qui fait de lui, techniquement, plus un scénariste qu’un cinéaste). Je n’ai pas de problèmes avec le fait qu’on puisses avoir une
admiration sans bornes pour quelqu’un mais il faut savoir donner un portrait juste et nuancé; personne n’est parfait. Dans ce message plus tôt je pensais que le film sur Arte
était différent de celui présenté en salle; il semble que ça soit le même. Je vais donc louer et visionner. P.S. : J’attends de revoir Thoret venir parler de Peter Bogdanovich ! 🙂
La quantité de films réalisés a peu à voir avec la marque qu'ils laissent dans l'histoire du cinéma et dans l'histoire des formes. A ce compte là Von Stroheim est un cinéaste mineur. Et sur une maigre poignée de films dont certains complètement ratés, oui, Cimino peut se targuer d'avoir réalisé deux monuments incontournables du cinéma américain, The Deer Hunter et Heaven's Gate (reconnu tardivement celui-là). Personne d'ailleurs n'a dit qu'il s'agissait de films parfaits mais le supposé problème de rythme que vous prêtez au film (c'est subjectif, je ne sais pas quels sont vos critères, vos "standards" pour jugez de cela), vous les retrouverez également dans Heaven's gate et, dans une moindre mesure, dans Thunderbolt and Lightfoot et Year of the dragon. C'est leur tempo, leur humeur, leur écriture, vous ne vous y êtes pas accordés, c'est dommage. Je ne sais quel était votre horizon d'attente à la vision de Deer Hunter, car vous dîtes avoir été décu, ce qui n'est pas pareil que de dire que vous n'avez pas aimé. Vous pensiez voir un film d'action ? Un film sur la guerre du Viet-nam ? Il est vrai qu'il a trop souvent été "vendu" comme ça. A l'évidence, cet horizon a été déçu. Dès lors, ce n'est pas tellement le problème du film. Comme dit souvent Thoret (ou Bégaudeau, je ne sais plus) - et je suis d'accord - devant un film, on est souvent responsable de son propre ennui (s'il a bien été question d'ennui chez vous). Tout dépend de votre curseur. Vous vous attendiez probablement à un film qui n'existe pas. Maintenant que vous savez ce qu'est Deer Hunter, je ne peux que vous encourager à le revoir, -vous en découvrirez assurément la richesse, la profondeur, la complexité, la puissance métaphysique. Moi même quand je l'ai vu la première fois (à 15 ans) sur La Cinq, j'étais complètement passé à côté. Quant à Heaven's Gate responsable à lui seul de la ruine de UA, c'est une une histoire "officielle" un peu trop commode et ressassée qu'il convient également de nuancer. La chute d'UA est dû à un ensemble de facteurs. Il y avait déjà de nombreux problèmes structurels au sein du studio qui a une large part de responsabilité dans sa propre chute (bien d'autres films ont été produits la même année et qui ont tous été des échecs). Enfin, je n'ai pas tout à fait saisi ce que la chirurgie esthétique venait faire là-dedans, vous semblez avoir un souci avec le côté "sombre" des artistes et le travail du négatif. Dans ce cas, Cimino, tantôt taxé de cinéaste raciste d'extrême droite (Magnum force, Deer Hunter, Year of the dragon) tantôt de cinéaste marxiste (Heaven's Gate) est assurément difficilement saisissable, c'est pourquoi il est passionnant d'y revenir régulièrement. Parce que même dans ses films les plus faibles, même dans Le Sicilien, il y a toujours un puissant moment de mise en scène qui laisse entrevoir ce qu'aurait pu être le film s'il n'y avait pas ce trop insurmontable problème de casting et d'écriture ( je repense à ce travelling arrière vers le début qui suit la domestique ramassant un à un les vêtements que la jeune aristocrate jette nonchalamment au sol). Le Sicilien, voilà un film bourré de défauts, raté dans les grande largeurs mais qui n'a pas celui de manquer de rythme. Il n'en est pas moins embarrassant (même si ce n'est pas non plus la purge annoncée). Pour finir sur cette question du rythme dans Deer Hunter, et si vous pointez derrière sa critique son manque d'homogénéité, on ne peut que se réjouir que Cimino n'ait aucunement cherché à reproduire de ce point de vue là la norme académique du spectacle majoritaire. C'est ce qui le rend aussi précieux aux yeux de ceux qu'il a décillés. Aux miens en tous les cas. Si vous n'avez pas vu Heaven's gate, contentez-vous de la version massacrée de 2h30 sortie à l'époque, le "rythme" de la version réalisateur (3h40) risque de vous rebuter.🙂
@@geraldduvert1815 J’entends bien ce que vous dites mais on a le droit de ne pas être d’accord sur des films et sur le travail de certains cinéastes. Je pense que «Deer
Hunter» est de ces films dont on entends parler avec des commentaires dithyrambiques et cela créer des attentes chez le spectateur. Il peut donc arriver qu’après
visionnement on ai cet espèce de décalage qui fait qu’on est mi figue mi raisin, et on se dit : «ah bon, c’était ça le «hype» ?!». Je n’ai pas vu tout «Heaven’s Gate» mais
j’avais l’intention de le revoir suite à ce live. Pas spécialiste du cinéaste mais jai lu à quelques reprises qu’il dépassait ses délais de tournage et qu’il n’était pas quelqu’un
de cordial. Oui sans doute que la remarque sur la chirurgie était inutile mais pour moi je n’arrive pas à disscocier la personne de l’artise, c’est comme les deux côtés
d’une même pièce. Cimino était sans doute quelqu’un de torturé, complexé et complexe et le fait de tenir compte de ces «défauts» ne peut que le rendre plus humain.
Je ne vais pas éviter le cinéaste, je verrai sans doute quelques autres films.
Désolé de ne pas avoir le temps de revenir sur tout, merci d’avoir prit le temps d’écrire votre commentaire.