C'est techniquement faux puisque la loi du 04/08/1789 met fin, de facto, aux Provinces et donc à l'ensemble breton, tandis que les départements ne seront créés que quelques années plus tard en 1795. Pinaillage pour pinaillage :p
Le mot "rattachement" implique bien un retour à une situation antérieure. C'est le ré-attachement, donc ça veut dire retour à une situation plus ancienne.
@@SRosiereJOn sait bien que dans l'esprit des gens ça n'est pas le cas, donc bien que vous ayiez raison il n'est pas inutile de souligner la distinction entre la région, au sens géographique et culturel, de la région, au sens bureaucratique du terme. Les gens confondent les deux... c'est navrant, mais bon. Le terme de "Bretagne" a été imputé d'un de ses pays, c'est important de le rappeler (beaucoup ignorent ce débat)
quelle retour tu parle l invassion bretonne sur des terre des autre region cette region a jamais parlez breton en quoi il faut aujourd hui reconnaitre les annexion et genoside culturel de c region invahi par les briton
Malheureusement, Mme Morançais ne laissera pas la Loire-Atlantique s'échapper en Bretagne, les intérêts économiques sont beaucoup trop importants pour que les Pays de la Loire s'en sépare notamment avec Nantes qui est le siège du pseudo conseil régional dans notre métropole attractive et le port maritime autonome de Montoir Saint-Nazaire. La démocratie a parlé Mme Morançais à été élu avec une très grande majorité de 8,5 % des électeurs en juin 2021 (sarcasme).
Vous avez raison de signaler qu'il n'y a aucun intérêt, en particulier économique, à disloquer une région qui fonctionne tout aussi bien que la Bretagne actuelle.
Il se situe à Nantes, par dessus le château de la Tour Neuve commande royale. Il est une reconstruction de fin Moyen Âge sous la volonté du père d'Anne. Il portait d'ailleurs son nom : château de François. Austère caserne et prison, seul le "Gouvernement", bâtiment Renaissance, pouvait servir d'escale. Il ne fut ni lieu de pouvoir et guère résidence usuelle. L'hôtel de Briord, plus cossus, lui fut souvent préféré notamment par Mercoeur. Il fut racheté en 1915 par la municipalité qui lui donna le nom "château des Ducs" et y installa un centre culturel dédié à la Bretagne (ancêtre du musée actuel) afin de développer le tourisme alors naissant. Il est souvent pris en exemple pour entretenir le mythe d'une "Nantes capitale de la Bretagne" (sic) : ce qu'elle ne fut jamais. Avant que la cour ne se fixe à Rennes (politique) et Vannes (résidence, justice) elle était itinérante : les premiers États de Bretagne ont eu lieu à Dinan, par exemple. À peine quelques années après l'édification du château de François, le parlement de Bretagne est fixé à Rennes signant son statut de capitale : ce qui fut d'ailleurs la considération de François lui-même... D'autres questions ?
@@fp2374 Si Nantes n'est plus juridiquement en Bretagne depuis le 4 août 1789 (fin des Provinces), il y reste une fibre bretonne originale : c'est-à-dire qui n'est pas du tout la même qu'à Brest. Le capitale sympathie de la Bretagne et des Celtes est exploité pour vendre depuis des siècles : pour vendre une identité ou plus récemment pour attirer du touriste et vendre des produits genre "tryskell" fabriqués partout sauf en Bretagne... L'argent corrompt tout.
@@fp2374 Dans les simplismes sans doute, dans les réalités des nuances... Jetez à un oeil à comment les nantais ont accueilli les bretonnants au XIXe siècle : vous allez être surpris ^^"
Tant que Paris restera le Paris centraliste qu'on connait, on n'avancera pas dans la démocratie. Le problème, toute proportion gardée, est le même qu'en Calédonie. Si Paris ne cède pas sur le choix démocratique des peuples, les conflits interethniques ne finiront jamais en France. Attendre l'avènement d'un autre président de la république française ne servira à rien... Nantes est bretonne comme la Nouvelle Calédonie est kanaque... L'histoire est l'histoire... et rien de plus!
De quelle démocratie parle-t-on ? Celle du Parti Breton qui veut une consultation circonscrite au 44 sans consulter les deux régions impactées ? Celle des magouilles PS pour se maintenir grâce à EELV à qui M. Le Teuff doit son poste à glander pour organiser trois conf et deux évents par an pour 1800 par mois ? Celle qui impose des paneaux en peurunvan dans les rues nantaises sans consulter les habitants ? Celle de la large exposition médiatique pour des types qui viennent de faire 1,5% aux européennes et ne sont capable de présenter que 3 candidats sur 11 circonscriptions ? Ce victimisme...
Nantes était la capitale princière et économique du duché de Bretagne.... duché indépendant..face à la France et à l'Angleterre de l'an 930 capitale par Alain Barbetorte petit fils d'Alain le Grand de Bretagne dernier roi de Bretagne jusqu' à 1532...ville capitale avec Rennes et Vannes...donc oui Nantes est plus Bretonne que 😊😊😊 sarthoise
Idée reçue. Arthur Le Moyne de La Borderie a pu affirmer au XIXe siècle que Nantes a été capitale de Bretagne pour Barbetorte. Mais le « Michelet breton » semble avoir largement extrapolé les sources, en l’occurence la Chronique de Nantes qui n'en dit rien. Les sources parlent juste de l’une « des villes principales » et de ce que Barbetorte y séjournera. La ville n’est jamais désignée comme capitale. L’évêque Foucher lui accorda, est-il indiqué, un enclos fortifié au nord-est de la ville : il y fît élever, non un palais comme l’affirma De la Borderie, mais une simple tour : ce que tend à confirmer l’archéologie (conservation des fondations sous l’actuel Vieux Donjon). Les sources poursuivent en indiquant qu’il aurait organisé la ville en trois parties : une au comte de Nantes, la seconde à l’évêque, la troisième sous sa coupe. Or le comte et l’évêque ne lui sont pas du tout acquis : ce qui signifie qu’il n’eût point le contrôle de toute la ville… A sa mort, l’évêque de Nantes récupéra cet espace pour s’y installer. Les ducs suivant opteront pour un espace au sud-ouest de la muraille gallo-romaine pour y faire ériger ce qui deviendra le château comtale, ou château du Bouffay, demeure ducale occasionnelle. La Chronique de Nantes dépeint plutôt une hostilité farouche des nantais pour les bretons et les angevins. On voit mal comment une capitale aurait pu y être décrétée du jour au-lendemain, dans une cité gallo-franque, outre le fait qu'il serait bien hasardeux de parler d'Etat breton avant le XIIe ou XIIIe siècle. Par ailleurs, et notamment avec son épiscopat, Nantes se montrera particulièrement indocile envers le pouvoir breton, jusqu’aux Plantagenêts : ce n’est que là que son intégration est effective. Enfin, il faut aussi s’imaginer l’espace que Barbetorte avait à gérer eu égard son nombre de gens en armes : le pouvoir exercé ne dépassait pas celui d’une brigade de gendarmerie actuelle… Un pouvoir malmené : la domination bretonne coûta au comté nantais la perte de près de la moitié de son territoire. Par ailleurs, le Duché était décentralisé. Au Moyen Âge, des administrations comme les Etats ou le Parlement sont itinérantes, tout comme le duc et sa cour. Ainsi, par exemple, les premiers états généraux bretons (cour ducale + représentants des villes) furent convoqués à Dinan en 1352. Les ducs bretons rendaient volontiers justice à Vannes (édit du 22 septembre 1485, y créa les "Grands Jours", ancêtre du Parlement breton), et se faisaient couronner à Rennes. Nantes servit de seconde cour au Parlement. Le chroniqueur et abbé du Mont-Saint-Michel Robert de Torigni écrit au XIIe siècle dans sa chronique : « Rex vero accepit hominium fere ab omnibus baronibus Brittaniae apud Toas. Inde venit Redonis, et civitatem illam, quae caput est Brittaniae, totum illum ducatum saisivit ». // « Mais le roi reçut un tribut de presque tous les barons de Bretagne à Thouars. De là il vint à Rennes et s'empara de cette ville, qui est la capitale de la Bretagne, avec tout son duché ». Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, Éd. Léopold Delisle, Rouen, Le Brument, 1872-3, T.1, p. 361. L'idée de faire de Nantes une "capitale politique" ne naît qu'avec François II : il ordonne la construction, sur la forteresse médiévale de la Tour Neuve, du château que l'on connaît aujourd'hui. Il importera les administrations de Vannes à Nantes, et s’aliénera ce faisant, par ces dépenses accompagnées de celles pour l'indépendance - faisant exploser l'impôt - nombre nobles bretons qui lui tourneront le dos au point de faire assassiner Pierre Landais, son plus proche conseiller, et faisant défection pendant "la guerre folle". De fait, Nantes ne sera pas reconnue capitale par les bretons, sous François. D’ailleurs, s’il avait nécessairement pour projet de faire de Nantes sa capitale, il ne la considérait manifestement pas comme telle quelques années avant sa mort. Quelques autres mentions d'époque : - 18 juin 1485, lettre de François II à Maximilien : [évoquant Rennes, ville du couronnement] « la ville capitale du duché en laquelle nos prédécesseurs et nous avons prins et prenons des insignes de nostre principauté » Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume III, p. 466-469. - Août 1532, édit d'union : " il nous a été très humblement supplié et requis de vouloir permettre à notre très cher et très aimé fils aîné le Dauphin, ici présent, d’être reçu par eux à faire son entrée à Rennes, ville capitale de ce Duché, comme leur Duc et Seigneur propriétaire" Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume II
1789: Abolition des privilèges, 1941: Séparation administrative de la Loire Atlantique de la Bretagne, 1982: Lois Defferre et création des régions modernes. Le peuple Gallo et par extension Breton est "séparé" depuis peu, et pourtant voilà trop longtemps qu'il n'est pas écouté. La région Pays de la Loire n'a pas de sens dans cette configuration.
@@mabroBZH La séparation administrative a lieu avec la fin des provinces. Les préfectures de juin 41, qui ont été établies en parallèle du projet de restauration de province, n'ont rien à voir. Seulement un pouvoir policier et de ravitaillement.
Je suis de saint nazaire et breton donc il ne faut pas parler pour une majorité il le dise dans le débat on veut redevenir breton c’est notre identités tout simplement
@@Wazkaty importe quoi quelle mepris tu fait des gallo fashiste raprend l histoire les breton son de outre manche va retourne en grand bretagne c chez toi labas
"Rattachement "de la L.A.à la Bretagne ! Non il s'agit d'un RETOUR de la L.A. dans l'emsemble breton.
Re 'zo Re.
C'est techniquement faux puisque la loi du 04/08/1789 met fin, de facto, aux Provinces et donc à l'ensemble breton, tandis que les départements ne seront créés que quelques années plus tard en 1795. Pinaillage pour pinaillage :p
Le mot "rattachement" implique bien un retour à une situation antérieure. C'est le ré-attachement, donc ça veut dire retour à une situation plus ancienne.
@@SRosiereJOn sait bien que dans l'esprit des gens ça n'est pas le cas, donc bien que vous ayiez raison il n'est pas inutile de souligner la distinction entre la région, au sens géographique et culturel, de la région, au sens bureaucratique du terme. Les gens confondent les deux... c'est navrant, mais bon. Le terme de "Bretagne" a été imputé d'un de ses pays, c'est important de le rappeler (beaucoup ignorent ce débat)
quelle retour tu parle l invassion bretonne sur des terre des autre region cette region a jamais parlez breton en quoi il faut aujourd hui reconnaitre les annexion et genoside culturel de c region invahi par les briton
Naoned e Breizh !
Nn
@@edenkiriolet144Bien sûr que si. L'acculturation a fait beaucoup de mal, preuve en est.
Mais quand est ce que les français vont se rendre compte que la France n'est pas un pays démocratique ? 😂
44= Breizh ⚫⚪⚓
Malheureusement, Mme Morançais ne laissera pas la Loire-Atlantique s'échapper en Bretagne, les intérêts économiques sont beaucoup trop importants pour que les Pays de la Loire s'en sépare notamment avec Nantes qui est le siège du pseudo conseil régional dans notre métropole attractive et le port maritime autonome de Montoir Saint-Nazaire. La démocratie a parlé Mme Morançais à été élu avec une très grande majorité de 8,5 % des électeurs en juin 2021 (sarcasme).
Vous avez raison de signaler qu'il n'y a aucun intérêt, en particulier économique, à disloquer une région qui fonctionne tout aussi bien que la Bretagne actuelle.
La Loire-Atlantique a voté pour Matthieu Orphelin, on ne veut pas de la Morençais.
Excuses moi, le Château des Ducs de Bretagne est où ?
Il se situe à Nantes, par dessus le château de la Tour Neuve commande royale. Il est une reconstruction de fin Moyen Âge sous la volonté du père d'Anne. Il portait d'ailleurs son nom : château de François. Austère caserne et prison, seul le "Gouvernement", bâtiment Renaissance, pouvait servir d'escale. Il ne fut ni lieu de pouvoir et guère résidence usuelle. L'hôtel de Briord, plus cossus, lui fut souvent préféré notamment par Mercoeur. Il fut racheté en 1915 par la municipalité qui lui donna le nom "château des Ducs" et y installa un centre culturel dédié à la Bretagne (ancêtre du musée actuel) afin de développer le tourisme alors naissant. Il est souvent pris en exemple pour entretenir le mythe d'une "Nantes capitale de la Bretagne" (sic) : ce qu'elle ne fut jamais. Avant que la cour ne se fixe à Rennes (politique) et Vannes (résidence, justice) elle était itinérante : les premiers États de Bretagne ont eu lieu à Dinan, par exemple. À peine quelques années après l'édification du château de François, le parlement de Bretagne est fixé à Rennes signant son statut de capitale : ce qui fut d'ailleurs la considération de François lui-même... D'autres questions ?
@@Maagus ah oui mais bizarre appeler comme ça et en loire atlantique!!!
@@fp2374 Si Nantes n'est plus juridiquement en Bretagne depuis le 4 août 1789 (fin des Provinces), il y reste une fibre bretonne originale : c'est-à-dire qui n'est pas du tout la même qu'à Brest. Le capitale sympathie de la Bretagne et des Celtes est exploité pour vendre depuis des siècles : pour vendre une identité ou plus récemment pour attirer du touriste et vendre des produits genre "tryskell" fabriqués partout sauf en Bretagne... L'argent corrompt tout.
@@Maagus noooo la mensonges révolutionnaires Nantes est et sera toujours Bretonne !!! point.
@@fp2374 Dans les simplismes sans doute, dans les réalités des nuances... Jetez à un oeil à comment les nantais ont accueilli les bretonnants au XIXe siècle : vous allez être surpris ^^"
Tant que Paris restera le Paris centraliste qu'on connait, on n'avancera pas dans la démocratie. Le problème, toute proportion gardée, est le même qu'en Calédonie. Si Paris ne cède pas sur le choix démocratique des peuples, les conflits interethniques ne finiront jamais en France. Attendre l'avènement d'un autre président de la république française ne servira à rien... Nantes est bretonne comme la Nouvelle Calédonie est kanaque... L'histoire est l'histoire... et rien de plus!
De quelle démocratie parle-t-on ? Celle du Parti Breton qui veut une consultation circonscrite au 44 sans consulter les deux régions impactées ? Celle des magouilles PS pour se maintenir grâce à EELV à qui M. Le Teuff doit son poste à glander pour organiser trois conf et deux évents par an pour 1800 par mois ? Celle qui impose des paneaux en peurunvan dans les rues nantaises sans consulter les habitants ? Celle de la large exposition médiatique pour des types qui viennent de faire 1,5% aux européennes et ne sont capable de présenter que 3 candidats sur 11 circonscriptions ? Ce victimisme...
Il etait pour l'aéroport de nndl lui? ... des hectares de zones humides pour gagner 1h?😢
Encore un référendu dont le résulta passera à la poubelle n’est pas conforme à la décision déjà prise.
Nantes était la capitale princière et économique du duché de Bretagne.... duché indépendant..face à la France et à l'Angleterre de l'an 930 capitale par Alain Barbetorte petit fils d'Alain le Grand de Bretagne dernier roi de Bretagne jusqu' à 1532...ville capitale avec Rennes et Vannes...donc oui Nantes est plus Bretonne que 😊😊😊 sarthoise
Idée reçue. Arthur Le Moyne de La Borderie a pu affirmer au XIXe siècle que Nantes a été capitale de Bretagne pour Barbetorte. Mais le « Michelet breton » semble avoir largement extrapolé les sources, en l’occurence la Chronique de Nantes qui n'en dit rien. Les sources parlent juste de l’une « des villes principales » et de ce que Barbetorte y séjournera. La ville n’est jamais désignée comme capitale. L’évêque Foucher lui accorda, est-il indiqué, un enclos fortifié au nord-est de la ville : il y fît élever, non un palais comme l’affirma De la Borderie, mais une simple tour : ce que tend à confirmer l’archéologie (conservation des fondations sous l’actuel Vieux Donjon). Les sources poursuivent en indiquant qu’il aurait organisé la ville en trois parties : une au comte de Nantes, la seconde à l’évêque, la troisième sous sa coupe. Or le comte et l’évêque ne lui sont pas du tout acquis : ce qui signifie qu’il n’eût point le contrôle de toute la ville… A sa mort, l’évêque de Nantes récupéra cet espace pour s’y installer. Les ducs suivant opteront pour un espace au sud-ouest de la muraille gallo-romaine pour y faire ériger ce qui deviendra le château comtale, ou château du Bouffay, demeure ducale occasionnelle. La Chronique de Nantes dépeint plutôt une hostilité farouche des nantais pour les bretons et les angevins. On voit mal comment une capitale aurait pu y être décrétée du jour au-lendemain, dans une cité gallo-franque, outre le fait qu'il serait bien hasardeux de parler d'Etat breton avant le XIIe ou XIIIe siècle. Par ailleurs, et notamment avec son épiscopat, Nantes se montrera particulièrement indocile envers le pouvoir breton, jusqu’aux Plantagenêts : ce n’est que là que son intégration est effective. Enfin, il faut aussi s’imaginer l’espace que Barbetorte avait à gérer eu égard son nombre de gens en armes : le pouvoir exercé ne dépassait pas celui d’une brigade de gendarmerie actuelle… Un pouvoir malmené : la domination bretonne coûta au comté nantais la perte de près de la moitié de son territoire.
Par ailleurs, le Duché était décentralisé. Au Moyen Âge, des administrations comme les Etats ou le Parlement sont itinérantes, tout comme le duc et sa cour. Ainsi, par exemple, les premiers états généraux bretons (cour ducale + représentants des villes) furent convoqués à Dinan en 1352. Les ducs bretons rendaient volontiers justice à Vannes (édit du 22 septembre 1485, y créa les "Grands Jours", ancêtre du Parlement breton), et se faisaient couronner à Rennes. Nantes servit de seconde cour au Parlement.
Le chroniqueur et abbé du Mont-Saint-Michel Robert de Torigni écrit au XIIe siècle dans sa chronique : « Rex vero accepit hominium fere ab omnibus baronibus Brittaniae apud Toas. Inde venit Redonis, et civitatem illam, quae caput est Brittaniae, totum illum ducatum saisivit ». // « Mais le roi reçut un tribut de presque tous les barons de Bretagne à Thouars. De là il vint à Rennes et s'empara de cette ville, qui est la capitale de la Bretagne, avec tout son duché ».
Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, Éd. Léopold Delisle, Rouen, Le Brument, 1872-3, T.1, p. 361.
L'idée de faire de Nantes une "capitale politique" ne naît qu'avec François II : il ordonne la construction, sur la forteresse médiévale de la Tour Neuve, du château que l'on connaît aujourd'hui. Il importera les administrations de Vannes à Nantes, et s’aliénera ce faisant, par ces dépenses accompagnées de celles pour l'indépendance - faisant exploser l'impôt - nombre nobles bretons qui lui tourneront le dos au point de faire assassiner Pierre Landais, son plus proche conseiller, et faisant défection pendant "la guerre folle". De fait, Nantes ne sera pas reconnue capitale par les bretons, sous François. D’ailleurs, s’il avait nécessairement pour projet de faire de Nantes sa capitale, il ne la considérait manifestement pas comme telle quelques années avant sa mort.
Quelques autres mentions d'époque :
- 18 juin 1485, lettre de François II à Maximilien : [évoquant Rennes, ville du couronnement] « la ville capitale du duché en laquelle nos prédécesseurs et nous avons prins et prenons des insignes de nostre principauté »
Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume III, p. 466-469.
- Août 1532, édit d'union : " il nous a été très humblement supplié et requis de vouloir permettre à notre très cher et très aimé fils aîné le Dauphin, ici présent, d’être reçu par eux à faire son entrée à Rennes, ville capitale de ce Duché, comme leur Duc et Seigneur propriétaire"
Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume II
Savez vous que tous les services publics souffrent de manque de moyen...et tout part à volo...l argent public manque...et ce débat est nul pour moi
Il n'y a pas une seul vidéo où le terme "personnellement" n'est pas utilisé je deteste ce terme
Aucun intérêt pour les citoyens à démanteler des régions parmi les plus attractives.
Nante breton jamais
On verra sa.
Nantes ne sera jamais en Bretagne
@@aurelienhuard352
Désolé...mais franchement penses plus loin que ton idéologie d extrémiste qui se renferme sur lui même
Nantes a été bretons
Désolé de vous l'apprendre
1491: perte de la guerre face au royaume de France et renoncement définitif de la noblesse bretonne au pays nantais.
1789: Abolition des privilèges,
1941: Séparation administrative de la Loire Atlantique de la Bretagne,
1982: Lois Defferre et création des régions modernes.
Le peuple Gallo et par extension Breton est "séparé" depuis peu, et pourtant voilà trop longtemps qu'il n'est pas écouté. La région Pays de la Loire n'a pas de sens dans cette configuration.
AU SECOUR HISTOIRE MON DIEU QUELLIGNORANCE
@@mabroBZH 1795 création des départements, fin des provinces et de leurs pouvoirs.
@@mabroBZH La séparation administrative a lieu avec la fin des provinces. Les préfectures de juin 41, qui ont été établies en parallèle du projet de restauration de province, n'ont rien à voir. Seulement un pouvoir policier et de ravitaillement.
nante c est pas bretagne depuis quand que les breton sont sur la loire arretez votre colonialisme
Je suis de saint nazaire et breton donc il ne faut pas parler pour une majorité il le dise dans le débat on veut redevenir breton c’est notre identités tout simplement
La France a colonisé la Bretagne. Pas l'inverse.
@@Wazkaty importe quoi quelle mepris tu fait des gallo fashiste raprend l histoire les breton son de outre manche va retourne en grand bretagne c chez toi labas