Merci bcp,avec plus de 40 ans de retard,je m'intéresse à Ivan Ilitch dont je n'ai jamais lu le livre qui a trôné bien 30 ans ds ma bibliothèque, mon génial prof d'anglais nous en avait parlé en Tale
Merci beaucoup de mettre à disposition l'interview d'Ivan Illich ! Pour ceux qui s'y intéressent, une synthèse d'Une société sans école est disponible ici : ua-cam.com/video/sbG2eoPOtAc/v-deo.html
Le sociologue autrichien Yvan Illich soutient que la société industrielle moderne n'est pas en mesure de fournir les structures nécessaires au bonheur et à l'épanouissement de l'homme. Même si les biens de consommation affluent de plus en plus dans les usines et même si des armées de professionnels élaborent des programmes de plus en plus détaillés pour lutter contre les maladies et le dénuement, l'insatisfaction et les problèmes de la société se multiplient. Le pouvoir établi offre une solution très simple, mais qui porte en soi le germe de la faillite : la consommation de quantités toujours plus importantes de biens et services
Mon héros de jeunesse. J'ai été bouleversé de lire ce livre et l'autre aussi, La Némésis Médicale, quel coup de poing!. Un homme que notre système aime mieux voir disparaître dans le néant plutôt que d'entendre cette logique qui tue le mensonge de notre système psychopathique...
A 6-7 ans (1992) je me faisais gronder parce que je remplissais des cahiers de calculs appartenant au niveau supérieur (l'école m'ennuyait profondément donc quand j'ouvrais un livre, je voulais le compléter en entier, pour qu'on n'en parle plus... donc j'avançais vite). Les instits et profs étaient de bonne volonté mais des gens culturellement médiocres, des consommateurs lambda, sans pensée politique (donc forcément leur motivation et leur art de transmettre n'était pas fous) et ayant perdu tout contact avec la création artistique. J'ai toujours été parmi les premiers de classe ET NEANMOINS profondément vexée, en colère, révoltée qu'on évalue et enfoncent les enfants à travers des contrôles et examens, comme si on était des fraudeurs, comme si - après s'être farci ce lieu tous les jours pendant un an, il fallait encore prouver qu'on était bien là, qu'on avait bien écouté. 100% vexatoire. Je passais mes récréations à regarder les autres enfants et à rester stupéfaite de leur acceptation de la situation. Les enfants clairement maltraités chez eux étaient maltraités à l'école, moqués, harcelés, donc ce n'était pas du tout le sanctuaire qu'on pense, pour eux. Il n'y a avait que les enfants de riches, attendant leur ascension sociale, qui semblaient se trouver à l'école comme des poissons dans l'eau, "consommant" sans inquiétudes l'école, la sociabilité, les cours, les beaux cartables, prévoyant des vacances, ne parlant jamais de rebellions ou d'injustices, ne prenant aucune initiative sociale au sein de l'établissement... Etc. Je me reconnais à 100% dans ce que dit Illich.
C'est une idée vraie. Ceci m'aide à mieux comprendre la réalité de l'Afrique où l'école basée sur le système occidentale ne répond pas aux besoins réels de la société africaine.
Vous oubliez que l'individu solitaire peut avoir un libre arbitre, un "quant-à-soi" qui lui permet de rester lui-même sans que le monde le change. Personnellement, orphelin de tout, j'ai adoré l'école et ses maîtres qui m'ont permis de voir par moi-même... Pour des raisons de misère, je n'ai pu faire des hautes études mais suis sorti de l'école avec le goût du savoir et la ferme volonté de suivre mon cœur en faisant ma vie avec une tête bien faite. Toutes les sociétés, de la famille à la patrie en passant par la tribu se transmettent leurs formes de socialisation mais, le solitaire est le plus fort !
Il ne parle pas de ça mais de la récompense d'avoir obéi à une structure en gagnant plus, et que l'école est pensée selon le modèle capitaliste...il parle de l'école obligatoire, qui formate...
@@egelordexantus9331 Le savoir est devenu un bien qui n'a de valeur que dans la mesure où il permet au travailleur de se vendre sur le marché du travail, de trouver un emploi, et donc de consommer.
Bien que la structure éducationnelle est vivement critiquée et jugée défaillante par la société capitaliste, le système éducatif autochtone est de près ce qui illustre mieux la philosophie de M. Illich.
![Relire Ivan Illich, pour les organisations conviviales [Pierre-Yves Gomez]](http://i.ytimg.com/vi/2Pd7c5Aq4OQ/mqdefault.jpg)
![Relire Ivan Illich, pour les organisations conviviales [Pierre-Yves Gomez]](/img/tr.png)
Merci bcp,avec plus de 40 ans de retard,je m'intéresse à Ivan Ilitch dont je n'ai jamais lu le livre qui a trôné bien 30 ans ds ma bibliothèque, mon génial prof d'anglais nous en avait parlé en Tale
Merci beaucoup de mettre à disposition l'interview d'Ivan Illich ! Pour ceux qui s'y intéressent, une synthèse d'Une société sans école est disponible ici : ua-cam.com/video/sbG2eoPOtAc/v-deo.html
Merci :-)
Merci pour tout Illich votre livre a bouleversé ma vie
Bonjour.
Et comment?
Salut ! Avez-vous ce livre en pdf ?
@@egelordexantus9331 Je vous l'ai mis au-dessus (si vous cherchez encore)
@@lescordesduninstrumentquis630 Je l’ai pas vu .
Si ça vous dérange pas , pourriez me le passer par mail ?
Voici : egelordexantus@gmail.com
Juste incroyable
Le sociologue autrichien Yvan Illich soutient que la société industrielle moderne n'est pas en mesure de fournir les structures nécessaires au bonheur et à l'épanouissement de l'homme. Même si les biens de consommation affluent de plus en plus dans les usines et même si des armées de professionnels élaborent des programmes de plus en plus détaillés pour lutter contre les maladies et le dénuement, l'insatisfaction et les problèmes de la société se multiplient. Le pouvoir établi offre une solution très simple, mais qui porte en soi le germe de la faillite : la consommation de quantités toujours plus importantes de biens et services
Nous pouvons appeler ça: Dieu mis de côté.
Un homme exceptionnel
@@moniquecarcydufayel Oui, en effet, l'école obligatoire doit forcément être complétée par la "Home school" .
Il est difficile de désapprendre pour réapprendre. Apprendre est le travail d'une vie.
Mon héros de jeunesse. J'ai été bouleversé de lire ce livre et l'autre aussi, La Némésis Médicale, quel coup de poing!. Un homme que notre système aime mieux voir disparaître dans le néant plutôt que d'entendre cette logique qui tue le mensonge de notre système psychopathique...
A 6-7 ans (1992) je me faisais gronder parce que je remplissais des cahiers de calculs appartenant au niveau supérieur (l'école m'ennuyait profondément donc quand j'ouvrais un livre, je voulais le compléter en entier, pour qu'on n'en parle plus... donc j'avançais vite).
Les instits et profs étaient de bonne volonté mais des gens culturellement médiocres, des consommateurs lambda, sans pensée politique (donc forcément leur motivation et leur art de transmettre n'était pas fous) et ayant perdu tout contact avec la création artistique.
J'ai toujours été parmi les premiers de classe ET NEANMOINS profondément vexée, en colère, révoltée qu'on évalue et enfoncent les enfants à travers des contrôles et examens, comme si on était des fraudeurs, comme si - après s'être farci ce lieu tous les jours pendant un an, il fallait encore prouver qu'on était bien là, qu'on avait bien écouté. 100% vexatoire.
Je passais mes récréations à regarder les autres enfants et à rester stupéfaite de leur acceptation de la situation.
Les enfants clairement maltraités chez eux étaient maltraités à l'école, moqués, harcelés, donc ce n'était pas du tout le sanctuaire qu'on pense, pour eux.
Il n'y a avait que les enfants de riches, attendant leur ascension sociale, qui semblaient se trouver à l'école comme des poissons dans l'eau, "consommant" sans inquiétudes l'école, la sociabilité, les cours, les beaux cartables, prévoyant des vacances, ne parlant jamais de rebellions ou d'injustices, ne prenant aucune initiative sociale au sein de l'établissement...
Etc.
Je me reconnais à 100% dans ce que dit Illich.
Plans de caméra, diction et pensée : ici tout étonne !
I love this topics
Merci de partager!
Merveille intellectuelle
Très intéressant
C'est une idée vraie. Ceci m'aide à mieux comprendre la réalité de l'Afrique où l'école basée sur le système occidentale ne répond pas aux besoins réels de la société africaine.
Celui qui a le savoir a le pouvoir.
Vous oubliez que l'individu solitaire peut avoir un libre arbitre, un "quant-à-soi" qui lui permet de rester lui-même sans que le monde le change. Personnellement, orphelin de tout, j'ai adoré l'école et ses maîtres qui m'ont permis de voir par moi-même... Pour des raisons de misère, je n'ai pu faire des hautes études mais suis sorti de l'école avec le goût du savoir et la ferme volonté de suivre mon cœur en faisant ma vie avec une tête bien faite. Toutes les sociétés, de la famille à la patrie en passant par la tribu se transmettent leurs formes de socialisation mais, le solitaire est le plus fort !
Il ne parle pas de ça mais de la récompense d'avoir obéi à une structure en gagnant plus, et que l'école est pensée selon le modèle capitaliste...il parle de l'école obligatoire, qui formate...
Votre discours n'est en rien contradictoire avec le discours d'Illich...
La capitalisation du savoir.
Ça veut dire quoi svp ?
@@egelordexantus9331 Le savoir est devenu un bien qui n'a de valeur que dans la mesure où il permet au travailleur de se vendre sur le marché du travail, de trouver un emploi, et donc de consommer.
très vrai
La difficulté est de proposer une alternative réaliste à grande échelle.
Sa réponse à ceux qui lui dirent « et on fait quoi maintenant ? » fut : « on ne peut rien faire, il n’y a que l’amitié »
Mon dieu, je dois améliorer mon français pour comprendre ça bien. Mais merci!
Bien que la structure éducationnelle est vivement critiquée et jugée défaillante par la société capitaliste, le système éducatif autochtone est de près ce qui illustre mieux la philosophie de M. Illich.
2019 :)
:)
trop vrai bon sens, que je eu la cher de poule
il est très insolent ce monsieur, veuillez étudier sa santé mentale svp