Ce type de format est vraiment très intéressant ! J'imagine qu'il demande beaucoup de travail mais ça serait très intéressant de le reproposer à l'occasion !
J'ai lu ce livre en avril de cette année et je pense que ça sera ma meilleure lecture de l'année. J'ai vraiment adoré ce livre, autant sur la forme que sur le fond. J'ai vibré avec la horde pendant la traversée des marécages ou des montagnes. J'ai adoré la fin. J'ai détsté Golgoth de toute mon âme (surtout quand on en apprends un peu plus sur son passé). C'est un personnage abject mais qui, il faut bien le reconnaitre est souvent le garant de la survie du collectif. J'ai déjà lu des histoires sans wolrd building, du coup, ça ne m'a pas choqué plus que ça. Quant à la place des femmes, j'avoue ne pas y accorder d'attention dans mes lectures. Ca me semblait plutôt cohérent avec le rôle plus intellectuel qu'elles ont dans la horde (faire du feu, soigner, décrypter le vent...). Les rôles physiques et dominants sont réservés aux hommes. Ainsi soit-il... même si Damasio manie les clichés de façon plus ou moins maladroite. Le seul passage qui m'a paru un peu long, c'est la partie sur le vif dans le dernier quart du livre. Je me suis laissée décontenancer par l'auteur et la portée philosophique du récit. J'ai mis 19 à ce livre sur Livraddict. Je pense que c'est un livre hors du commun dans sa forme et que je suis contente d'avoir lu. Il m'a été pioché par un autre lecteur dans le cadre d'un challenge.
J'ai un doute sur l'obligation que chaque livre ait besoin de correspondre à une vision du 21ème siècle occidentale. Je comprends, qu'il est bon que la littérature produise des personnages féminins forts, mais l'univers décrit est clairement un post apocalyptique, où la race humaine essaie de survivre. L'enfantement est acte bien plus important, que dans notre société, où l'on peine à comprendre sa propre utilité et il s'inscrit dans le cadre de ces hordes "familiales". Les personnages féminins de Damasio restent néanmoins des personnages courageux au regard des épreuves, qu'elles doivent affronter. En résumé, doit-on juger une oeuvre sur son quota de diversité? Ensuite, la Horde reste le personnage principal et je ne vois pas vraiment le problème à ne pas m'attacher à chaque narrateur. J'ai l'impression, que parfois, tu calques une grille d'attentes sur la "Fantasy" et que le roman doit cocher ces cases. Ce que j'écris est un peu dur, mais je vois que tu nuances un peu ton propos dans un second temps.
Ton deuxième point est bien vrai mais pas ton premier. Les persos féminins manquaient de diversité parce qu'elles partageaient toutes les mêmes traits, la même ambition, les mêmes enjeux etc. En tant que personnages on voit tout de suite qu'elles ne sont pas traitées comme les persos masculins.
Merci a toi pour ton travail c'est très appréciable ! D'ailleurs, quoi de mieux pour te remercier que de répondre à ton analyse ? :-) Si je peux éclairer ou nuancer quelques unes de tes interprétations, je dirais tout d'abord que ce livre ne doit pas être lu avec des attentes "classiques". Il est trop différent de ce qui se fait habituellement, que cela soit dans la forme ou dans le fond, pour coller à un style littéraire type fantastique/imaginaire... D'ailleurs, tu l'expliques très bien a plusieurs reprises dans ton propos, c'est pour ça que j'ai du mal à comprendre la critique générale sur le world building et la comparaison avec ce que tu lis d'habitude dans la même catégorie. Pour moi, c'est un argument étrange, dans le sens où, justement, ce n'est pas un livre "habituel". Ensuite, tu dis dans ta critique que la joute verbale est un exercice de style. On sent que tu apprécies le passage mais que tu penses également qu'il s'agit surtout d'une démonstration de force, à quel point l'auteur est solide dans le maniement des lettres. Tu n'es pas la première à faire ressortir ce côté "m'as-tu vu" qui est souvent pointé du doigt par les littéraires (de l'impression que j'en ai). Personnellement, je trouve cette analyse trop réductrice. Je pense que ce qu'a voulu transmettre l'auteur dans cette joute verbale, c'est que les mots sont des "bourrasques tissées par nos langues", donc du vent, et qu'ils sont l'expression direct du vif de chaque protagoniste. En plus, au delà du côté "journal de bord partagé", je trouve que ce parallèle avec le vent explique bien la pertinence de la polyphonie du livre. Chaque personnage étant unique, il s'exprime également d'une manière unique, propre a lui même. D'ailleurs, on remarquera qu'il n'existe pas pour le moment d'adaptation en livre audio de la horde. J'ose penser que l'auteur doit attacher trop d'importance au son, donc au vent, pour être pleinement satisfait d'une adaptation de ce type :-) Enfin sur le féminisme, là aussi je suis dubitatif. Je trouve qu'il n'y aurait eu aucune cohérence, compte tenu de la tâche qui leur incombe, qu'un Golgoth ou un Erg aient eu des propos féministes. Pourtant, quand on fait les comptes, ce sont les femmes de la horde qui tiennent le groupe compacte et soudé. Ce sont elles qui vont arrêter de tracer par sagesse, préférant la vie pour ce qu'elle est, une parenthèse éphémère encadrée par le néant, plutôt que d'atteindre désespérément une chimère inaccessible, afin d'y donner un but. C'est également Oroshi qui, alors qu'elle avait tout compris depuis le début, décide de poursuivre par amour, tout en sachant très bien vers quoi ça allait les mener. En ce qui concerne ton point de vue sur la grossesse, je suis complètement de ton avis dans notre monde actuel, sauf que dans le cas de la horde cela semble totalement anachronique. On sent bien qu'il n'y a aucune maîtrise des naissances et que le risque de grossesse est omniprésent au moindre rapport sexuel. Cela reste cohérent avec le contexte et le fond politique qui semble être dépeint par Sov et Pietro. Les gens survivent plus qu'ils ne vivent, d'où l'importance que la procréation soit plus importante que dans notre monde actuel. Finalement, je vois cette oeuvre comme une ode au lien, a ce qui nous unit les uns les autres, et c'est sur que dit comme ça on est loin du roman d'imaginaire qu'on nous fait miroiter sur la 4eme de couverture. Encore merci pour ta vidéo et bon courage pour la suite !
Ça a été un énorme coup de cœur, tant par l’écriture que par cette horde, dont j’ai détesté certains personnages et adorés d’autres. J’ai trouvé l’univers descriptif autour du vent très riche et assez immersif. Du coup ça me donne très envie de lire d’autres livres de l’auteur ☺️ sinon je suis en pleine lecture de The Witcher qui est top ! J’ai hâte de voir la série
Hé bien... Je pense que je vais passer mon chemin par rapport à ce livre. Je vais le laisser à d'autres qui sauront mieux l'apprécier lol. Merci pour l'avis ;-)
Bonjour, j'ai beaucoup aimé ce format. Nous y retrouvons même la team rocket! Je n'ai pas encore lu la horde, mais le livre est en commande. L'une de mes filles l'a lu et me l'avait chaudement recommandé, ce qui me surprend car c'est une féministe convaincue, mais peut-être nuancée!! Pour ma part, je me dis que le problème n'est pas tant dans le rôle de la femme que dans le possibilité de ses choix. Votre analyse m'a emplit de curiosité! Bonne journée!
Je n'ai pas vu de misogynie dans ce livre, alors j'imagine que le fait que je sois un homme biaise mon avis... J'ai tout de même l'impression que beaucoup de gens voient de la misogynie là où il n'y en a pas. Les personnages féminins sont probablement un peu plus légers que les masculins, mais l'auteur EST un homme, il est difficile de lui demander de développer les personnages féminins avec autant de justesse que les masculins. Il caricature des personnages pour pouvoir y développer un style parlé différent pour chacun. Les femmes ont donc leur caricatures, certes, mais Golgoth alors ? C'est le personne le PLUS caricaturé de tous, le plus repoussant et détestable, est-ce que Damasio est aussi misandre alors ? D'autant plus que le personnage d'Oroshi (et non pas Coriolis, je suis étonné qu'on se trompe sur nom du perso féminin le plus important dans une réaction à chaud) est le personnage qui porte la horde jusqu'au bout par ses connaissances scientifiques et philosophiques. Bref, ne traitons pas les gens de misogyne trop facilement, je trouve que ça rend le combat féministe plus critiquable.
Je comprends pas vraiment la chargele misogynie, les femmes sont très libre elle choisissent leur partenaires, elles choisissent d'infanterie ou non et elles ont de vrai utilités et rôles dans la Horde. Après oui il y a un côté post-apo,c'est pas la même société, en fait c'est tout le rapport a l'individu et au groupe qui est repensé pour survivre dans ce monde et dans leur quête. Goloth à autant de mot dure avec les femmes qu'avec tout le monde en fait il a été conçue, éduqué et formé pour contrer et être le meilleur à l'image d'un attaquant ou d'une attaquante de pointe dans une équipe de foot. Mais il a besoin des autres lorsque la fille Cariolé est blessé est n'en peu plus c'est lui qui pousse les autres à l'aider en leur rappellent qu'ils profitaient bien d'elle. Alors qu'elle s'en va la supplie de rester car il n'y aura personne pour faire le feu comme elle.la soigneuse. Les pertes ne nous marquent pas car c'est volontaire de l'auteur je pense.
Voici pourquoi j'aime beaucoup tes vidéos: elles me font remettre en question ma manière de lire et de percevoir le livre ^^. La horde a été une claque, lue en LC avec une amie: une sorte d'expérience de lecture où nous vivions à deux les déboires de la Horde. La venue d'une pensée philosophique en fantasy a été un vrai plaisir de mon côté, c'est quelque chose qu'on ne retrouve pas souvent en fantasy et j'ai adoré ça, de la même manière que la joute de Caracole m'a vraiment enchantée... Peut être l'ai je apprécié en étudiante de lettres plus qu'en lectrice de fantasy même si je ne différencierai pas les deux 🤔. Le style de l'auteur est peut être (certainement même ) âpre par moment et je suppose que ça a fait son charme de mon côté... Il y a eut comme un sentiment de récompense a la fin. C'est marrant d'ailleurs que tu parles des longueurs des deux cents premières pages qui ne m'ont pas marquées, au contraire... Je me suis prise le premier furvent en pleine tête ^^. Ta vidéo m'a fait aussi remettre en cause ma lecture puisque je n'ai pas senti un sexisme si fort dans le livre. Ton point de vue est intéressant, et en effet les femmes n'ont jamais un rôle physique dans le récit mais j'avais le souvenir que régulièrement elle permettait à la horde de progresser et lui était vitale. Oroshi pour ses compétences, la feuleuse et la sourciere pour leur capacité justement (je ne me souviens pas des noms malheureusement... Coriolis je crois et... ??). Mais c'est ce que je disais, je pense que je n'ai pas une lecture assez affûtée sur la question de la place de la femme... En tout cas ton point d vue est vraiment intéressant. En reparler me donne envie de le relire et de le découvrir a nouveau ^^. Je ne parlerai pas de coups de coeur pour cette lecture mais d'un coup de point, oui. La forme, le fond, la philo et la langue réunies dans ce livre m'ont fait beaucoup d'effet... Ce format de vidéo est vraiment intéressant pour avoir ton point de vue sur l'évolution du roman et le voir s'affiner au fur et à mesure... Bref, merci pour tout ^^
Mais il est très bien ce pull de bûcheronne ! 💪Plus sérieusement, merci pour cet avis complet sur La horde du contrevent. Je comptais déjà le lire mais je préfère savoir dans quoi je me plonge quand il y a des penchants sexistes, des lenteurs dans le récit... Ta critique de Gagner la guerre m'a beaucoup aidé à supporter ma lecture, par exemple ! 😅
En début de vidéo vous vous justifier de votre tenu mais il ne faut pas ! Vous vous habiller comme vous voulez nous n'avons rien à dire ! Sinon encore une fois super vidéo comme d'habitude.
Super ce format, c'est super intéressant d'avoir aussi ton point de vue de littéraire. De mon côté je me suis laissée emporter par la forme et je n'ai pas vu les pages défilées,ca a été un des meilleures lectures. Par rapport à ta remarque sur la politique, je te déconseille de lire Les Furtifs, on retrouve beaucoup son engagement politique et malheureusement de manière pas du tout subtile. Mais comme toi j'ai du mal avec ça dans un bouquin.
Bonjour, merci pour ce nouveau format 😁 Ce serait cool d'avoir ton retour sous ce même format pour le Déchronologue de Stéphane Beauverger (imaginaire français) 😉
J'ai trouvé (no spoil) l'interaction Erg Silène parsemé de la discussion de caracole avec sont vieille ami vraiment intense et géniale à lire (chapitre 7 entre les 100 et 220ieme pages dans ta vidéo). C'est marrant que tu n'en fait aucunes mentions. La sensibilité de chacun tout ça tout ça...
Totalement d’accord ! Je pense qu’elle est vraiment frustrée par la mise en place et le fait que l’univers ne soit pas tant développé (et finalement, à raison, c’est subjectif).
)Je viens de le terminer... C'est un de ces livres dont je ne sais pas quoi en penser... J'ai eu de bons moments de lecture et c'est le principal après tout
Pour le coup je suis en accord à presque 100% avec ton avis. Un point de divergence sur la fin que je n’ai pas aimé et un point d’interrogation sur le traitement des personnages féminins, ayant lu le livre il y a longtemps et ne me souvenant pas que ce soit aussi marqué. Par contre je me souviens très bien du traceur qui était détestable du début à la fin, mais aussi que le récit le justifiait (avec un excellent flashback). A mon humble avis Damasio à une plume extraordinaire et un bagage littéraire hors du commun mais….il aime se regarder écrire. C’est d’ailleurs aussi le cas lorsqu’il est interviewé, il aime s’écouter parler. Après il est brillant mais il y gagnerait parfois à faire dans la simplicité. Exemple la joute oratoire, excellente idée mais manquant de souffle et plutôt ennuyeuse au final. Bref, j’avais aussi apprécié ma lecture à l’époque mais sans plus (trop d’attente). Du même auteur j’ai préféré « La zone du dehors », son livre précédent, plus direct et moins tape à l’œil. Tout ceci est bien évidemment un avis personnel, je comprends aussi que l’on puisse lui vouer un culte!
Même avis que vous. Plus impressionné par le travail sur la forme que par le fond, pas si terrible et trop allégorique à mon goût pour permettre une véritable immersion.
Bonjour, très bonne analyse. Elle amène ma réflexion sur certains points auxquels je n’avais pas forcément prêté attention lors de ma lecture. Parmi eux : - Les personnages très caricaturés. Bien que je l’avais remarqué je ne m’étais pas autant interrogé sur leur pertinence. Elles sont peut-être très, voire, trop poussées. Callirhoé, trop fragile, les femmes nourricières, le traceur trop rustre… Je comprends que ça ne plaise pas. Mais n’est-ce pas finalement le but de l’auteur ? Que chaque personnage soit une caricature de son domaine d’excellence ? Par exemple, Callirhoé est aussi fragile que la flamme prête à s’éteindre. D’autre part, n’est-ce pas normal que chaque femme de la Horde souhaite avoir des enfants ? Elles ne sont pas les seules à vouloir en avoir, Steppe, Silamphre, Sov, Larco aussi… Finalement, ce n’est pas une caractéristique de ces femmes. Les Hordiers, qui ont passé leur vie en tant que nomades, sans attaches, sans point fixe si ce n’est la Horde elle-même, ont envie de laisser une trace de leur passage, comme leurs parents avant eux… Bien que je sois d’accord sur le fait que la caricature de la femme fragile et du traceur rustre et sexiste peuvent être perçus comme trop poussées, je pense que la question des enfants est un non-problème. Chaque trait de caractère me semble être en adéquation avec la fonction des personnages dans la Horde, ainsi que ce qu’il est censé lui apporter. Je t’accorde cependant que pour contrebalancer cette vision trop caricaturale, Damasio aurait pu rendre un personnage féminin forte, puissante, respectée même par Golgoth. - Concernant le world building, je suis plutôt d’accord avec toi. La mise en place est longue. Et bien que cela serve le développement des aspects philosophiques, je pense que si l’univers avait été mieux décris, cela aurait facilité la compréhension générale de l’œuvre et que ça aurait justement permis au lecteur de mieux se pencher sur l’interrogation de tous les concepts sous-jacents proposés par Damasio. Mais bon, c’est le niveau d’exigence que l’auteur attend de son lectorat, et si nous n’y sommes pas préparés, je comprends tout à fait que cela frustre ! Je pense qu’une nouvelle lecture, un peu plus tard, dans quelques mois, ou quelques années pourquoi pas, s’impose. Je pense d’abord passer par l’adaptation en BD d’Éric Henninot, ce que je ne peux que te conseiller ! Le format exige un world building plus développé et il y a des passages exclusifs, approuvés par Damasio. Encore merci pour ton analyse ! 😊
Alors en premier lieu, j'aime beaucoup ce format, qui serait sympa en lecture commune, mais pas sur trois jours forcément 🤣 Sur l'appréciation globale du livre je te rejoint tout a fait. J'ai bientôt 40 ans, beaucoup de lecture derrière moi, et sur la forme c'est une bouffée d'originalité dans mes lectures imaginaires. Pour le worldbuilding, je pense juste que le lecteur est placé du point de vue des perso, qui eux même ne savent pas grand chose sur leur monde... Le point sur les femmes idems, pas du tout satisfait, et je suis un homme.. j'attendais ton avis depuis treeeeees longtemps sur le livre, (j'ai dû assez le répéter dans les commentiares et jen suis désolé) et j'en suis agréablement surpris, sur la concordance que j'en ai avec toi. Au final la horde pour ma part, fait partie de mes must read, mais que je ne recommande pas a lire a tout vas, a tout le monde dans mon cercle de connaissance. J'ai un question, a chaque fois que l'on te proposai de le lire, tu répondais que tu aimais pas la SF, mais au final est ce bien de la SF, ou plutôt de la fantasy ?
La Horde du contrevent, une richesse du vocabulaire, une syntaxe époustouflante. Un moment de lecture délectable pour cette richesse syntaxique. Mais pour le fond je n'ai pas accrochée. 🍃
Sympa comme format de vidéo 🙂 J'ai beaucoup entendu parler de ce livre, mais il ne m'a jamais fait envie... Je vais peut-être tenter de le lire s'ils l'ont à la bibliothèque, juste quelques pages... comme une expérience quoi 🤣 Parce que bon... les bouquins qui mettent 200 pages à décoller, je tiens pas aussi longtemps que toi 😔 Je m'ennuie très vite...
J'aime beaucoup ton avifs sur ce livre. Personnellement j'ai vraiment étais attiré par certains personnages dont Caracole qui fut pour moi une bouffée d'air frais
"Moi j'aime jamais ce que tout le monde aime" Je me sent moins seule d'un coup. Dis tu fais comment après pour faire comprendre que nope c'était pas pour toi sans froissé la personne ? La Horde du contrevent je connais... De vue seulement, enfin j'en ai entendu parler, mais de loin et bon peut être qu'un jour je m'y lancerais, on verra, peut-être que tu tu vas titiller a curiosité avec ta vidéo. On verra bien au pire je filerai à la bibliothèque l'emprunter.
Un avis qui rejoint le mien en grande partie. Un très bon roman, mais qui ne mérite pas son statut de chef d’œuvre cultissime. Notamment à cause de la fin : j'avais commencé le bouquin en me disant que ça ferait une bonne fin de nouvelle... sauf que là c'est un roman de 700 pages, donc on se dit un peu "tout ça pour ça" 😅
Merci pour cette vidéo, j'ai commencé à lire ce livre et je n'ai.pas réussi à le terminer. Depuis que j'ai lut certains livres comme le Parfum dont la fin m'a littéralement agressée et d'autres dont le récit est pénible, comme l'un des Amélie Nothomb dans lequel il y a un chirurgien...Je n'ai.pas non plus aime la Grève de Ayn Randt qui fait 1250 pages en plus je m'étais bien puni de lire ça aussi...je n'ai'pas aime non plus Hyperoon pourtant j'aime la SF.. Moi non plus je n'aime pas les livres que tout le monde aime... Je te décidé Nietzsche que tu dois prononcer Nitch il a une philo intéressante sur le point de son analyse de la morale et de la société judeo chrétiennes mais il s'empetre dans le dénigrement des femmes et de l'apologie de l'individu ( bref il fustige l'amour, le mariage, ramène tout aux conventions ce qui tourne au dogmatisme finalement). Je n'ai pas aimé le bouquin a cause de la parlotte entrée les personnages et du.mznsue d'univers comme tu dis, le style et la typographie pourtant c'est une trouvaille J'ai trouvé ça sexiste comme les bd d'ailleurs avec les univers qui sortent de la bd et de la culture populaire. Tu es courageuse d'avoir et lu 200 pages...je ne sais pas si je suis arrivée jusque là
J'ai effectivement été dérouté par l'enchaînement des points de vus différents au début car on peut se tromper si on est pas suffisamment attentif sur le qui a dit quoi. C'est marrant car ça me fait penser aux émissions de télé réalité où les participants s'expriment seuls face à la caméra à tour de rôle sur ce qu'ils ont vécu. Si Damasio s'est effectivement inspiré de ça, c'est particulièrement fort d'avoir réussi à exploiter ce concept pour en faire quelque chose d'intéressant. Personnellement j'ai été dans le livre sans pouvoir deviner ce qui allait se produire dans les pages suivantes. La physique de l'univers de Damasio ne suit pas tout à fait la physique traditionnelle de notre monde avec des objets qui ont des propriétés sur le temps et d'autre trucs qui j'ai oublié. Au final j'en garde un assez bon souvenir, un bon livre pour moi à relire.
L'univers de la horde est le pretexte pour la réflexion philosophique du livre, et je trouve que le fait qu'il soit un peu vague apporte justement bien plus au récit, étant donné qu'il est en lui-même une métaphore de la pensée que Damasio partage. Cet aspect aurait été moins clair s'il avait été trop développé, on aurait perdu le concept global dans les détails. Pour ce qui est de la misogynie du texte, je suis d'accord sur le fait que les personnages féminins sont moins creusés que les personnages masculins (à l'exception d'Oroshi à mon sens) mais elles n'en restent pas moins crédibles et intéressantes pour le récit. Damasio est un homme, et comme dans des romans écrits par des femmes, on retrouve souvent moins de finesse et de diversité dans la construction d'un personnage du sexe opposé. Je me suis fait la réflexion également, j'aurais aimé voir une femme bourrue, un peu moins délicate que les autres, mais au final ça ne m'a pas non-plus trop frustrée. L'écriture je l'ai trouvée un poil élitiste, une écriture qui flatte l'ego. Je me suis surprise parfois à me faire mousser, et parfois à me dire "quand même, ça transpire un peu l'orgueil" Le concept philosophique est, à mon sens, un petit peu trop martelé (L'univers en lui-même, les explications de la Tour d'Aer et le discours de Caracole étaient suffisants, l'explication finale d'Oroshi sur la 9eme forme aurait pu être délestée de bien 10 pages, résumée en 1 phrase, même) Au final, même avec ces petits défauts, la lecture m'a transportée, et sans eux, ce livre aurait été pour moi un chef d'oeuvre inégalé. Et pour le coup, j'ai adoré le personnage de ce gros con de Golgoth ahah
Personnellement j'ai beaucoup apprecié l’histoire mais la difficulté de lecture a terni mon experience. Non pas que je n’apprecie pas qu’une lecture comporte un certain challenge mais dans ce cas precis je n’ai pas compris. Ce livre me fait penser à une biere IPA, vous savez celle qu’on apprecie juste parce que personne ne l’aime. J’ai eu l’impression que l’auteur injectait de la difficulté juste pour la difficulté et que c’est cela qui a créé cet engouement.
J'ai lu La zone du dehors. Je retrouve les mêmes éléments critiques. Intrigue faible. Univers pauvre. Style prétentieux. Philosophiquement rien de nouveau, c'est un texte plus philosophique que fictionnel et qui n'apporte rien philosophiquement. Politiquement c'est proche de l'autonomie, c'est à dire le degré zéro du militantisme révolutionnaire avec des passages contre révolutionnaires. Et puis le problème du sexisme. Bref, Damasio un auteur qui masque des textes de débutants par un vernis intellectuel.
Intéressante ta vidéo même si je ne l'ai pas visionnée en entier...j'avais adoré ce roman justement pour le côté philosophie que j'adore...du coup, le worldbuilding ne m'a pas dérangé car ça matche bien avec la philo justement...n'empêche que certains passages sont un peu longs et le côté glyphes/décodage un peu chiant parfois...et pour les persos féminins, c'est vrai qu'elles sont un peu nunuches...mais bon ça ne gâche pas les qualités littéraires de ce roman il y est vrai un peu surestimé...après ton avis un peu féministe ne tombe pas dans ce courant de woke ou cancel culture que j'ai du mal à supporter chez d'autres auteures que je connais et c'est bien car la position de la femme dans les romans de l'imaginaire est souvent pas très envieuse...enfin sauf dans les récits recent...allez justement je continue la cité de laiton écrit par une femme..bon dimanche !
Personnellement, je suis complètement passé à côté de ce "chef-d’œuvre". Impossible de m'imaginer l'univers ou d'apprécier la prose de l'auteur, que j'ai trouvé non agréable à la lecture et très pompeux. Peut-être que je n'ai pas le niveau que doit avoir avoir le lecteur, pour apprécier et comprendre le délire de Damasio. Peut-être que le côté philosophique, ce n'est pas non plus mon truc. Lors de la lecture, j'avais l’impression de brasser du vent. Quand je lis un livre, j'aime y repenser avant de dormir des jours voir des semaines, même après l'avoir lu. Ici, rien à faire, le scénario et l'univers ne m'ont pas fait vibrer ni rêver.
Je reviens sur vos sentiments après les 100eres pages. Sexiste ? Pffff non mais là faut arrêter. À notre époque TOUT est sexiste selon certains ! Et le passage où Sov explique ce que les femmes de la Horde apportent au groupe ? Il sous-entend que leur présence féminine (pas uniquement l'aspect physique) est une lueur, une joie, une motivation pour tous les hommes. Nous vraiment comment pouvez-vous ne serait-ce que relever du sexisme ? A ce moment là toute représentation graphique ou visuelle d'une femme est sexiste. Puisque par définition on va la montrer uniquement sous son aspect physique. Comme un objet !! 😥
Ce type de format est vraiment très intéressant ! J'imagine qu'il demande beaucoup de travail mais ça serait très intéressant de le reproposer à l'occasion !
J'adore comment tu parles de Coriolis parce qu'on voit tout le long que tu parlais d'Oroshi en fait
Top la miniature, et l'idée de donner son ressenti toutes les x pages est vachement cool! 😯
Je trouve ce format de vidéo super cool 🤩j’espère que tu en feras d’autres
J'ai lu ce livre en avril de cette année et je pense que ça sera ma meilleure lecture de l'année. J'ai vraiment adoré ce livre, autant sur la forme que sur le fond. J'ai vibré avec la horde pendant la traversée des marécages ou des montagnes. J'ai adoré la fin. J'ai détsté Golgoth de toute mon âme (surtout quand on en apprends un peu plus sur son passé). C'est un personnage abject mais qui, il faut bien le reconnaitre est souvent le garant de la survie du collectif. J'ai déjà lu des histoires sans wolrd building, du coup, ça ne m'a pas choqué plus que ça. Quant à la place des femmes, j'avoue ne pas y accorder d'attention dans mes lectures. Ca me semblait plutôt cohérent avec le rôle plus intellectuel qu'elles ont dans la horde (faire du feu, soigner, décrypter le vent...). Les rôles physiques et dominants sont réservés aux hommes. Ainsi soit-il... même si Damasio manie les clichés de façon plus ou moins maladroite.
Le seul passage qui m'a paru un peu long, c'est la partie sur le vif dans le dernier quart du livre. Je me suis laissée décontenancer par l'auteur et la portée philosophique du récit. J'ai mis 19 à ce livre sur Livraddict. Je pense que c'est un livre hors du commun dans sa forme et que je suis contente d'avoir lu. Il m'a été pioché par un autre lecteur dans le cadre d'un challenge.
J'ai un doute sur l'obligation que chaque livre ait besoin de correspondre à une vision du 21ème siècle occidentale. Je comprends, qu'il est bon que la littérature produise des personnages féminins forts, mais l'univers décrit est clairement un post apocalyptique, où la race humaine essaie de survivre. L'enfantement est acte bien plus important, que dans notre société, où l'on peine à comprendre sa propre utilité et il s'inscrit dans le cadre de ces hordes "familiales". Les personnages féminins de Damasio restent néanmoins des personnages courageux au regard des épreuves, qu'elles doivent affronter. En résumé, doit-on juger une oeuvre sur son quota de diversité?
Ensuite, la Horde reste le personnage principal et je ne vois pas vraiment le problème à ne pas m'attacher à chaque narrateur. J'ai l'impression, que parfois, tu calques une grille d'attentes sur la "Fantasy" et que le roman doit cocher ces cases. Ce que j'écris est un peu dur, mais je vois que tu nuances un peu ton propos dans un second temps.
Ton deuxième point est bien vrai mais pas ton premier. Les persos féminins manquaient de diversité parce qu'elles partageaient toutes les mêmes traits, la même ambition, les mêmes enjeux etc. En tant que personnages on voit tout de suite qu'elles ne sont pas traitées comme les persos masculins.
Merci a toi pour ton travail c'est très appréciable ! D'ailleurs, quoi de mieux pour te remercier que de répondre à ton analyse ? :-)
Si je peux éclairer ou nuancer quelques unes de tes interprétations, je dirais tout d'abord que ce livre ne doit pas être lu avec des attentes "classiques". Il est trop différent de ce qui se fait habituellement, que cela soit dans la forme ou dans le fond, pour coller à un style littéraire type fantastique/imaginaire...
D'ailleurs, tu l'expliques très bien a plusieurs reprises dans ton propos, c'est pour ça que j'ai du mal à comprendre la critique générale sur le world building et la comparaison avec ce que tu lis d'habitude dans la même catégorie.
Pour moi, c'est un argument étrange, dans le sens où, justement, ce n'est pas un livre "habituel".
Ensuite, tu dis dans ta critique que la joute verbale est un exercice de style. On sent que tu apprécies le passage mais que tu penses également qu'il s'agit surtout d'une démonstration de force, à quel point l'auteur est solide dans le maniement des lettres. Tu n'es pas la première à faire ressortir ce côté "m'as-tu vu" qui est souvent pointé du doigt par les littéraires (de l'impression que j'en ai).
Personnellement, je trouve cette analyse trop réductrice.
Je pense que ce qu'a voulu transmettre l'auteur dans cette joute verbale, c'est que les mots sont des "bourrasques tissées par nos langues", donc du vent, et qu'ils sont l'expression direct du vif de chaque protagoniste.
En plus, au delà du côté "journal de bord partagé", je trouve que ce parallèle avec le vent explique bien la pertinence de la polyphonie du livre. Chaque personnage étant unique, il s'exprime également d'une manière unique, propre a lui même.
D'ailleurs, on remarquera qu'il n'existe pas pour le moment d'adaptation en livre audio de la horde. J'ose penser que l'auteur doit attacher trop d'importance au son, donc au vent, pour être pleinement satisfait d'une adaptation de ce type :-)
Enfin sur le féminisme, là aussi je suis dubitatif.
Je trouve qu'il n'y aurait eu aucune cohérence, compte tenu de la tâche qui leur incombe, qu'un Golgoth ou un Erg aient eu des propos féministes.
Pourtant, quand on fait les comptes, ce sont les femmes de la horde qui tiennent le groupe compacte et soudé. Ce sont elles qui vont arrêter de tracer par sagesse, préférant la vie pour ce qu'elle est, une parenthèse éphémère encadrée par le néant, plutôt que d'atteindre désespérément une chimère inaccessible, afin d'y donner un but. C'est également Oroshi qui, alors qu'elle avait tout compris depuis le début, décide de poursuivre par amour, tout en sachant très bien vers quoi ça allait les mener.
En ce qui concerne ton point de vue sur la grossesse, je suis complètement de ton avis dans notre monde actuel, sauf que dans le cas de la horde cela semble totalement anachronique. On sent bien qu'il n'y a aucune maîtrise des naissances et que le risque de grossesse est omniprésent au moindre rapport sexuel. Cela reste cohérent avec le contexte et le fond politique qui semble être dépeint par Sov et Pietro. Les gens survivent plus qu'ils ne vivent, d'où l'importance que la procréation soit plus importante que dans notre monde actuel.
Finalement, je vois cette oeuvre comme une ode au lien, a ce qui nous unit les uns les autres, et c'est sur que dit comme ça on est loin du roman d'imaginaire qu'on nous fait miroiter sur la 4eme de couverture.
Encore merci pour ta vidéo et bon courage pour la suite !
Connaissez vous ceci ? Magistrale immersion à défaut d’être un livre audio exhaustif :
ua-cam.com/video/miIaewKz3Kg/v-deo.htmlsi=9CyT8952i7XqrnzW
Ça a été un énorme coup de cœur, tant par l’écriture que par cette horde, dont j’ai détesté certains personnages et adorés d’autres. J’ai trouvé l’univers descriptif autour du vent très riche et assez immersif. Du coup ça me donne très envie de lire d’autres livres de l’auteur ☺️ sinon je suis en pleine lecture de The Witcher qui est top ! J’ai hâte de voir la série
Ce format de vidéo est vraiment intéressant. Merci pour tes vidéos
merci d'avoir pu mettre des mots sur ce que j'ai ressenti en lisant ce livre!
Merci pour la vidéo 😊 ce format est vraiment intéressant !
La bataille de palindrome est folle dans ce livre 🥲 j'ai adoré le lire !! C'est un livre univers et ça reste particulier à lire!
Hé bien...
Je pense que je vais passer mon chemin par rapport à ce livre.
Je vais le laisser à d'autres qui sauront mieux l'apprécier lol.
Merci pour l'avis ;-)
Il est franchement sympa ce nouveau format. Aura t-on droit à d'autres vidéos de ce type ?
Parfois =)
Il faut un film sur ce livre.
NOOOOOOOONNN😱
J'entends beaucoup le nom de Coriolis quand tu veux évoquer les perso féminins forts, et j'ai vraiment l'impression que tu confonds avec Orochi :o
Bonjour, j'ai beaucoup aimé ce format. Nous y retrouvons même la team rocket! Je n'ai pas encore lu la horde, mais le livre est en commande. L'une de mes filles l'a lu et me l'avait chaudement recommandé, ce qui me surprend car c'est une féministe convaincue, mais peut-être nuancée!! Pour ma part, je me dis que le problème n'est pas tant dans le rôle de la femme que dans le possibilité de ses choix. Votre analyse m'a emplit de curiosité! Bonne journée!
Je n'ai pas vu de misogynie dans ce livre, alors j'imagine que le fait que je sois un homme biaise mon avis...
J'ai tout de même l'impression que beaucoup de gens voient de la misogynie là où il n'y en a pas.
Les personnages féminins sont probablement un peu plus légers que les masculins, mais l'auteur EST un homme, il est difficile de lui demander de développer les personnages féminins avec autant de justesse que les masculins.
Il caricature des personnages pour pouvoir y développer un style parlé différent pour chacun. Les femmes ont donc leur caricatures, certes, mais Golgoth alors ? C'est le personne le PLUS caricaturé de tous, le plus repoussant et détestable, est-ce que Damasio est aussi misandre alors ?
D'autant plus que le personnage d'Oroshi (et non pas Coriolis, je suis étonné qu'on se trompe sur nom du perso féminin le plus important dans une réaction à chaud) est le personnage qui porte la horde jusqu'au bout par ses connaissances scientifiques et philosophiques.
Bref, ne traitons pas les gens de misogyne trop facilement, je trouve que ça rend le combat féministe plus critiquable.
Je comprends pas vraiment la chargele misogynie, les femmes sont très libre elle choisissent leur partenaires, elles choisissent d'infanterie ou non et elles ont de vrai utilités et rôles dans la Horde.
Après oui il y a un côté post-apo,c'est pas la même société, en fait c'est tout le rapport a l'individu et au groupe qui est repensé pour survivre dans ce monde et dans leur quête. Goloth à autant de mot dure avec les femmes qu'avec tout le monde en fait il a été conçue, éduqué et formé pour contrer et être le meilleur à l'image d'un attaquant ou d'une attaquante de pointe dans une équipe de foot. Mais il a besoin des autres lorsque la fille Cariolé est blessé est n'en peu plus c'est lui qui pousse les autres à l'aider en leur rappellent qu'ils profitaient bien d'elle. Alors qu'elle s'en va la supplie de rester car il n'y aura personne pour faire le feu comme elle.la soigneuse.
Les pertes ne nous marquent pas car c'est volontaire de l'auteur je pense.
Voici pourquoi j'aime beaucoup tes vidéos: elles me font remettre en question ma manière de lire et de percevoir le livre ^^. La horde a été une claque, lue en LC avec une amie: une sorte d'expérience de lecture où nous vivions à deux les déboires de la Horde.
La venue d'une pensée philosophique en fantasy a été un vrai plaisir de mon côté, c'est quelque chose qu'on ne retrouve pas souvent en fantasy et j'ai adoré ça, de la même manière que la joute de Caracole m'a vraiment enchantée... Peut être l'ai je apprécié en étudiante de lettres plus qu'en lectrice de fantasy même si je ne différencierai pas les deux 🤔. Le style de l'auteur est peut être (certainement même ) âpre par moment et je suppose que ça a fait son charme de mon côté... Il y a eut comme un sentiment de récompense a la fin.
C'est marrant d'ailleurs que tu parles des longueurs des deux cents premières pages qui ne m'ont pas marquées, au contraire... Je me suis prise le premier furvent en pleine tête ^^.
Ta vidéo m'a fait aussi remettre en cause ma lecture puisque je n'ai pas senti un sexisme si fort dans le livre. Ton point de vue est intéressant, et en effet les femmes n'ont jamais un rôle physique dans le récit mais j'avais le souvenir que régulièrement elle permettait à la horde de progresser et lui était vitale. Oroshi pour ses compétences, la feuleuse et la sourciere pour leur capacité justement (je ne me souviens pas des noms malheureusement... Coriolis je crois et... ??). Mais c'est ce que je disais, je pense que je n'ai pas une lecture assez affûtée sur la question de la place de la femme... En tout cas ton point d vue est vraiment intéressant.
En reparler me donne envie de le relire et de le découvrir a nouveau ^^. Je ne parlerai pas de coups de coeur pour cette lecture mais d'un coup de point, oui. La forme, le fond, la philo et la langue réunies dans ce livre m'ont fait beaucoup d'effet...
Ce format de vidéo est vraiment intéressant pour avoir ton point de vue sur l'évolution du roman et le voir s'affiner au fur et à mesure...
Bref, merci pour tout ^^
Mais il est très bien ce pull de bûcheronne ! 💪Plus sérieusement, merci pour cet avis complet sur La horde du contrevent. Je comptais déjà le lire mais je préfère savoir dans quoi je me plonge quand il y a des penchants sexistes, des lenteurs dans le récit... Ta critique de Gagner la guerre m'a beaucoup aidé à supporter ma lecture, par exemple ! 😅
En début de vidéo vous vous justifier de votre tenu mais il ne faut pas ! Vous vous habiller comme vous voulez nous n'avons rien à dire ! Sinon encore une fois super vidéo comme d'habitude.
Super ce format, c'est super intéressant d'avoir aussi ton point de vue de littéraire. De mon côté je me suis laissée emporter par la forme et je n'ai pas vu les pages défilées,ca a été un des meilleures lectures. Par rapport à ta remarque sur la politique, je te déconseille de lire Les Furtifs, on retrouve beaucoup son engagement politique et malheureusement de manière pas du tout subtile. Mais comme toi j'ai du mal avec ça dans un bouquin.
Bonjour, merci pour ce nouveau format 😁
Ce serait cool d'avoir ton retour sous ce même format pour le Déchronologue de Stéphane Beauverger (imaginaire français) 😉
J'ai trouvé (no spoil) l'interaction Erg Silène parsemé de la discussion de caracole avec sont vieille ami vraiment intense et géniale à lire (chapitre 7 entre les 100 et 220ieme pages dans ta vidéo). C'est marrant que tu n'en fait aucunes mentions. La sensibilité de chacun tout ça tout ça...
Totalement d’accord ! Je pense qu’elle est vraiment frustrée par la mise en place et le fait que l’univers ne soit pas tant développé (et finalement, à raison, c’est subjectif).
)Je viens de le terminer... C'est un de ces livres dont je ne sais pas quoi en penser... J'ai eu de bons moments de lecture et c'est le principal après tout
Pourrais-tu aborder d'autres textes dans ce format ? Bien à toi, merci pour ton travail d'une rare qualité en france dans la Bookosphère !
Pour le coup je suis en accord à presque 100% avec ton avis. Un point de divergence sur la fin que je n’ai pas aimé et un point d’interrogation sur le traitement des personnages féminins, ayant lu le livre il y a longtemps et ne me souvenant pas que ce soit aussi marqué. Par contre je me souviens très bien du traceur qui était détestable du début à la fin, mais aussi que le récit le justifiait (avec un excellent flashback).
A mon humble avis Damasio à une plume extraordinaire et un bagage littéraire hors du commun mais….il aime se regarder écrire. C’est d’ailleurs aussi le cas lorsqu’il est interviewé, il aime s’écouter parler.
Après il est brillant mais il y gagnerait parfois à faire dans la simplicité. Exemple la joute oratoire, excellente idée mais manquant de souffle et plutôt ennuyeuse au final.
Bref, j’avais aussi apprécié ma lecture à l’époque mais sans plus (trop d’attente). Du même auteur j’ai préféré « La zone du dehors », son livre précédent, plus direct et moins tape à l’œil.
Tout ceci est bien évidemment un avis personnel, je comprends aussi que l’on puisse lui vouer un culte!
Même avis que vous. Plus impressionné par le travail sur la forme que par le fond, pas si terrible et trop allégorique à mon goût pour permettre une véritable immersion.
Bonjour, très bonne analyse. Elle amène ma réflexion sur certains points auxquels je n’avais pas forcément prêté attention lors de ma lecture. Parmi eux :
- Les personnages très caricaturés. Bien que je l’avais remarqué je ne m’étais pas autant interrogé sur leur pertinence. Elles sont peut-être très, voire, trop poussées. Callirhoé, trop fragile, les femmes nourricières, le traceur trop rustre… Je comprends que ça ne plaise pas. Mais n’est-ce pas finalement le but de l’auteur ? Que chaque personnage soit une caricature de son domaine d’excellence ? Par exemple, Callirhoé est aussi fragile que la flamme prête à s’éteindre. D’autre part, n’est-ce pas normal que chaque femme de la Horde souhaite avoir des enfants ? Elles ne sont pas les seules à vouloir en avoir, Steppe, Silamphre, Sov, Larco aussi… Finalement, ce n’est pas une caractéristique de ces femmes. Les Hordiers, qui ont passé leur vie en tant que nomades, sans attaches, sans point fixe si ce n’est la Horde elle-même, ont envie de laisser une trace de leur passage, comme leurs parents avant eux… Bien que je sois d’accord sur le fait que la caricature de la femme fragile et du traceur rustre et sexiste peuvent être perçus comme trop poussées, je pense que la question des enfants est un non-problème. Chaque trait de caractère me semble être en adéquation avec la fonction des personnages dans la Horde, ainsi que ce qu’il est censé lui apporter. Je t’accorde cependant que pour contrebalancer cette vision trop caricaturale, Damasio aurait pu rendre un personnage féminin forte, puissante, respectée même par Golgoth.
- Concernant le world building, je suis plutôt d’accord avec toi. La mise en place est longue. Et bien que cela serve le développement des aspects philosophiques, je pense que si l’univers avait été mieux décris, cela aurait facilité la compréhension générale de l’œuvre et que ça aurait justement permis au lecteur de mieux se pencher sur l’interrogation de tous les concepts sous-jacents proposés par Damasio. Mais bon, c’est le niveau d’exigence que l’auteur attend de son lectorat, et si nous n’y sommes pas préparés, je comprends tout à fait que cela frustre !
Je pense qu’une nouvelle lecture, un peu plus tard, dans quelques mois, ou quelques années pourquoi pas, s’impose. Je pense d’abord passer par l’adaptation en BD d’Éric Henninot, ce que je ne peux que te conseiller ! Le format exige un world building plus développé et il y a des passages exclusifs, approuvés par Damasio.
Encore merci pour ton analyse ! 😊
Alors en premier lieu, j'aime beaucoup ce format, qui serait sympa en lecture commune, mais pas sur trois jours forcément 🤣
Sur l'appréciation globale du livre je te rejoint tout a fait. J'ai bientôt 40 ans, beaucoup de lecture derrière moi, et sur la forme c'est une bouffée d'originalité dans mes lectures imaginaires. Pour le worldbuilding, je pense juste que le lecteur est placé du point de vue des perso, qui eux même ne savent pas grand chose sur leur monde... Le point sur les femmes idems, pas du tout satisfait, et je suis un homme.. j'attendais ton avis depuis treeeeees longtemps sur le livre, (j'ai dû assez le répéter dans les commentiares et jen suis désolé) et j'en suis agréablement surpris, sur la concordance que j'en ai avec toi.
Au final la horde pour ma part, fait partie de mes must read, mais que je ne recommande pas a lire a tout vas, a tout le monde dans mon cercle de connaissance.
J'ai un question, a chaque fois que l'on te proposai de le lire, tu répondais que tu aimais pas la SF, mais au final est ce bien de la SF, ou plutôt de la fantasy ?
Je trouve plus fantasy pour le coup avec un contexte SF =)
Bonjour, il est dans ma wishlist depuis longtemps mais je n'ai toujours pas franchi le pas 😅
A quand la lecture des Furtifs de Damazio? 😅
La Horde du contrevent, une richesse du vocabulaire, une syntaxe époustouflante. Un moment de lecture délectable pour cette richesse syntaxique. Mais pour le fond je n'ai pas accrochée. 🍃
L’ adaptation BD du roman est bien réussie pour ma part
je pense que tu veux parler d’Oroshi ;)
Oui, j'étais crevé et les noms et moi, ça fait deux =),
Merci pour ton partage, car de mon côté je n’ai pas pu le lire🤪
😘😘😘
Sympa comme format de vidéo 🙂 J'ai beaucoup entendu parler de ce livre, mais il ne m'a jamais fait envie... Je vais peut-être tenter de le lire s'ils l'ont à la bibliothèque, juste quelques pages... comme une expérience quoi 🤣 Parce que bon... les bouquins qui mettent 200 pages à décoller, je tiens pas aussi longtemps que toi 😔 Je m'ennuie très vite...
Coucou
Il existe si je ne dis pas de bêtise une bande sonore
J'aime beaucoup ton avifs sur ce livre.
Personnellement j'ai vraiment étais attiré par certains personnages dont Caracole qui fut pour moi une bouffée d'air frais
"Moi j'aime jamais ce que tout le monde aime" Je me sent moins seule d'un coup. Dis tu fais comment après pour faire comprendre que nope c'était pas pour toi sans froissé la personne ? La Horde du contrevent je connais... De vue seulement, enfin j'en ai entendu parler, mais de loin et bon peut être qu'un jour je m'y lancerais, on verra, peut-être que tu tu vas titiller a curiosité avec ta vidéo. On verra bien au pire je filerai à la bibliothèque l'emprunter.
Un avis qui rejoint le mien en grande partie. Un très bon roman, mais qui ne mérite pas son statut de chef d’œuvre cultissime. Notamment à cause de la fin : j'avais commencé le bouquin en me disant que ça ferait une bonne fin de nouvelle... sauf que là c'est un roman de 700 pages, donc on se dit un peu "tout ça pour ça" 😅
Merci pour cette vidéo, j'ai commencé à lire ce livre et je n'ai.pas réussi à le terminer. Depuis que j'ai lut certains livres comme le Parfum dont la fin m'a littéralement agressée et d'autres dont le récit est pénible, comme l'un des Amélie Nothomb dans lequel il y a un chirurgien...Je n'ai.pas non plus aime la Grève de Ayn Randt qui fait 1250 pages en plus je m'étais bien puni de lire ça aussi...je n'ai'pas aime non plus Hyperoon pourtant j'aime la SF..
Moi non plus je n'aime pas les livres que tout le monde aime...
Je te décidé Nietzsche que tu dois prononcer Nitch il a une philo intéressante sur le point de son analyse de la morale et de la société judeo chrétiennes mais il s'empetre dans le dénigrement des femmes et de l'apologie de l'individu ( bref il fustige l'amour, le mariage, ramène tout aux conventions ce qui tourne au dogmatisme finalement).
Je n'ai pas aimé le bouquin a cause de la parlotte entrée les personnages et du.mznsue d'univers comme tu dis, le style et la typographie pourtant c'est une trouvaille
J'ai trouvé ça sexiste comme les bd d'ailleurs avec les univers qui sortent de la bd et de la culture populaire.
Tu es courageuse d'avoir et lu 200 pages...je ne sais pas si je suis arrivée jusque là
Coriolis? Oroshi plutôt non?
Oui =) la fatigue me fait confondre les noms, c'est habituel chez moi.
J'ai effectivement été dérouté par l'enchaînement des points de vus différents au début car on peut se tromper si on est pas suffisamment attentif sur le qui a dit quoi.
C'est marrant car ça me fait penser aux émissions de télé réalité où les participants s'expriment seuls face à la caméra à tour de rôle sur ce qu'ils ont vécu.
Si Damasio s'est effectivement inspiré de ça, c'est particulièrement fort d'avoir réussi à exploiter ce concept pour en faire quelque chose d'intéressant.
Personnellement j'ai été dans le livre sans pouvoir deviner ce qui allait se produire dans les pages suivantes.
La physique de l'univers de Damasio ne suit pas tout à fait la physique traditionnelle de notre monde avec des objets qui ont des propriétés sur le temps et d'autre trucs qui j'ai oublié.
Au final j'en garde un assez bon souvenir, un bon livre pour moi à relire.
Ce livre je l’ai , il est là , je le regarde, il me regarde mais trop peur de ne pas rentrer dans le récit 😂
Incroyable
L'univers de la horde est le pretexte pour la réflexion philosophique du livre, et je trouve que le fait qu'il soit un peu vague apporte justement bien plus au récit, étant donné qu'il est en lui-même une métaphore de la pensée que Damasio partage. Cet aspect aurait été moins clair s'il avait été trop développé, on aurait perdu le concept global dans les détails.
Pour ce qui est de la misogynie du texte, je suis d'accord sur le fait que les personnages féminins sont moins creusés que les personnages masculins (à l'exception d'Oroshi à mon sens) mais elles n'en restent pas moins crédibles et intéressantes pour le récit. Damasio est un homme, et comme dans des romans écrits par des femmes, on retrouve souvent moins de finesse et de diversité dans la construction d'un personnage du sexe opposé.
Je me suis fait la réflexion également, j'aurais aimé voir une femme bourrue, un peu moins délicate que les autres, mais au final ça ne m'a pas non-plus trop frustrée.
L'écriture je l'ai trouvée un poil élitiste, une écriture qui flatte l'ego. Je me suis surprise parfois à me faire mousser, et parfois à me dire "quand même, ça transpire un peu l'orgueil"
Le concept philosophique est, à mon sens, un petit peu trop martelé (L'univers en lui-même, les explications de la Tour d'Aer et le discours de Caracole étaient suffisants, l'explication finale d'Oroshi sur la 9eme forme aurait pu être délestée de bien 10 pages, résumée en 1 phrase, même)
Au final, même avec ces petits défauts, la lecture m'a transportée, et sans eux, ce livre aurait été pour moi un chef d'oeuvre inégalé.
Et pour le coup, j'ai adoré le personnage de ce gros con de Golgoth ahah
Personnellement j'ai beaucoup apprecié l’histoire mais la difficulté de lecture a terni mon experience. Non pas que je n’apprecie pas qu’une lecture comporte un certain challenge mais dans ce cas precis je n’ai pas compris.
Ce livre me fait penser à une biere IPA, vous savez celle qu’on apprecie juste parce que personne ne l’aime. J’ai eu l’impression que l’auteur injectait de la difficulté juste pour la difficulté et que c’est cela qui a créé cet engouement.
Ça été un abandon pour moi, je l ai trouvé très long et ennuyeux, c'est juste un avis personnel
Personnellement j'ai trouvé ce livre long et prévisible
J'ai lu La zone du dehors. Je retrouve les mêmes éléments critiques. Intrigue faible. Univers pauvre. Style prétentieux. Philosophiquement rien de nouveau, c'est un texte plus philosophique que fictionnel et qui n'apporte rien philosophiquement. Politiquement c'est proche de l'autonomie, c'est à dire le degré zéro du militantisme révolutionnaire avec des passages contre révolutionnaires. Et puis le problème du sexisme. Bref, Damasio un auteur qui masque des textes de débutants par un vernis intellectuel.
C''est pas vrai. Tes cheveux sont toujours très bien.
Intéressante ta vidéo même si je ne l'ai pas visionnée en entier...j'avais adoré ce roman justement pour le côté philosophie que j'adore...du coup, le worldbuilding ne m'a pas dérangé car ça matche bien avec la philo justement...n'empêche que certains passages sont un peu longs et le côté glyphes/décodage un peu chiant parfois...et pour les persos féminins, c'est vrai qu'elles sont un peu nunuches...mais bon ça ne gâche pas les qualités littéraires de ce roman il y est vrai un peu surestimé...après ton avis un peu féministe ne tombe pas dans ce courant de woke ou cancel culture que j'ai du mal à supporter chez d'autres auteures que je connais et c'est bien car la position de la femme dans les romans de l'imaginaire est souvent pas très envieuse...enfin sauf dans les récits recent...allez justement je continue la cité de laiton écrit par une femme..bon dimanche !
Personnellement, je suis complètement passé à côté de ce "chef-d’œuvre". Impossible de m'imaginer l'univers ou d'apprécier la prose de l'auteur, que j'ai trouvé non agréable à la lecture et très pompeux. Peut-être que je n'ai pas le niveau que doit avoir avoir le lecteur, pour apprécier et comprendre le délire de Damasio. Peut-être que le côté philosophique, ce n'est pas non plus mon truc. Lors de la lecture, j'avais l’impression de brasser du vent. Quand je lis un livre, j'aime y repenser avant de dormir des jours voir des semaines, même après l'avoir lu. Ici, rien à faire, le scénario et l'univers ne m'ont pas fait vibrer ni rêver.
Totalement rebuté par le style du bouquin
Je n ai pas vraiment trouver bof très bof
Je reviens sur vos sentiments après les 100eres pages.
Sexiste ? Pffff non mais là faut arrêter. À notre époque TOUT est sexiste selon certains ! Et le passage où Sov explique ce que les femmes de la Horde apportent au groupe ? Il sous-entend que leur présence féminine (pas uniquement l'aspect physique) est une lueur, une joie, une motivation pour tous les hommes.
Nous vraiment comment pouvez-vous ne serait-ce que relever du sexisme ?
A ce moment là toute représentation graphique ou visuelle d'une femme est sexiste. Puisque par définition on va la montrer uniquement sous son aspect physique. Comme un objet !!
😥