L'imaginaire et le narcissisme chez Jacques Lacan

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  • Опубліковано 19 жов 2024

КОМЕНТАРІ • 9

  • @julienb3001
    @julienb3001 Рік тому +3

    Une intervention passionnante et enrichissante, avec une tout aussi bonne présentation. À écouter et réécouter.

  • @HelenaMartins-mu5yn
    @HelenaMartins-mu5yn 8 місяців тому

    Est quand il n a pas l image dans le contexte objectal vous en dites quoi

  • @loicmalnati9537
    @loicmalnati9537 Місяць тому

    J'aimerais bien comprendre ce qui justifie cette affirmation à la fin de cette conférence intéressante : (je paraphrase) "abandonner l'image est mortifère". Je suis artiste plasticien, et j'ai fait une analyse en plusieurs tranches d'une douzaine d'années en tout, jusqu'à découvrir le sentiment d'une conclusion, d'une résolution globale. J'ai terminé mon analyse. Et je constate aujourd'hui à quel point l'image est un masque, un jeu amusant qui devient mortifère lorsqu'on s'y identifie. J'ai ma réflexion sur le stade du miroir qui diffère sensiblement de celle qui est exposée dans cette vidéo, et si je conviens, que tout comme l'humour est essentiel à la légèreté de la vie, l'image est une blague agréable dont il serait regrettable de se passer. Mais c'est tout. N'y a t-il pas dans cette "menace" que comporte le terme "mortifère", une sorte de prophétie morale auto-réalisatrice ? Ou alors est-ce parce que l'image est mon métier que je peux m'en détacher totalement grâce à une forme de sublimation artistique ? Je persiste dans l'idée tout de même que l'image est corruptrice quand elle est prise au sérieux. Au sujet du stade du miroir, je pense au contraire que la découverte de l'image de soi est une découverte de l'écran imaginaire auquel le monde se réfère. L'image de soi est un support de transfert pour les autres et pour soi. La découverte de son image, c'est découvrir qu'on ne s'adresse pas à vous, mais à une image. C'est donc une découverte de la solitude. Et le narcissisme est la fuite de cette solitude en s'identifiant à l'image de soi. Selon moi. Merci pour cette vidéo très intéressante.

  • @dominiquegillet-x8c
    @dominiquegillet-x8c 8 місяців тому

    " La marque de la rencontre du corps du Sujet avec la langue de l'Autre " : la trace...Que reste-t-il d'un slow où le Sujet demande à l'Autre pourquoi il est aimé par ce dernier, qui répond n'en rien savoir ? Eh bien, il reste alors un souffle du corps du Sujet emportant avec lui, plus silencieux que sonores, par 3 fois à la suite ces 2 mots : Je t'aimeJe t'aimeJe t'aime...Une réalité irréelle perçue par l'Autre, un réel imprimé en lui.

  • @filtess96
    @filtess96 Рік тому +2

    Si cette trace que voit Lacan depuis son hublot peut se lire, elle peut donc se dire ? En fin de compte en écoutant votre présentation je comprends que cette trace n'est pas indicible mais peut au contraire se dire à l'infini. Ce n'est pas tout à fait clair pour moi mais cette trace est bien formée par des cours d'eau qui ruissellent sur la terre ravinée ? C'est-à-dire des signifiants à n'en plus finir qui ne cessent de définir le sujet. Effectivement les steppes désertiques sibériennes représentent l'histoire du sujet qui a été asséchée par l'analyse mais il reste ce noyau inaltérable que représente ce ruissellement. Inaltérable car gravée dans le corps de l'enfant lors de sa rencontre avec la parole de la mère mais aussi parce que l'origine du ruissellement reste invisible car derrière les nuages, c'est à dire inanalysable. On pourra toujours essayer de s'en rapprocher en dissipant grâce à l'interprétation quelques nuages qui nous en barrent l'accès mais qui vont se reformer aussitôt disparus et qui rendent à jamais inaccessible l'origine qui continuera indéfiniment à alimenter le ruissellement. Cette trace est intéressante car elle nous donne une vision partielle du réel que sont les ravinements dans le corps de l'enfant mais du fait également de sa nature signifiante continue à se travailler à l'ancienne à partir d'interprétations. Le problème c'est l'origine dont j'ai parlée c'est-à-dire que l'analysant a besoin de la clé pour déchiffrer ces ultimes cursives. Lorsque l'on arrive à ce niveau d'analyse on comprend que l'on ne fait que courir derrière cette clé qui n'existe pas, qui n'est qu'un mythe. On ne peut donc dire la vérité de la trace mais à mon sens on ne peut la lire non plus sauf à utiliser les clés qui ont fait jusqu'à présent le succès de l'analyse mais devenus obsolètes arrivé à ce point précis. Après ce n'est pas forcément utile de revenir du Japon pour avoir une telle vision, on peut par exemple avoir la vision d'une araignée qui enserre sa proie dans une toile de signifiants dont les liens vont même creuser des ravinements dans la chair si ceux-ci sont serrés un peu trop forts. Merci pour cet intéressant exposé !

    • @mateohoareau5785
      @mateohoareau5785 Рік тому

      onanisme

    • @filtess96
      @filtess96 Рік тому

      ​@@mateohoareau5785 Non justement, c'est l'inverse de la masturbation. Enfin presque.

    • @loicmalnati9537
      @loicmalnati9537 Місяць тому

      Je ne suis pas d'accord avec cette sorte de parallèle que Lacan fait entre l'enfant et un "état de nature". A mes yeux l'enfant est un être en formation, d'où sa dépendance vis à vis de ses parents, il est "en cours de naissance". Et ce ne sont pas ses acquis culturels qui l'accomplissent, mais la formation de son corps qui l'autonomise au fil du temps. L'état de nature c'est le potentiel intrinsèque naturel de l'individu. C'est pourquoi il ne peut pas se dire, il se constate au fil de sa réalisation, mais il peut se détecter dans l'intuition, dans l'aspiration à... . Je pense que ce que Lacan décrit c'est uniquement une image de son propre potentiel qui s'exprime. C'est mon point de vue en tous cas.

  • @ezzovonachalm9815
    @ezzovonachalm9815 17 днів тому

    De l'avis de beaucoup de penseurs et d'intellectuels actuels Mr Lacan est un CHARLATAN.