Nationalismes, la création des identités nationales

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  • Опубліковано 2 гру 2018
  • Emission concordance des temps : "Nationalisme d'Europe, loin en arrière" avec Anne-Marie Thiesse (diffusée 20 octobre 2018)

КОМЕНТАРІ • 3

  • @LanguedocProvenceGascogneMIDI
    @LanguedocProvenceGascogneMIDI Рік тому +1

    7:10 Donc, dans le débat qui oppose le *nationalisme organique* (Allemand) au nationalisme de style *déterminisme historique* (Français), d'après Renan, le critère supérieur de la nation, qui justifie la légitimité de la France en ce qui concerne l'Alsace-Moselle par rapport à l'Allemagne, c'est *le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes,* critère supérieur à *la langue, la culture* ou *la religion* (autres critères pouvant définir une nation, toujours selon Renan).
    ... Il y a un truc qui me chiffonne... Renan a donc dit ça vers 1881, dix ans après que les Allemands aient annexé l'Alsace-Moselle selon le critère linguistique et culturel... Donc, Renan rétorque que cette annexion est illégitime, car l'Allemagne n'a pas demandé leur avis aux Alsaciens et Mosellans, _"peut-être, certainement même, que par référendum, les Alsaciens et les Mosellans auraient voté pour rester Français" (c'est ce que suggère Renan en 1881)...
    Heu... J'ai dû manquer un épisode, mais *à quel moment y-a-t-il eu un référendum en Alsace-Moselle pour savoir si les Alsaciens et Mosellans étaient d'accord pour redevenir français en 1918 ou en 1944 ?* "Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", très bien. Pourquoi dans ce cas le gouvernement français n'a-t-il pas organisé de référendum, ni à la fin de la première guerre mondiale (1918), ni à la fin de la deuxième (1945) ? C'est d'autant plus suspect que justement, une légende prétend qu'en 1944-1945 les institutions alsaciennes auraient demandé la tenue d'un référendum... demande qui a priori n'a pas été jugée recevable par le gouvernement provisoire de De Gaulle...

  • @thepepitochannel6987
    @thepepitochannel6987 3 роки тому +1

    L'invitée se trompe sur au moins deux points:
    - remettre en question notre politique migratoire signifierait nécessairement être xénophobe. C'est faux. Si certains essayistes antimigrants font preuve d'un racisme clairement identifiable, d'autres essayistes, économistes et politologues se préoccupent simplement de la capacité de notre territoire à accueillir, nourrir et donner un travail à des flux importants de populations souvent à faible niveau de qualification. Pour la majorité de ces intellectuels, plutôt que de fermer totalement nos portes, le débat porte sur la valeur des quotas à établir. Rappelons que c'est l'homme d'affaires Martin Bouygues qui a, de son propre aveu, incité VGE à ouvrir les vannes pour orchestrer un vaste plan de dumping social (cf. interview INA visible sur UA-cam).
    - Le Frexit serait synonyme de rejet du libre échange, qui serait lui-même même synonyme de nationalisme. Faux. Les citoyens pro-frexit viennent de tous horizons politiques. Pour exemples, les mouvements d'extrême gauche République Souveraine et le Pole Communiste Révolutionnaire Français, qui s'inscrivent dans le courant internationaliste Marxo-Léniniste, et qui veulent en finir avec notre soumission aux traités antisociaux et ultraliberaux des "Etats Unis d'Europe" (= l'Union Européenne) grâce au Frexit.