Je n'aime pas les livres de Guillaume Musso, suis-je snob pour autant ?
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- Опубліковано 27 сер 2024
- Cette vidéo vous propose de brasser littérature, sociologie de la lecture et développement personnel pour poser LA question : ne pas aimer la littérature de Guillaume Musso, est-ce être snob ?!? 📚😁🧐
Les ouvrages et références cités :
- "Et après", Guillaume Musso (2003)
- "La Distinction", Pierre Bourdieu (1979)
- "Les Femmes qui lisent sont dangereuses", Laure Adler et Stefan Bollmann (2011)
- "Il est grand temps de rallumer les étoiles", Virginie Grimaldi (2018)
- "Les Pratiques culturelles des Français", étude décennale du Ministère de la Culture et de la Communication : www.culture.go...
- article "Guillaume Musso est l'auteur le plus vendu en France en 2022", 02/01/23, le Journal du dimanche : www.lejdd.fr/C...
- vidéo "Je lis trois romans récents de Guillaume Musso" de la chaîne Queskonlit : • Je lis 3 romans récent...
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Belles lectures, quelles qu'elles soient !
Vidéo sous licence Creative Commons Share Alike (CC-BY-SA).
#livres #littérature #lecture #booktubefrance
Encore une excellente vidéo sur un sujet très épineux ! Elle a le grand mérite de très bien la traiter. Je partage l’ensemble des arguments que tu as expliqués. Chacun est libre d’aimer ce qu’il veut - la littérature est tellement riche qu’il y en a pour tout le monde. Et ce qu’on doit refuser n’est pas de ne pas aimer, mais plutôt le mépris ou le jugement. Et malheureusement j’ai la fâcheuse tendance à penser que sur les réseaux, on s’interdit même de ne pas aimer ! Ce qui est dommage !
Merci pour ton retour positif ! Je suis d'accord avec ton avis sur la censure "positive" que certains s'appliquent sur les réseaux sociaux : à force de ne parler que de choses que l'on aime, on les affadit, on ne leur donne aucun relief, alors que la lumière a besoin de l'ombre pour être appréciée. Mais la peur de vexer, de froisser les sensibilités et en retour de se voir rejeté.e, me semble être la raison de ce comportement. Critiquer (de manière constructive), c'est prêter le flan à la critique... Il faut y être préparé.e.
Oh que oui ! J'ai testé sur Instagram, c'est ahurissant. Seul commentaire possible : "Oh là là que c'est beau", avec les variantes d'usage.
C'est bien dommage en effet cette censure ! Je vois 2 problèmes à cela :
- on n'ose plus dire que certains livres sont mauvais, donc on a/donne l'impression que tout est égal, alors que tous les livres ne se valent pas (et on dirait qu'on dit un gros mot en disant cela...)
- les abonnés ont d'autant plus confiance dans nos jugements s'ils savent qu'on est sincère... C'est finalement se priver de leur fidélité !
Mais il faut reconnaître que critiquer (négativement), c'est s'exposer aussi à la critique. Il faut l'assumer, et avoir l'énergie de répondre posément voire d'ignorer la personne mécontente...
@@booktube.deslivresetnous Mais le plus fort c'est que ce n'est pas seulement la critique incendiaire qu'ils rejettent (ça, on pourrait comprendre), mais simplement la critique é-qui-li-brée et ar-gu-men-tée !!! Alors qu'eux n'ont pas le moindre début d'argument pour roucouler que c'est superbe, admirable et extraordinaire, en roulant des yeux de merlan frit ! Pas un milligramme d'esprit critique, le zéro absolu, le néant. Pas la queue du début d'une ombre d'idée pour amorcer le débat, qui pourrait être bénéfique pour tout le monde ! On a l'impression de s'adresser à des zombies.
Ce que j'ai remarqué, à force de discussion, c'est que tout les domaines de la culture et de l'art sont similaire sur un point précis. Par exemple, pour la peinture : y a une masse qui va apprécier les peintures un peu mainstream, et y en a d'autres qui vont y chercher quelque chose de plus profond, faire des études là dedans, comprendre ce qui est difficile à faire et ce qui ne l'est pas, etc.. Peut être plus curieux, hypersensibles, intellectuels, je sais pas, mais en tout cas y a une raison à ça. Et c'est la même chose pour la littérature.
Les gens ne cherchent pas tous la même chose dans ces domaines, mais faut avoir l'honnêteté de le reconnaître. J'avais un pote qui était fou de cinéma, qui pouvait regarder jusqu'à 3 films par soir et qui avait fait des études dans ce domaine. Je savais très bien qu'en parler avec lui était déjà de base "déséquilibré" parce que je cherchais pas la même chose que lui et que j'étais pas aussi passionné, et qu'il voyait sûrement des choses que je voyais pas. Je l'avais entendu en discuter avec d'autres amis, qui lui reprochaient ce côté "snob". Après je sais pas, peut être que j'ai l'humilité de l'admettre parce que j'ai un domaine artistique que je maîtrise assez bien et que du coup je peux être fier de moi de ce côté là, mais en tout cas je sais que j'aurais pas pu juger théoriquement et plus profondément. Juste, j'aime bien tel film pour tel ou telle raison, mais de savoir les méthodes utilisées par le caméraman, les types d'intrigues, j'étais pas aussi avancé.
En tout cas, aujourd'hui, j'ai lu "Demain" de Musso (un peu comme toi tu vois, forcé par ma meilleure amie ahah), bah forcément en étant un féru de littérature classique genre Dostoïevski, Steinbeck, Nabokov, j'ai trouvé ça vraiment à chier. Parce que je vois la littérature comme quelque chose d'intéressant pour réfléchir sur soi, comme un art à part entière, l'art de manier les mots, les tournures de phrases, et pleins d'autres trucs. Alors que y en a certains qui vont juste se contenter du côté "intrigue" et qui ne vont pas aller plus loin, mais faut juste l'admettre. Est ce que c'est parce qu'ils en sont pas capables ou pas envie ? Est ce que certains se sentent "cool" de lire des bouquins, parce que ça fait intellectuel, et au final c'est la désillusion ? Je sais pas, dès fois c'est les deux je pense. Mais sans porter un jugement de valeur sur la personne qui le dit, en tant que connaisseur, on a le droit de juger l'œuvre en elle même et de dire qu'elle est simpliste.
Bref, sujet très long et très compliqué..
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Les gens ont parfois du mal à admettre qu'ils recherchent telle ou telle chose en art. Et cela fausse ensuite le débat. J'ai remarqué que ce qui coince souvent c'est la sensation d'être attaqué.e quand du mal est dit de qqch qu'on aime. C'est assez frappant.
@@booktube.deslivresetnous Complètement ! "Il juge ce que j'aime en négatif donc il m'attaque moi". L'égo, toujours et encore 😁
Bonjour, merci pour le video. Guillaume Musso et Marc Levy sont souvent recommandés à les étudiants de français étrangers. Je suis brésilien, et je comprends qui c'est une lecture facile, mais comme tu as dis... C'est trop artificiel. Les classiques n'est sont pas lisibles pour les étudiants intermédiaires,comme Zola ou Balzac. J'adore Albert Camus, même que c'est un lecture encore difficile pour moi. Je suis ouvert à recommandations a lire.
Merci pour ton retour, effectivement c'est une bonne idée de recommander des auteurs et autrices faciles à lire pour apprendre le français.
Je pense cependant qu'il est possible d'allier qualité et clarté. Ainsi je te conseille Annie Ernaux, qui est assez facile à lire et très intéressante ! Je lui ai consacré une vidéo.
je viens de finir de lire : L'école des beaux jours de Christian Signol - la libraire m'a décrit ce bouquin en disant que son auteur est connu pour sa belle écriture et c'est Signol ! et l'amie qui m'accompagnait m'a dit que c'est un super auteur, tu ne seras pas déçue il écrit trop bien et ses histoires sont bien faites - finalement j'en n'ai conclu que je n'aime pas ce livre et je n'achèterai plus de livre de cet auteur et c'est la première fois que j'ai eu ce sentiment - aussi je ne regrette pas de l'avoir lu et en plus jusqu'au bout qui m'autorise à donner mon avis - après tout on a le droit de ne pas aimer le style et de ne plus perdre son temps à vouloir lire d'autres livres sur cet auteur - ça ne reste que mon avis personnel et chacun à le droit de donner son avis qu'il soit positif ou négatif - moi je pars du principe qu'on s'enrichit des autres alors si quelqu'un m'a soumis un avis différent (sur un livre ou des sujets sociétaux ...) que la mienne alors je vais essayée de chercher et de comprendre pourquoi elle a eu ce sentiment et parfois pas toujours j'en conclue qu'il y avait des détails qui permettaient d'en arriver à sa conclusion - mais ça ne veut pas dire que change d'avis j'apprécie ce détail cette découverte je le prends en considération - perso ma devise est que tout le monde a le droit de donner son avis mais qu'il doit également respecter celle des autres - on doit savoir l'accepter et que c'est à chacun de faire cet effort
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Effectivement ta démarche semble très saine 👌🏻
J'ai lu un Signol dans mon adolescence (Les Vignes de Sainte-Colombe) et si je n'ai pas aimé la faible caractérisation des personnages, j'ai bcp aimé le background historique (la culture de la vigne pendant la crise du phylloxéra). Donc expérience intéressante !
Je découvre ta chaîne, je me demande si je dois regarder 15 de tes vidéos avant de dire que j'aime bien 😂
Plus sérieusement, je comprends ce que tu veux dire. Même sans connaître l'intégralité de l'œuvre d'un auteur, je pense qu'il y a quand-même quelque chose qui se passe des le début et qui va faire qu'on va accrocher ou non. Un peu comme dans la vie de tous les jours je pense. Certaines personnes vont avoir des affinités avec nous tout de suite, pour d'autres on aura besoin de davantage de temps pour se faire une idée, et il y en a d'autres encore qui vont nous déplaire d'emblée. Même si on ne connaît pas tout, quelque chose qui nous dérange fondamentalement nous a sauté aux yeux, et je pense que c'est aussi le cas dans les livres.
Dernièrement, j'ai tenté de lire "Nous les noyés" (j'ai oublié le nom de l'auteur). Cela se passait en mer, cela promettait d'explorer un peu l'âme humaine à travers les échanges entre les matelots qui luttent chacun contre leurs propres démons. Bref, c'était très prometteur. Je l'ai refermé après moins de 50 pages. La plume de l'auteur ne me plaisait pas, la lire était une tannée. J'ai dit stop. Ça n'est pas pour moi. Et ça n'est pas grave.
Pour les classiques par exemple, j'ai adoré Zola dès les premières pages. Alors que Balzac, j'y suis absolument allergique 😂 Hugo cela dépend des œuvres. Certaines me plaisent moins mais je connais le potentiel de l'auteur donc je suis un peu plus nuancée 😉
Je comprends ce que tu veux dire avec Musso. Je ne l'ai pas lu et honnêtement, il ne m'intéresse pas. A côté de ça, j'adore Amelie Nothomb, qui peut elle aussi être considérée comme une autrice populaire, elle fait systématiquement partie de la rentrée littéraire, elle fait d'excellentes ventes etc. Je peux comprendre que le côté commercial puisse rebuter. Mais je trouve que Nothomb vaut vraiment le détour, j'adore sa plume et les thématiques qu'elle explore.
Je me pose également la question de la postérité. İl me semble que certains auteurs qui sont vus comme classiques aujourd'hui n'étaient pas forcément appréciés de leur temps, de même que des auteurs à succès de leur vivant sont un peu oubliés aujourd'hui 🤔 Je me pose beaucoup de questions sur ce qui fait un "classique", un "grand auteur" etc 🤔
Pour ce qui est de prendre à cœur une critique de quelque chose qu'on aime, je suis entièrement d'accord avec toi. Cela s'observe aussi beaucoup avec les croyances ou les idées en général. Critiquer une idée et manquer de respect aux personnes sont 2 choses différentes, mais on est effectivement vite tentés de répondre vertement à quelqu'un qui nous contredit 😂 Surtout quand on s'identifie énormément à l'idée en question. Pour ma part, quand j'ai pris conscience de ça, j'ai essayé de ne pas prendre trop trop à cœur les idées auxquelles j'adherais pour rester ouverte à la discussion. Mais ça n'est pas toujours facile 😂
Je continue de te suivre, je m'abonne 😊
Haha je n'avais pas réalisé qu'on pouvait faire le parallèle en effet mais peut-être qu'on peut apprécier ou non ma chaîne sans avoir à en visionner 15 🤣🤣🤣
Bien contente de voir que nous sommes d'accord sur tous ces points 👌🏻👌🏻👌🏻
Bonne analyse, vaste sujet que les préférences "livresques".... Un peu absente sur les réseaux mais je suis sur de la broderie pour une expo. Ce qui fait que j'ai peu lu ces 2 derniers mois cependant qqs bouquins que j'ai aimé. A vite et belles lectures.
Merci, au plaisir de découvrir vos lectures !
Merci pour cette vidéo riche en réflexion et qui me fait interroger sur mon rapport à la lecture 😊
Merci pour ton retour ! Je suis bien contente que cela te fasse réfléchir, c'était le but de cette vidéo ☺️
C est de laliterature populaire pour faire rêver simplement
Oui je crois que c'est le but premier, en effet. Chacun s'y retrouvera ou non.
C''est la 1ère fois que je vois une de vos vidéos. Je connais un peu les romans de G. Musso, Marc Levy, X. Bussi, X. Grimaldi et A. Valognes. Je pense que notre droit est de critiquer ce qu'on lit et ce qu'on voit. Il ne faut pas forcément le dire ni l'écrire. Il y a qu'on le veuille ou non une "hiérarchie" dans les livres. Un roman de Balzac est meilleur qu'un roman de G. Musso parce qu'on voit chez Musso toutes les ficelles et pas chez Balzac. Parce que si on compare la profondeur des portraits de Balzac (La cousine Bette, le cousin Pons, etc) avec ceux de A. Valognes, par exemple, on constate que Balzac a créé des portraits plus fouillés, plus complexes que ceux qu'ont créés les auteurs que j'ai cités. On compare. Rien de plus.
Aujourd'hui, il faut être woke. Ne pas critiquer ceci ou cela, celle-ci ou celui-là. Je pense qu'il faut avoir ce sens critique pour évoluer. J'ai commencé par lire A. et S. Golon avec la série des "Angélique" et ensuite j'ai lu Montherlant et Zola. Il faut monter en puissance mais continuer à se faire du bien. J'ai essayé à maintes reprises de lire "Le procès" de Kafka. Je décroche. Soit je suis trop stupide soit ce type de roman ne me convient pas. Je me tourne alors vers d'autres auteurs : Tolstoi, Tchekhov, James, Austen, Wharton, D. Vann,, J. Baldwin....Lire m'a sauvé la vie mais je n'en suis pas resté aux "Angélique". Le lis également des "pages turner" et des romans policiers qui ont fort mauvaise réputation. Les polars nous apprennent beaucoup de choses sur la vie en Finlande, en Italie ou aux US. Comment on mange ? Comment on vit avec sa famille ? Qu'est ce qui est important pour un Italien ou un Suédois ? Les policiers nous le disent. Ce sont des traités de sociologie. Un dernier mot : lisez les romans policiers de Hugues PAGAN. Un écrivain exceptionnel qui écrit bien, qui écrit dur et noir. Quel superbe langue ! Quel sens aigu des êtres qui sont en face de cet auteur et quel plaisir de le lire !
Bonjour, merci pour votre retour détaillé.
Cette vidéo a pour but de décortiquer les mécanismes de hiérarchisation de nos lectures, et les enjeux sociaux cachés derrière. Je vous rejoins sur le fait que Musso et Balzac ne jouent tout simplement pas dans la même cour. Le premier produit de la littérature divertissante sans grande profondeur, le second a un projet littéraire, artistique, sociologique doublé d'un talent de portraitiste et un sens certain de la narration (lié à sa qualité de feuilletoniste). C'est normal de dire que le premier n'arrive pas à la cheville du second. Mais tout le monde ne recherche aps la même chose en lisant.
Comme je l'indique dans ma vidéo, de nombreuses personnes recherchent de la littérature uniquement divertissante, qui permet de s'évader, qui ne "prend pas la tête". Cela ne signifie pas qu'ils.elles ne retrouveront pas ces qualités chez Balzac (quoi qu'avec ses nombreuses digressions payées à la ligne sur l'économie de l'édition dans "Illusions perdues", il en perd plus d'un).
Dire que tous les lecteurs ne recherchent pas la même chose ne signifie pas ne rien critiquer. Au contraire, cette vidéo a pour origine une réflexion récurrente chez moi, quand je vois sur les RS de nombreuses personnes dénoncer l'élitisme dans le milieu de la lecture, et que j'ai envie de souligner que je vois de mon côté passer de nombreuses productions vraisemblablement peu qualitatives et calibrées. Elles ne me donnent pas envie ; mais je me garderais bien de poser un jugement sur les personnes intéressées par elles. Je n'ai pas envie d'être jugée, je ne juge donc pas les autres.
Par ailleurs, vous utilisez le mot "woke" et je ne suis pas sûre d'en comprendre le sens ici ; je suis mal à l'aise avec ce terme qui me semble être de nos jours un fourre-tout (voire le nouveau point Godwin) qu'on utilise dès que quelqu'un essaie de dénoncer une injustice (discrimination raciale, sexiste, etc). Peut-être à différencier du concept de "cancel culture", lui aussi très galvaudé mais qui renvoie à une idéologie un peu plus précise (rétablir une forme d'équilibre dans la représentation, au risque de faire disparaître certaines représentations de groupes jusqu'ici majoritaires). Bref, je digresse, juste peut-être pour inciter à faire attention avec ces termes très tendances et finalement très obscurs.
Je note la recommandation de lecture ; je lis peu de littérature policière car quoi qu'en ayant beaucoup lu dans mon adolescence (Agatha Christie est une passion familiale), je n'aime pas trop ce genre. Mais j'ai entendu dire beaucoup de bien des livres d'Hugues Pagan, donc peut-être me laisserai-je tenter un jour ?
Nous ne pouvons pas discuter à l'infini mais le titre de votre vidéo et vos propos d'entrée sont centrés sur le fait que vous n'aimez pas G. Musso. C'est un jugement de valeur. Si, il faut juger les livres, les pièces de théatre, les films. D'ailleurs des critiques professionnels le font. De plus, on paie les livres. C'est pour cela que j'évoque ce qu'on appelle la culture woke qui dit : il ne faut pas juger, il ne faut pas dire cela. Tout est interdit. Dire ce qu'on pense d'un livre ou d'un tableau, c'est tout ce qui nous reste de liberté. Si on pense qu'un livre est mauvais, il faut le dire et surtout argumenter. On abat des arbres pour publier des livres. Alors, il faut qu'ils soient bons. Il y a des films qui ont couté des millions de $ et qui sont ratés. On porte Houellebecq aux nues. Il écrit mal. Il n'a pas de style. Il annonce des "événements" mais il n'y a pas de profondeurs dans ses réflexions. Parlons de J. Gracq.
Par ailleurs, c'est Milan Kundera ou Joyce Carol Oates qui aurait dû avoir le prix Nobel, pas Annie Ernaux qui ne parle que de son nombril (j'ai lu plusieurs de ses livres).
Vous avez raison, ne discutons pas à l'infini alors qu'en y regardant de près, nous sommes d'accord sur bien des points 😉
Je me permets juste de vous signaler que contrairement à ce que vous indiquez, le titre tout comme la miniature de ma vidéo ne jugent pas Guillaume Musso mais bien ses livres (j'y ai été très vigilante en la postant). Je distingue la personne/l'auteur et les livres.
Je ne souhaite pas "juger" une personne (un lecteur) car cela signifie pour moi réduire à quelques traits la complexité d'une existence. Critiquer des actes oui. Les objets peuvent aussi être jugés, critiqués : le livre dont je parle dans cette vidéo est mauvais. Factuellement. Mais pour certains lecteurs, cela n'est pas important, ils y trouvent autre chose. Grand bien leur fasse. Je ne les jugerai pas sur leurs motivations.
En ce qui concerne Annie Ernaux, je comprends parfaitement votre manque d'intérêt. Il se trouve que j'aime énormément ce qu'elle fait car je trouve justement sa littérature tout sauf nombriliste. Mais chacun ses goûts 😊 Je n'ai lu ni Kundera ni JCO, je ne peux donc me prononcer sur leurs mérites à obtenir ce prix.
Bonne journée à vous.
@@booktube.deslivresetnous Bonjour ! Je recherchais de quoi alimenter ma propre réflexion à ce sujet et je tombe sur cette vidéo qui est une vraie bénédiction ! Votre échange est passionnant et tellement intelligent ! Ma recherche venait du fait que je me suis faite envoyer sur les roses très copieusement et sans nuance par une UA-camuse à laquelle j'étais abonnée qui n'a pas supporté l'idée que je critique la "littérature 2.0" (et plus particulièrement Mélissa da Costa). J'ai compris en visionnant quelques-uns de ses posts sur son Instagram, qu'elle entretenait un lien personnel avec cette autrice. Où est la liberté dans tout ça si les abonnés n'ont d'autre choix que d'applaudir telles les otaries au cirque face à une chonique ? Dégoûtée je suis mais un grand Merci à vous !
Merci pour cette vidéo, c'était très intéressant !
Avec plaisir ☺️
Est-ce que c’est ton fauteuil vert brodé qu’on voit sur l’étagère ? 😮 merci pour cette vidéo très riche. Ça donne bien du grain à moudre sur son propre rapport à la lecture. J’ai tendance à considérer certaines lectures comme des « guilty pleasures » à ne pas trop faire durer, alors que d’autres trôneront dans le salon pendant 1 mois. Snobisme es-tu là ?
Oui c'est bien mon logo brodé qu'on m'a offert à Noël... J'adore 🤩
Tout à fait d'accord avec toi
Je n aime pas ce genre de littérature, je ressens la même chose que toi en lisant ces livres
Contente de voir que je ne suis pas seule ! On a toujours peur d'être taxé.e d'élitisme quand on en pense du mal...
Musso ,c’est du arlequin amélioré
🤣
Je pars du principe que "les gens sont des cons" (enfin, vous pouvez le tourner de façon plus élégante si vous voulez), donc ce qu'ils achètent en masse, c'est de la bouse. Généralement, j'ai raison.
😶🌫️