Le lien de l'ouvrage de Jean-Baptiste Comby paru ce mois d'avril aux éditions raisons d'agir : www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/ecolos-mais-pas-trop/
J'ai eu la chance de vous voir à La Montagne, une conférence gesticulée passionnante (évidemment), intelligente (évidemment) et terriblement drôle (mais évidemment !). Longue vie à celle-ci !
Bravo, la meilleure conf du genre ou en tous cas, à mettre sur le podium des meilleures. Très bien travaillée, elle remet pas mal de nos pendules à l'heure. Et pas seulement les pendules égologiques ou bobologiques à l'heure de l'écologie et du réel social... Mais, mémé... avec, de mon point de vue, un énorme défaut perceptible dès la première heure. Porté par les gauches, il concerne l'incapacité à faire une critique de l'Etat en tant qu'institution non pas occupée par des bourgeois ou dévoyée dans le capitalisme, mais un Etat qui historiquement a pour fonction d'assurer la domination politique, culturelle et économique de l'élite d'une époque et de la division sociale nécessaire à son règne. L'Etat, quel que soit son occupant, n'a rien à voir avec "le peuple qui décide" ou avec cet excellent slogan que le duo répète à la fin de la conférence : "nous le déciderons collectivement". Ainsi, la juste remise à l'endroit de ce que sont les classes populaires n'amène quand même pas les conférenciers à la démocratie directe, c'est-à-dire à une auto-organisation décisionnelle sans pouvoir d'Etat. Ce qui, malgré ce qui est couramment répété et récité, est une situation et un horizon moins illusoires que de souhaiter et militer pour un Etat qui fera décider le,peuple, grâce à l'élection ou à une insurrection qui se contente de changer ses occupants.
Un excellent travail. Merci. Juste un point : le mvmt des GJ était hyperprometteur. Le problème c l'inertie de la masse Je me souviens d'une enquête qui rendait compte d'1 soutien de 72% de la population au mouvement Mais dans les meilleurs samedi il y avait 500 000 manifestants Pas assez pour leur faire vraiment peur C le même pbme qui apparaît dans l'abstention Bien à vous et bonne continuation
on peut nourrir la planète avec des sols vivants et donc l'agriculture de conservation des sols, mais on ne pourra JAMAIS sauver les campagnes sans mettre AUX NORMES les villes !!! en France les recyclages de l'eau et de la matière organique sont inexistants !! Les stations d'épuration sont des armes de désertification massive ! non seulement l'eau est jetée en rivières pollue TOUTES les rivières mais TOUTE la fertilité des sols ( la matière organique) disparait dans des incinérateurs ou des décharges ! La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !
Oui, il y a un problème avec les plus gros pollueurs qui ont une grande responsabilité dans la perte de biodiversité, mais ça ne dédouane pas pour autant tout un chacun à faire de mieux en mieux, pour préserver la planète dans la mesure de ses moyens.
@@Jujulili07il y a par exemple, éviter d'utiliser sa voiture qd c'est possible selon les contraintes de chacun, changer l'agencement de sa salle de bains, acheter de saison et de préférence local et en vrac, ne pas gaspiller, etc... C'est toute une démarche pour se renseigner et agir qui va plus loin qu'une critique tjs facile.
J'apprécie surtout la 2ème partie qui traite des classes sociales (l'exemple du i-phone est tellement VRAI !). Mais à 21 mn, il y a l'affirmation des 100 entreprises qui émettent 71% des GES, affirmation datant de 2016 ou 2017 et qui m'avait intriguée en découvrant la BNP dans ces entreprises. Ok, la BNP finance Total, mais pourquoi lui attribuer ce rôle d'émetteur ? On peut aussi se dire que, s'il n'y avait pas d'automobilistes, Total ne serait pas non plus un émetteur. Il me semble donc nécessaire de moduler cette affirmation, et c'est ce que j'ai trouvé d'intéressant dans cette vidéo : ua-cam.com/video/JQDRb7jE9qQ/v-deo.html
Toujours à propos du bon et du mauvais usage dui-phone (ou plutôt du smartphone, car moins cher que les produits Apple) ; je fais des ateliers de français avec des étrangers, et, récemment, en parlant de nouvelles technologies, tous ont déclaré que le smartphone était d'abord le moyen de rester en contact avec la famille restée dans le pays d'origine : bon ou mauvais usage ? L'autre exemple concerne l'utilisation du smartphone pour la traduction : bon ou mauvais usage ?😉
Même pas un mot sur le fascisme en ambuscade, ses liens avec la bourgeoisie et les prolos... ça manque La critique de l ecologie par les fachos est pourtant omniprésente sur les réseaux
Oui, vous avez raison mais c'est toujours la difficulté d'une réalisation de conférence gesticulée : comment tout dire ? Face à la quantité d'éléments que nous souhaitions mettre en débat, nous avons été contraints de faire des choix... Mais nous prenons note de votre remarque et réfléchirons à l'intégrer à l'avenir. Merci pour votre contribution au débat.
Et si l'écologie restait une science, ni bourgeoise ni populaire ? D'avantage enseignée, elle nous permettrait de mieux connaitre notre environnement et donc moins le dégrader.
Sauf que ça ne change pas les structures qui organisent le travail en détruisant l'environnement au nom de la rentabilité. La vous êtes dans le gaspillage qu'explique les conférenciers.
Je suis ecologue. Et je peux vous confirmer qu'au delà de la science que je pratique qui permet de mieux comprendre le monde, la gestion de ce monde qui nous entoure n'est pas de mon ressort. Ça c'est une question purement politique.
@@MonsieurKramps donc vous n'avez pas compris ce dont parle la conférence... La question politique n'est absolument pas réservée à une minorité qui serait mieux à même de diriger, c'est cette organisation la qui est problématique. De la politique on en fait tous constamment car c'est avant tout des décisions quand à notre organisation collective.
@@ortunojoe759 désolé mais j'ai expressément dit que la réponse n'est pas de mon ressort. Qu'elle est profondément politique. Donc nécessairement collective. Avant de répondre à quelqu'un essayez un minimum de l'avoir lu correctement.
@@ortunojoe759 précisément parce que les dirigeants de ces structures qui régissent les aménagements publics (routes, zones urbaine ou d'activités,...) commes celles qui "organisent le travail " n'ont que le référentiel économique comme critère et parce qu'ils ignorent cette "externalité" qu'est l'environnement faute de l'avoir reçu dans leur enseignement.
L'écologie seule résout tout, la lutte des "classes" n'est qu'un symptôme d'une problématique plus profonde, anthropologique. M'enfin ca on ne veut pas le savoir donc va pour la lutte, le problème précisément.
Merci Messieurs ! Je comprends votre approche : le système capitaliste est le grand responsable des problèmes d'environnement, des pollutions, des pertes de biodiversité ou du changement du système climatique. Je pense que cette vision qui consiste à désigner le grand Coupable, avec un C majuscule, est simpliste. Un point de détail tout d'abord. Vous critiquez les conseils faits aux individus pour lutter contre les dégradations environnementales. Je ne peux être d'accord avec cela, même si, bien évidemment, c'est très loin de résoudre tout le problème, je le conviens. Mais entre nous, c'est véritablement scandaleux de payer des personnes pour nettoyer les rues, les plages, les routes, les lieux publics, parce que des personnes mal élevées jettent leurs détritus n'importe où. Oui il faut éduquer les gens à ces gestes de bon sens. Et aucune classe sociale ne peut se targuer, en la matière, d'être vertueuse. Assurément il nous faut changer le cap de notre civilisation à 180 °. Notre civilisation est une machine à extraire des ressources naturelles, à les transformer en objets (avec les services associés à ces objets) et à produire des déchets et pollutions ! Les limites de notre Terre à auto-réguler nos excès ont été franchies. Dans un monde fini, la croissance infinie est une utopie. Nous nous dirigeons physiquement vers une réduction des activités économiques humaines. Le modèle politique d'égalité des classes (URSS ou Chine) a montré qu'il ne favorisait aucunement le combat de l'écologie. Aujourd'hui la Chine met tous les mois en route des centrales électriques alimentées au charbon, et est le 1er importateur mondial de pétrole. La Russie base tout son développement sur les énergies fossiles et sur ses ressources minières. Ces pays ont une classe dirigeante qui tient et a tout sans que le peuple n'ait son mot à dire. Y-a-t-il un bon chemin pour opérer ce changement de cap ? Mon optimisme ne conduit à dire oui. Passe-t-il par la lutte des classes ? Je ne crois pas. Doit-il avoir comme fondement une recherche de plus de justice sociale ? Oui, c'est sûr. Ce changement de cap à 180° passe avant tout par le changement profond de notre façon d'être au monde. Par cesser de vouloir être l' espèce accumulative que nous somme devenue depuis, que de chasseurs-cueilleurs, nous sommes devenus des sédentaires nourris par la domestication d'espèces vivantes (les plantes puis les animaux). Ce changement de "mindset" est le vrai défi !
Magistral, édifiant, je suis épaté ! Encore merci !
Magnifique conférence gesticulée. Merci messieurs
Le lien de l'ouvrage de Jean-Baptiste Comby paru ce mois d'avril aux éditions raisons d'agir : www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/ecolos-mais-pas-trop/
J'ai eu la chance de vous voir à La Montagne, une conférence gesticulée passionnante (évidemment), intelligente (évidemment) et terriblement drôle (mais évidemment !). Longue vie à celle-ci !
Super de retrouver Anthony dans une nouvelle conférence ! Merci pour ce travail !
Bravo, la meilleure conf du genre ou en tous cas, à mettre sur le podium des meilleures. Très bien travaillée, elle remet pas mal de nos pendules à l'heure. Et pas seulement les pendules égologiques ou bobologiques à l'heure de l'écologie et du réel social...
Mais, mémé... avec, de mon point de vue, un énorme défaut perceptible dès la première heure.
Porté par les gauches, il concerne l'incapacité à faire une critique de l'Etat en tant qu'institution non pas occupée par des bourgeois ou dévoyée dans le capitalisme, mais un Etat qui historiquement a pour fonction d'assurer la domination politique, culturelle et économique de l'élite d'une époque et de la division sociale nécessaire à son règne.
L'Etat, quel que soit son occupant, n'a rien à voir avec "le peuple qui décide" ou avec cet excellent slogan que le duo répète à la fin de la conférence : "nous le déciderons collectivement".
Ainsi, la juste remise à l'endroit de ce que sont les classes populaires n'amène quand même pas les conférenciers à la démocratie directe, c'est-à-dire à une auto-organisation décisionnelle sans pouvoir d'Etat. Ce qui, malgré ce qui est couramment répété et récité, est une situation et un horizon moins illusoires que de souhaiter et militer pour un Etat qui fera décider le,peuple, grâce à l'élection ou à une insurrection qui se contente de changer ses occupants.
Excellent ! A partager.
Merci 🤣😂
Vous êtes superbes merci beaucoup
Un grand merci ! A partager ✊
Merci beaucoup camarades ✊🏼
Super conférence ! Très bonne suite d' "une autre histoire des classes sociales"😊
Quel boulot, le duo est touchant .
Qu'elle bel exposé!
Excellent. Merci
Un excellent travail.
Merci.
Juste un point : le mvmt des GJ était hyperprometteur. Le problème c l'inertie de la masse
Je me souviens d'une enquête qui rendait compte d'1 soutien de 72% de la population au mouvement
Mais dans les meilleurs samedi il y avait 500 000 manifestants
Pas assez pour leur faire vraiment peur
C le même pbme qui apparaît dans l'abstention
Bien à vous et bonne continuation
J'ai tout aimé 👍
De même la violence et la délinquance sont une lutte de classes...
Ps Anthony, On est dans la même "case" 😊
😊
Merci, lachez rien, coninuez.
Excellente conférence 😊
on peut nourrir la planète avec des sols vivants et donc l'agriculture de conservation des sols, mais on ne pourra JAMAIS sauver les campagnes sans mettre AUX NORMES les villes !!! en France les recyclages de l'eau et de la matière organique sont inexistants !! Les stations d'épuration sont des armes de désertification massive ! non seulement l'eau est jetée en rivières pollue TOUTES les rivières mais TOUTE la fertilité des sols ( la matière organique) disparait dans des incinérateurs ou des décharges ! La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !
Manque plus qu'une proposition institutionnelle et une stratégie de mise en oeuvre
Merci
Bravo!
L’écologie sans lutte des classes c’est … Yannick Jadot 😍😍😍
Quelle intelligence cette conférence, merci 🙏
Oui, il y a un problème avec les plus gros pollueurs qui ont une grande responsabilité dans la perte de biodiversité, mais ça ne dédouane pas pour autant tout un chacun à faire de mieux en mieux, pour préserver la planète dans la mesure de ses moyens.
Oui, oui, on peut toujours s'arranger avec sa conscience en pissant dans la douche.
@@Jujulili07il y a par exemple, éviter d'utiliser sa voiture qd c'est possible selon les contraintes de chacun, changer l'agencement de sa salle de bains, acheter de saison et de préférence local et en vrac, ne pas gaspiller, etc... C'est toute une démarche pour se renseigner et agir qui va plus loin qu'une critique tjs facile.
Merci, ça a bien bousculé mes idées de petit Bourgeois culturel
J'apprécie surtout la 2ème partie qui traite des classes sociales (l'exemple du i-phone est tellement VRAI !).
Mais à 21 mn, il y a l'affirmation des 100 entreprises qui émettent 71% des GES, affirmation datant de 2016 ou 2017 et qui m'avait intriguée en découvrant la BNP dans ces entreprises. Ok, la BNP finance Total, mais pourquoi lui attribuer ce rôle d'émetteur ? On peut aussi se dire que, s'il n'y avait pas d'automobilistes, Total ne serait pas non plus un émetteur. Il me semble donc nécessaire de moduler cette affirmation, et c'est ce que j'ai trouvé d'intéressant dans cette vidéo :
ua-cam.com/video/JQDRb7jE9qQ/v-deo.html
Du coup instaurons le RIC constituant pour avoir une vraie démocratie et enfin décider de notre sort 🎉
C est top
Conférence fort jouissive mais quel étrange pantalon de survète !
La phrase de Baudelaire sur le diable, c'est aussi dand la scène finale de Usual Suspects.
bravo et grand merci pour cet oxygène !
3:36 qqun dans la foule reponds poubelle pour "la fille cachée de phillipe poutou et pécresse"
Toujours à propos du bon et du mauvais usage dui-phone (ou plutôt du smartphone, car moins cher que les produits Apple) ; je fais des ateliers de français avec des étrangers, et, récemment, en parlant de nouvelles technologies, tous ont déclaré que le smartphone était d'abord le moyen de rester en contact avec la famille restée dans le pays d'origine : bon ou mauvais usage ?
L'autre exemple concerne l'utilisation du smartphone pour la traduction : bon ou mauvais usage ?😉
La durabilité est le premier problème le second est l'utilisation que nous en faisons. La conférence sur la technologie est super a voir 😉
@@ludovicpeynaud5122 D'accord avec vous, pouvez-vous me donner le lien de cette conférence sur la technologie ?
Même pas un mot sur le fascisme en ambuscade, ses liens avec la bourgeoisie et les prolos... ça manque
La critique de l ecologie par les fachos est pourtant omniprésente sur les réseaux
Oui, vous avez raison mais c'est toujours la difficulté d'une réalisation de conférence gesticulée : comment tout dire ? Face à la quantité d'éléments que nous souhaitions mettre en débat, nous avons été contraints de faire des choix... Mais nous prenons note de votre remarque et réfléchirons à l'intégrer à l'avenir. Merci pour votre contribution au débat.
@@anthonypouliquen4283bravo pour vôtre travail 😊
Et si l'écologie restait une science, ni bourgeoise ni populaire ? D'avantage enseignée, elle nous permettrait de mieux connaitre notre environnement et donc moins le dégrader.
Sauf que ça ne change pas les structures qui organisent le travail en détruisant l'environnement au nom de la rentabilité.
La vous êtes dans le gaspillage qu'explique les conférenciers.
Je suis ecologue. Et je peux vous confirmer qu'au delà de la science que je pratique qui permet de mieux comprendre le monde, la gestion de ce monde qui nous entoure n'est pas de mon ressort. Ça c'est une question purement politique.
@@MonsieurKramps donc vous n'avez pas compris ce dont parle la conférence...
La question politique n'est absolument pas réservée à une minorité qui serait mieux à même de diriger, c'est cette organisation la qui est problématique.
De la politique on en fait tous constamment car c'est avant tout des décisions quand à notre organisation collective.
@@ortunojoe759 désolé mais j'ai expressément dit que la réponse n'est pas de mon ressort. Qu'elle est profondément politique. Donc nécessairement collective. Avant de répondre à quelqu'un essayez un minimum de l'avoir lu correctement.
@@ortunojoe759 précisément parce que les dirigeants de ces structures qui régissent les aménagements publics (routes, zones urbaine ou d'activités,...) commes celles qui "organisent le travail " n'ont que le référentiel économique comme critère et parce qu'ils ignorent cette "externalité" qu'est l'environnement faute de l'avoir reçu dans leur enseignement.
Superbe conférence, merci beaucoup pour ça. Je pense que ça va devenir le nouveau contenu gauchiste dont je vais parler H24 :)
La phrase correcte c est l.écologie sans lutte de classe, c est du jardinage ( que chico.mendes n aurait pas dit ) .
oui, vous avez raison... on explique dans le premier quart d'heure de la conférence pourquoi on a détourné ce slogan :)
L'écologie seule résout tout, la lutte des "classes" n'est qu'un symptôme d'une problématique plus profonde, anthropologique.
M'enfin ca on ne veut pas le savoir donc va pour la lutte, le problème précisément.
Merci Messieurs !
Je comprends votre approche : le système capitaliste est le grand responsable des problèmes d'environnement, des pollutions, des pertes de biodiversité ou du changement du système climatique.
Je pense que cette vision qui consiste à désigner le grand Coupable, avec un C majuscule, est simpliste.
Un point de détail tout d'abord. Vous critiquez les conseils faits aux individus pour lutter contre les dégradations environnementales. Je ne peux être d'accord avec cela, même si, bien évidemment, c'est très loin de résoudre tout le problème, je le conviens. Mais entre nous, c'est véritablement scandaleux de payer des personnes pour nettoyer les rues, les plages, les routes, les lieux publics, parce que des personnes mal élevées jettent leurs détritus n'importe où. Oui il faut éduquer les gens à ces gestes de bon sens. Et aucune classe sociale ne peut se targuer, en la matière, d'être vertueuse.
Assurément il nous faut changer le cap de notre civilisation à 180 °. Notre civilisation est une machine à extraire des ressources naturelles, à les transformer en objets (avec les services associés à ces objets) et à produire des déchets et pollutions ! Les limites de notre Terre à auto-réguler nos excès ont été franchies. Dans un monde fini, la croissance infinie est une utopie. Nous nous dirigeons physiquement vers une réduction des activités économiques humaines.
Le modèle politique d'égalité des classes (URSS ou Chine) a montré qu'il ne favorisait aucunement le combat de l'écologie. Aujourd'hui la Chine met tous les mois en route des centrales électriques alimentées au charbon, et est le 1er importateur mondial de pétrole. La Russie base tout son développement sur les énergies fossiles et sur ses ressources minières. Ces pays ont une classe dirigeante qui tient et a tout sans que le peuple n'ait son mot à dire.
Y-a-t-il un bon chemin pour opérer ce changement de cap ? Mon optimisme ne conduit à dire oui. Passe-t-il par la lutte des classes ? Je ne crois pas. Doit-il avoir comme fondement une recherche de plus de justice sociale ? Oui, c'est sûr.
Ce changement de cap à 180° passe avant tout par le changement profond de notre façon d'être au monde. Par cesser de vouloir être l' espèce accumulative que nous somme devenue depuis, que de chasseurs-cueilleurs, nous sommes devenus des sédentaires nourris par la domestication d'espèces vivantes (les plantes puis les animaux).
Ce changement de "mindset" est le vrai défi !
Merci