Mozart : Don Giovanni
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- Опубліковано 22 лют 2024
- Don Giovanni de Mozart interprété par le Concert d'Astrée sous la direction d'Emmanuelle Haïm d'après la mise en scène de Guy Cassiers. Extrait du concert enregistré le 7 octobre 2023 à l'Opéra de Lille.
#Mozart #DonGiovanni #EmmanuelleHaim
Don Giovanni est le deuxième opéra que Mozart compose en collaboration avec le librettiste vénitien Da Ponte, après Les Noces de Figaro et avant Così fan tutte. Il résulte d’une commande des impresarios italiens Pasquale Bondini et Domenico Guardasoni. Sans grande réussite à Prague, la compagnie de Bondini est sur le point de quitter la ville quand elle finit par triompher avec Les Noces de Figaro. Désireux d’obtenir un autre succès grâce à Mozart, Bondini lui commande un nouvel opéra.
Avec Don Giovanni, le tandem Mozart-Da Ponte conquiert une fois encore les spectateurs du Théâtre national : « Connaisseurs et artistes affirment que rien de tel n’a été donné à Prague. Mozart dirigeait en personne, et lorsqu’il fit son apparition à l’orchestre, il fut salué par une triple acclamation », peut-on lire dans une gazette de l’époque. Pourtant, après Les Noces de Figaro, le public aurait pu s’émouvoir de ne pas retrouver la même veine légère et espiègle. Car Don Giovanni opère un changement de ton de la comédie vers la tragédie. Qualifiée de dramma giocoso (drame joyeux), l’histoire s’ouvre sur un meurtre et se conclut par une descente aux enfers. Entre les deux se déploie une comédie ambiguë, peuplée de personnages plus complexes qu’il n’y paraît.
Personnages plus complexes qu’il n’y paraît. Si la partition combine la plus gracieuse élégance et la plus extraordinaire expression dramatique, les parties essentielles de l’opéra semblent être celles où prédomine l’élément tragique - le duel entre Don Giovanni et le Commandeur, la mort de ce dernier, la douleur de Donna Anna et le trépas du séducteur. Ainsi, la musique constitue autant une apothéose de l’opéra italianisant du XVIIIe siècle qu’une prémonition du romantisme.
C’est dans l’Espagne du Siècle d’Or que la légende de Don Giovanni trouve son origine. Le personnage apparaît pour la première fois vers 1630 sous la plume de Tirso de Molina, dans El Burlador de Sevilla (L’Abuseur de Séville). Le moine utilise la figure de Don Juan pour dénoncer l’attitude de ses contemporains vivant sans honte dans le péché, convaincus d’être pardonnés à la simple condition de se repentir avant leur mort. Molière s’en inspire pour son Dom Juan (1655), avant que le mythe ne gagne l’opéra dès 1669 avec L’impio punito d’Alessandro Melani.
Probablement davantage que tout autre opéra, Don Giovanni demeure une œuvre équivoque, permettant une lecture et une interprétation sans cesse renouvelées. Chaque époque, chaque mise en scène apporte un éclairage singulier sur le personnage, tantôt libertin, tantôt blasphémateur ou existentialiste... Depuis la dernière production de ce chef-d’œuvre à l’Opéra de Lille il y maintenant 20 ans, les bouleversements qu’a connus notre société, à commencer par le mouvement #MeToo, lui confèrent une nouvelle pertinence. À son tour aujourd’hui, Guy Cassiers nous invite à explorer les questions du pouvoir, des privilèges et des violences sexuelles
A savourer... les yeux fermés !
merci comme d'habitude c'est toujours parfait avec emmanuelle Haïm
Enfin, je comprend le message de cet opéra : Don juan aime la chair fraiche. Donc, forcément, ça se passe dans une boucherie. Merci et bravo de réhabiliter cette oeuvre magnifique !!!!
😂😂😂😂
Tout simplement ridicule. Mozart n'a pas besoin que le "réhabilite" un metteur en scène woke qui se sert lui-même plus qu'il ne le sert.
Si le réalisateur avait voulu montrer une symbolique psychanalytique, il aurait pu le faire de manière plus subtile.
J'aime bien cette représentation, je la trouve logique personnellement
mon rêve d'aller voir ca en vrai merci Lille
Wanna see the opera director look the same
Great job from few singers and Le Concert d’Astrée makes this production exciting to listen to but definitely not for watching…
In my opinion, this “mise en scène” gathers all the conventions and topics of what is considered a “modern production”: blood, ugliness, violence, filthy and sordid details all over. Easy to bring them together in a butcher shop.
Of course, the original libretto has an essential element of abuse and violent behaviour, but it is shown in a subtle and even comical way (“dramma giocoso”), with fine nuances that are completely lost in this staging: Zerlina’s “Batti, batti” and “Verrai carino” submit to the modern tyranny of explicit sex, deleting all the allusive and sensual details suggested by Da Ponte and Mozart; the setting of the duet “Lá ci darem la mano” is deliberately antierotic and unpleasant, as is the rest of the two acts, even when we are supposed to be watching a party; and, most clever of all modernisations, the catalogue aria is focused on a tablet recurrently manipulated by Leporello and Donna Elvira in a showy, ostentatious way, so that all the audience can understand the extremely brilliant idea of updating the action by such inventive means.
anything can be everything can be anything - great interpretation
Very impressive singing! Wow, the decor is striking...need some time to process the visuals though.
❤️🇱🇨!!!
7:20 Donna Anna💋
Best Commendatore since Kurt Moll.
andrea silvestrelli with don eliot gardiner
Vraiment superbe de pouvoir avoir accès à une captation d'une telle qualité. Mais, mon Dieu quel dommage pour la qualité dégradée du son... Ça siffle dans tous les sens, la compression est horrible. On dirait du MP3 à l'époque où on devrait dégrader les qualités pour tout faire tenir sur un seul et même lecteur de petite capacité.
Pas vu, mais DG dans tous les cas, je prends !
Gore Opera. Terrible and boring.
Une version concert pas trop mal.... Soulage aurait adoré :-)
Mozart ps: moi. Salieri voici mon meilleur opera que se ha inscrito como se dice
De plus en plus compliqué les mises en scènes, je ne suis pas certaine que la boucherie citée plus bas soit nécessaire à la compréhension de cette œuvre magistrale. Mozart n'est pas Peter Greenaway.
and you forgot to give credit to Zerlina at the beginning of the opera, you listed everyone except Zerlina
I think Zerlina is the French soprano Marie Lys, an excellent singer
@@josedolcefarniente5635 2:44:27
@@josedolcefarniente5635 thank you and she is excellent
Cette représentation est, musicalement, vocalement, et visuellement, ce qu’on appelle bien une boucherie. Et je ne fais évidemment pas référence à la mise en scène de celle qui nous a pondus cette daube
What the hell is this gory mess??
Tell that to Caroline Sonrier, the worst opera director in France.
Opening scene tells us everything. Singers acting shows us no one has a clue as to what they’re singing about. Actions don’t match text. It’s so dark how can anyone make out what’s going on. Form over substance. Terrible production.
Ridicule et décadant
Schrecklich- Gut das Mozart das nicht mehr miterleben muss.
Esthétisant et gratuitement gore. Ce qui passe peut-être au théâtre est particulièrement pénible à voir sur écran. Dans ce décor abstrait et suave au départ, la mise en scène ne fait aucun effort pour rendre l'action crédible, et les chanteurs font ce qu'ils peuvent pour habiter un univers auquel il est difficile de croire. Une boucherie ! Une boucherie humaine ! Le résultat hélas : un certain ennui. Et un dégoût. Comment peut-on avoir si peu le souci de servir Mozart ? Faire original, c'est ça l'hubris. Je ne parle pas de la direction musicale, ni du chant, qui sont impeccables !
Trash
why are you keep hiring foreign singers when many French singers need work?????
France needs more refugees from Somalia!
Dans quel monde vivons-nous ? Une direction musicale qui ne respecte pas la partition ! Les chanteurs escamotent les mots, quand ils ne sont pas en décalés.
La mise en scène ? À part une horreur, une monstruosité, enlaidir une œuvre pareille, il faut le
faire ! Aucun respect des chanteurs, et de la mise en avant de leurs voix ! Je les plains de devoir supporter cela
Il telefonino, nel Don Giovanni, no.
Surpris au départ par la mise en scène , juste après l'Ouverture ( toujours aussi tragique ) finalement elle permet de se concentrer sur l'essentiel , sans être diverti par des détails critiques du décor ou des costumes ...l'interprétation est impeccable , ne trahissant pas l'œuvre de Mozart et laissant à Da Ponte la place qui lui revient et qui n'a pas voulu assister à la Première à Prague ...D'ailleurs Mozart , qui avait chez lui le livre de Molière , a composé la veille de la Première cette Ouverture qui , dès le début , donne le Ton dramatique à ce qui était sensé être un "" dramma giocoso ""
Don Giovanni au pays de Dracula ? Avec une prise de son saturée et confuse, on court après une modernité et on tombe dans le ridicule
What a bloody mess!
Orchestre impeccable, mise en scène laide, grotesque, ridicule, d'une simplicité presque bêtifiante.
Pas bien
ma il regista non poteva andare a farsi una ...sega? cioe' perdere tempo altrove. non ho pagato il biglietto. ok ma la vergogna disgusta!
j'aime pas