Les petit(e)s Français(e)s vont enfin pouvoir décoller en mathématique. Il était temps ! On attend avec impatience que tout cela se concrétise dans les tests internationaux (PISA, TIMSS).
Surtout ceux qui appartiennent aux 5% les plus privilégiés... qui viennent faire un tour sur un autre continent pour faire la promo d'un truc qu'ils viennent te vendre. Ça aide à être enthousiaste...
c'est pourtant en partie le cas. J'ai déjà vu des instits nuls à chier en math, qui n'entrainaient pas leurs élèves à la résolution de problème et étaient incapables d'expliquer la nature concrète des opérations. Pour elles il fallait juste apprendre les tables et savoir poser les opérations.
C'est ridicule, c'est l'apologie du biais émotionnel. Quand on sait, en plus, que Singapour a l'un des systèmes le plus élitiste au monde, principalement basé sur l'autorité et la pression. Que ce système est déjà un biais d'autorité institutionnel en soi. On est vraiment dans l'idée de transformer (et sélectionner) les élèves pour être des machines à aimer recevoir des instructions. Ne même pas parler une seconde de justifier l'utilité des mathématiques et des méthodes. C'est honteux pour une didacticienne. Franchement, un minimum de recul et d'intelligence doit être demandé à un humain. On ne cherche pas à insérer l'outil le plus vite possible comme on code un programme. Sérieusement, pair ce sont des bus, impair des camions. Quel est le rapport avec la réalité ? Avec l'utilité pratique de cette notion ? C'est normale de vouloir mettre des trucs dans le crâne des enfants sans en justifier la raison et avec d'évidentes mauvaises relations avec la réalité ?
Et bien justement, les camions et les bus c'est très intéressant parce que c'est visuel, c'est CONCRET, plus qu'une suite de chiffres placardé au dessus du tableau. Je suis loin d'être le plus bon en maths, mais de ce que j'ai fait d'algèbre, le plus dur (et le plus intéressant après) est de comprendre comment relier une formule à la réalité : et c'est ce que font les bus et les camions. C'est ce qu'elle dit avec la formule : 2n+1 Ça vous dit peut-être rien parce que vous l'avez toujours vu sous cette forme mais sous la forme de bus et de camions : 2n : représente la répétition des cubes jaunes (ici deux à deux) avec "n" le nombre de fois qu'ils sont répétés 2n + 1 : correspond à la définition du chiffre impair en algèbre, cette définition ce faisant par rapport au chiffre pair précédent auquel on ajoute 1 C'est ce que représente visuellement le capot des camions verts, le "+1" "C'est que des suites de chiffres et de lettres c'est pas la vrai vie" On s'est tous pleins de cette façon. Mais ce que présente cette femme c'est le concret qu'on a toujours voulu avoir en tant qu'élève en maths
Et pour répondre au reste du commentaire, on nous demandé d'apprendre des figures de style en français, des dates en histoire des mots de vocabulaire en anglais, et c'est toujours les maths qui bloquent : on a toujours voulu mettre des choses dans le crâne des enfants. Ces choses ne prennent de sens que quand : - On déchiffre les discours tordu des politiciens en reconnaissant les figures de styles qu'ils utilisent et ce qu'elle produisent sur l'auditeur - On se renseigne sur l'histoire de notre ville et on reconnaît des dates sur les monuments et on comprend pourquoi c'est ici - On commande dans un resto en Angleterre et on se souvient comment dire "oeuf au plat" Il faut juste apprendre les maths en aillant le même raisonnement : - On apprend a faire ses comptes plus rapidement - On achète une surface precise de tissus pour faire de la couture On a besoin de ça en maths, de comprendre ce que l'on fait
@@casowi6697 Ce n'est absolument pas concret et c'est très exactement ma critique... Je n'ai peut-être pas été clair... Où tu as vu qu'un camion doit être impair et un bus pair ? C'est le nombre de cubes pour fabriquer ces formes qui est pair ou impair. Ça n'a absolument aucun rapport avec l'utilité réel de cette notion. C'est juste une jolie forme pour faire plaisir. C'est comme dire : "Écoute la maitresse, elle est gentille, elle a un joli chapeau." On écoute la maitresse parce qu'elle sait de quoi elle parle et qu'elle peut expliquer, faire comprendre. Mais pas parce qu'elle a un joli chapeau ! Tout comme on ne retient pas pair parce que ça ressemble a un bus... C'est un biais. Une vulgaire manipulation pour arriver à ses fins. Insérer une notion en ne l'associant pas à sa raison d'être, mais à un affect sans relation avec la notion. Et avec comme message : "regarde, c'est rigolo !". Ce n'est pas fait pour être rigolo, c'est fait pour être utile et intéressant. On parle de pair et d'impair pour compter les chaussettes, les chaussures. Pour distribuer des cartes, si il y a 2 joueurs. Pour se ranger par deux dans la cour. Pour faire des couples de ce que tu veux. Et plein d'autres choses. On trouve une problématique qui peut intéresser l'élève et on lui montre l'intérêt de l'outil. Mais ce n'est certainement pas parce que ça a la forme d'un joli camion... Ça n'est absolument pas concret. C'est ridicule et honteux de la part d'une pédagogue !
@@Obotcha-yt3gc Quand elle dit camion ou bus ce sont simplement pour marquer une différence : il a un cube de plus dans le chiffre impair qui suit le chiffre pair. Ce sont des cubes, visuellement ce ne sont pas des camions !! Ils sont assez simplifiées pour pouvoir s'appliquer a plus de choses ensuite. Si elle travaillait avec des chaussettes ou des camarades de classes en ligne deux pas deux, les élèves comprendraient tout aussi bien le principe des chiffres pairs/impairs, vous avez raison. Mais ils sera difficile d'aller plus loin seulement avec des chaussettes, les chaussettes c'est concret mais c'est trop fermé, c'est une image trop forte. Il faut différencier le concret de l'exemple. C'est comme si nous apprenions des figures de style seulement dans des phrases sans en tirer la substance pure qui est l'outil littéraire. Il faut travailler avec les outils (cubes) ET leurs exemples d'utilisation (si c'est nécessaire) Si nous travaillons avec des chaussettes, comment être sûr que l'enfant y verrait un outil qu'il pourrait utiliser pour autre chose ? Les cubes restent concrets mais suffisamment imprécis pour qu'il reste des outils généraux, avec lesquels on peut aborder la géométrie, les airs, les suites etc. Les cubes (quelque soit la forme qu'ils prennent ensemble) sont l'application concrète des maths ! Puisque si tu avances dans les maths ils resteront concrets et PERTINENTS ! C'est pas un biais débile de manipulation de l'enfant c'est une façon de bien lui apprendre à modéliser les choses mathématiques dans sa tête (mine de rien ce sont des cubes ! Pas des camions) Au collège on lui diras qu'un chiffre impaire c'est 2n+1, il sera difficile de voir ça avec des chaussettes. Avec les cubes c'est simple. Les chaussettes c'est très bien mais ça ne résout pas forcément le problème. Cependant ça reste mon point de vue et ce que j'ai compris de sa méthode. Mais j'ai essayé de prendre ce qu'elle dit comme une avancée plutôt que quelque chose de foncièrement mauvais parce que ça ne correspondait pas à ce que je pensais. Elle a assez de bagages scientifique pour qu'on se penche sur ce qu'elle dit sans plaquer l'idée que nous avons de la pédagogie, il faut essayer de questionner son raisonnement à soi.
![Cultiver la pensée algébrique au primaire│Monica Neagoy│La Méthode de Singapour [3/4]](http://i.ytimg.com/vi/N6npQJyDfiQ/mqdefault.jpg)
vous devriez l'inviter plus souvent pour nous faire des minis cours de maths
Les petit(e)s Français(e)s vont enfin pouvoir décoller en mathématique. Il était temps !
On attend avec impatience que tout cela se concrétise dans les tests internationaux (PISA, TIMSS).
Very passionate, very educational, merci!
Elle est magnifique de passion
Elle est géniale
j'aimes bien les americains ils sont tres enthousiates on devrait s'inspirer un peu de cette attitude positive.
Surtout ceux qui appartiennent aux 5% les plus privilégiés... qui viennent faire un tour sur un autre continent pour faire la promo d'un truc qu'ils viennent te vendre. Ça aide à être enthousiaste...
Si elle nous dit que c’est la faute des instits de primaire je vais rigoler très fort
c'est pourtant en partie le cas. J'ai déjà vu des instits nuls à chier en math, qui n'entrainaient pas leurs élèves à la résolution de problème et étaient incapables d'expliquer la nature concrète des opérations. Pour elles il fallait juste apprendre les tables et savoir poser les opérations.
Attention au titre de la vidéo. Erreur sur le nom. Mais aussi le prénom. Ça fait beaucoup la rédaction ?
Genre elle rend les mathématiques accessible . . .
Ha ha, c'est un stagiaire qui a écrit le titre de la vidéo? Une faut d'orthographe au prénom ET au nom de l'invitée, c'est fort!
Elle est génial mais avec ceyte Nouvelle génération de Tik tok et youtube et Facebook... De plus en plus de crétins sortent du Lot
Malgré ce qu'elle dit peut être intéressant, elle a tout de même un sacré égo et une obsession à vouloir être la plus savante.
C'est ridicule, c'est l'apologie du biais émotionnel.
Quand on sait, en plus, que Singapour a l'un des systèmes le plus élitiste au monde, principalement basé sur l'autorité et la pression. Que ce système est déjà un biais d'autorité institutionnel en soi.
On est vraiment dans l'idée de transformer (et sélectionner) les élèves pour être des machines à aimer recevoir des instructions. Ne même pas parler une seconde de justifier l'utilité des mathématiques et des méthodes. C'est honteux pour une didacticienne. Franchement, un minimum de recul et d'intelligence doit être demandé à un humain. On ne cherche pas à insérer l'outil le plus vite possible comme on code un programme.
Sérieusement, pair ce sont des bus, impair des camions. Quel est le rapport avec la réalité ? Avec l'utilité pratique de cette notion ?
C'est normale de vouloir mettre des trucs dans le crâne des enfants sans en justifier la raison et avec d'évidentes mauvaises relations avec la réalité ?
Enfin un commentaire censé
Et bien justement, les camions et les bus c'est très intéressant parce que c'est visuel, c'est CONCRET, plus qu'une suite de chiffres placardé au dessus du tableau.
Je suis loin d'être le plus bon en maths, mais de ce que j'ai fait d'algèbre, le plus dur (et le plus intéressant après) est de comprendre comment relier une formule à la réalité : et c'est ce que font les bus et les camions.
C'est ce qu'elle dit avec la formule : 2n+1
Ça vous dit peut-être rien parce que vous l'avez toujours vu sous cette forme mais sous la forme de bus et de camions :
2n :
représente la répétition des cubes jaunes (ici deux à deux) avec "n" le nombre de fois qu'ils sont répétés
2n + 1 :
correspond à la définition du chiffre impair en algèbre, cette définition ce faisant par rapport au chiffre pair précédent auquel on ajoute 1
C'est ce que représente visuellement le capot des camions verts, le "+1"
"C'est que des suites de chiffres et de lettres c'est pas la vrai vie"
On s'est tous pleins de cette façon. Mais ce que présente cette femme c'est le concret qu'on a toujours voulu avoir en tant qu'élève en maths
Et pour répondre au reste du commentaire, on nous demandé d'apprendre des figures de style en français, des dates en histoire des mots de vocabulaire en anglais, et c'est toujours les maths qui bloquent : on a toujours voulu mettre des choses dans le crâne des enfants.
Ces choses ne prennent de sens que quand :
- On déchiffre les discours tordu des politiciens en reconnaissant les figures de styles qu'ils utilisent et ce qu'elle produisent sur l'auditeur
- On se renseigne sur l'histoire de notre ville et on reconnaît des dates sur les monuments et on comprend pourquoi c'est ici
- On commande dans un resto en Angleterre et on se souvient comment dire "oeuf au plat"
Il faut juste apprendre les maths en aillant le même raisonnement :
- On apprend a faire ses comptes plus rapidement
- On achète une surface precise de tissus pour faire de la couture
On a besoin de ça en maths, de comprendre ce que l'on fait
@@casowi6697 Ce n'est absolument pas concret et c'est très exactement ma critique... Je n'ai peut-être pas été clair...
Où tu as vu qu'un camion doit être impair et un bus pair ? C'est le nombre de cubes pour fabriquer ces formes qui est pair ou impair. Ça n'a absolument aucun rapport avec l'utilité réel de cette notion. C'est juste une jolie forme pour faire plaisir. C'est comme dire : "Écoute la maitresse, elle est gentille, elle a un joli chapeau." On écoute la maitresse parce qu'elle sait de quoi elle parle et qu'elle peut expliquer, faire comprendre. Mais pas parce qu'elle a un joli chapeau ! Tout comme on ne retient pas pair parce que ça ressemble a un bus... C'est un biais. Une vulgaire manipulation pour arriver à ses fins. Insérer une notion en ne l'associant pas à sa raison d'être, mais à un affect sans relation avec la notion. Et avec comme message : "regarde, c'est rigolo !". Ce n'est pas fait pour être rigolo, c'est fait pour être utile et intéressant.
On parle de pair et d'impair pour compter les chaussettes, les chaussures. Pour distribuer des cartes, si il y a 2 joueurs. Pour se ranger par deux dans la cour. Pour faire des couples de ce que tu veux. Et plein d'autres choses. On trouve une problématique qui peut intéresser l'élève et on lui montre l'intérêt de l'outil. Mais ce n'est certainement pas parce que ça a la forme d'un joli camion... Ça n'est absolument pas concret. C'est ridicule et honteux de la part d'une pédagogue !
@@Obotcha-yt3gc Quand elle dit camion ou bus ce sont simplement pour marquer une différence : il a un cube de plus dans le chiffre impair qui suit le chiffre pair.
Ce sont des cubes, visuellement ce ne sont pas des camions !! Ils sont assez simplifiées pour pouvoir s'appliquer a plus de choses ensuite.
Si elle travaillait avec des chaussettes ou des camarades de classes en ligne deux pas deux, les élèves comprendraient tout aussi bien le principe des chiffres pairs/impairs, vous avez raison.
Mais ils sera difficile d'aller plus loin seulement avec des chaussettes, les chaussettes c'est concret mais c'est trop fermé, c'est une image trop forte.
Il faut différencier le concret de l'exemple.
C'est comme si nous apprenions des figures de style seulement dans des phrases sans en tirer la substance pure qui est l'outil littéraire.
Il faut travailler avec les outils (cubes) ET leurs exemples d'utilisation (si c'est nécessaire)
Si nous travaillons avec des chaussettes, comment être sûr que l'enfant y verrait un outil qu'il pourrait utiliser pour autre chose ?
Les cubes restent concrets mais suffisamment imprécis pour qu'il reste des outils généraux, avec lesquels on peut aborder la géométrie, les airs, les suites etc.
Les cubes (quelque soit la forme qu'ils prennent ensemble) sont l'application concrète des maths !
Puisque si tu avances dans les maths ils resteront concrets et PERTINENTS !
C'est pas un biais débile de manipulation de l'enfant c'est une façon de bien lui apprendre à modéliser les choses mathématiques dans sa tête (mine de rien ce sont des cubes ! Pas des camions)
Au collège on lui diras qu'un chiffre impaire c'est 2n+1, il sera difficile de voir ça avec des chaussettes.
Avec les cubes c'est simple.
Les chaussettes c'est très bien mais ça ne résout pas forcément le problème.
Cependant ça reste mon point de vue et ce que j'ai compris de sa méthode.
Mais j'ai essayé de prendre ce qu'elle dit comme une avancée plutôt que quelque chose de foncièrement mauvais parce que ça ne correspondait pas à ce que je pensais.
Elle a assez de bagages scientifique pour qu'on se penche sur ce qu'elle dit sans plaquer l'idée que nous avons de la pédagogie, il faut essayer de questionner son raisonnement à soi.