Vous voulez en savoir plus sur ce sujet ? On vous suggère cette petite liste de lectures : - CARPIN, Gervais, Le réseau du Canada. Étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France (1628-1662), Thèse de Ph.D. (histoire), Québec, Université Laval, 1999, 591 p. - DARSIGNY, Maryse et al. (éd.), Ces femmes qui ont bâti Montréal, Montréal, Saint-Laurent, Editions du Remue-Ménage, 1994, 627 p. - OUELLET, Marie-Ève, Le métier d’intendant en France et en Nouvelle-France au XVIIIe siècle, Québec (Québec), Septentrion, 2018. - SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DES FILLES DU ROY, Les Filles du Roy: pionnières de Montréal, Québec, Québec, Septentrion, 2017, 679 p. - SOTECA (Collectif), Nouvelle-France. Histoire et patrimoine, no 3, « Montréal, de la fondation à la chute (1642-1760) », 2021, 130 p. - TELLIER, Luc-Normand, L’émergence de Montréal dans le système urbain nord-américain: 1642-1776, Québec, Québec, Septentrion, 2017, 521 p. - VIAU, Roland, « L’archipel du négoce, 1650-1701 », dans FOUGÈRES Dany (dir.), Histoire de Montréal et de sa région, Québec, Presses de l’Université Laval, 2012, pp. 105-163.
L'importance de Jeanne Mance, Marguerite Bourgeois et Madame de Bulion est évidente pour tout le monde depuis bien longtemps, les status officiels sont des structures patriarcale qui avancent lentement, ça n'a jamais empêché les montréalais qui s'intéressent à leur histoire de reconnaitre leurs fondatrices, leur courage et leur aplomb.
Les filles du Roy. Marie de l'Incarnation demande au Roy de prendre en charge les orphelins des soldats morts au combat. Plusieurs d'entre elles choisissent de venir se marier aux soldats du Canada. Ce sont de grandes dames, élevées comme des princesses. Des femmes aux grands chapeaux. Le chapeau, à l'époque, indiquait le rang de la dame.
Très heureux de savoir que cela vous intéresses ! Le Vieux-Montréal est une partie magnifique de la métropole et c'est là que vous y retrouverez la chapelle Notre-Dame-de-Bon--Secours !
l'intro est hilarante ahaha Beau travail ;) l'idée de se filmer dans les vestiges de la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours est excellente. Un concept à utiliser à nouveau pour des émissions subséquentes!
Merci des beaux mots ! On aimerait vraiment pouvoir refilmer dans d'autres endroits historiques et on a quelques idées, mais cela dépendra si c'est possible ou non !
Le régiment de Carignan a été créé en 1636 par le prince Tommaso Francesco di Savoia, fils de Charles Emmanuel Ier de Savoie, qui a ainsi reçu le titre de prince de Carignano, donnant naissance à la branche cadette de la maison de Savoie de Savoy-Carignano. Le régiment se compose d'environ 1 200 Piémontais, Savoyards et Liguriens. Le prince Tommaso Francesco, qui avait combattu les Français au service des Habsbourg pendant les guerres de succession, passe au service du royaume de France en 1642 et le régiment prend une part active aux différentes campagnes de la Fronde, combattant les Impériaux au Piémont et en Lombardie et, en alliance avec eux, les Turcs. À la mort du prince Tommaso Francesco (1656), le régiment passe à son fils Emanuele Filiberto, qui nomme le colonel Balthazar, d'origine suisse, commandant du régiment. Mais trois ans plus tard, celui-ci passe au service des Impériaux et Emmanuel Philibert le remplace par Henri de Chastelard, seigneur de Salières. Le régiment prend alors le nom de "Carignano-Salières". Après la paix des Pyrénées, le prince Emmanuel Philibert n'est plus en mesure de maintenir le régiment et le donne à Louis XIV de France. De nombreux régiments sont dissous. Cependant, le prince de Carignan réussit à convaincre le roi de confier à son régiment la mission vers la Nouvelle-France. C'est ainsi qu'au cours de l'été 1665, 20 compagnies sous le commandement de Sallieres partent pour le Nouveau Monde. Avant de partir pour la Nouvelle-France, 200 "Alemanni" (en fait des Suisses ou des Allemands) ont été enrôlés et le régiment, qui avait perdu de nombreux Piémontais d'origine, était également composé de Français, Italiens ( Savoyards, Liguriens, Piémontais), d'Allemands et d'Irlandais. La troupe est envoyée au Canada pour aider les colons. À l'époque, la colonie française est en effet soumise à de fréquents raids de la part de la tribu indienne des Iroquois. Le régiment de Carignan-Salières arrive avec plusieurs navires entre juin et septembre. Il y a deux expéditions du régiment contre les Iroquois en 1666, où ces derniers sont vaincus. La paix est rétablie en 1667. Le commandant du régiment est alors Alexandre de Prouville de Tracy. Une fois la mission accomplie, le roi propose aux soldats de s'établir en Nouvelle-France en leur accordant des terres le long du fleuve Saint-Laurent. Environ 400 d'entre eux acceptent l'offre. La plupart sont célibataires et en âge de se marier et rejoignent par la suite les filles du roi, dotées par le roi pour peupler la Nouvelle-France. De retour en Europe en 1668, le régiment continue à servir Louis XIV, toujours sous le commandement d'Emanuel Philibert et de Salières. Les Iroquois fascinaient les soldats piémontais du régiment de Carignan, tant par leur apparence que par leurs traditions, et bien qu'ils fussent des adversaires au combat, ils éprouvaient une grande estime pour eux, en raison du courage dont ils faisaient preuve sur le terrain. À leur retour en Europe, les soldats piémontais rapportèrent des dessins et des portraits des Amérindiens, dont certains furent offerts à la famille royale du Piémont, qui décida à son tour, d'embellir le palais des princes de Carignan à Turin, avec des frises représentant les Iroquois. Ces frises, que l'on peut encore voir sur la façade du Palais Carignan de Turin, et qui n'ont aucune similitude avec d'autres précédents architecturaux, sont destinées à commémorer la victoire remportée par un régiment de Carignan aux côtés des Français en 1667, contre les Indiens iroquois lors de la colonisation du Canada.
Marie Faucon mon ancêtre était une fille du Roy. Elle a habité à Pointe aux Trembles et selon ce que j'ai trouvé, un de ces fils a été tué par un Iroquois au bout de l'Ile.
Euh, désolée, Madonna et moi venons en droite matrilinéarité de Anne Cloutier, pas Anne Lemaitre. Anne Cloutier était la fille de Xainte Dupont et Zachary Cloutier qui sont arrivés à Québec en 1632 avec leurs 5 enfants. Anne Cloutier n'est donc pas du tout une fille du Roy et ce sont les descendantes de Xainte Dupont et non d'Anne Lemaïtre qui sont si nombreuses qu'elles balaient largement le nombre des Tremblay. Anne Cloutier est aussi la signataire du premier acte notarié de la nouvelle France. Malheureusement, c'était son acte de mariage. Elle avait 11 ans. Beurk!
Vous voulez en savoir plus sur ce sujet ? On vous suggère cette petite liste de lectures :
- CARPIN, Gervais, Le réseau du Canada. Étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France (1628-1662), Thèse de Ph.D. (histoire), Québec, Université Laval, 1999, 591 p.
- DARSIGNY, Maryse et al. (éd.), Ces femmes qui ont bâti Montréal, Montréal, Saint-Laurent, Editions du Remue-Ménage, 1994, 627 p.
- OUELLET, Marie-Ève, Le métier d’intendant en France et en Nouvelle-France au XVIIIe siècle, Québec (Québec), Septentrion, 2018.
- SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DES FILLES DU ROY, Les Filles du Roy: pionnières de Montréal, Québec, Québec, Septentrion, 2017, 679 p.
- SOTECA (Collectif), Nouvelle-France. Histoire et patrimoine, no 3, « Montréal, de la fondation à la chute (1642-1760) », 2021, 130 p.
- TELLIER, Luc-Normand, L’émergence de Montréal dans le système urbain nord-américain: 1642-1776, Québec, Québec, Septentrion, 2017, 521 p.
- VIAU, Roland, « L’archipel du négoce, 1650-1701 », dans FOUGÈRES Dany (dir.), Histoire de Montréal et de sa région, Québec, Presses de l’Université Laval, 2012, pp. 105-163.
L'importance de Jeanne Mance, Marguerite Bourgeois et Madame de Bulion est évidente pour tout le monde depuis bien longtemps, les status officiels sont des structures patriarcale qui avancent lentement, ça n'a jamais empêché les montréalais qui s'intéressent à leur histoire de reconnaitre leurs fondatrices, leur courage et leur aplomb.
Les filles du Roy.
Marie de l'Incarnation demande au Roy de prendre en charge les orphelins des soldats morts au combat.
Plusieurs d'entre elles choisissent de venir se marier aux soldats du Canada.
Ce sont de grandes dames, élevées comme des princesses. Des femmes aux grands chapeaux. Le chapeau, à l'époque, indiquait le rang de la dame.
Merci pour cette capsule fort instructive!
Bonjour de France, en Bretagne, merci pour ce sujet très intéressant et éclairant, ça donne envie de visiter Montréal avec un guide 😉
Très heureux de savoir que cela vous intéresses ! Le Vieux-Montréal est une partie magnifique de la métropole et c'est là que vous y retrouverez la chapelle Notre-Dame-de-Bon--Secours !
l'intro est hilarante ahaha Beau travail ;) l'idée de se filmer dans les vestiges de la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours est excellente. Un concept à utiliser à nouveau pour des émissions subséquentes!
Merci des beaux mots ! On aimerait vraiment pouvoir refilmer dans d'autres endroits historiques et on a quelques idées, mais cela dépendra si c'est possible ou non !
Génial vidéo merci!!
Merci beaucoup !
Le régiment de Carignan a été créé en 1636 par le prince Tommaso Francesco di Savoia, fils de Charles Emmanuel Ier de Savoie, qui a ainsi reçu le titre de prince de Carignano, donnant naissance à la branche cadette de la maison de Savoie de Savoy-Carignano. Le régiment se compose d'environ 1 200 Piémontais, Savoyards et Liguriens. Le prince Tommaso Francesco, qui avait combattu les Français au service des Habsbourg pendant les guerres de succession, passe au service du royaume de France en 1642 et le régiment prend une part active aux différentes campagnes de la Fronde, combattant les Impériaux au Piémont et en Lombardie et, en alliance avec eux, les Turcs.
À la mort du prince Tommaso Francesco (1656), le régiment passe à son fils Emanuele Filiberto, qui nomme le colonel Balthazar, d'origine suisse, commandant du régiment. Mais trois ans plus tard, celui-ci passe au service des Impériaux et Emmanuel Philibert le remplace par Henri de Chastelard, seigneur de Salières. Le régiment prend alors le nom de "Carignano-Salières". Après la paix des Pyrénées, le prince Emmanuel Philibert n'est plus en mesure de maintenir le régiment et le donne à Louis XIV de France. De nombreux régiments sont dissous. Cependant, le prince de Carignan réussit à convaincre le roi de confier à son régiment la mission vers la Nouvelle-France. C'est ainsi qu'au cours de l'été 1665, 20 compagnies sous le commandement de Sallieres partent pour le Nouveau Monde.
Avant de partir pour la Nouvelle-France, 200 "Alemanni" (en fait des Suisses ou des Allemands) ont été enrôlés et le régiment, qui avait perdu de nombreux Piémontais d'origine, était également composé de Français, Italiens ( Savoyards, Liguriens, Piémontais), d'Allemands et d'Irlandais. La troupe est envoyée au Canada pour aider les colons. À l'époque, la colonie française est en effet soumise à de fréquents raids de la part de la tribu indienne des Iroquois. Le régiment de Carignan-Salières arrive avec plusieurs navires entre juin et septembre. Il y a deux expéditions du régiment contre les Iroquois en 1666, où ces derniers sont vaincus. La paix est rétablie en 1667. Le commandant du régiment est alors Alexandre de Prouville de Tracy.
Une fois la mission accomplie, le roi propose aux soldats de s'établir en Nouvelle-France en leur accordant des terres le long du fleuve Saint-Laurent. Environ 400 d'entre eux acceptent l'offre. La plupart sont célibataires et en âge de se marier et rejoignent par la suite les filles du roi, dotées par le roi pour peupler la Nouvelle-France. De retour en Europe en 1668, le régiment continue à servir Louis XIV, toujours sous le commandement d'Emanuel Philibert et de Salières.
Les Iroquois fascinaient les soldats piémontais du régiment de Carignan, tant par leur apparence que par leurs traditions, et bien qu'ils fussent des adversaires au combat, ils éprouvaient une grande estime pour eux, en raison du courage dont ils faisaient preuve sur le terrain. À leur retour en Europe, les soldats piémontais rapportèrent des dessins et des portraits des Amérindiens, dont certains furent offerts à la famille royale du Piémont, qui décida à son tour, d'embellir le palais des princes de Carignan à Turin, avec des frises représentant les Iroquois. Ces frises, que l'on peut encore voir sur la façade du Palais Carignan de Turin, et qui n'ont aucune similitude avec d'autres précédents architecturaux, sont destinées à commémorer la victoire remportée par un régiment de Carignan aux côtés des Français en 1667, contre les Indiens iroquois lors de la colonisation du Canada.
Marie Faucon mon ancêtre était une fille du Roy. Elle a habité à Pointe aux Trembles et selon ce que j'ai trouvé, un de ces fils a été tué par un Iroquois au bout de l'Ile.
André Mignier dit Lagacé et Jacquette Michel, ça vous dit quelque chose ?
Mes aïeux !
Fière descendente des filles du roi :
Mes ancêtre François Allard et Jeanne Languille (fille du roi)
La Compagnie des Cent Zassociés?
Cela doit venir de l'accent terrebonnien !
Mes aïeux : Pierre Chicoine et Madeleine Chretien
Euh, désolée, Madonna et moi venons en droite matrilinéarité de Anne Cloutier, pas Anne Lemaitre. Anne Cloutier était la fille de Xainte Dupont et Zachary Cloutier qui sont arrivés à Québec en 1632 avec leurs 5 enfants. Anne Cloutier n'est donc pas du tout une fille du Roy et ce sont les descendantes de Xainte Dupont et non d'Anne Lemaïtre qui sont si nombreuses qu'elles balaient largement le nombre des Tremblay. Anne Cloutier est aussi la signataire du premier acte notarié de la nouvelle France. Malheureusement, c'était son acte de mariage. Elle avait 11 ans. Beurk!
j ai appris que les filles du roi étais des p tes