J'ai écrit un pavé au sujet de la majorité d'autrices dans le manga pour répondre à un énième sceptique dans les commentaires, mais je me suis dit que j'allais le publier là pour qu'il soit visible pour tout le monde : (avant tout vidéo juste géniale, Complément Shojo c'est la Queen comme d'hab ❤) Pour commencer je vous propose un petit exercice qui consiste à aller sur une des bases de données francophones les mieux référencées à l'heure actuelle : Nautiljon. Je vous laisse aller sur ce site, cliquer sur l'onglet "Personnalité" puis naviguer dans la base de données grâce aux filtres. Dans les filtres sélectionnez : -Genre(s)/Métier(s) : mangaka -Type de personnalité : autre -Genre de personnalité : homme puis reproduisez la même recherche avec Genre de personnalité : femme Vous tombez alors sur les résultats suivants : -3185 mangaka homme -3775 mangaka femme Donc sur le total des mangaka considéré.es (soit 3775 + 3185 = 6960) on a : -46% de mangaka homme (100*3185 / 6960) -54% de mangaka femme (100*3775 / 6960) A cette majorité féminine vous pouvez rajouter le constat qu'une grande partie des autrices écrivent sous pseudonyme, se font passer pour des auteurs masculins, ou ne précise pas leur genre qui est assumé par défaut masculin (comme vous en êtes justement la preuve). En partant de ce constat, on peut faire l'hypothèse qu'une grande partie des fiches au genre de personnalité "autre/inconnu" sont en réalité des mangaka femmes. Si on fait la même recherche en excluant tous les mangaka homme de la base de donnée on tombe sur : -7148 mangaka femme/inconnu/autre Toujours pour 3185 mangaka hommes Ce qui donne en terme de pourcentage sur le total de mangaka considéré.es (7148 + 3185 = 10 333) : -31% de mangaka homme (100*3185 / 10 333) -69% de mangaka femme/inconnu/autre (100*7148 / 10 333) Evidemment il faut discuter la nature de la base de données utilisée. Nautiljon est une base de données francophone participative, donc énormément biaisée et limitée dans sa connaissance du paysage éditorial japonais. Il n'est pas illogique d'émettre l'hypothèse que la proportion d'autrice est sous-évaluée au moment de son import auprès du lectorat français. Pour finir, cette majorité prouvée (qu'elle soit écrasante à hauteur de 80% ou minimisée au maximum à hauteur de 55%) peut se visualiser assez facilement grâce aux catégories éditoriales japonaises. En effet, si on part de l'hypothèse que la production est équivalente (en terme de quantité d'œuvres) dans chacune des cibles éditoriales et qu'on regarde la proportion d'autrices dans chacune de ces cibles on se retrouve avec quelque chose comme ça : -shojo/josei : 85-95% mangaka femme -seinen : 30-45% mangaka femme -shonen : 15-30% mangaka femme * à noter que ces pourcentages sont des estimations et que je n'inclue pas la production colossale de yaoi où les mangaka femme sont probablement majoritaire à hauteur de 99% Conclusion : oui la production de bande-dessinée japonaise est un des rares domaines artistique/culturel où les femmes sont productrices majoritaires. Voilà c'est un fait, que ça déplaise ou pas à vos a priori et à votre ressenti personnel.
Attention, fausses informations. Nautiljon n'est pas une plateforme fiable pour plusieurs raisons. Il s'agit d'une base de données francophone donc nullement japonais, et, qui plus est, participatif. C'est à dire que n'importe qui peut ajouter des artistes à la base de données sans vérifications ( on peut y ajouter des mangaka amateur ou qui travaille l'ia ou qui ne sont pas professionnels ect) et cela dépend de beaucoup de facteurs, cette plateforme étant utilisé par endorment de filles car elle regroupe des rubriques de Kpop / jpop/ drama/ cosplay ) . Aucune statistique officiel ne permet à ce jour de mettre en évidence ces propos. Une autre statistique que l'on voit souvent sur internet qui indique que "77% des Mangaka sont des femmes" , et quand on chercher un peu on observe qu'il s'agit tout simplement d'une plate-forme nommé Manvi qui regroupe des militante féministe, qui ont effectué un sondage sur twitter (très fiable hein) regroupant 700 personnes. Elles se sont basés sur ça. Si ces personnes étaient sérieuses elles auraient mené une investigations auprès des maison d'éditions. Bref... J'invite tout ce qui veulent en apprendre plus sur cette industrie à toujours vérifier par eux même les sources, car à l'heure du combat féministe, il y a beaucoup de fake news.
Je confirme qu’il y a 20 ans+ on n’avait pas conscience des cibles éditoriales. Avec un ami, on lisait X et Tokyo Babylon de Clamp fin90 ou encore Angel Sancturay sans avoir conscience que c’était des shojos. Et perso ayant vu la première diffusion de lady oscar je rêvais d’avoir le manga (réalisé depuis :) ) sans me dire « c’est un truc de fille ». On était trop heureux d’avoir du manga traduit. Sinon ce que tes chiffres confirment est aussi ce que je ressentais : j’avais l’impression que le milieu était plus mixte dans les années 2000, et qu’il y avait plus souvent des autrices à la Japan Expo ou ailleurs : Clamp est peut être un cas particulier mais elles avaient eu le droit à une expo à Paris dont j’ai le catalogue toujours, et hors shojo, ,on peut citer Rumiko Takahashi mise en avant par glénat mais aussi les médias JV dans les années 90, je pense que tous les fans de manga de ma génération la connaissait… par contre clairement j’hallucine depuis qqs années de tout ce qu’on a loupé comme Poe et je te remercie ainsi que la comu Twitter et certains éditeurs de mettre pleins d’autrices et d’œuvres en avant. Peut etre que c'est "la génération DBZ" qui "a pris le contrôle" des médias et maison d’édition aujourd’hui, ce qui peut expliquer certains changements ? En tout cas si on n’avait pas les versions papiers, les animes diffusé avant le club do me semblaient plus variés que ce soit cible ou genre que ce qu’on a eu ensuite (je regardais autant candy que goldorak)
@@complementshojo oui totalement il pourrait y avoir des vagues différentes suivant les générations. En tout cas j'espère que Moto Hagio à Angouleme sera bien mis en avant et relayé par les médias généralistes. La dynamique actuelle me semble prometteuse :)
Merci beaucoup pour cette vidéo et ta chaine qui est absolument passionnante, fouillée et bien sourcée! Je suis tout a fait d'accord concernant la revue Atom a laquelle je m''étais abonnée un temps et finalement relativement déçu du contenu pas vraiment représentatif du manga actuel et qui est... un peu élitiste on va dire. Bref. Un truc qui m'a sauté aux yeux et qui m'a choqué en allant dans les Animate au Japon, c'est l'omniprésence de "genres" dit féminin dans les rayons et par conséquent la présence écrasante d'autrices. Que ce soit du shojo du josei, du BL, du Yuri etc etc j'ai vraiment eu le sentiment qu'en terme de sorties et d'actualité il y a avait une écrasante majorité de femmes qui produisait *pour* les femmes (également en majorité des clientes dans les magasins que j'ai pu faire, et il y en a eu un certain nombre!) A coté de ça, quand on met les pieds au FIBD on a un sentiment complètement inverse. Outre que le shojo est sous représenté et peu traduit (on devine que les éditeurs pensent que le shojo ne passe pas la frontière du genre et préfère le shonen/seinen car soit disant ayant un lectorat plus large donc plus susceptible de se vendre) il est juste globalement moins considéré. C'est pourtant intéressant de voir, comme le dit Laurelinne8349 que la majorité des mangaka soient des femmes et donc présentes autant dans le shojo que dans d'autres genres. Un certain nombre d'autrices font à la fois du shojo et du shonen ou du seinen, ce qui montre bien que la frontière entre les genres est très artificielle. Et ce sont surtout des femmes qui sont des deux coté de la barrière, les hommes, pas tellement. Pourtant ce sont quand même les titres écrits par les hommes qui sont le plus mis en avant (particulièrement quand on parle de Shonen) dans les rédactions de magazines de prépublication, les maisons d'édition, les traduction, l'export etc... La surreprésentation des hommes dans la "starification" autour du manga, au Japon comme en France, est bien un biais sexiste. Pour revenir au FIBD (qui a réussi a mettre Bastien Vivès a l'honneur, c'est dire le niveau de déconnexion avec ces questions, ahem )... J'ai été sidérée que Akane Torikai reste dans son coin et ne soit pas mise en avant par le festival, Akata s'est occupé de toute la com. On se doute très bien que si cela avait été Inio Asano ils auraient bien plus relayé sa présence. J'ai aussi le souvenir embarassant d'une conférence en 2021, dans la plus petite salle de conf possible (pourtant pleine à craquer) sur les autrices dans le manga qui était tenu par un homme assez agé qui, très visiblement, était à la ramasse. Il est temps que cela change et je suis vraiment heureuse de voir des maisons d'éditions changer la donne petit a petit, mais on a encore beaucoup de chemin à faire.
Vidéo très intéressante ! J'espère aussi que la venue de Moto Hagio à Angoulême n'est que le début d'une belle évolution dans la représentation des femmes et de la lecture féminine ! 🙏
Je prends enfin le temps de commenter mais vraiment du beau travail. Le lien entre l’éducation aux terminologies/cibles éditoriales et la montée de la misogynie est limpide et est allé de paire avec le cloisonnement du shojo dans la romance lycéenne. C’est une analyse très nuancée et factuelle. Et qui contrebalance avec la mise en avant d’éditeurs qui font le taf 🎉
Super taff ! Bonne vidéo ! Avec l’ampleur qu’a eu le # j’ai cette impression que le monde de l’édition a commencé à bouger. Il est nécessaire de voir l’évolution de tout cela avec les évents et la presse, c’est en ça que la vidéo est ultra nécessaire en plus d’être intéressante !
En 2005, au FIBD, le prix de l’EESI avait été attribué à Kiriko Nananan pour Blue; un shojo indé avec une romance lesbienne 🥹 il y a encore des énormes planches imprimées sur des panneaux qui traînent à la bibliothèque de la cité.. franchement, je rêve de revoir ça en 2024
Nananan Kiriko a eu une expositon au FIBD en 2009 (sur la mezzanine du Batiment Castro). A noter aussi qu'il y aurait pu y avoir une exposition sur Rumiko Takahashi l'année de son Grand Prix, mais elle a apparemment refusé.
Sujet complexe mais abordé de manière claire et étayée par des données tangibles qui permettent de comprendre l’urgence de la situation, on ne peut désormais qu’espérer que cela évolue du mieux possible et non pas pour nous faire dire « ok » Merci pour cette vidéo !
C'étais très intéressant merci beaucoup ! Surtout au niveau de ton travail sur les statistiques et sur la question de la presse et du festival d'Angoulême que je connais très peu au final ! Mais sinon, 18 membres sur 100 ? Peu importe les raisons, c'est très louche et inquiétant effectivement !!!
Je tombe sur cette vidéo par pur hasard, et c'est très intéressant. Je pensais qu'il y avait des jeux de données plus larges et récents, mais même s'il y en avait, leur accessibilité réduite est symptomatique des phénomènes décrits dans la vidéo : c'est un point noir du manga. Pas assez de données ou pas assez accessibles, aucune communication ou presque là-dessus, même (et notamment) chez les géants du milieu, et surtout l'aspect normatif du truc : on peut clairement parler d'une discrimination a minima systémique, sans contre-mesure d'ampleur. Du coup je sais pas à quel point c'est discuté dans les sphères manga, mais je serais curieux de savoir comment s'organisent les femmes mangakas en réponse à ça. C'est un vrai sujet sur les réseaux, c'est super, c'est un point de départ pour des réflexions communes. Mais c'est pas suffisant, cette disparité nuit à la qualité culturelle du manga et il faudrait des contrepoids, genre des groupes non-mixtes ou plus généralement une discrimination positive, peut-être (mais alors je suppose peut-être des trucs sur ce qui est faisable dans le milieu) une émergence de syndicats dont le but premier est de promouvoir l'existence de femmes mangakas et s'assurer qu'elles puissent en vivre décemment, que l'activité soit pérenne, que le droit du travail est respecté et les protège bien. Je dis que je suppose peut-être parce que je connais mal quelles structures sont en place au Japon. Du coup voilà, si quelqu'un a des réponses, des ressources à m'apporter, je dirais pas non.
Excellente vidéo ! Belle étude de l’ensemble des événements, sorties et écrits liés aux autrices ! L’ensemble est extrêmement bancale et orienté ! Espérons que cela change ! Belle télé ! 😎✌🏻
Merci pour ta vidéo qui explicite à quel point la société dans laquelle on vit influence tous les corps de métiers, tous les événements… C’est un travail de longue haleine pour se libérer des chaînes qui nous ont été imposées bien trop longtemps. J’ai très hâte de voir les années à venir, les effets d’un mouvement mettent toujours du temps à apparaître mais je suis pleine d’espoirs. Merci encore pour ton travail ❤
Super vidéo, très intéressant constat. Je me suis abonnée ! Je sais que ça demande bcp de taff, mais ce serait cool si tu pouvais ajouter + de graphiques comme ceux pour la Japan Expo, ou des images genre les portraits des auteurs/membres du jury dont tu parles dans la seconde partie. Ca m'aide à connecter mes deux neurones et mieux suivre les infos que tu donnes :)
Merci beaucoup ! ☺️ Pour les graphiques, effectivement, ça prend du temps mais c’est surtout que je vois pas l’interêt quand c’est des chiffres très simples (18 membres sur 100). Et pour les photos, pour les auteurs, ok mais les membres du jury, je trouve ça un peu indélicat de mettre des images de ces personnes…
Bon, en Italie la situation est pire encore 😅 Au moins en France il y a quelque maison d'édition avec une direction éditoriale définie et qui montre un vrai intérêt pour target et genre féminin; ici on a trés peu d'intérêt par les éditeurs, et tous notres influencers avec une voix sont toujours les mecs agés pro-Tezuka/Urasawa/Toriyama qui n'ont aucun intérêt à parler d'autres choses. Seulement quand il leur convient ils se souviennent qu'il y en a de mangas féminins (aujourd'hui un de ces génie a mendié à ses followers Ikoku Nikki, parce-que celui vient de reçevoir un prix en Japon, quelle fatalité!). C'est bon de remarquer que en France il y a un petit mouvement pour cercher d'équilibrer un minimum la situation. Si on cerche de faire ça en Italie ils nous crachent dessus. Après ce rant, j'ai apprecié le discours sur héritage/patrimoine, un détail que je n'aurai pas pensé mais trés intéressant. Le même pour l'infographique sur auters/autrice invités: en Italie on a eu Fuyumi Sōryō en 2007, maintenant c'est pure folie penser qu'il vont la convoquer, tandis qu'on France vous aller commencer le 2024 avec Moto Hagio O_O. Donc, bonne chance avec les publications de Hagio, je ve souhaite d'avoir un annonce du chef-d'œuvre A Cruel God Reigns! [je déteste écrire en français oof]
@@GaucheEtVeule Je suis un huitième italien-ne. XD Je suis d'accord, le français à l'écrit est une plaie. On devrait s'inspirer de la grosse réforme de l'orthographe que l'italien a connu il y a super longtemps. Faut arrêter d'avoir peur de simplifier et d'avoir peur de se rapprocher de l'oral.
Ouah super vidéo hyper intéressante de bout en bout. Il faut faire bouger les choses, petit à petit, tous jours pour arriver le plus rapidement possible à une forme d'équilibre C'est un petit peu hors sujet mais il me semble avoir vu qu'en 2009 au Fibd il y avait une petite exposition pour Kiriko Nananan avec la présence de l'autrice. J'aurais tellement aimé y assister
Merci beaucoup !! Effectivement, j’ai eu du mal à trouver des sources en remontant dans le temps. Surtout que c’était parfois des expositions avec plusieurs artistes. Je me base surtout sur les dix dernières années pour faire mes constats !
@@complementshojo Tu as fait un boulot de fou, bravo !!! Pour Kiriko Nananan, j'ai fait une vidéo sur son travail basé sur la seule interview en français que j'ai trouvée et je me suis rendu compte en recoupant les dates qu'il y avait eu une petite exposition (j'ai été assez surpris de le découvrir)
Avant de mettre en avant ces femmes artistes parce que ce sont des femmes, on devrait surtout parler de leur talent, de leur œuvre. Je ne pense pas qu’un grand méchant dans son bureau se dit qu’il va faire exprès de mettre de côté les femmes dans l’édition ou les expositions mangas. C’est surtout qu’ils ne mettent en avant que le shonen pour des raisons commerciales, c’est ça le vrai problème et le shonen est davantage produit par des hommes. Si on on ouvrait davantage la porte au Shojo, on aurait automatiquement plus de femmes. Et en passant, je en citerais pas Junji Ito comme « mauvais » exemple puisqu’il fait principalement du shojo et que donc cette cible éditoriale a été bien représentée à Angoulême lors de la dernière édition !
@@complementshojo Je n’ai pas compris ta réponse ni le rapport avec ce que j’ai écrit. Si tu me dis ça 1er degré déjà sache que tu parles à un abonné qui te suis depuis plus longtemps que cette vidéo et je n’ai pas attendu de tomber sur ta chaîne pour penser à ces questions et m’ «éduquer » c’est hyper prétentieux comme façon de parler aux gens. Je pense avoir été constructif dans mon commentaire contrairement à ta réponse. Rumiko Takahashi par exemple a été mise en avant mais parce qu’elle fait des shonen et non parce que c’est une femme. Ce qui serait plus intéressant c’est d’analyser la mise de côté du shojo et en partant de ce point de départ, on comprend pourquoi les femmes mangakas sont mises de côté aussi et lectrices.
@@1410Melissa voilà j’ai regardé la vidéo et je pense que vous devriez la revoir si ça fait un moment. La UA-camuse dit bien que c’est le shonen qui porte le marché, et elle compare le shojo avec seinen et non le shonen. Et même sur son graphique, on voit que le seinen se vent bien mieux que le shojo. Elle dit que la différence n’est pas si flagrante comparée au shojo, mais si on compare juste shojo et seinen ça l’est. Donc mon argument de base de dire que le shonen (et non le seinen) est mis en avant pour des raisons commerciales n’est absolument pas démenti par cette vidéo.
Excellente vidéo et nécessaire ! Pour aller dans ton sens je voulais ajouter que Rumiko Takahashi a obtenu le grand prix de la ville d'Angoulême en 2019, c'est le prix le plus prestigieux du festival et c'était la première femme mangaka a le recevoir. Cependant ce prix donne systématiquement droit a une exposition sur l'ensemble de l'oeuvre de la personne nommée l'année suivante, SAUF pour Rumiko Takahashi. J'ignore pourquoi Rumiko Takahashi n'as pas eu droit a son exposition comme tout les autres ( il y a peut être une raison non sexiste ), mais j'avoue avoir trouvé ça honteux. Ça aurait due être un grand événement en faveur de la représentation des autrices. En revanche je te trouve un peu dur avec Atom, personnellement j'ai toujours eu l'impression qu'ils essayaient de mettre les autrices en avant autant que possible. Sachant qu'ils sont évidement dépendant de la publication française, qui a quelques lacunes a ce niveaux là comme tu l'as expliqué. Personnellement je leur doit la découverte de beaucoup d'autrices que je n'aurais peut être jamais connu sans eux. Par contre il faut avouer que leur numéro "spécial autrice" était franchement léger, voir maladroit, sans développement de la thématique de fond et ça aurait vraiment pas été de trop d'en faire un numéro 100% autrices. Pour leur laisser le bénéfice du doute on dira que c'est la faute du calendrier. Je pense qu'ils ont de la bonne volonté mais qu'ils se retrouvent parfois bloqués par le déséquilibre du marché français. Enfin tu l'as dis mais je pense qu'il y'a une vrai note d'espoir pour l'avenir, et je suis persuadé que ça va progressivement avancer dans le bon sens dans les années à venir !
Pas first donc 😅 Vue d'ensemble et analyse très intéressantes, et il n'y a rien de mieux que des graphiques pour y voir plus clair même si j'aurais sûrement été plus sévère que toi concernant la présence féminine à la Japan Expo. En tout cas les signaux par rapport à Angoulême semblent positifs, j'espère qu'à court terme ils ont déjà prévu le stock de catalogues d'expo pour Hagio 😂
Je pensais pas que c'était aussi disparate, mais j'ai l'impression qu'on avait plus d’œuvres d'autrices dans les années 2000, ça s'est assez tassé à partir de 2010 j'ai l'impression... Très intéressant en tout cas!
Vidéo intéressante voire même essentielle pour se rendre compte des disparités. La partie sur les journalistes est symbolique du problème, et j’aimerais vraiment savoir le nombre de femmes journalistes bossant sur le manga pour voir si le prix pourrait être bien plus représentatif. La question des éditeurs reste quand même plus que centrale, car ils restent. Le point de départ de tout: pas de bouquins = pas de mise en avant = rupture d’équilibre. Ça avance, mais trop lentement à mon goût. Merci encore pour ton boulot pas si évident de collecte d’infos, et longue vie à ta chaîne!
Je n'avais pas conscience de la situation. Dans ma mangatheque et ma bibliothèque, j'ai plutôt le soucis inverse, la quasi totalité des auteurs sont des femmes et ça s'en vraiment le chercher. Dans mon cas il faudrait mettre les hommes un peu plus en avant ^^
S j'avais des sous (et des compétences dans le domaine de l'édition aussi), je montrais ma propre maison d'édition juste pour publier en France des œuvres d'autrices jamais publiées en France.
@@complementshojo Rien que pour éditer les œuvres oubliées des autrices les plus connues je kifferai que ce soit aussi simple ! Je comprends pas comment "Stray Dog" et "Raiden-18" ne sont pas publiés alors que Arakawa est ultra célèbre. Ou encore "Star Red", "Marginal" et "Ouhi Margot" puisqu'on parle de Hagio Moto ! Et puis également éditer les nouvelles parce que ça aussi c'est super intéressant bien sûr ! Mais éditer les œuvres "mineures" des grandes autrices est vraiment le premier truc qui me vient à l'esprit parce que ça me semble tellement évident à faire y compris d'un point de vue commercial !
La vidéo est intéressante, par contre JE n'invite pas les auteurs et autrices de manga. Dans l'énorme majorité des cas, ce sont les ME qui le font, et JE leur propose un cadre (espace de dédicace etc) Certaines ME comme Ki-oon font leurs affaires totalement sans JE d'ailleurs avec un espace dédicace sur leur stand directement.
Oui voilà ça rejoint complètement le biais mentionné au début. JE invite eux même surtout des auteurs/autrices "a la retraite" on va dire. De mes souvenirs il y a eu Yumiko Igarashi en invitée d'honneur manga et... ben c'est tout. Dans le milieu de l'anime par contre la c'est JE qui met la main au porte monnaie vu qu'il y a pas le budget des ME pour aider a faire venir des gens.
Contenu très intéressant . Le chemin semble bien long pour arriver à la parité. C’est heureusement grâce à des critiques comme toi que les choses peuvent changer.
Coucou, un grand merci pour ta video, très chouette et bien menée !! Je te rejoins pour atom et j'ai même envie d'être plus radicale. En effet, dans ce fameux numéros autrices, il y a 4 femmes et 3 hommes mis en avant. Ça m'a pas mal enervé car ça rejoint ce que tu dis sur le côté "demerdez vous avec ça, faisons du pink Washing et on nous lâchera la grappe". On sent aussi le biais politique quand on voit le choix des questions (quand ils demandent à une autrice ce qu'elle pense de metoo et qu'elle critique le phénomène, on sent que les interviewers sont contents car ça va dans leur sens) . Bref, c'est une histoire d'argent et tant que le système se complaît dans le sexisme, les choses ne peuvent pas vraiment changer. Encore merci en tout cas 🌻
Honnêtement la vidéo n’est pas mauvaise mais bon le "sujet " voilà quoi, j’ai 42 ans et jamais je n’ai fait attention à l’auteur ou dessinateur… ranma 1/2 a été l’un des premiers manga distribué en France. Mais je pense que le nombre de femmes va augmenter… je pense qu’il faut prendre en compte que les premières personnes à suivre les Mangas étaient des garçons…. Et d’ailleurs, shojo compris. Je pourrais pauser un billet sur le fait que beaucoup de "jeunes femmes " qui ne connaissent pas clamp par exemple. Alors que jjk c’est sur… mais je pense qu’assez de femmes en tout cas pour ceux qui n’achètent pas forcément que les titres commerciaux…
@@complementshojo je parle de ma vision de la chose, après pour trouver des chiffres je pense que c’est compliqué entre les années 90 et aujourd’hui. Voir impossible. Et bon pour moi aucune utilité. Que l’auteur soit un homme ou une femme, perso je m’en tape. Voilà pourquoi je donne juste un avis de vieux lecteur. C’était d’ailleurs juste pour donner mon point de vue.
Si tu réfléchis bien c’est normal que la Japan Expo ou Angoulême ou autres favorise des auteurs comme Naoki Urasawa , Junji ito, Hajime Hissayama, Tetsuya Hara, Ryochi Ikegami ect … les autrices meme si il y en à certaines des connus, sont bien moins présente dans le secteur et puis leur œuvres n’ont pas la réussite des œuvres masculines. Cela poour diverses raisons que tu as évoqué toi même , le manga étant lu en majorité par des hommes.
En 2021, le site Mannavi a mené une enquête et 77% des mangakas sont des femmes. Pourquoi parle-t-on que d’une poignée d’hommes si la majorité des mangakas sont des femmes ? Parce qu’elles sont invisibles. Pour ce qui est de la lecture, je l’ai dit dans ma vidéo : les femmes ont des lectures plus diversifiées. Donc elles lisent aussi beaucoup de mangas.
Lady Oscar, Candy, Jeu set et Match, Ranma 1/2, Urusei Yatsura, Juliette je t'aime, Sailor Moon, Sakura Chasseuse de Cartes, Tsubasa Reservoir Chronicles, Marmalade Boy, Nana, Fullmetal Alchemist, A Silent Voice, March Comes in Like a Lion, L'ère des cristaux, Beastars, Tongari Bōshi no Atelier, Bride Stories, Les Carnets de l'Apothicaire... Sont écrits par des femmes et ne sont pas tous des shojo. Il n'y a pas que les hommes qui ont du succès dans ce milieu...
hmm hmm mais ca peut être lu par des hommes et écrit par des femmes... ou l'inverse, ou les deux, je vois pas trop l'idée ^^' et des autrices, il y en a un paquet en fait.
De toute façon, il y a toujours eu de la misogynie dans ce milieu, y compris de la part des fans. Suffit de regarder les dossiers croustillants comme les anti-Sakura Haruno, on voit le niveau... (De mauvaise fois notamment)
J'ai écrit un pavé au sujet de la majorité d'autrices dans le manga pour répondre à un énième sceptique dans les commentaires, mais je me suis dit que j'allais le publier là pour qu'il soit visible pour tout le monde :
(avant tout vidéo juste géniale, Complément Shojo c'est la Queen comme d'hab ❤)
Pour commencer je vous propose un petit exercice qui consiste à aller sur une des bases de données francophones les mieux référencées à l'heure actuelle : Nautiljon. Je vous laisse aller sur ce site, cliquer sur l'onglet "Personnalité" puis naviguer dans la base de données grâce aux filtres. Dans les filtres sélectionnez :
-Genre(s)/Métier(s) : mangaka
-Type de personnalité : autre
-Genre de personnalité : homme
puis reproduisez la même recherche avec Genre de personnalité : femme
Vous tombez alors sur les résultats suivants :
-3185 mangaka homme
-3775 mangaka femme
Donc sur le total des mangaka considéré.es (soit 3775 + 3185 = 6960) on a :
-46% de mangaka homme (100*3185 / 6960)
-54% de mangaka femme (100*3775 / 6960)
A cette majorité féminine vous pouvez rajouter le constat qu'une grande partie des autrices écrivent sous pseudonyme, se font passer pour des auteurs masculins, ou ne précise pas leur genre qui est assumé par défaut masculin (comme vous en êtes justement la preuve). En partant de ce constat, on peut faire l'hypothèse qu'une grande partie des fiches au genre de personnalité "autre/inconnu" sont en réalité des mangaka femmes.
Si on fait la même recherche en excluant tous les mangaka homme de la base de donnée on tombe sur :
-7148 mangaka femme/inconnu/autre
Toujours pour 3185 mangaka hommes
Ce qui donne en terme de pourcentage sur le total de mangaka considéré.es (7148 + 3185 = 10 333) :
-31% de mangaka homme (100*3185 / 10 333)
-69% de mangaka femme/inconnu/autre (100*7148 / 10 333)
Evidemment il faut discuter la nature de la base de données utilisée. Nautiljon est une base de données francophone participative, donc énormément biaisée et limitée dans sa connaissance du paysage éditorial japonais. Il n'est pas illogique d'émettre l'hypothèse que la proportion d'autrice est sous-évaluée au moment de son import auprès du lectorat français.
Pour finir, cette majorité prouvée (qu'elle soit écrasante à hauteur de 80% ou minimisée au maximum à hauteur de 55%) peut se visualiser assez facilement grâce aux catégories éditoriales japonaises. En effet, si on part de l'hypothèse que la production est équivalente (en terme de quantité d'œuvres) dans chacune des cibles éditoriales et qu'on regarde la proportion d'autrices dans chacune de ces cibles on se retrouve avec quelque chose comme ça :
-shojo/josei : 85-95% mangaka femme
-seinen : 30-45% mangaka femme
-shonen : 15-30% mangaka femme
* à noter que ces pourcentages sont des estimations et que je n'inclue pas la production colossale de yaoi où les mangaka femme sont probablement majoritaire à hauteur de 99%
Conclusion : oui la production de bande-dessinée japonaise est un des rares domaines artistique/culturel où les femmes sont productrices majoritaires. Voilà c'est un fait, que ça déplaise ou pas à vos a priori et à votre ressenti personnel.
Merci, j’allais te demander de le faire ! Le commentaire est désormais épinglé ❤️
@@complementshojo J'anticipe tes besoins, c'est ça d'être la présidente du fanclub 😌
Attention, fausses informations. Nautiljon n'est pas une plateforme fiable pour plusieurs raisons. Il s'agit d'une base de données francophone donc nullement japonais, et, qui plus est, participatif. C'est à dire que n'importe qui peut ajouter des artistes à la base de données sans vérifications ( on peut y ajouter des mangaka amateur ou qui travaille l'ia ou qui ne sont pas professionnels ect) et cela dépend de beaucoup de facteurs, cette plateforme étant utilisé par endorment de filles car elle regroupe des rubriques de Kpop / jpop/ drama/ cosplay ) .
Aucune statistique officiel ne permet à ce jour de mettre en évidence ces propos.
Une autre statistique que l'on voit souvent sur internet qui indique que "77% des Mangaka sont des femmes" , et quand on chercher un peu on observe qu'il s'agit tout simplement d'une plate-forme nommé Manvi qui regroupe des militante féministe, qui ont effectué un sondage sur twitter (très fiable hein) regroupant 700 personnes. Elles se sont basés sur ça. Si ces personnes étaient sérieuses elles auraient mené une investigations auprès des maison d'éditions. Bref...
J'invite tout ce qui veulent en apprendre plus sur cette industrie à toujours vérifier par eux même les sources, car à l'heure du combat féministe, il y a beaucoup de fake news.
@@mutenroshisenseisource?
Je confirme qu’il y a 20 ans+ on n’avait pas conscience des cibles éditoriales. Avec un ami, on lisait X et Tokyo Babylon de Clamp fin90 ou encore Angel Sancturay sans avoir conscience que c’était des shojos. Et perso ayant vu la première diffusion de lady oscar je rêvais d’avoir le manga (réalisé depuis :) ) sans me dire « c’est un truc de fille ». On était trop heureux d’avoir du manga traduit. Sinon ce que tes chiffres confirment est aussi ce que je ressentais : j’avais l’impression que le milieu était plus mixte dans les années 2000, et qu’il y avait plus souvent des autrices à la Japan Expo ou ailleurs : Clamp est peut être un cas particulier mais elles avaient eu le droit à une expo à Paris dont j’ai le catalogue toujours, et hors shojo, ,on peut citer Rumiko Takahashi mise en avant par glénat mais aussi les médias JV dans les années 90, je pense que tous les fans de manga de ma génération la connaissait… par contre clairement j’hallucine depuis qqs années de tout ce qu’on a loupé comme Poe et je te remercie ainsi que la comu Twitter et certains éditeurs de mettre pleins d’autrices et d’œuvres en avant. Peut etre que c'est "la génération DBZ" qui "a pris le contrôle" des médias et maison d’édition aujourd’hui, ce qui peut expliquer certains changements ? En tout cas si on n’avait pas les versions papiers, les animes diffusé avant le club do me semblaient plus variés que ce soit cible ou genre que ce qu’on a eu ensuite (je regardais autant candy que goldorak)
Merci pour ton retour ! ☺️ C’est un milieu en changement… pour le meilleur et pour le pire !
@@complementshojo oui totalement il pourrait y avoir des vagues différentes suivant les générations. En tout cas j'espère que Moto Hagio à Angouleme sera bien mis en avant et relayé par les médias généralistes. La dynamique actuelle me semble prometteuse :)
Merci beaucoup pour cette vidéo et ta chaine qui est absolument passionnante, fouillée et bien sourcée! Je suis tout a fait d'accord concernant la revue Atom a laquelle je m''étais abonnée un temps et finalement relativement déçu du contenu pas vraiment représentatif du manga actuel et qui est... un peu élitiste on va dire. Bref.
Un truc qui m'a sauté aux yeux et qui m'a choqué en allant dans les Animate au Japon, c'est l'omniprésence de "genres" dit féminin dans les rayons et par conséquent la présence écrasante d'autrices. Que ce soit du shojo du josei, du BL, du Yuri etc etc j'ai vraiment eu le sentiment qu'en terme de sorties et d'actualité il y a avait une écrasante majorité de femmes qui produisait *pour* les femmes (également en majorité des clientes dans les magasins que j'ai pu faire, et il y en a eu un certain nombre!) A coté de ça, quand on met les pieds au FIBD on a un sentiment complètement inverse. Outre que le shojo est sous représenté et peu traduit (on devine que les éditeurs pensent que le shojo ne passe pas la frontière du genre et préfère le shonen/seinen car soit disant ayant un lectorat plus large donc plus susceptible de se vendre) il est juste globalement moins considéré.
C'est pourtant intéressant de voir, comme le dit Laurelinne8349 que la majorité des mangaka soient des femmes et donc présentes autant dans le shojo que dans d'autres genres. Un certain nombre d'autrices font à la fois du shojo et du shonen ou du seinen, ce qui montre bien que la frontière entre les genres est très artificielle. Et ce sont surtout des femmes qui sont des deux coté de la barrière, les hommes, pas tellement. Pourtant ce sont quand même les titres écrits par les hommes qui sont le plus mis en avant (particulièrement quand on parle de Shonen) dans les rédactions de magazines de prépublication, les maisons d'édition, les traduction, l'export etc... La surreprésentation des hommes dans la "starification" autour du manga, au Japon comme en France, est bien un biais sexiste.
Pour revenir au FIBD (qui a réussi a mettre Bastien Vivès a l'honneur, c'est dire le niveau de déconnexion avec ces questions, ahem )... J'ai été sidérée que Akane Torikai reste dans son coin et ne soit pas mise en avant par le festival, Akata s'est occupé de toute la com. On se doute très bien que si cela avait été Inio Asano ils auraient bien plus relayé sa présence. J'ai aussi le souvenir embarassant d'une conférence en 2021, dans la plus petite salle de conf possible (pourtant pleine à craquer) sur les autrices dans le manga qui était tenu par un homme assez agé qui, très visiblement, était à la ramasse.
Il est temps que cela change et je suis vraiment heureuse de voir des maisons d'éditions changer la donne petit a petit, mais on a encore beaucoup de chemin à faire.
Merci pour ce commentaire particulièrement pertinent ! Je partage ton avis ☺️
Vidéo très intéressante ! J'espère aussi que la venue de Moto Hagio à Angoulême n'est que le début d'une belle évolution dans la représentation des femmes et de la lecture féminine ! 🙏
On croise les doigts 🤞🏻
Je prends enfin le temps de commenter mais vraiment du beau travail. Le lien entre l’éducation aux terminologies/cibles éditoriales et la montée de la misogynie est limpide et est allé de paire avec le cloisonnement du shojo dans la romance lycéenne. C’est une analyse très nuancée et factuelle. Et qui contrebalance avec la mise en avant d’éditeurs qui font le taf 🎉
Merci ❤️
Super taff ! Bonne vidéo !
Avec l’ampleur qu’a eu le # j’ai cette impression que le monde de l’édition a commencé à bouger. Il est nécessaire de voir l’évolution de tout cela avec les évents et la presse, c’est en ça que la vidéo est ultra nécessaire en plus d’être intéressante !
Merci beaucoup ! On croise les doigts pour voir une évolution ☺️
En 2005, au FIBD, le prix de l’EESI avait été attribué à Kiriko Nananan pour Blue; un shojo indé avec une romance lesbienne 🥹 il y a encore des énormes planches imprimées sur des panneaux qui traînent à la bibliothèque de la cité.. franchement, je rêve de revoir ça en 2024
Nananan Kiriko a eu une expositon au FIBD en 2009 (sur la mezzanine du Batiment Castro). A noter aussi qu'il y aurait pu y avoir une exposition sur Rumiko Takahashi l'année de son Grand Prix, mais elle a apparemment refusé.
Sujet complexe mais abordé de manière claire et étayée par des données tangibles qui permettent de comprendre l’urgence de la situation, on ne peut désormais qu’espérer que cela évolue du mieux possible et non pas pour nous faire dire « ok »
Merci pour cette vidéo !
Merci beaucoup ! ☺️
Merci pour tout ce travail de recherche, c'est vraiment intéressant ! Espérons que les efforts se poursuivent !
Merci 🥰 oui effectivement !!
C'étais très intéressant merci beaucoup ! Surtout au niveau de ton travail sur les statistiques et sur la question de la presse et du festival d'Angoulême que je connais très peu au final !
Mais sinon, 18 membres sur 100 ? Peu importe les raisons, c'est très louche et inquiétant effectivement !!!
Merci beaucoup ❤️
Oui, il y a encore du travail !
Je tombe sur cette vidéo par pur hasard, et c'est très intéressant.
Je pensais qu'il y avait des jeux de données plus larges et récents, mais même s'il y en avait, leur accessibilité réduite est symptomatique des phénomènes décrits dans la vidéo : c'est un point noir du manga. Pas assez de données ou pas assez accessibles, aucune communication ou presque là-dessus, même (et notamment) chez les géants du milieu, et surtout l'aspect normatif du truc : on peut clairement parler d'une discrimination a minima systémique, sans contre-mesure d'ampleur.
Du coup je sais pas à quel point c'est discuté dans les sphères manga, mais je serais curieux de savoir comment s'organisent les femmes mangakas en réponse à ça. C'est un vrai sujet sur les réseaux, c'est super, c'est un point de départ pour des réflexions communes. Mais c'est pas suffisant, cette disparité nuit à la qualité culturelle du manga et il faudrait des contrepoids, genre des groupes non-mixtes ou plus généralement une discrimination positive, peut-être (mais alors je suppose peut-être des trucs sur ce qui est faisable dans le milieu) une émergence de syndicats dont le but premier est de promouvoir l'existence de femmes mangakas et s'assurer qu'elles puissent en vivre décemment, que l'activité soit pérenne, que le droit du travail est respecté et les protège bien. Je dis que je suppose peut-être parce que je connais mal quelles structures sont en place au Japon. Du coup voilà, si quelqu'un a des réponses, des ressources à m'apporter, je dirais pas non.
Excellente vidéo !
Belle étude de l’ensemble des événements, sorties et écrits liés aux autrices !
L’ensemble est extrêmement bancale et orienté ! Espérons que cela change !
Belle télé ! 😎✌🏻
Merciiiii 🥳
MERCI MERCI POUR VOTRE TRAVAIL
Merci à vous ☺️
Merci pour ta vidéo qui explicite à quel point la société dans laquelle on vit influence tous les corps de métiers, tous les événements…
C’est un travail de longue haleine pour se libérer des chaînes qui nous ont été imposées bien trop longtemps.
J’ai très hâte de voir les années à venir, les effets d’un mouvement mettent toujours du temps à apparaître mais je suis pleine d’espoirs.
Merci encore pour ton travail ❤
Merci à toi pour ton commentaire et ton soutien ❤️
Super vidéo, très intéressant constat. Je me suis abonnée ! Je sais que ça demande bcp de taff, mais ce serait cool si tu pouvais ajouter + de graphiques comme ceux pour la Japan Expo, ou des images genre les portraits des auteurs/membres du jury dont tu parles dans la seconde partie. Ca m'aide à connecter mes deux neurones et mieux suivre les infos que tu donnes :)
Merci beaucoup ! ☺️
Pour les graphiques, effectivement, ça prend du temps mais c’est surtout que je vois pas l’interêt quand c’est des chiffres très simples (18 membres sur 100).
Et pour les photos, pour les auteurs, ok mais les membres du jury, je trouve ça un peu indélicat de mettre des images de ces personnes…
Bon, en Italie la situation est pire encore 😅
Au moins en France il y a quelque maison d'édition avec une direction éditoriale définie et qui montre un vrai intérêt pour target et genre féminin; ici on a trés peu d'intérêt par les éditeurs, et tous notres influencers avec une voix sont toujours les mecs agés pro-Tezuka/Urasawa/Toriyama qui n'ont aucun intérêt à parler d'autres choses. Seulement quand il leur convient ils se souviennent qu'il y en a de mangas féminins (aujourd'hui un de ces génie a mendié à ses followers Ikoku Nikki, parce-que celui vient de reçevoir un prix en Japon, quelle fatalité!).
C'est bon de remarquer que en France il y a un petit mouvement pour cercher d'équilibrer un minimum la situation. Si on cerche de faire ça en Italie ils nous crachent dessus.
Après ce rant, j'ai apprecié le discours sur héritage/patrimoine, un détail que je n'aurai pas pensé mais trés intéressant. Le même pour l'infographique sur auters/autrice invités: en Italie on a eu Fuyumi Sōryō en 2007, maintenant c'est pure folie penser qu'il vont la convoquer, tandis qu'on France vous aller commencer le 2024 avec Moto Hagio O_O.
Donc, bonne chance avec les publications de Hagio, je ve souhaite d'avoir un annonce du chef-d'œuvre A Cruel God Reigns!
[je déteste écrire en français oof]
Merci beaucoup pour ton message, c’est toujours très intéressant d’avoir ton point de vue ! Et bravo pour ton long message en français ☺️
Bravo per scrivere in francese. (Mon italien est très mauvais, désolé-e !)
@@Leslie-Risseje suis moitié français lol
C'est trop compliqué écrire le français
@@GaucheEtVeule Je suis un huitième italien-ne. XD
Je suis d'accord, le français à l'écrit est une plaie. On devrait s'inspirer de la grosse réforme de l'orthographe que l'italien a connu il y a super longtemps. Faut arrêter d'avoir peur de simplifier et d'avoir peur de se rapprocher de l'oral.
oui, c'était très intéressant tout le long. Merci pour ce travail 🧡
Merci 🥰
Ouah super vidéo hyper intéressante de bout en bout.
Il faut faire bouger les choses, petit à petit, tous jours pour arriver le plus rapidement possible à une forme d'équilibre
C'est un petit peu hors sujet mais il me semble avoir vu qu'en 2009 au Fibd il y avait une petite exposition pour Kiriko Nananan avec la présence de l'autrice. J'aurais tellement aimé y assister
Merci beaucoup !!
Effectivement, j’ai eu du mal à trouver des sources en remontant dans le temps. Surtout que c’était parfois des expositions avec plusieurs artistes. Je me base surtout sur les dix dernières années pour faire mes constats !
@@complementshojo Tu as fait un boulot de fou, bravo !!!
Pour Kiriko Nananan, j'ai fait une vidéo sur son travail basé sur la seule interview en français que j'ai trouvée et je me suis rendu compte en recoupant les dates qu'il y avait eu une petite exposition (j'ai été assez surpris de le découvrir)
Je decouvre ta chaine avec cette video, vraiment super taf. Je m'abonne
Merci ☺️
Avant de mettre en avant ces femmes artistes parce que ce sont des femmes, on devrait surtout parler de leur talent, de leur œuvre. Je ne pense pas qu’un grand méchant dans son bureau se dit qu’il va faire exprès de mettre de côté les femmes dans l’édition ou les expositions mangas. C’est surtout qu’ils ne mettent en avant que le shonen pour des raisons commerciales, c’est ça le vrai problème et le shonen est davantage produit par des hommes. Si on on ouvrait davantage la porte au Shojo, on aurait automatiquement plus de femmes. Et en passant, je en citerais pas Junji Ito comme « mauvais » exemple puisqu’il fait principalement du shojo et que donc cette cible éditoriale a été bien représentée à Angoulême lors de la dernière édition !
Ma chaîne est principalement dédiée à ces questions. Il n’est jamais trop tard pour s’éduquer : bon visionnage ☺️
@@complementshojo est-ce que tu peux developper ta réponse ?
@@complementshojo Je n’ai pas compris ta réponse ni le rapport avec ce que j’ai écrit. Si tu me dis ça 1er degré déjà sache que tu parles à un abonné qui te suis depuis plus longtemps que cette vidéo et je n’ai pas attendu de tomber sur ta chaîne pour penser à ces questions et m’ «éduquer » c’est hyper prétentieux comme façon de parler aux gens. Je pense avoir été constructif dans mon commentaire contrairement à ta réponse. Rumiko Takahashi par exemple a été mise en avant mais parce qu’elle fait des shonen et non parce que c’est une femme. Ce qui serait plus intéressant c’est d’analyser la mise de côté du shojo et en partant de ce point de départ, on comprend pourquoi les femmes mangakas sont mises de côté aussi et lectrices.
@@1410Melissa tant qu’on est dans le dialogue je ne suis pas fermé, je vais regarder ça ce soir merci !
@@1410Melissa voilà j’ai regardé la vidéo et je pense que vous devriez la revoir si ça fait un moment. La UA-camuse dit bien que c’est le shonen qui porte le marché, et elle compare le shojo avec seinen et non le shonen. Et même sur son graphique, on voit que le seinen se vent bien mieux que le shojo. Elle dit que la différence n’est pas si flagrante comparée au shojo, mais si on compare juste shojo et seinen ça l’est. Donc mon argument de base de dire que le shonen (et non le seinen) est mis en avant pour des raisons commerciales n’est absolument pas démenti par cette vidéo.
first, eh oui les loulous, ici on a accès à l'avant-première
Merci pour cette vidéo, c'était très intéressant à écouter
Merci à toi ☺️
Excellente vidéo et nécessaire !
Pour aller dans ton sens je voulais ajouter que Rumiko Takahashi a obtenu le grand prix de la ville d'Angoulême en 2019, c'est le prix le plus prestigieux du festival et c'était la première femme mangaka a le recevoir.
Cependant ce prix donne systématiquement droit a une exposition sur l'ensemble de l'oeuvre de la personne nommée l'année suivante, SAUF pour Rumiko Takahashi.
J'ignore pourquoi Rumiko Takahashi n'as pas eu droit a son exposition comme tout les autres ( il y a peut être une raison non sexiste ), mais j'avoue avoir trouvé ça honteux. Ça aurait due être un grand événement en faveur de la représentation des autrices.
En revanche je te trouve un peu dur avec Atom, personnellement j'ai toujours eu l'impression qu'ils essayaient de mettre les autrices en avant autant que possible. Sachant qu'ils sont évidement dépendant de la publication française, qui a quelques lacunes a ce niveaux là comme tu l'as expliqué. Personnellement je leur doit la découverte de beaucoup d'autrices que je n'aurais peut être jamais connu sans eux.
Par contre il faut avouer que leur numéro "spécial autrice" était franchement léger, voir maladroit, sans développement de la thématique de fond et ça aurait vraiment pas été de trop d'en faire un numéro 100% autrices. Pour leur laisser le bénéfice du doute on dira que c'est la faute du calendrier. Je pense qu'ils ont de la bonne volonté mais qu'ils se retrouvent parfois bloqués par le déséquilibre du marché français.
Enfin tu l'as dis mais je pense qu'il y'a une vrai note d'espoir pour l'avenir, et je suis persuadé que ça va progressivement avancer dans le bon sens dans les années à venir !
Pas first donc 😅
Vue d'ensemble et analyse très intéressantes, et il n'y a rien de mieux que des graphiques pour y voir plus clair même si j'aurais sûrement été plus sévère que toi concernant la présence féminine à la Japan Expo.
En tout cas les signaux par rapport à Angoulême semblent positifs, j'espère qu'à court terme ils ont déjà prévu le stock de catalogues d'expo pour Hagio 😂
Oups 😂
Oui, j’espère voir de vrais changements pour la suite… merci ! ☺️
Je pensais pas que c'était aussi disparate, mais j'ai l'impression qu'on avait plus d’œuvres d'autrices dans les années 2000, ça s'est assez tassé à partir de 2010 j'ai l'impression... Très intéressant en tout cas!
Merci beaucoup !!
Je rattrape en retard : super intéressante cette vidéo !
Merci 🥰
Vidéo intéressante voire même essentielle pour se rendre compte des disparités. La partie sur les journalistes est symbolique du problème, et j’aimerais vraiment savoir le nombre de femmes journalistes bossant sur le manga pour voir si le prix pourrait être bien plus représentatif. La question des éditeurs reste quand même plus que centrale, car ils restent. Le point de départ de tout: pas de bouquins = pas de mise en avant = rupture d’équilibre. Ça avance, mais trop lentement à mon goût. Merci encore pour ton boulot pas si évident de collecte d’infos, et longue vie à ta chaîne!
Merci beaucoup ! ☺️ En espérant que ça bouge !
Je n'avais pas conscience de la situation. Dans ma mangatheque et ma bibliothèque, j'ai plutôt le soucis inverse, la quasi totalité des auteurs sont des femmes et ça s'en vraiment le chercher. Dans mon cas il faudrait mettre les hommes un peu plus en avant ^^
S j'avais des sous (et des compétences dans le domaine de l'édition aussi), je montrais ma propre maison d'édition juste pour publier en France des œuvres d'autrices jamais publiées en France.
Oui mais malheureusement c’est pas aussi simple 🥲
@@complementshojo Rien que pour éditer les œuvres oubliées des autrices les plus connues je kifferai que ce soit aussi simple ! Je comprends pas comment "Stray Dog" et "Raiden-18" ne sont pas publiés alors que Arakawa est ultra célèbre. Ou encore "Star Red", "Marginal" et "Ouhi Margot" puisqu'on parle de Hagio Moto !
Et puis également éditer les nouvelles parce que ça aussi c'est super intéressant bien sûr ! Mais éditer les œuvres "mineures" des grandes autrices est vraiment le premier truc qui me vient à l'esprit parce que ça me semble tellement évident à faire y compris d'un point de vue commercial !
La vidéo est intéressante, par contre JE n'invite pas les auteurs et autrices de manga. Dans l'énorme majorité des cas, ce sont les ME qui le font, et JE leur propose un cadre (espace de dédicace etc) Certaines ME comme Ki-oon font leurs affaires totalement sans JE d'ailleurs avec un espace dédicace sur leur stand directement.
Merci ! C'est vrai et ça rejoint ce que je disais dans la première partie :)
Oui voilà ça rejoint complètement le biais mentionné au début.
JE invite eux même surtout des auteurs/autrices "a la retraite" on va dire. De mes souvenirs il y a eu Yumiko Igarashi en invitée d'honneur manga et... ben c'est tout. Dans le milieu de l'anime par contre la c'est JE qui met la main au porte monnaie vu qu'il y a pas le budget des ME pour aider a faire venir des gens.
Merci pour ces infos !
I dont know French but I try to understand with google translate because this title is the most important in manga industry.
Contenu très intéressant . Le chemin semble bien long pour arriver à la parité. C’est heureusement grâce à des critiques comme toi que les choses peuvent changer.
Merciiii ❤️
Coucou, un grand merci pour ta video, très chouette et bien menée !! Je te rejoins pour atom et j'ai même envie d'être plus radicale. En effet, dans ce fameux numéros autrices, il y a 4 femmes et 3 hommes mis en avant. Ça m'a pas mal enervé car ça rejoint ce que tu dis sur le côté "demerdez vous avec ça, faisons du pink Washing et on nous lâchera la grappe". On sent aussi le biais politique quand on voit le choix des questions (quand ils demandent à une autrice ce qu'elle pense de metoo et qu'elle critique le phénomène, on sent que les interviewers sont contents car ça va dans leur sens) . Bref, c'est une histoire d'argent et tant que le système se complaît dans le sexisme, les choses ne peuvent pas vraiment changer. Encore merci en tout cas 🌻
Merci pour ton commentaire ! Je te rejoins sur ce point ☺️
Honnêtement la vidéo n’est pas mauvaise mais bon le "sujet " voilà quoi, j’ai 42 ans et jamais je n’ai fait attention à l’auteur ou dessinateur… ranma 1/2 a été l’un des premiers manga distribué en France.
Mais je pense que le nombre de femmes va augmenter… je pense qu’il faut prendre en compte que les premières personnes à suivre les Mangas étaient des garçons…. Et d’ailleurs, shojo compris. Je pourrais pauser un billet sur le fait que beaucoup de "jeunes femmes " qui ne connaissent pas clamp par exemple. Alors que jjk c’est sur… mais je pense qu’assez de femmes en tout cas pour ceux qui n’achètent pas forcément que les titres commerciaux…
Beaucoup de « moi je » et de « je pense » et pas beaucoup de chiffres et d’éléments pertinents… dommage.
@@complementshojo je parle de ma vision de la chose, après pour trouver des chiffres je pense que c’est compliqué entre les années 90 et aujourd’hui. Voir impossible.
Et bon pour moi aucune utilité. Que l’auteur soit un homme ou une femme, perso je m’en tape. Voilà pourquoi je donne juste un avis de vieux lecteur. C’était d’ailleurs juste pour donner mon point de vue.
Si tu réfléchis bien c’est normal que la Japan Expo ou Angoulême ou autres favorise des auteurs comme Naoki Urasawa , Junji ito, Hajime Hissayama, Tetsuya Hara, Ryochi Ikegami ect … les autrices meme si il y en à certaines des connus, sont bien moins présente dans le secteur et puis leur œuvres n’ont pas la réussite des œuvres masculines. Cela poour diverses raisons que tu as évoqué toi même , le manga étant lu en majorité par des hommes.
Pour moi il faut arrêter de pleurer et de se plaindre, il y a d’autres domaines ou les femmes excelles. Chacun son points fort.
En 2021, le site Mannavi a mené une enquête et 77% des mangakas sont des femmes.
Pourquoi parle-t-on que d’une poignée d’hommes si la majorité des mangakas sont des femmes ? Parce qu’elles sont invisibles.
Pour ce qui est de la lecture, je l’ai dit dans ma vidéo : les femmes ont des lectures plus diversifiées. Donc elles lisent aussi beaucoup de mangas.
Lady Oscar, Candy, Jeu set et Match, Ranma 1/2, Urusei Yatsura, Juliette je t'aime, Sailor Moon, Sakura Chasseuse de Cartes, Tsubasa Reservoir Chronicles, Marmalade Boy, Nana, Fullmetal Alchemist, A Silent Voice, March Comes in Like a Lion, L'ère des cristaux, Beastars, Tongari Bōshi no Atelier, Bride Stories, Les Carnets de l'Apothicaire... Sont écrits par des femmes et ne sont pas tous des shojo. Il n'y a pas que les hommes qui ont du succès dans ce milieu...
hmm hmm mais ca peut être lu par des hommes et écrit par des femmes... ou l'inverse, ou les deux, je vois pas trop l'idée ^^' et des autrices, il y en a un paquet en fait.
Salut @@otantikmanga , a qui t'adresses tu ?
De toute façon, il y a toujours eu de la misogynie dans ce milieu, y compris de la part des fans.
Suffit de regarder les dossiers croustillants comme les anti-Sakura Haruno, on voit le niveau...
(De mauvaise fois notamment)