J'ai subi du harcèlement dès la petite section (j'ai failli redoubler la petite section pcque j'avais arrêté de parler). En cp, un élève de cm2 m'a envoyé à l'hôpital en me balançant la tête contre le goudron, j'ai changé d'école et je me suis fais harceler pendant 4 ans. Tout ça parce que...je suis roux. J'en suis au moment où tu parles du traumatisme et oui c'est des choses qui brisent. Aujourd'hui j'ai 24 ans, je suis en dépression, je n'ai toujours aucune estime de moi et aucune confiance en moi, je galère à me lier intimement avec les autres par peur du rejet. Je n'ai du coup jamais eu la moindre relation amoureuse. Mais bon au moins je suis en commentaire d'une vidéo de Cass Andre et pas d'une vidéo de Julien Rochedy, j'ai évité l'incellerie donc tout n'est pas catastrophique
Ça peut sembler con le coup d'avoir éviter Julien Rochedy mais ça démontre une belle force mentale dont tu peux être fier ! Beaucoup deviennent incel pour bien moins que ça malheureusement... Donc force à toi, puise dans cette belle énergie et cette empathie que je t'imagine pour être ici et pas ailleurs. J'espère que ça ira mieux pour toi :)
tu n'as pas perdu ton humour en tout cas... Force à toi l'ami! PS: pour Rochedy ce n'est pas surprenant, il a plutôt un public d'harceleurs devenus des losers que d'harcelés à mon avis... En ce qui me concerne l'expérience (heureusement beaucoup plus "légère", mais en revanche assez constante) du harcèlement (cause petite taille et croissance un peu lente) m'a plutôt appris à ne pas mettre tout le monde dans le même panier et voir qu'il y a aussi beaucoup de gens qui sont gentils et disposés à te défendre... à condition d'oser aller les voir bien sûr. ça m'a plutôt donné soif d'humanité que le contraire. Après chacun a une expérience différente
Je suis une femme, j'ai subi du harcèlement lors de mes 4 années de collège, lancé d'abord par d'autres filles, j'ai eu une bouchée d'air lors du premier confinement, et durant mes derniers mois de 3eme, j'ai subi un harcèlement psychologique très intense. Je trouve ça aussi dommage que le harcèlement psychologique ne soit que rarement représenté. Je ne me suis rendue compte que j'avais subie du harcèlement psychologique lorsque je suis arrivée au lycée loin de tous mes harceleurs. Je suis contente de voir une vidéo qui en parle par cette approche, ça me rassure de voir que le harcèlement psychologique est beaucoup plus présent que je ne le pensais. Merci pour cette vidéo.
Je bosse en périscolaire et c'est Fou comment la récré c'est déjà une micro société En effet les enfants sont très conscient de leurs positions et même nous en tant qu'adulte on sait qui est "populaire" ou non et certains même sont privilégiés par des adultes ou au contraire humilié Les différentes humiliations des adultes sur les enfants sont reproduites par ces derniers sur leurs camarades
Depuis plusieurs années, je me réprésente la cour de récré comme une cuve de distillation de la société. Tout ce que la société tente de cacher de ce qu'elle a de pire, tu le retrouves dans cet espace minuscule.
Je fuyais la cour de récré comme la peste, merci le CDI, où alors j'y allais avec mes potes, si jy allais seul j étais garanti de me faire harceler.😢 Au collège les enfants sont des monstres.
merci ! d'ailleurs j'aime beaucoup que tu mentionne cette attitude qu'ont les profs à faire du #notallprofs à chaque fois, et le pire c'est que souvent on ne peut pas le dire parce qu'à gauche le mouvement est rempli de profs qui vont t'en vouloir si tu mentionne le fait que c'est une institution horrible qui est dans une totale position de domination par rapport aux élèves, les comparer aux flics est peut-être exagéré mais quand même c'est frustrant qu'ils soient toujours là à essayer de se dédouaner edit : et aussi avec le fait que des profs ne fassent pas confiance aux élèves et dénigrent les troubles dys, il y a aussi évidemment le fait que même quand ils ne vont pas activement refuser d'appliquer les aménagements ils vont se moquer et parler du fait qu'ils n'y croient pas
Les profs jouent un rôle extrêmement malsain à presque tous les niveaux et le pire c'est qu'ils nous ont façonné pour que nous puissions pas voir le bois pourris avec lequel ils nous construit. On nous manque de respect, ou nous traite comme des objets, on nous dresse comme des chiens. On façonne chez nous une personnalité soumise qui fait de nous plus tard une proie pour les patrons exploiteurs, les manipulateurs en tout genre. Le système scolaire français est une entreprise de destruction du respect de soi-même. On nous fait pousse à accepter l'inacceptable. Par exemple, faire attendre les élèves debout devant la porte, leur interdire de s'asseoir. Le prof qui arrive systématiquement en retard sans s'excuser. Le comportement qui consiste à toujours faire reporter la faute ou l'échec sur l'élève. Le prof n'a pas de responsable qui le surveille et envers qui l'élève peut se retourner. Les adultes font systématiquement bloc contre les élèves. Le prof n'aime pas qu'on lui pose des questions compliquées. Le système remélange les classes tous les ans pour empêcher aux élèves de constituer des amitiés et ainsi avoir face à eux une classe plus facile à soummettre. Le orof ne respectant pas ''élève, l'élève ne respecte pas ses camarades et ne se respecte pas lui même. France champion de consommation de psychotropes. Les personnes qui vont tordrent l'esprit des jeune pour une génération entière qui va vivre 80 ans, et qui va intégrer tous les postes de la société, ces personnes ce sont les profs. On passe tous entre leurs mains. C'est eux qui perpétue presque tous les maux. La relation irrespectueuse prof/eleve sera ensuite la relation irrespectueuse patron/employé, fonctionnaire/population, politique/citoyen, police/population. Parent/enfant. Tous les rapports hiérarchiques deviennent ensuite tyraniques. Les étrangers en france sont souvent étonnés de la mentalité française, surtout quand ils mettent leurs enfants à l'école et qu'ils voient des profs qui hurlent(aux USA un prof qui hurle est viré). Une américaine me disait que le prof de sport a lancé le ballon sur la tête de sa fille parce qu'elle parlait avec sa copine. Elle était vraiment étonnée que ce soit courant en france ce rapport à l'élève. Donc quand on fait mine de s'étonner que des élèves soit harcelé. Tout le paradigme est favorable au harcèlement. Les profs ne sont pas de gauche. Ils s'occupent en priorité de leurs enfants. Se font des cours particuliers entre eux. Se mettent de bonnes notes. Choisissent les Camarades de leurs enfants pour qu'ils restent entre eux quand ils fond les classes. 70% des élèves de grandes écoles sont leurs enfants. Ils utilisent leur temps libre pour faire de la politique et décider de nos vie avec leur ego gonflé à bloc. Etc etc. Les méfaits que l'on peut leur reprocher sont extrêmement graves et multiples.
Je n'aime pas beaucoup ton analyse sur le genre des harceleurs, je suis d'accord que le harcèlement fait par les femmes est souvent vu comme moins "grave" que la violence physique des hommes, mais je ne suis pas du tout d'accord pour dire qu'il est moins représenté ou moins considéré. La fiction abordant le harcèlement déborde de l'archétype de "la peste", personnage féminin, souvent représentant même la surféminité (habillé en rose, très maquillé, etc...) comme figure de base de la harceleuse. Là ou au contraire, l'implication des hommes dans le harcèlement est souvent minimisé par rapport au femmes qui auraient plus tendance à être sournoises et "langue de pute", surtout entre elles. Et selon moi, ne pas se rendre compte de ce biais est non seulement un problème pour la vision qu'on a des femmes de manière général, mais permet aussi de fermer les yeux sur le harcèlement des hommes, d'abord entre eux, qui n'est pas que de la violence physique comme tu l'insinue, mais peux aussi être insidieux, à base de moquerie ou d'exclusion sociale, mais aussi quant au harcèlement qu'ils font subir aux femmes, qui prend souvent une forme de harcèlement sexuelle, qui est beaucoup plus invisibilisé à cause du sexisme de la société, qui l'excuse de la même façon qu'à l'âge adulte, en blâmant la victime ou en normalisant le comportement. Je trouve que ces points manquait cruellement dans ton analyse malgré une vidéo et un point de vu intéressant et informé.
Pas forcément d'accord avec le fait que les oeuvres culturelles montrent peu d'hommes harceleurs d'autres hommes, y en a plein, à commencer par Spiderman dans son origin story (la 1ere trilogie). Un peu plus d'accord avec la partie sur le harcèlement des hommes sur les femmes, même si y a des oeuvres qui l'abordent cash comme dans les Retour vers le Futur. Après ils sont souvent représentés comme des "méchants" un peu caricaturaux qui en général sont matés par d'autres hommes mais qui eux sont virils mais "gentils", et ils sauvent les nanas qui craquent pour eux, en gros y a rien qui va...
Je ne nie pas l'existence de représentations masculines des harceleurs, souvent dans un rôle de brute cliché, genre fils à papa quarterback fuck-boy. Je trouve en revanche faux l'idée que les hommes sont plus souvent montré comme des harceleurs par rapport aux femmes. Ils sont plus souvent montré comme des brutes, certes, mais les femmes sont beaucoup plus souvent choisi pour être le personnage antagoniste qui va tout faire pour pourrir la vie du ou des protagonistes, souvent d'ailleurs avec un sous-entendu très sexiste sur le côté manipulateur des sournois des femmes, là où les hommes auraient tendance à être plus soudé entre eux. Ce n'est pas très représentatif de la réalité, ce scénario peut évidemment arriver dans la vrai vie, mais le montrer comme étant l'unique modèle ou presque du harcèlement scolaire nous fait passé à côté de bien des situations tout aussi problématiques mais souvent gardés sous silence.
Le harcèlement pratiqué par les garçons est plus violent plus long au niveau de la durée, que le harcèlement pratiqué par les filles. Je parle sur le plan collectif et non individuel. Les filles auront collectivement plus tendance à éviter de dépasser certaines limites et finir même par s'en lasser contrairement aux garçons qui eux veulent toujours aller plus loin au niveau de la cruauté, et ne veulent surtout pas s'arrêter! Ils n'hésitent à intimider leurs victimes pour les dissuader d'aller se plaindre à la direction.
@@belletteclamiral9515 les femmes ont un role à jouer dans les comportements de harcèlement des hommes entre eux. Elles valident ses comportements pour briser la solidarité masculine entre eux.
J'ai beaucoup à dire sur la question du harcèlement. Permettez moi de raconter comment j'ai atterri dans une spirale descendante. Exposé de la situation : Je suis queer, autiste diag depuis 2020 et de classe plutôt moyenne qui a fluctué entre temps. La première fois qu'on m'a traité de " PD", c'était en CP. J'ai commencé ma primaire dans les Yvelines, dans une commune plus ou proche de Versailles tant sur le plan géographique que politique. J'y ai fait mon CP puis mon CE1 avant de partir pour le 94 au début du 2me trimestre de CE2. Ensuite, à la fin du CM1, j'ai déménagé à Paris dans le 15ème arrondissement. J'ai toujours plus ou moins été plus ou moins bullied tout le long, et même jusquà la 2de. J'ai fini ma scolarité dans ce même 15ème. Ce que j'en tire, c'est que le harcèlement dans les zones qu'on peut facilement étiquetter " bourge catho" est bien plus malveillant et vicieux. Dans le 94,j'avais réussi à me faire des vrais potes. Dans Paris, l'ambiance devenait très différente. Mais je ne comprenais pas tout, notamment les codes sociaux liés à la classe sociale et au genre. Débarquer de banlieue,ça devait pas aider non plus aux yeux de certaines personnes. Et en termes de maturité affective, c'était pas trop ça non plus. Je ne vivais pas ma scolarité à Paris, j'y survivais. Je pouvais devenir violent assez vite parce que je me sentais souvent vulnérable. J'étais, de fait, assez isolé. Puis surtout, je n'avais pas un grand frère qui pouvait faire pression sur ces emmerdeurs, je suis fils unique. Je me suis trouvé des grands frères de substitution pour compenser. Mais il a suffi qu'un seul déménage pour que mon rêve de faire réellement parti d'un "nous". Jusqu'à la fin du lycée, j'ai vécu en étant un nomade affectif constamment conditionné par une dépendance affective à un autre. En 2de, un énième scénario de dépendance m'a fait péter les plombs. Toute l'atmosphère immonde de mépris, de prédation et d'hypocrisie qui m'avait marqué depuis mes 12 ans me montait à la tête jusqu'à me rendre parano comme jamais. J'avais essayé tout ce qui était en mon pouvoir pour avoir une vie meilleure. J'avais un espoir immense d'avoir une vie complètement différente et débarassé de cette atmophère. Mais ce que je ne comprenais pas, c'est que j'aterrissais dans un bahut d'élite qui veut ses 100% de bacheliers par ans, truffé de petits-bourgeois hétérosexistes et giga psychophobes. Je suis retombé dans mon mécanisme paranoïaque de forteresse assiégée, en mode ' ma peau ou la leur'. J'avais des pensées ultra-violentes. Mais je crois que c'était surtout pour me dévier de la terreur dans laquelle j'étais. J'étais de plus en plus persuadé que ma vie était en danger. Je crois que le pire, c'est que j'étais conscient de ma paranoîa et que je voulais en sortir. Mais que j'étais en rage permanente, parce que je savais que mon environnement ne me permettais jamais d'avoir l'esprit tranquille. Je me sentais menacé par tout le monde. Donc c'est à partir de là que j'ai commencé à avoir une vision binaire du masculin. Celle d'un homme idéal qui restait à trouver, ou à défendre quoi qu'il en coûte s'il était déjà face à ces autres hommes violents, cruels et bêtes. En bref, j'ai passé à aimer les hommes autant que je les haïssais de la même profondeur. J'en sors depuis quelques années
J'ai harcelé plusieurs personnes durant ma période collège, ça allait de l'insulte jusqu'a la violence. Étant plus grand et plus populaire que la moyenne, j'ai surtout fait subir à des enfants plus faibles ou moins favorisés par la vie toutes mes frustrations. Mes parents, tous les deux médecins m'ont éduqué à base de biens matériels et de "on a pas le temps, fait ce que tu veux" Je me suis excusé quelques années plus tard envers les victimes de mes actes, je m'en veux encore aujourd'hui (à 32 ans). Je suis père depuis quelques mois, ma première préoccupation sera que mon enfant ne reproduise pas ce que j'ai fait. Les harceleurs sont très souvent des enfants qui souffrent.
En tant que personne qui a été harcelé, je trouve ça beau que tu te sois excusé, j'aurais aimé que mes harceleurs en fasse de même. Tu ne peux pas revenir sur le passé, la culpabilité ne mènera à rien, contrairement à ta volonté d'inculquer à ton enfant de ne pas faire la même chose, qui pourra contribuer à briser le cycle.
Yo Cassandre, je te connais par D&R. J'aime bien le style de votre équipe. Sur ce thème précis, j'ai quelques infos de 1ère main. Je suis un peu un "daron" ; j'ai grandi dans les 80s-90s et j'ai été bcp harcelé à l'école et au Lycée. Pour moi, le pic, c'était collège-lycée. Le pic de cruauté c'est le collège, et le pic de fréquence des incidents, c'est fin primaire-début collège. Ca, je me le rappelle très bien. Deux autres trucs dont je me rappelle aussi : 1-j'étais souvent battu à la maison, le plus souvent par mon père ... et j'étais en parallèle harcelé. Au collège, la seule année "bully-free", c'était l'année où mon daron n'a pas frappé, etc. Tout ça pour dire qu'il est fort possible qu'il y ait un lien entre le fait de subir une violence, et le fait de la voir se répéter, comme si les prédateurs "sentaient le sang", etc. J'avais cette intuition chevillée au corps depuis des années quand j'ai entendu une victime (Muriel Cousin, whistleblower du cas Miller) "chaque traumatisme fait qu'on devient plus facilement une cible". Ca m'a mis sur le Q, j'ai noté cette phrase incroyable de lucidité. Pour moi, c'est un truc réel. Je vois mal comment le state of art de la science pourrait bien expliquer un tel phénomène, mais c'est précis : plus on a subi de traumatismes, (et de violences?!), plus on est à même d'en subir de nouveau. Je prends ça comme un théorème de la vie, comme ces trucs de maths qu'on retient sans comprendre la démonstration. 2-les Bullys ne comprennent que la force, ou le rapport de force, ce qui est plus ou moins la même chose. Du coup, quand on est harcelé, à défaut de pouvoir faire intervenir un adulte, je conseille de répondre aux agressions par la force de manière proportionnée, et de préférence devant du monde, histoire d'afficher son bully, de vacciner et d'immuniser tout le monde. C'est comme ça que j'ai mis fin aux violences paternelles comme en-dehors. L'usage proportionné de la force est tellement plus sain que le harcèlement tordu ou par derrière, c'est ouf. C'est bien ça qui est regrettable à l'âge adulte, de ne pas pouvoir se faire son N+1, son N+2 ou la RH en mode Octogone. A défaut de pouvoir faire constater tous ces harcèlements ou de claquer des Ruptures Conventionnelles, ça permettrait de se protéger 3-in fine, je pense que les enfants sont parmi les premières victimes du Patriarcat, peut-être même encore plus que les femmes. Un jour il y aura peut-être un hashtag balance ton père... J'ignore totalement la proportion d'enfants maltraités (hors stats de l'inceste ou c'est 10%). Mais pour le reste, vous qui faîtes des recherches sur ces sujets, vous devez savoir que c'était très violent. C'est probablement assez répandu pour que cela soit vu comme un effet systémique et non comme des "déviances individuelles". En initiation latin, le prof de Français nous avait parlé du Pater familias, qui avait droit de vie et de mort sur ses gosses. Ca avait bien plu à mon Padré je me rappelle. C'était ça la méta pour pas mal d'entre nous : on pensait que notre père avait le droit de nous tuer. Ca, c'était réel, et c'est un truc terrifiant à vivre quand on est un mini-humain qui voit le monde d'en bas
Dans mon CM1/CM2 de campagne, y'avait 2 bus qui desservaient les villages des élèves. Quand le 1er bus partait, l'instituteur faisait des caricatures des élèves partis au tableau, pour faire rire ceux du 2eme bus... Mais non les profs sont complètement innocents dans le harcèlement 😆
En tant que prof (plutôt apprécié je le pense), j’ai été terrifié par cette réalisation pourtant simple quant à l’emprise que je pouvais avoir et au harcèlement que je pouvais produire.
j'ai été lourdement harcelé au collège par les élèves, les pions me jetaient des regards désolés et les profs faisaient genre de rien voir, mais au lycée c'est les profs qui ont été la source principale de ma détresse. si j'ai une rage amère envers l'école et les profs qui me poursuit encore 10 ans après être sorti du lycée, c'est à cause d'eux. merci de recadrer les insupportables 'not all profs' parce que ça me rend dingue, le truc c'est que le harcèlement scolaire serait bien moins répandu et normalisé si les profs n'y participaient pas largement et validaient pas ce genre de comportement
4:01 oui bon l'école n'est pas l'apprentissage de la domination et la propagation des codes virilistes, les victimes de l'école sont d'abord les élèves qui décrochent, ce qui brise l'égo et handicape ces personnes durant toute leur existence. je pourrais même dire que pour ceux qui perdent la lutte pour la connaissance peuvent trouver dans les codes virilistes justement une bouée de sauvetage, à chacun ses avantages et eux n'ont plus que le physique à faire valoir quand ils ont pris un jugement d'infériorisation sur le plan intellectuel. Ce qu'ils marchandiseront plus tard c'est leurs corps et non leur intellect, métier manuel versus métier intellectuel, qui est une représentation archi fausse (tout artisan en son métier fait preuve d'un sacré intellect adaptatif) mais c'est la représentation capitalistique de ces métiers qui les définissent ainsi. je pense que c'est ton côté poids plume avec un sentiment de réussite scolaire (bof bof; si ce n'est Ulm, on trouve toujours au dessus, tout est échec en fait) qui te fait mécomprendre le premier fléau de l'école, l'échec de sa mission première, l'apprentissage de la connaissance et de ces mécanismes de fabrication pour d'abord acquérir une certaine efficience dans l'adaptation ou la spécialisation, mais aussi pour acquérir une compréhension conscientisée des rouages du monde afin de faire émerger l'esprit citoyen, au final pour libérer l'individu en tout potentiel. bon je comprends que le sujet est le harcèlement, mais bon il est toujours bon de rappeler le tord principal de l'école, l'échec de sa mission première, l'apprentissage de la connaissance et l'épanouissement personnel, ce qui brise bien des gamins. En somme le 1er harcèlement est celui de l'école exercé contre les enfants en échec scolaire.
Il y avait un film qui parle de ça (c'était un truc norvégien ou sudéois) qui racontais le calvaire d'une fille qui arrive dans une école de bourgeois parce qu'elle avait de bons résultats scolaires, mais du fait de sa condition sociale (elle est boursière) elle se fait harceler et manipuler par un type qui sort avec elle et qui la fait tomber dans la drogue, etc... Ce film est vraiment une claque, tu vois le processus se jouer petit à petit c'est assez atroce. Le pire c'est que ce genre d'histoire doit arriver tellement souvent dans ce genre d'établissement mais que personne n'ose en parler, on a bien vu ce qui se passait dans nos grandes écoles (Science po, si ma mémoire est bonne qui à fait les gros titres pour des cas de bizutage, de viols etc...)
Perso je crois que j'ai participé a du harcelement en primaire et au college, et ça me rend ouf parce qu'aujourd'hui je suis absolument pas comme ça. Je pense que c'etait vraiment par manque d'empathie, pour suivre, par racisme aussi un peu, et puis simplement parce que ca me faisait rire. Je me dis qu'avec un minimum d'éducation sur le sujet et de vigilence de la part des pions j'aurais compris ce qui etait ok ou pas parce que la majorité du temps je vivais ma vie tranquille avec mes potes sans faire chier les gens. Enfin bref faut pas attendre des gosses qu'ils s'auto regulent sur ce sujet là parce que l'empathie c'est pas leur qualité première et ça veut pas dire que ce seront de mauvais personnes mais justement c'est le role des adultes de poser des limites
@@ft6840égocentriques aussi parce qu'on les traite comme le centre du monde. Il faut leur faire comprendre (sans méchanceté bien sûr) que tout ce qu'ils font n'est pas archi passionnant. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas au centre de l'attention pendant 5 minutes qu'ils subissent une injustice. Il ne suffit pas qu'ils attrapent une guitare et tapent dessus au hasard pour être intéressants, etc, etc.
@@pascalis20 Tout fait, il faut trouver un juste équilibre entre confiance en soi et humilité. On voit clairement les adultes quand ils penchent d'un côté ou de l'autre de la balance, soit dépressif soit ultra arrogant.
Oui, et le problème c est que les enfants comme toi heureusement changent en grandissant et passent à autre chose, Mais les enfants harcelés eux ne passent jamais à autre chose et gardent des séquelles psychologiques et souvent physiques à vie.
Au collège j'ai pas l'impression que l'origine sociale joue un grand rôle dans la hiérarchie de la cour de récré. Les gamins dominants font la loi et écrasent les autres, et souvent les gosses de prolos ont une aptitude à la violence qui les sert dans ce contexte là (elle se retournera contre eux plus tard). C'est vrai qu'il y a aussi des petits malins fils de bourges ou de la classe moyenne qui bénéficient d'une grande confiance en eux et vont participer au harcèlement de façon plus insidieuse, avec des remarques blessantes bien senties, une sorte de mépris vicieux qui te pèse dessus en permanence. Ceux là j'avais l'impression qu'ils arrivaient à voir dans ma tête, alors que je faisais tout pour être impassible.
Je suis assez d'accord oui... C'est du wishful thinking de gauche ça! La différence se situe surtout au niveau des moyens de défense: l'enfant qui a une famille bien comme il faut a plus de ressources pour se dire que c'est les autres qui sont des cons et pas lui. Ce qui d'ailleurs explique que les enfants de prolo sont plus insécures et donc en moyenne plus "harcelants". C'est dur à admettre pour des gens de gauche que nous sommes mais c'est vrai, il y a beaucoup moins de harcèlement dans les classes moyennes (petite bourgeoisie si vous préférez). En fait c'est juste le reflet du fait que la vie des prolos est plus dure. J'ai fait l'expérience des deux et cela me semble évident, les gens de milieux populaires qui ont fait l'expérience des deux peuvent aussi en attester. Plus haut dans la société en revanche, il me semble (mais je n'en ai pas l'expérience) que le harcèlement est à nouveau très présent.
Je pense que l'origine sociale est pas l'explication principale du phénomène mais plutôt une circonstance aggravante ou protectrice. J'ai subi au collège un harcèlement léger (genre remarques nulles, quelques insultes, un peu de violence physique, rien de comparable à ce que d'autres personnes décrivent en commentaire). J'étais la fille bizarre en jogging. Mais je pense que c'est resté "léger" en partie parce que j'étais d'une classe sociale supérieure aux gamins qui faisaient ça. Du coup, je pouvais d'une part me blinder psychologiquement, en me disant que oui, ils ont essayé de me pousser dans les escaliers mais que c'est des bouseux, ils le resteront alors que moi je vais faire quelque chose de ma vie (oui, oui, c'est complètement du mépris de classe ... :') ) et que d'autre part, si ils vont trop loin, il va y avoir des conséquences pour eux parce que j'ai des ressources sociales qu'ils n'ont pas. Tes muscles vs mes privilèges, match nul.
ça me fait péter un câble les gens qui disent "Le harcèlement m'a appris l'humilité" mais quoooooi ???!! C'est pas possible, si tu dis ça, t'es masochiste
pour pousser sur les mécanismes de distinction et la fonction de la désignation, la stigmatisation et l'exclusion dans la formation des groupes sociaux, lire "outsider", d'howard Becker , ouvrage assez fondateur de la sociologie.
Justement mon cas est assez spécial, vu que le seul harcèlement que j'ai eu était au premier secondaire (j'suis belge) et un gars me collait bcp (genre il m'a fait un coup de pied dans mon entrejambe le premier jour de présentation de l'école avant les vrais cours et il me stalkait sur le fait où j'habitais jusqu'au moment où il a arraché mon journal de classe de mes mains) Il était un loup solitaire et il a été viré de l'école après avoir perdu assez de points de comportement notés dans le cahier de comportement dans lequel il y était inscrit notamment les retards. Mais dans un autre moment, j'étais un peu taquin envers les filles vu que j'avais tendance à les toucher (sur les épaules/dos) et j'étais plus allé vers les filles que d'aller discuter avec les garçons (où j'ai découvert un peu de choses sur le tard, comme le fait que l'un d'eux avait la 3ds et jouait à zelda. Bon pour le coup des gameurs, je le savais déjà, parce que quelqu'un avait demandé à la classe qui avait une Wii et quasi tout le monde à levé la main). Je me sentais très seul même si j'arrivais à me lier des liens avec tout le monde que j'ai jamais accepté comme étant de l'amitié, vu que j'm'attendais à plus et j'me sentais jaloux des autres qui arrivaient à se parler plus et d'apprendre de nouvelles choses entre eux que moi. J'étais devenu malgré moi la "mascotte" de l'école qui était chouchouté par certains éducateurs, un peu des profs et des directeurs/directrices, même si j'avais un peu des problèmes. Le coup avec les filles était déjà un problème en primaire où j'étais rabaissé sur mon comportement, mes parents étaient convoqués tous les ans à la direction et cette farce a fini en 4ème secondaire où j'ai frappé de rage sur une des filles avec un cahier de communication sur le visage et j'étais en exclusion après ça (c'était seulement les mercredis). J'ai du écrire là-bas un mot pour expliquer pourquoi j'ai été en exclusion (la direction m'a était très laxiste vu qu'ils m'ont pas imposé une limite de ligne à écrire). J'ai eu aussi des cas où on m'a raquété mon téléphone mais c'était en dehors de l'école sauf la première fois où j'ai perdu mon tel suite à un cours de gym (EPS pour les françois) et des gars du groupe où on a eu cours, mais d'une autre classe me la racontaient qu'ils savaient qui a pris mon tel sans dire que c'était en effet eux (ce que j'avais des doutes) et ils me l'ont rendu indirectement via la direction à la Saint Nicolas, où j'ai supprimé les fichiers qui leur appartenaient de honte, parce que je ne voulais pas qu'ils en prennent la peine (ils m'ont même pas menacés ou quoi que ce soit, y a des chances qu'ils ont oubliés l'affaire), donc j'ai rien dit. Voilà, le harcèlement est une fraude et moins il y en a mieux que c'est
En 3ème, je me suis fait harcelé par ma prof de Math très populaire, mes notes étaient en chute libre, je devais redoubler. Je suis passé en commission et une fois rentré au lycée, je n'ai plus du tout eu de trouble de l'apprentissage ou de problème au sujet de mes notes X) Coïncidence ?
Source de harcèlement unanimement acceptée par toute la société : la calvitie. C'est drôle pour TOUT le monde de ton âge quand t'es ado et jeune adulte, et les créateurs de contenu (qui eux sont à l'aise avec j'imagine) en rajoute avec de l'autodérision. Tant mieux pour eux, mais c'est normal de se moquer du physique quand c'est la calvitie, que je rappelle est une condition génétique sur laquelle vous ne pouvez que très peu influer. Ne pas rire du physique d'une personne ne s'applique pas à la calvitie. C'est dévastateur pour la confiance en soit (de mon vécu en tout cas)
Surtout à gauche où ils font une fixette sur ça depuis quelques années, je sais pas trop d'où ça vient, peut-être à cause des skinheads ou bien Soral mdr Dur d'être un gauchiste calvitié
Je pense avoir harcelé quelqu'un ? Au collège, 5ème puis début 4ème. Pour ma défense j'étais le seul, c'était pas du harcèlement de groupe, et je pense que c'est parce que je le trouvais intéressant et je savais pas trop comment lui dire. Je passais des recrées à éviter de me prendre des coups de pied de sa part. Si je le revois il faudra que je m'excuse :/
Ancien prof, j ai déjà eu des petits papiers de l orthophoniste. C est pas toujours bien adressé. Étant en permanence harcelé et parfois humilié par des élèves et la direction, on voit arriver un élève avec un petit sourire en coin et un papier plein d injonctions pas forcément possibles à réaliser. Je te laisse imaginer le ressenti. On fait ce qu on peut, mais changer la typo d un exo au dernier moment alors que t as pas la main sur le pdf, imprimer en a3 quand y a plus fe papiers et laisser 15 minutes de plus au contrôle quand le prof d après fait aussi contrôle, bah ouais, tu fais de la merde et tu le sais et ca te fait pas forcément plaisir de mal faire ton boulot. En même temps tu comptes les jours jusqu aux vacances, tu tiens sur du xanax et t as plus de 120 élèves par semaine. Je te trouve très compréhensif quand tu donnes les clés de compréhension psy du harceler, mais quand il s agit du prof ça devient plus léger. Chatouilleux ? Peut etre.. basé, assurément. Visiblement plus que toi
24:46 "Chatier par le genre alors tu t oppose au genre". Non. Quand on m a éclaté, bah j ai level up mon niveau de baston, c tout, j ai repondu par le dépassement de l autre, pas en devenant une fille, parce que une fille c encore plus faible. J comprend pas comment vous raisonner ?
Je confirme ce qui est dit sur le harcèlement centré au collège. Le Lycée était assez Chill en comparaison. Je confirme aussi la peur du du déclassement. J'ai été harcelé/ ostracisé. Mon angoisse au collège c'était d'être au plus bas de l'échelle. Alors j'ai participé à des mouvement de groupe. Et ça alors que j'avais aucune raison de le faire. Je m'en veux énormément pour ça.
jpense que la meilleure solution pour l'école c de la rendre attrayante et non-obligatoire. ça soulagerait tout le monde: les profs, les élèves, les parents, le personnel scolaire, bref tout le monde
@@andallthatjazz5796 ça dépend de ce que tu appelles comme étant travailler. l'apprentissage, qu'il soit théorique ou pratique, est un travail. selon moi, les petits en primaire ou même en maternelle travaillent. c'est adapté à leurs âges et c'est très bien. arriver au collège, où le cognitif est en full développement, l'école est vu pour la plupart comme l'endroit obligatoire où on y apprend des choses que l'on oubliera après le grand brevet ou baccalauréat. rendre l'école plus attrayante passe par une révolution sociale et démocratique pour laisser les élèves et les agents scolaires décidés du futur de l'école. et ça passe évidemment par une révolution sociale
La psychiatrie a deux balles sérieux..... Tout le monde marche pas pareil, moi les mecs qui m ont harceler ont été d une aide énorme, y m ont obligé a me sortir les doigts et a devenir un homme. Parce que pour le moment, vous étes a l école, la suite de la vie va augmenter en difficulté. Renforcez vous
Ça n'est en rien une excuse, ces mecs dont tu parles n'aident personne! Tant mieux si tu as réussi à te renforcer avec ça mais ça n en fait pas un acte positif
@@masscritic6981 quelle absence d empathie, ça fait peur. Donc pour toi un gamin qui se fait tabasser par une bande entière c'est normal et il faudrait laisser faire ?
@@edgarattivissimo5442 ca dépend, la société force les non conforme a l etre, les jeunes se testent sans savoir vraiment pourquoi, mais l une des raisons, c'est une mise au conformité de ta virilité. J étais soumis et faible, grâce a leur coup, je suis devenu "insoumis" et fort. Insoumis, c le parti de Mélenchon d ailleur. Mais c vrai la violence entre garçon n a pas toujours cette fonction, cet effet. Donc je généralise pas, d ou mon com de départ : Tout le monde marche pas pareil
Ta transition grâce au harcèlement à du sens mais pour d'autres gens qui n'ont pas le même tempérament, reçoivent un harcèlement d'une intensité différente sur une plus au moins courte durée, des gens avec une plus grosse sensibilité ça n'a aucun sens, le harcèlement laisse globalement un trauma aux gens qui l'ont subi et ont un impact sur leur futur
A cause du système, à cause des normes, à cause de ce que les petits voient chez Les grands, dès le plus jeune âge, à cause de la compétitivité toxique induite par la société. Et comme les enfants ne mentent pas, ils sont cash, directs, pour eux c'est normal, c'est inconscient ce qu'ils reproduisent, ce qu'ils apprennent. C'est pas à cause du fait d'être jeune. C'est juste que les jeunes prennent exemple, et pas que des programmes de tv réalité. C'est absolument tout. Les enfants reproduisent de façon presque caricaturale les comportements dont ils sont témoins. La famille, le s*xisme, les violences verbales, conjugales ,psychologiques. C'est évident.
J'ai subi du harcèlement dès la petite section (j'ai failli redoubler la petite section pcque j'avais arrêté de parler). En cp, un élève de cm2 m'a envoyé à l'hôpital en me balançant la tête contre le goudron, j'ai changé d'école et je me suis fais harceler pendant 4 ans. Tout ça parce que...je suis roux. J'en suis au moment où tu parles du traumatisme et oui c'est des choses qui brisent. Aujourd'hui j'ai 24 ans, je suis en dépression, je n'ai toujours aucune estime de moi et aucune confiance en moi, je galère à me lier intimement avec les autres par peur du rejet. Je n'ai du coup jamais eu la moindre relation amoureuse. Mais bon au moins je suis en commentaire d'une vidéo de Cass Andre et pas d'une vidéo de Julien Rochedy, j'ai évité l'incellerie donc tout n'est pas catastrophique
Ça peut sembler con le coup d'avoir éviter Julien Rochedy mais ça démontre une belle force mentale dont tu peux être fier ! Beaucoup deviennent incel pour bien moins que ça malheureusement...
Donc force à toi, puise dans cette belle énergie et cette empathie que je t'imagine pour être ici et pas ailleurs. J'espère que ça ira mieux pour toi :)
❤❤❤
Force à toi. Qui que tu sois soit fière d'être qui tu es, rien n'est plus précieux que ta vie et l'experience que tu en fait.
🙏
tu n'as pas perdu ton humour en tout cas... Force à toi l'ami!
PS: pour Rochedy ce n'est pas surprenant, il a plutôt un public d'harceleurs devenus des losers que d'harcelés à mon avis...
En ce qui me concerne l'expérience (heureusement beaucoup plus "légère", mais en revanche assez constante) du harcèlement (cause petite taille et croissance un peu lente) m'a plutôt appris à ne pas mettre tout le monde dans le même panier et voir qu'il y a aussi beaucoup de gens qui sont gentils et disposés à te défendre... à condition d'oser aller les voir bien sûr. ça m'a plutôt donné soif d'humanité que le contraire.
Après chacun a une expérience différente
Je me rends compte que je n'avais pas encore mis un petit cœur ici, alors je le fais pour ce commentaire passionnant qui apporte beaucoup !
Je suis une femme, j'ai subi du harcèlement lors de mes 4 années de collège, lancé d'abord par d'autres filles, j'ai eu une bouchée d'air lors du premier confinement, et durant mes derniers mois de 3eme, j'ai subi un harcèlement psychologique très intense. Je trouve ça aussi dommage que le harcèlement psychologique ne soit que rarement représenté. Je ne me suis rendue compte que j'avais subie du harcèlement psychologique lorsque je suis arrivée au lycée loin de tous mes harceleurs. Je suis contente de voir une vidéo qui en parle par cette approche, ça me rassure de voir que le harcèlement psychologique est beaucoup plus présent que je ne le pensais. Merci pour cette vidéo.
Je bosse en périscolaire et c'est Fou comment la récré c'est déjà une micro société
En effet les enfants sont très conscient de leurs positions et même nous en tant qu'adulte on sait qui est "populaire" ou non et certains même sont privilégiés par des adultes ou au contraire humilié
Les différentes humiliations des adultes sur les enfants sont reproduites par ces derniers sur leurs camarades
Depuis plusieurs années, je me réprésente la cour de récré comme une cuve de distillation de la société. Tout ce que la société tente de cacher de ce qu'elle a de pire, tu le retrouves dans cet espace minuscule.
Voir le documentaire Récréations de Claire Simon
Je fuyais la cour de récré comme la peste, merci le CDI, où alors j'y allais avec mes potes, si jy allais seul j étais garanti de me faire harceler.😢 Au collège les enfants sont des monstres.
J'ai souvent comparé le monde du travail à une cours de récré ! Ça la fou mal pour une société soit disant évoluée ! ^^
Cette fin aux petits oignons, un délice.
Ça s'appelle du harcèlement 🤣
merci ! d'ailleurs j'aime beaucoup que tu mentionne cette attitude qu'ont les profs à faire du #notallprofs à chaque fois, et le pire c'est que souvent on ne peut pas le dire parce qu'à gauche le mouvement est rempli de profs qui vont t'en vouloir si tu mentionne le fait que c'est une institution horrible qui est dans une totale position de domination par rapport aux élèves, les comparer aux flics est peut-être exagéré mais quand même c'est frustrant qu'ils soient toujours là à essayer de se dédouaner
edit : et aussi avec le fait que des profs ne fassent pas confiance aux élèves et dénigrent les troubles dys, il y a aussi évidemment le fait que même quand ils ne vont pas activement refuser d'appliquer les aménagements ils vont se moquer et parler du fait qu'ils n'y croient pas
Les profs jouent un rôle extrêmement malsain à presque tous les niveaux et le pire c'est qu'ils nous ont façonné pour que nous puissions pas voir le bois pourris avec lequel ils nous construit.
On nous manque de respect, ou nous traite comme des objets, on nous dresse comme des chiens. On façonne chez nous une personnalité soumise qui fait de nous plus tard une proie pour les patrons exploiteurs, les manipulateurs en tout genre. Le système scolaire français est une entreprise de destruction du respect de soi-même. On nous fait pousse à accepter l'inacceptable. Par exemple, faire attendre les élèves debout devant la porte, leur interdire de s'asseoir. Le prof qui arrive systématiquement en retard sans s'excuser. Le comportement qui consiste à toujours faire reporter la faute ou l'échec sur l'élève. Le prof n'a pas de responsable qui le surveille et envers qui l'élève peut se retourner. Les adultes font systématiquement bloc contre les élèves. Le prof n'aime pas qu'on lui pose des questions compliquées. Le système remélange les classes tous les ans pour empêcher aux élèves de constituer des amitiés et ainsi avoir face à eux une classe plus facile à soummettre.
Le orof ne respectant pas ''élève, l'élève ne respecte pas ses camarades et ne se respecte pas lui même. France champion de consommation de psychotropes. Les personnes qui vont tordrent l'esprit des jeune pour une génération entière qui va vivre 80 ans, et qui va intégrer tous les postes de la société, ces personnes ce sont les profs. On passe tous entre leurs mains. C'est eux qui perpétue presque tous les maux. La relation irrespectueuse prof/eleve sera ensuite la relation irrespectueuse patron/employé, fonctionnaire/population, politique/citoyen, police/population. Parent/enfant. Tous les rapports hiérarchiques deviennent ensuite tyraniques. Les étrangers en france sont souvent étonnés de la mentalité française, surtout quand ils mettent leurs enfants à l'école et qu'ils voient des profs qui hurlent(aux USA un prof qui hurle est viré). Une américaine me disait que le prof de sport a lancé le ballon sur la tête de sa fille parce qu'elle parlait avec sa copine. Elle était vraiment étonnée que ce soit courant en france ce rapport à l'élève. Donc quand on fait mine de s'étonner que des élèves soit harcelé. Tout le paradigme est favorable au harcèlement.
Les profs ne sont pas de gauche. Ils s'occupent en priorité de leurs enfants. Se font des cours particuliers entre eux. Se mettent de bonnes notes. Choisissent les Camarades de leurs enfants pour qu'ils restent entre eux quand ils fond les classes. 70% des élèves de grandes écoles sont leurs enfants. Ils utilisent leur temps libre pour faire de la politique et décider de nos vie avec leur ego gonflé à bloc. Etc etc.
Les méfaits que l'on peut leur reprocher sont extrêmement graves et multiples.
Je n'aime pas beaucoup ton analyse sur le genre des harceleurs, je suis d'accord que le harcèlement fait par les femmes est souvent vu comme moins "grave" que la violence physique des hommes, mais je ne suis pas du tout d'accord pour dire qu'il est moins représenté ou moins considéré. La fiction abordant le harcèlement déborde de l'archétype de "la peste", personnage féminin, souvent représentant même la surféminité (habillé en rose, très maquillé, etc...) comme figure de base de la harceleuse. Là ou au contraire, l'implication des hommes dans le harcèlement est souvent minimisé par rapport au femmes qui auraient plus tendance à être sournoises et "langue de pute", surtout entre elles. Et selon moi, ne pas se rendre compte de ce biais est non seulement un problème pour la vision qu'on a des femmes de manière général, mais permet aussi de fermer les yeux sur le harcèlement des hommes, d'abord entre eux, qui n'est pas que de la violence physique comme tu l'insinue, mais peux aussi être insidieux, à base de moquerie ou d'exclusion sociale, mais aussi quant au harcèlement qu'ils font subir aux femmes, qui prend souvent une forme de harcèlement sexuelle, qui est beaucoup plus invisibilisé à cause du sexisme de la société, qui l'excuse de la même façon qu'à l'âge adulte, en blâmant la victime ou en normalisant le comportement. Je trouve que ces points manquait cruellement dans ton analyse malgré une vidéo et un point de vu intéressant et informé.
Pas forcément d'accord avec le fait que les oeuvres culturelles montrent peu d'hommes harceleurs d'autres hommes, y en a plein, à commencer par Spiderman dans son origin story (la 1ere trilogie).
Un peu plus d'accord avec la partie sur le harcèlement des hommes sur les femmes, même si y a des oeuvres qui l'abordent cash comme dans les Retour vers le Futur. Après ils sont souvent représentés comme des "méchants" un peu caricaturaux qui en général sont matés par d'autres hommes mais qui eux sont virils mais "gentils", et ils sauvent les nanas qui craquent pour eux, en gros y a rien qui va...
Je ne nie pas l'existence de représentations masculines des harceleurs, souvent dans un rôle de brute cliché, genre fils à papa quarterback fuck-boy. Je trouve en revanche faux l'idée que les hommes sont plus souvent montré comme des harceleurs par rapport aux femmes. Ils sont plus souvent montré comme des brutes, certes, mais les femmes sont beaucoup plus souvent choisi pour être le personnage antagoniste qui va tout faire pour pourrir la vie du ou des protagonistes, souvent d'ailleurs avec un sous-entendu très sexiste sur le côté manipulateur des sournois des femmes, là où les hommes auraient tendance à être plus soudé entre eux. Ce n'est pas très représentatif de la réalité, ce scénario peut évidemment arriver dans la vrai vie, mais le montrer comme étant l'unique modèle ou presque du harcèlement scolaire nous fait passé à côté de bien des situations tout aussi problématiques mais souvent gardés sous silence.
Le harcèlement pratiqué par les garçons est plus violent plus long au niveau de la durée, que le harcèlement pratiqué par les filles.
Je parle sur le plan collectif et non individuel. Les filles auront collectivement plus tendance à éviter de dépasser certaines limites et finir même par s'en lasser contrairement aux garçons qui eux veulent toujours aller plus loin au niveau de la cruauté, et ne veulent surtout pas s'arrêter! Ils n'hésitent à intimider leurs victimes pour les dissuader d'aller se plaindre à la direction.
Les fameux petits cons qui colportent des horreurs sur toi à toute la classe dans ton dos pour les pousser à te laisser seul
@@belletteclamiral9515 les femmes ont un role à jouer dans les comportements de harcèlement des hommes entre eux. Elles valident ses comportements pour briser la solidarité masculine entre eux.
J'ai beaucoup à dire sur la question du harcèlement. Permettez moi de raconter comment j'ai atterri dans une spirale descendante.
Exposé de la situation : Je suis queer, autiste diag depuis 2020 et de classe plutôt moyenne qui a fluctué entre temps. La première fois qu'on m'a traité de " PD", c'était en CP.
J'ai commencé ma primaire dans les Yvelines, dans une commune plus ou proche de Versailles tant sur le plan géographique que politique. J'y ai fait mon CP puis mon CE1 avant de partir pour le 94 au début du 2me trimestre de CE2. Ensuite, à la fin du CM1, j'ai déménagé à Paris dans le 15ème arrondissement. J'ai toujours plus ou moins été plus ou moins bullied tout le long, et même jusquà la 2de. J'ai fini ma scolarité dans ce même 15ème. Ce que j'en tire, c'est que le harcèlement dans les zones qu'on peut facilement étiquetter " bourge catho" est bien plus malveillant et vicieux. Dans le 94,j'avais réussi à me faire des vrais potes. Dans Paris, l'ambiance devenait très différente. Mais je ne comprenais pas tout, notamment les codes sociaux liés à la classe sociale et au genre. Débarquer de banlieue,ça devait pas aider non plus aux yeux de certaines personnes. Et en termes de maturité affective, c'était pas trop ça non plus. Je ne vivais pas ma scolarité à Paris, j'y survivais. Je pouvais devenir violent assez vite parce que je me sentais souvent vulnérable. J'étais, de fait, assez isolé. Puis surtout, je n'avais pas un grand frère qui pouvait faire pression sur ces emmerdeurs, je suis fils unique. Je me suis trouvé des grands frères de substitution pour compenser. Mais il a suffi qu'un seul déménage pour que mon rêve de faire réellement parti d'un "nous". Jusqu'à la fin du lycée, j'ai vécu en étant un nomade affectif constamment conditionné par une dépendance affective à un autre.
En 2de, un énième scénario de dépendance m'a fait péter les plombs. Toute l'atmosphère immonde de mépris, de prédation et d'hypocrisie qui m'avait marqué depuis mes 12 ans me montait à la tête jusqu'à me rendre parano comme jamais. J'avais essayé tout ce qui était en mon pouvoir pour avoir une vie meilleure. J'avais un espoir immense d'avoir une vie complètement différente et débarassé de cette atmophère. Mais ce que je ne comprenais pas, c'est que j'aterrissais dans un bahut d'élite qui veut ses 100% de bacheliers par ans, truffé de petits-bourgeois hétérosexistes et giga psychophobes. Je suis retombé dans mon mécanisme paranoïaque de forteresse assiégée, en mode ' ma peau ou la leur'. J'avais des pensées ultra-violentes. Mais je crois que c'était surtout pour me dévier de la terreur dans laquelle j'étais. J'étais de plus en plus persuadé que ma vie était en danger. Je crois que le pire, c'est que j'étais conscient de ma paranoîa et que je voulais en sortir. Mais que j'étais en rage permanente, parce que je savais que mon environnement ne me permettais jamais d'avoir l'esprit tranquille. Je me sentais menacé par tout le monde.
Donc c'est à partir de là que j'ai commencé à avoir une vision binaire du masculin. Celle d'un homme idéal qui restait à trouver, ou à défendre quoi qu'il en coûte s'il était déjà face à ces autres hommes violents, cruels et bêtes. En bref, j'ai passé à aimer les hommes autant que je les haïssais de la même profondeur. J'en sors depuis quelques années
J'adore la conclusion ... ! Et j'ai hâte le la suite, Haking Social c'est tellement qualitatif !!
J'ai harcelé plusieurs personnes durant ma période collège, ça allait de l'insulte jusqu'a la violence.
Étant plus grand et plus populaire que la moyenne, j'ai surtout fait subir à des enfants plus faibles ou moins favorisés par la vie toutes mes frustrations.
Mes parents, tous les deux médecins m'ont éduqué à base de biens matériels et de "on a pas le temps, fait ce que tu veux"
Je me suis excusé quelques années plus tard envers les victimes de mes actes, je m'en veux encore aujourd'hui (à 32 ans).
Je suis père depuis quelques mois, ma première préoccupation sera que mon enfant ne reproduise pas ce que j'ai fait.
Les harceleurs sont très souvent des enfants qui souffrent.
En tant que personne qui a été harcelé, je trouve ça beau que tu te sois excusé, j'aurais aimé que mes harceleurs en fasse de même.
Tu ne peux pas revenir sur le passé, la culpabilité ne mènera à rien, contrairement à ta volonté d'inculquer à ton enfant de ne pas faire la même chose, qui pourra contribuer à briser le cycle.
Yo Cassandre, je te connais par D&R. J'aime bien le style de votre équipe. Sur ce thème précis, j'ai quelques infos de 1ère main. Je suis un peu un "daron" ; j'ai grandi dans les 80s-90s et j'ai été bcp harcelé à l'école et au Lycée. Pour moi, le pic, c'était collège-lycée. Le pic de cruauté c'est le collège, et le pic de fréquence des incidents, c'est fin primaire-début collège. Ca, je me le rappelle très bien. Deux autres trucs dont je me rappelle aussi :
1-j'étais souvent battu à la maison, le plus souvent par mon père ... et j'étais en parallèle harcelé. Au collège, la seule année "bully-free", c'était l'année où mon daron n'a pas frappé, etc. Tout ça pour dire qu'il est fort possible qu'il y ait un lien entre le fait de subir une violence, et le fait de la voir se répéter, comme si les prédateurs "sentaient le sang", etc. J'avais cette intuition chevillée au corps depuis des années quand j'ai entendu une victime (Muriel Cousin, whistleblower du cas Miller) "chaque traumatisme fait qu'on devient plus facilement une cible". Ca m'a mis sur le Q, j'ai noté cette phrase incroyable de lucidité. Pour moi, c'est un truc réel. Je vois mal comment le state of art de la science pourrait bien expliquer un tel phénomène, mais c'est précis : plus on a subi de traumatismes, (et de violences?!), plus on est à même d'en subir de nouveau. Je prends ça comme un théorème de la vie, comme ces trucs de maths qu'on retient sans comprendre la démonstration.
2-les Bullys ne comprennent que la force, ou le rapport de force, ce qui est plus ou moins la même chose. Du coup, quand on est harcelé, à défaut de pouvoir faire intervenir un adulte, je conseille de répondre aux agressions par la force de manière proportionnée, et de préférence devant du monde, histoire d'afficher son bully, de vacciner et d'immuniser tout le monde. C'est comme ça que j'ai mis fin aux violences paternelles comme en-dehors.
L'usage proportionné de la force est tellement plus sain que le harcèlement tordu ou par derrière, c'est ouf. C'est bien ça qui est regrettable à l'âge adulte, de ne pas pouvoir se faire son N+1, son N+2 ou la RH en mode Octogone. A défaut de pouvoir faire constater tous ces harcèlements ou de claquer des Ruptures Conventionnelles, ça permettrait de se protéger
3-in fine, je pense que les enfants sont parmi les premières victimes du Patriarcat, peut-être même encore plus que les femmes. Un jour il y aura peut-être un hashtag balance ton père... J'ignore totalement la proportion d'enfants maltraités (hors stats de l'inceste ou c'est 10%). Mais pour le reste, vous qui faîtes des recherches sur ces sujets, vous devez savoir que c'était très violent. C'est probablement assez répandu pour que cela soit vu comme un effet systémique et non comme des "déviances individuelles".
En initiation latin, le prof de Français nous avait parlé du Pater familias, qui avait droit de vie et de mort sur ses gosses. Ca avait bien plu à mon Padré je me rappelle. C'était ça la méta pour pas mal d'entre nous : on pensait que notre père avait le droit de nous tuer. Ca, c'était réel, et c'est un truc terrifiant à vivre quand on est un mini-humain qui voit le monde d'en bas
Dans mon CM1/CM2 de campagne, y'avait 2 bus qui desservaient les villages des élèves. Quand le 1er bus partait, l'instituteur faisait des caricatures des élèves partis au tableau, pour faire rire ceux du 2eme bus...
Mais non les profs sont complètement innocents dans le harcèlement 😆
mes pires harceleurs et les seuls d'ailleurs c'étais les pros les surveillants et c'est eux qui engrainaient les élevés
En tant que prof (plutôt apprécié je le pense), j’ai été terrifié par cette réalisation pourtant simple quant à l’emprise que je pouvais avoir et au harcèlement que je pouvais produire.
j'ai été lourdement harcelé au collège par les élèves, les pions me jetaient des regards désolés et les profs faisaient genre de rien voir, mais au lycée c'est les profs qui ont été la source principale de ma détresse. si j'ai une rage amère envers l'école et les profs qui me poursuit encore 10 ans après être sorti du lycée, c'est à cause d'eux. merci de recadrer les insupportables 'not all profs' parce que ça me rend dingue, le truc c'est que le harcèlement scolaire serait bien moins répandu et normalisé si les profs n'y participaient pas largement et validaient pas ce genre de comportement
4:01 oui bon l'école n'est pas l'apprentissage de la domination et la propagation des codes virilistes, les victimes de l'école sont d'abord les élèves qui décrochent, ce qui brise l'égo et handicape ces personnes durant toute leur existence. je pourrais même dire que pour ceux qui perdent la lutte pour la connaissance peuvent trouver dans les codes virilistes justement une bouée de sauvetage, à chacun ses avantages et eux n'ont plus que le physique à faire valoir quand ils ont pris un jugement d'infériorisation sur le plan intellectuel. Ce qu'ils marchandiseront plus tard c'est leurs corps et non leur intellect, métier manuel versus métier intellectuel, qui est une représentation archi fausse (tout artisan en son métier fait preuve d'un sacré intellect adaptatif) mais c'est la représentation capitalistique de ces métiers qui les définissent ainsi. je pense que c'est ton côté poids plume avec un sentiment de réussite scolaire (bof bof; si ce n'est Ulm, on trouve toujours au dessus, tout est échec en fait) qui te fait mécomprendre le premier fléau de l'école, l'échec de sa mission première, l'apprentissage de la connaissance et de ces mécanismes de fabrication pour d'abord acquérir une certaine efficience dans l'adaptation ou la spécialisation, mais aussi pour acquérir une compréhension conscientisée des rouages du monde afin de faire émerger l'esprit citoyen, au final pour libérer l'individu en tout potentiel. bon je comprends que le sujet est le harcèlement, mais bon il est toujours bon de rappeler le tord principal de l'école, l'échec de sa mission première, l'apprentissage de la connaissance et l'épanouissement personnel, ce qui brise bien des gamins. En somme le 1er harcèlement est celui de l'école exercé contre les enfants en échec scolaire.
Il y avait un film qui parle de ça (c'était un truc norvégien ou sudéois) qui racontais le calvaire d'une fille qui arrive dans une école de bourgeois parce qu'elle avait de bons résultats scolaires, mais du fait de sa condition sociale (elle est boursière) elle se fait harceler et manipuler par un type qui sort avec elle et qui la fait tomber dans la drogue, etc... Ce film est vraiment une claque, tu vois le processus se jouer petit à petit c'est assez atroce. Le pire c'est que ce genre d'histoire doit arriver tellement souvent dans ce genre d'établissement mais que personne n'ose en parler, on a bien vu ce qui se passait dans nos grandes écoles (Science po, si ma mémoire est bonne qui à fait les gros titres pour des cas de bizutage, de viols etc...)
Video parfaite et passionnante x)
Perso je crois que j'ai participé a du harcelement en primaire et au college, et ça me rend ouf parce qu'aujourd'hui je suis absolument pas comme ça. Je pense que c'etait vraiment par manque d'empathie, pour suivre, par racisme aussi un peu, et puis simplement parce que ca me faisait rire. Je me dis qu'avec un minimum d'éducation sur le sujet et de vigilence de la part des pions j'aurais compris ce qui etait ok ou pas parce que la majorité du temps je vivais ma vie tranquille avec mes potes sans faire chier les gens. Enfin bref faut pas attendre des gosses qu'ils s'auto regulent sur ce sujet là parce que l'empathie c'est pas leur qualité première et ça veut pas dire que ce seront de mauvais personnes mais justement c'est le role des adultes de poser des limites
Les enfants sont ultra égocentriques il faut beaucoup d'interactions positives et bienveillantes pour qu'ils en sortent.
@@ft6840égocentriques aussi parce qu'on les traite comme le centre du monde. Il faut leur faire comprendre (sans méchanceté bien sûr) que tout ce qu'ils font n'est pas archi passionnant. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas au centre de l'attention pendant 5 minutes qu'ils subissent une injustice. Il ne suffit pas qu'ils attrapent une guitare et tapent dessus au hasard pour être intéressants, etc, etc.
@@pascalis20 Tout fait, il faut trouver un juste équilibre entre confiance en soi et humilité.
On voit clairement les adultes quand ils penchent d'un côté ou de l'autre de la balance, soit dépressif soit ultra arrogant.
Oui, et le problème c est que les enfants comme toi heureusement changent en grandissant et passent à autre chose,
Mais les enfants harcelés eux ne passent jamais à autre chose et gardent des séquelles psychologiques et souvent physiques à vie.
Je connaissais pas hacking social, merci !
C'est extrêmement qualitatif
Les gens n'harcèlent pas seulement à l'école.
Je n'étais pas prête pour l'imitation parfaite d'Emmanuel Todd.
Au collège j'ai pas l'impression que l'origine sociale joue un grand rôle dans la hiérarchie de la cour de récré. Les gamins dominants font la loi et écrasent les autres, et souvent les gosses de prolos ont une aptitude à la violence qui les sert dans ce contexte là (elle se retournera contre eux plus tard).
C'est vrai qu'il y a aussi des petits malins fils de bourges ou de la classe moyenne qui bénéficient d'une grande confiance en eux et vont participer au harcèlement de façon plus insidieuse, avec des remarques blessantes bien senties, une sorte de mépris vicieux qui te pèse dessus en permanence. Ceux là j'avais l'impression qu'ils arrivaient à voir dans ma tête, alors que je faisais tout pour être impassible.
Je suis assez d'accord oui... C'est du wishful thinking de gauche ça!
La différence se situe surtout au niveau des moyens de défense: l'enfant qui a une famille bien comme il faut a plus de ressources pour se dire que c'est les autres qui sont des cons et pas lui. Ce qui d'ailleurs explique que les enfants de prolo sont plus insécures et donc en moyenne plus "harcelants".
C'est dur à admettre pour des gens de gauche que nous sommes mais c'est vrai, il y a beaucoup moins de harcèlement dans les classes moyennes (petite bourgeoisie si vous préférez). En fait c'est juste le reflet du fait que la vie des prolos est plus dure.
J'ai fait l'expérience des deux et cela me semble évident, les gens de milieux populaires qui ont fait l'expérience des deux peuvent aussi en attester. Plus haut dans la société en revanche, il me semble (mais je n'en ai pas l'expérience) que le harcèlement est à nouveau très présent.
Je pense que l'origine sociale est pas l'explication principale du phénomène mais plutôt une circonstance aggravante ou protectrice. J'ai subi au collège un harcèlement léger (genre remarques nulles, quelques insultes, un peu de violence physique, rien de comparable à ce que d'autres personnes décrivent en commentaire). J'étais la fille bizarre en jogging. Mais je pense que c'est resté "léger" en partie parce que j'étais d'une classe sociale supérieure aux gamins qui faisaient ça. Du coup, je pouvais d'une part me blinder psychologiquement, en me disant que oui, ils ont essayé de me pousser dans les escaliers mais que c'est des bouseux, ils le resteront alors que moi je vais faire quelque chose de ma vie (oui, oui, c'est complètement du mépris de classe ... :') ) et que d'autre part, si ils vont trop loin, il va y avoir des conséquences pour eux parce que j'ai des ressources sociales qu'ils n'ont pas. Tes muscles vs mes privilèges, match nul.
Roh t'as viré la majorité du passage bullying contre le golmon du chat jsuis dégouté (vanne à part super live et super best of)
ça me fait péter un câble les gens qui disent "Le harcèlement m'a appris l'humilité" mais quoooooi ???!! C'est pas possible, si tu dis ça, t'es masochiste
pour pousser sur les mécanismes de distinction et la fonction de la désignation, la stigmatisation et l'exclusion dans la formation des groupes sociaux,
lire "outsider", d'howard Becker , ouvrage assez fondateur de la sociologie.
Justement mon cas est assez spécial, vu que le seul harcèlement que j'ai eu était au premier secondaire (j'suis belge) et un gars me collait bcp (genre il m'a fait un coup de pied dans mon entrejambe le premier jour de présentation de l'école avant les vrais cours et il me stalkait sur le fait où j'habitais jusqu'au moment où il a arraché mon journal de classe de mes mains) Il était un loup solitaire et il a été viré de l'école après avoir perdu assez de points de comportement notés dans le cahier de comportement dans lequel il y était inscrit notamment les retards. Mais dans un autre moment, j'étais un peu taquin envers les filles vu que j'avais tendance à les toucher (sur les épaules/dos) et j'étais plus allé vers les filles que d'aller discuter avec les garçons (où j'ai découvert un peu de choses sur le tard, comme le fait que l'un d'eux avait la 3ds et jouait à zelda. Bon pour le coup des gameurs, je le savais déjà, parce que quelqu'un avait demandé à la classe qui avait une Wii et quasi tout le monde à levé la main). Je me sentais très seul même si j'arrivais à me lier des liens avec tout le monde que j'ai jamais accepté comme étant de l'amitié, vu que j'm'attendais à plus et j'me sentais jaloux des autres qui arrivaient à se parler plus et d'apprendre de nouvelles choses entre eux que moi. J'étais devenu malgré moi la "mascotte" de l'école qui était chouchouté par certains éducateurs, un peu des profs et des directeurs/directrices, même si j'avais un peu des problèmes. Le coup avec les filles était déjà un problème en primaire où j'étais rabaissé sur mon comportement, mes parents étaient convoqués tous les ans à la direction et cette farce a fini en 4ème secondaire où j'ai frappé de rage sur une des filles avec un cahier de communication sur le visage et j'étais en exclusion après ça (c'était seulement les mercredis). J'ai du écrire là-bas un mot pour expliquer pourquoi j'ai été en exclusion (la direction m'a était très laxiste vu qu'ils m'ont pas imposé une limite de ligne à écrire). J'ai eu aussi des cas où on m'a raquété mon téléphone mais c'était en dehors de l'école sauf la première fois où j'ai perdu mon tel suite à un cours de gym (EPS pour les françois) et des gars du groupe où on a eu cours, mais d'une autre classe me la racontaient qu'ils savaient qui a pris mon tel sans dire que c'était en effet eux (ce que j'avais des doutes) et ils me l'ont rendu indirectement via la direction à la Saint Nicolas, où j'ai supprimé les fichiers qui leur appartenaient de honte, parce que je ne voulais pas qu'ils en prennent la peine (ils m'ont même pas menacés ou quoi que ce soit, y a des chances qu'ils ont oubliés l'affaire), donc j'ai rien dit. Voilà, le harcèlement est une fraude et moins il y en a mieux que c'est
Merci de parler de ça
J'ai éclaté de rire à "Blubber la baleine", je suis la pire personne
En 3ème, je me suis fait harcelé par ma prof de Math très populaire, mes notes étaient en chute libre, je devais redoubler. Je suis passé en commission et une fois rentré au lycée, je n'ai plus du tout eu de trouble de l'apprentissage ou de problème au sujet de mes notes X) Coïncidence ?
Source de harcèlement unanimement acceptée par toute la société : la calvitie.
C'est drôle pour TOUT le monde de ton âge quand t'es ado et jeune adulte, et les créateurs de contenu (qui eux sont à l'aise avec j'imagine) en rajoute avec de l'autodérision. Tant mieux pour eux, mais c'est normal de se moquer du physique quand c'est la calvitie, que je rappelle est une condition génétique sur laquelle vous ne pouvez que très peu influer.
Ne pas rire du physique d'une personne ne s'applique pas à la calvitie. C'est dévastateur pour la confiance en soit (de mon vécu en tout cas)
Surtout à gauche où ils font une fixette sur ça depuis quelques années, je sais pas trop d'où ça vient, peut-être à cause des skinheads ou bien Soral mdr
Dur d'être un gauchiste calvitié
Je pense avoir harcelé quelqu'un ? Au collège, 5ème puis début 4ème. Pour ma défense j'étais le seul, c'était pas du harcèlement de groupe, et je pense que c'est parce que je le trouvais intéressant et je savais pas trop comment lui dire. Je passais des recrées à éviter de me prendre des coups de pied de sa part. Si je le revois il faudra que je m'excuse :/
👍
Horizon gull après sa chrysalide jadooore ❤
Ancien prof, j ai déjà eu des petits papiers de l orthophoniste. C est pas toujours bien adressé. Étant en permanence harcelé et parfois humilié par des élèves et la direction, on voit arriver un élève avec un petit sourire en coin et un papier plein d injonctions pas forcément possibles à réaliser. Je te laisse imaginer le ressenti. On fait ce qu on peut, mais changer la typo d un exo au dernier moment alors que t as pas la main sur le pdf, imprimer en a3 quand y a plus fe papiers et laisser 15 minutes de plus au contrôle quand le prof d après fait aussi contrôle, bah ouais, tu fais de la merde et tu le sais et ca te fait pas forcément plaisir de mal faire ton boulot. En même temps tu comptes les jours jusqu aux vacances, tu tiens sur du xanax et t as plus de 120 élèves par semaine. Je te trouve très compréhensif quand tu donnes les clés de compréhension psy du harceler, mais quand il s agit du prof ça devient plus léger. Chatouilleux ? Peut etre.. basé, assurément. Visiblement plus que toi
Rompiche
@@GreySunFen espèce de cancre ! XD
26:27
Le mec a pas de chance, faut etre grand, baleze, avec une tete de tueur, sinon oui c sûr les connards vous passer leur nerf sur toi.
La base.
🤝🤝🤝
De toute façon si on veut trouver un truc pour harceler n'importe quoi peut l'être.
24:46
"Chatier par le genre alors tu t oppose au genre".
Non.
Quand on m a éclaté, bah j ai level up mon niveau de baston, c tout, j ai repondu par le dépassement de l autre, pas en devenant une fille, parce que une fille c encore plus faible.
J comprend pas comment vous raisonner ?
21:05
"Ca arrive souvent que les arceleur y sont raison"
Ah, enfin une parole censé ?
Je confirme ce qui est dit sur le harcèlement centré au collège. Le Lycée était assez Chill en comparaison. Je confirme aussi la peur du du déclassement. J'ai été harcelé/ ostracisé. Mon angoisse au collège c'était d'être au plus bas de l'échelle. Alors j'ai participé à des mouvement de groupe. Et ça alors que j'avais aucune raison de le faire. Je m'en veux énormément pour ça.
Par contre Léo c'est pas un gars nickel
rendre hommage à AOC ? pourquoi ? s'être baignée dans la Seine ??? 🤣
En femmage* à amélie oudea-castera (je suis sûr que ça la triggererait)
13:55
"Ostraciser et de pas parler, c d une violence..."
C c que vous faites a toute personne suspecté d etre droitar....
jpense que la meilleure solution pour l'école c de la rendre attrayante et non-obligatoire.
ça soulagerait tout le monde: les profs, les élèves, les parents, le personnel scolaire, bref tout le monde
Non ça ferait juste que les plus pauvres n'irait pas a l'école c'est une idée catastrophique
@@luantoulemonde5675 c'est vrai qu'avec l'école obligatoire et autoritaire aujourd'hui, les pauvres sont ultra intégrés à la société
Ça voudrait surtout dire que beaucoup d'enfants seraient forcés de travailler très jeune et n'auraient aucune opportunité de mobilité sociale.
@@luantoulemonde5675 je dirais que les pauvres vont à l'école obligatoire aujourd'hui et c'est déjà une idée catastrophique
@@andallthatjazz5796 ça dépend de ce que tu appelles comme étant travailler.
l'apprentissage, qu'il soit théorique ou pratique, est un travail.
selon moi, les petits en primaire ou même en maternelle travaillent. c'est adapté à leurs âges et c'est très bien.
arriver au collège, où le cognitif est en full développement, l'école est vu pour la plupart comme l'endroit obligatoire où on y apprend des choses que l'on oubliera après le grand brevet ou baccalauréat.
rendre l'école plus attrayante passe par une révolution sociale et démocratique pour laisser les élèves et les agents scolaires décidés du futur de l'école.
et ça passe évidemment par une révolution sociale
Mais t'es une femme ??!!
La psychiatrie a deux balles sérieux.....
Tout le monde marche pas pareil, moi les mecs qui m ont harceler ont été d une aide énorme, y m ont obligé a me sortir les doigts et a devenir un homme.
Parce que pour le moment, vous étes a l école, la suite de la vie va augmenter en difficulté.
Renforcez vous
Ça n'est en rien une excuse, ces mecs dont tu parles n'aident personne! Tant mieux si tu as réussi à te renforcer avec ça mais ça n en fait pas un acte positif
@@edgarattivissimo5442 c la vie, action/réaction. Toute l existence est basé sur l adaptation au contraintes.
@@masscritic6981 quelle absence d empathie, ça fait peur. Donc pour toi un gamin qui se fait tabasser par une bande entière c'est normal et il faudrait laisser faire ?
@@edgarattivissimo5442 ca dépend, la société force les non conforme a l etre, les jeunes se testent sans savoir vraiment pourquoi, mais l une des raisons, c'est une mise au conformité de ta virilité. J étais soumis et faible, grâce a leur coup, je suis devenu "insoumis" et fort.
Insoumis, c le parti de Mélenchon d ailleur.
Mais c vrai la violence entre garçon n a pas toujours cette fonction, cet effet.
Donc je généralise pas, d ou mon com de départ :
Tout le monde marche pas pareil
Ta transition grâce au harcèlement à du sens mais pour d'autres gens qui n'ont pas le même tempérament, reçoivent un harcèlement d'une intensité différente sur une plus au moins courte durée, des gens avec une plus grosse sensibilité ça n'a aucun sens, le harcèlement laisse globalement un trauma aux gens qui l'ont subi et ont un impact sur leur futur
A cause du système, à cause des normes, à cause de ce que les petits voient chez Les grands, dès le plus jeune âge, à cause de la compétitivité toxique induite par la société. Et comme les enfants ne mentent pas, ils sont cash, directs, pour eux c'est normal, c'est inconscient ce qu'ils reproduisent, ce qu'ils apprennent.
C'est pas à cause du fait d'être jeune. C'est juste que les jeunes prennent exemple, et pas que des programmes de tv réalité. C'est absolument tout.
Les enfants reproduisent de façon presque caricaturale les comportements dont ils sont témoins. La famille, le s*xisme, les violences verbales, conjugales ,psychologiques. C'est évident.