☞ *Le sommaire de notre interview auprès de Lali ! :* ⬇︎⬇︎⬇︎ 06:04 : "Autisme", "troubles du spectre de l'autisme", cela vous parle-t-il ? Quelle définition personnelle, image, en donneriez-vous ? 11:47 : Toujours selon vous, quelles pourraient en être les origines ? 13:19 : Qu’est-ce qui peut souvent être le plus difficile à gérer pour vous ? Comment vit-on avec ? 22:26 : Comment accompagner au mieux une personne qui en souffrirait ? Qu’aurait-elle besoin d’entendre, de sentir pour se rassurer ? 32:55 : Diriez-vous que l’on peut guérir desdits "troubles du spectre de l'autisme", s’en rétablir, vivre avec ? Comment en parleriez-vous avec vos propres mots ? 35:44 : Quel regard social porte-t-on sur l'autisme ? Doit-il encore évoluer ? Y a-t-il des clichés persistants ? 37:18 : Est-ce important de continuer d’en parler, de médiatiser toujours un peu plus là-dessus ? 37:46 : À votre avis, qu'est-ce que cela peut venir nous enseigner humainement, transmettre comme message ? - En gardant à l’esprit, bien entendu, que toutes nos interviews sont à voir dans leur intégralité pour mieux comprendre notre sens accordé aux enjeux de la rencontre et ses subtilités… - ✋🌱
Merci Lali 💙 d'avoir témoigné sur tes difficultés avec tes enfants lorsqu'ils étaient ados. Maman TSA solo de 2 ados, je ne me sens plus capable de les gérer. Ça fait du bien de ne pas se sentir seule et de comprendre que c'est normal.
J'avoue qu'être en couple avec un papa capable de faire la "traduction" entre les enfants et moi aide bien. Aujourd'hui j'apprends à ne pas vouloir absolument tout comprendre de leurs mode de fonctionnement, ce qui avait le don de les agacer terriblement car je les interrogeaient tant que je n'avais pas trouvé un sens à leurs agissements.
Vous êtes une femme merveilleuse Lali. Homme de 59 ans, je me suis découvert "autodiagnostiqué" la même forme d'autisme que vous. Que de péripéties inutiles et inadéquates depuis que je me suis mis à respirer. Vous êtes d'une inspiration sans borne et ensemble, nous, neuroatypique, même si je n,aime pas spécifiquement ce terme, sommes dans une belle lancée de promulgation et de laisser la transparence unniverselle sur nos spécificités. Merci Lali et longue vie à votre mission et votre beau couple. :)
Je viens detout écouter et merci à Lalie de partager de façon aussi claire et belle son vécu, malgré des moments très difficiles. Pour travailler avec des personnes autistes, je suis très heureuse, j' en apprend + sur l' Humain à leur contact qu' avec des neurotypiques sur bien des points et c' est fabuleux. Vive les diversités de câblages !
Merci beaucoup Sandrine pour ce précieux retour ! Votre propre témoignage reste le bienvenu si jamais un jour (sait-on jamais) vous avez envie de franchir cette porte ^^. Continuons de recréer ces belles connexions !🌱👋
Bonjour Lali, merci à vous pour cette belle prise de parole. Cette violence de ne pas être reconnue en tant que handicapée si cela ne se voit pas, elle n'ai pas acceptable. Cela donne l'impression que les personnes valident, sont jalouses de certains privilèges, qui sont du a un handicap et non à un privilège en soi. Alors, dans ce cas-là, comme le dit si bien une campagne sur le handicap « Si tu prends ma place, prends mon handicap » car c'est fatiguant à la longue de devoir se justifier. Vous vivez cela joyeusement et c'est surement plus facile pour vous de l'avoir appris tardivement, car vous avez la maturité pour comprendre que cela ne change en rien qui vous êtes.
C'est surtout que je crois qu'en affichant un message positif, cela aide non seulement à se sentir mieux soi-même, mais également à inciter l'autre à nous écouter plus attentivement : c'est plus difficile d'opposer une réflexion ou un comportement blessant à un sourire ;-)
@@LaliDugelay C'est vrai surtout pour soi-même, car la colère, la rancune, la haine sont dévastatrices pour le corps et l'esprit alors qu'un sourire fait du bien.
Bonjour Lali. Merci beaucoup pour ton témoignage. Il m'a suscité une réflexion sur la façon dont nous les neuroordinaires, pour reprendre ton terme, abordons l'autre. Tu décris très bien des efforts permanents pour décoder l'intention ou l'émotion du monde qui t'entoure. Qu'en est il de la lecture de l'autre chez les neuroordinaires? Elle est plus simple et plus rapide mais est elle juste pour autant ? J'en doute et le fait que les préjugés existent témoigne dans ce sens. Pressé par le temps, nous nous oublions complètement dans le monde qui cultive la performance. Nous sommes très souvent dans la relation à l'autre complètement à côté de la plaque. Nous devrions tous nous imposer davantage d'effort pour décoder nos semblables. Prendre du temps necessaire pour établir un lien, une relation, pendre du recul par rapport à notre propre fonctionnement....
En effet, ce monde en perpétuel mouvement laisse peu de place à l'éloge de la lenteur :-) Si nous prenions le temps de nous comprendre les uns, les autres, sans chercher à imposer une vérité ou unicité, je suis persuadée que nous y gagnerions beaucoup !
Ça n'a rien à voir avec une prétendue incapacité de notre part, mais avec le fait que les gens parlent avec leurs pieds. Et s'ils ont marché du pied gauche dans le caca, ça compliquera d'autant plus le souci de communication. Il n'y avait qu'une façon de comprendre ce qu'elle vous a dit. La personne aurait du dire "je suis contente de toi, on n'a pas besoin de prolonger ta période d'essai, on te garde". Donc, chères et chers aspis, ne vous prenez pas la tête, c'est courant que les NT prennent des raccourcis langagiers, par paresse ou par maladresse... Ne vous sentez pas inaptes...
Alors non, je ne me sens pas inapte, mais plutôt décalée. Mais bon, ça ne m'empêche plus de dormir : le fait de pouvoir dire que je suis autiste permet d'éclairer mon interlocuteur sur la nécessité de s'exprimer sans détours.
☞ *Le sommaire de notre interview auprès de Lali ! :* ⬇︎⬇︎⬇︎
06:04 : "Autisme", "troubles du spectre de l'autisme", cela vous parle-t-il ? Quelle définition personnelle, image, en donneriez-vous ?
11:47 : Toujours selon vous, quelles pourraient en être les origines ?
13:19 : Qu’est-ce qui peut souvent être le plus difficile à gérer pour vous ? Comment vit-on avec ?
22:26 : Comment accompagner au mieux une personne qui en souffrirait ? Qu’aurait-elle besoin d’entendre, de sentir pour se rassurer ?
32:55 : Diriez-vous que l’on peut guérir desdits "troubles du spectre de l'autisme", s’en rétablir, vivre avec ? Comment en parleriez-vous avec vos propres mots ?
35:44 : Quel regard social porte-t-on sur l'autisme ? Doit-il encore évoluer ? Y a-t-il des clichés persistants ?
37:18 : Est-ce important de continuer d’en parler, de médiatiser toujours un peu plus là-dessus ?
37:46 : À votre avis, qu'est-ce que cela peut venir nous enseigner humainement, transmettre comme message ?
- En gardant à l’esprit, bien entendu, que toutes nos interviews sont à voir dans leur intégralité pour mieux comprendre notre sens accordé aux enjeux de la rencontre et ses subtilités… - ✋🌱
Merci Lali 💙 d'avoir témoigné sur tes difficultés avec tes enfants lorsqu'ils étaient ados. Maman TSA solo de 2 ados, je ne me sens plus capable de les gérer. Ça fait du bien de ne pas se sentir seule et de comprendre que c'est normal.
J'avoue qu'être en couple avec un papa capable de faire la "traduction" entre les enfants et moi aide bien. Aujourd'hui j'apprends à ne pas vouloir absolument tout comprendre de leurs mode de fonctionnement, ce qui avait le don de les agacer terriblement car je les interrogeaient tant que je n'avais pas trouvé un sens à leurs agissements.
Génial merci d’expliquer le vécu d’une personne autiste aussi justement 🙏😉
Je trouve ça très courageux d'exprimer votre ressenti, merci pour cette information.
Merci à vous d'avoir pris le temps d'écrire ce petit retour ^^
Vous êtes une femme merveilleuse Lali. Homme de 59 ans, je me suis découvert "autodiagnostiqué" la même forme d'autisme que vous. Que de péripéties inutiles et inadéquates depuis que je me suis mis à respirer. Vous êtes d'une inspiration sans borne et ensemble, nous, neuroatypique, même si je n,aime pas spécifiquement ce terme, sommes dans une belle lancée de promulgation et de laisser la transparence unniverselle sur nos spécificités. Merci Lali et longue vie à votre mission et votre beau couple. :)
Merci d'avoir pris le temps pour ce touchant message auprès de Lali ! :)
Je viens detout écouter et merci à Lalie de partager de façon aussi claire et belle son vécu, malgré des moments très difficiles. Pour travailler avec des personnes autistes, je suis très heureuse, j' en apprend + sur l' Humain à leur contact qu' avec des neurotypiques sur bien des points et c' est fabuleux. Vive les diversités de câblages !
Merci pour votre commentaire 💙
Merci beaucoup Sandrine pour ce précieux retour ! Votre propre témoignage reste le bienvenu si jamais un jour (sait-on jamais) vous avez envie de franchir cette porte ^^. Continuons de recréer ces belles connexions !🌱👋
Bonjour Lali, merci à vous pour cette belle prise de parole. Cette violence de ne pas être reconnue en tant que handicapée si cela ne se voit pas, elle n'ai pas acceptable. Cela donne l'impression que les personnes valident, sont jalouses de certains privilèges, qui sont du a un handicap et non à un privilège en soi. Alors, dans ce cas-là, comme le dit si bien une campagne sur le handicap « Si tu prends ma place, prends mon handicap » car c'est fatiguant à la longue de devoir se justifier. Vous vivez cela joyeusement et c'est surement plus facile pour vous de l'avoir appris tardivement, car vous avez la maturité pour comprendre que cela ne change en rien qui vous êtes.
C'est surtout que je crois qu'en affichant un message positif, cela aide non seulement à se sentir mieux soi-même, mais également à inciter l'autre à nous écouter plus attentivement : c'est plus difficile d'opposer une réflexion ou un comportement blessant à un sourire ;-)
@@LaliDugelay C'est vrai surtout pour soi-même, car la colère, la rancune, la haine sont dévastatrices pour le corps et l'esprit alors qu'un sourire fait du bien.
Bonjour Lali. Merci beaucoup pour ton témoignage. Il m'a suscité une réflexion sur la façon dont nous les neuroordinaires, pour reprendre ton terme, abordons l'autre. Tu décris très bien des efforts permanents pour décoder l'intention ou l'émotion du monde qui t'entoure. Qu'en est il de la lecture de l'autre chez les neuroordinaires? Elle est plus simple et plus rapide mais est elle juste pour autant ? J'en doute et le fait que les préjugés existent témoigne dans ce sens. Pressé par le temps, nous nous oublions complètement dans le monde qui cultive la performance. Nous sommes très souvent dans la relation à l'autre complètement à côté de la plaque. Nous devrions tous nous imposer davantage d'effort pour décoder nos semblables. Prendre du temps necessaire pour établir un lien, une relation, pendre du recul par rapport à notre propre fonctionnement....
Oui, vous avez raison, faire un effort pour décoder l'autre, pour que cela devienne une façon d'être au quotidien.
En effet, ce monde en perpétuel mouvement laisse peu de place à l'éloge de la lenteur :-) Si nous prenions le temps de nous comprendre les uns, les autres, sans chercher à imposer une vérité ou unicité, je suis persuadée que nous y gagnerions beaucoup !
Merci pour ce beau partage et oui être autiste n'est pas une maladie.
Merci à vous pour ce petit retour attentionné ! Continuons de combattre les idées reçues ^^ 👋
Ha et j' aimerai connaître le nom de sa chaîne svp ? L' autisme féminin est malheureusement trop peu représenté. Bien à vous l' équipe !
ua-cam.com/users/LaliDugelay
Ça n'a rien à voir avec une prétendue incapacité de notre part, mais avec le fait que les gens parlent avec leurs pieds. Et s'ils ont marché du pied gauche dans le caca, ça compliquera d'autant plus le souci de communication. Il n'y avait qu'une façon de comprendre ce qu'elle vous a dit. La personne aurait du dire "je suis contente de toi, on n'a pas besoin de prolonger ta période d'essai, on te garde". Donc, chères et chers aspis, ne vous prenez pas la tête, c'est courant que les NT prennent des raccourcis langagiers, par paresse ou par maladresse... Ne vous sentez pas inaptes...
Alors non, je ne me sens pas inapte, mais plutôt décalée. Mais bon, ça ne m'empêche plus de dormir : le fait de pouvoir dire que je suis autiste permet d'éclairer mon interlocuteur sur la nécessité de s'exprimer sans détours.