Fleur de Misère (Stollé, Haldy - Spencer 1912) C’était une gosse abandonnée Recueillie par des bohémiens Pauvre enfant, tendre fleur fanée Battue et traitée comme un chien Depuis déjà bien des semaines Elle s’en allait, craignant les coups Danser dans les fêtes foraines Afin de rapporter des sous Mais son rire moqueur Cachait souvent des pleurs R. On l’appelait Fleur de Misère Petit ange aux grands yeux profonds Dans une roulotte, à la barrière Elle était l’jouet des vagabonds Parfois, dans ces heures amères Elle songeait aux p’tits enfants Bercés, choyés par leur maman On l’appelait Fleur de Misère Cependant, un clown, un paillasse La rencontra sur son chemin De ses parents prenant la place Dans l’malheur lui tendit la main Mais bientôt, comme elle dev’nait femme Doucement, sans qu’il s’en doutât L’amour se glissa dans son âme Et sans l’vouloir son cœur parla… Près d’elle, en la berçant Il disait tendrement : R. Ma jolie p’tite Fleur de Misère C’est fini, j’veux plus t’voir pleurer Oublie les chagrins éphémères Ne pensons qu’à nous adorer Je veux, par un amour sincère Chasser tes soucis, ton émoi Jamais je n’aimerai que toi Ma jolie p’tite Fleur de Misère Mais une vie d’malheur pour tout gage Ça n’peut pas durer bien longtemps Pour l’cimetière, elle fit l’grand voyage Par un joli matin d’printemps Sur la tombe de la pauvrette Le clown, loin des r’gards d’alentour Déposa un bouquet d’violettes Bouquet d’deux sous, bouquet d’amour Maudissant le trépas Il murmura tout bas : R. Pauvre petite Fleur de Misère J’rêvais pour toi des jours heureux Mais, vois-tu, l’bonheur sur la terre C’n’est pas fait pour les miséreux Dans une dernière prière Reçois ces fleurettes, tes sœurs Ce bouquet-là, c’est tout mon cœur Adieu, ma p’tite Fleur de Misère Merci pour cette poignante version.
Des chansons qui racontaient le quotidien des pauvres gens...
Fleur de Misère (Stollé, Haldy - Spencer 1912)
C’était une gosse abandonnée
Recueillie par des bohémiens
Pauvre enfant, tendre fleur fanée
Battue et traitée comme un chien
Depuis déjà bien des semaines
Elle s’en allait, craignant les coups
Danser dans les fêtes foraines
Afin de rapporter des sous
Mais son rire moqueur
Cachait souvent des pleurs
R. On l’appelait Fleur de Misère
Petit ange aux grands yeux profonds
Dans une roulotte, à la barrière
Elle était l’jouet des vagabonds
Parfois, dans ces heures amères
Elle songeait aux p’tits enfants
Bercés, choyés par leur maman
On l’appelait Fleur de Misère
Cependant, un clown, un paillasse
La rencontra sur son chemin
De ses parents prenant la place
Dans l’malheur lui tendit la main
Mais bientôt, comme elle dev’nait femme
Doucement, sans qu’il s’en doutât
L’amour se glissa dans son âme
Et sans l’vouloir son cœur parla…
Près d’elle, en la berçant
Il disait tendrement :
R. Ma jolie p’tite Fleur de Misère
C’est fini, j’veux plus t’voir pleurer
Oublie les chagrins éphémères
Ne pensons qu’à nous adorer
Je veux, par un amour sincère
Chasser tes soucis, ton émoi
Jamais je n’aimerai que toi
Ma jolie p’tite Fleur de Misère
Mais une vie d’malheur pour tout gage
Ça n’peut pas durer bien longtemps
Pour l’cimetière, elle fit l’grand voyage
Par un joli matin d’printemps
Sur la tombe de la pauvrette
Le clown, loin des r’gards d’alentour
Déposa un bouquet d’violettes
Bouquet d’deux sous, bouquet d’amour
Maudissant le trépas
Il murmura tout bas :
R. Pauvre petite Fleur de Misère
J’rêvais pour toi des jours heureux
Mais, vois-tu, l’bonheur sur la terre
C’n’est pas fait pour les miséreux
Dans une dernière prière
Reçois ces fleurettes, tes sœurs
Ce bouquet-là, c’est tout mon cœur
Adieu, ma p’tite Fleur de Misère
Merci pour cette poignante version.
encore une chanson qui sera reprise par Berthe Sylva