Les liaisons dangereuses d’Annie Ernaux
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- Опубліковано 30 вер 2024
- Annie Ernaux est une écrivaine qui a ouvert la voie en disant des choses qui ne se disent pas. L'avortement, la honte, le sexe... Toutes ces choses sur lesquelles la société fait silence, l'auteure en parle et en reparle dans chacune de ses œuvres. Elle publie aujourd'hui "Le jeune homme", chez Gallimard, qui raconte une histoire d'amour entre un homme et une femme dans laquelle cette dernière est plus âgée de 30 ans que lui.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : www.france.tv/...
J'ai donc l'impression, sur ce plan, qu'un jeune Président est révolutionnaire...
Attention à ne pas tout confondre. Il y a aussi des livres sur l'emprise d'une jeunesse bafouée et instrumentalisée. La chanson de Dalida n'a pas été censurée !
Oui.
La jeunesse bafouée et instrumentalisée l'est de façon intellectuelle et morale, par la société, la télévision, l'entourage ...
La chanson de Dalida n'a pas été censurée puisque il n'y a pas de soumission ni de la part de l'un ni de la part de l'autre...c'est une relation sexuelle.. à 18 ans...et plus...rien de plus normal...
de quels interdits elle parle... rien d'interdit là dedans je dirais plutot à ceux qui vont avec qlq1 de plus jeune: "qu'est ce qu'ils s'imaginent?"
Bonjour Madame.
Une véritable histoire d'amour entre 2 êtres, est indépendante de l'âge, de la condition sociale, de la couleur de peau, ou de la nature du sexe.
Elle est vérifiée dans la durée...
L'histoire est truffée de couples atypiques qui se sont aimés malgré tout.
Pour que le véritable amour puisse naître et s'épanouir, il faut que les 2 personnes en fasse le choix personnel et qu'elles soient en mesure intellectuelle, mentale et physique de le faire.
Toute la problématique est là.
Cordialement.
Sinon il y a emprise et soumission d'un des 2 !
@zoé
Oui...😀
@Solina Pisac *Dans les limites de la loi plutôt ?
@Solina Pisac C'était la fille adoptive de Mia Farrow, pas la sienne. Et il a eu une relation avec elle lorsqu'elle était majeure.
@Solina Pisac Difficile de juger de loin, la seule chose qu'on peut constater, c'est que leur mariage est heureux et dure depuis 30 ans.
Elle raconte un fantasme
Hélas
Madame ARNAUX, je vous félicite pour l’acquisition du Prix NOBEL, c’est amplement mérité.👏🥂🍾
Pour les dernières secondes de cette séquence HÉLAS coupée et le fait de ne pas avoir renié votre classe sociale et de jouer sur les mots, ce n’est pas « très complexe » Madame Arnaux, je n’ai pas fait de Grandes Études, je n’ai pas fréquenté les Grandes Écoles, pourtant, j’ai tout compris mais c’est sûrement dû au fait que je viens du même milieu que vous et pas votre intervieweur (que j’apprécie au demeurant) qui ne comprend pas ou fait semblant de ne pas comprendre.
Au sujet de votre livre~LE JEUNE HOMME~que je n’ai pas lu mais que je vais m’empresser de faire...pour moi, l’Amour entre adultes majeurs consentants n’a PAS d’âge et je m’insurge toujours sur cette idée qu’un homme de 60 ans et une femme de 30 ans qui s’aiment, soit plus normale (ou anormale pour d’aucuns...) que l’inverse. Je suis femme et je m’octroie le droit d’aimer et d’être aimée par une personne beaucoup plus jeune que moi, dans la limite du droit. N’en déplaise aux grincheux😡😂🧘🏻♀️🥀
Et moi, et moi, et moi...
Il n'y a rien de dangereux avec Annie Ernaux. Elle est le respect d'autrui à des années lumières de celles qui sont l'emprise dans le deni de TOUS.
Annie Ernaux ne brille pas dans cette interview, elle cherche ses mots et ne dit pas grand chose il faut dire qu’elle n ‘est pas aidée par ce journaliste qui ne connaît que la technique de la flatterie.enfin je ne comprends pas votre phrase « …sont l’emprise … « que devons nous comprendre à part le fait que vous êtes un ou une fan ?
Je ne pense pas qu'une relation entre un homme "mûr" et une jeune femme soit mieux perçue. C'est juste une tendance spontanée, un a priori, qui consiste à tout voir comme infiniment plus difficile pour les femmes, même ce qui ne l'est pas forcément. Dommage cet automatisme chez une si grande écrivaine.
L'éternité
Annie Ernaux est ce barrage qui filtre l'eau : le langage. Ne passe que l'essentiel. En hommage à ce qu'elle est, ne passe qu'un peu de sa vie passé, de sa vie tout court - vie qu'elle retrouve aussitôt car l'eau est infinie, en tout cas l'eau qui est la sienne.
Elle se perd de vue puis se regagne, se reconquiert au fur et à mesure de sa parole orale - elle a toute la légitimité de parler de ses livres puisqu'elle est écrivain - elle n'a peur de rien, pas même de ces instants où elle se vide de sa substance pour raconter tout ce qu'elle n'est pas, et représenter ce vide, tout ce qu'elle n'a pas pu avoir, et être cette absente.
Cette honte dont elle parle, c'est en quelque sorte ce qui la prive d'elle-même mais elle revient, elle monte au créneau, elle reprend des forces en remettant la pendule à l'heure. Elle a le verbe pour tout expliquer. Elle a les rênes de sa vie entre ses mains.
Elle est un véritable écrivain parce qu'elle sait, avec cette nécessité d'écrire qu'elle rencontre, imposer la valeur des choses - et des choses muettes, celles qu'on a du mal à s'expliquer, ces douleurs muettes, intimes - et les agencer comme elles le "méritent", avec son objectivité qui est partie d'une subjectivité, d'un cas forcément isolé - mais elle en fait quelque chose d'universel et qui est la vie, la vie infinie de ce lac qui est le sien - qui est le nôtre.
SG
(Mon mari et moi postons sous ce même pseudo de Vince Taylor, séparément et au gré de nos envies).
Un sujet très important dans notre société