La fabrication des pylônes du Câble C1
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- Опубліковано 27 сер 2024
- Entrez dans les coulisses du 1er chantier de téléphérique d'île de France ! Les équipes techniques vous racontent la conception et la fabrication des pylônes jusqu'à leur levage. Qui fait quoi, pourquoi et comment, vous saurez tout en visualisant la vidéo !
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Bravo à toute l'équipe
Félicitations, vraiment. Être arrivé à choisir un constructeur autrichien (certes de grande qualité) pour un projet iconique de l'arrivée du câble en urbain en France, alors que nous avons un constructeur reconnu internationalement en région Rhône-Alpes, vraiment, c'est encore la preuve de la grande implication de nos "élites" dans la ré-industrialisation et le rayonnement de la France !!! Et bravo pour l'écologie avec les centaines de camions qu'il aura fallu pour acheminer tout ça depuis l'Autriche !!! Et alors pourquoi ce choix "bicolore" ? Doppel ne pouvait pas peindre aussi les têtes de pylônes comme cela se fait en montagne sur un certain nombre d'appareils ???
On vous entend moins râler quand Alstom et Airbus remportent des contrats à l'étranger.
@@BerlinBoi67 Merci pour ce message court, concis, et plein d'une réflexion que l'on sent intense et poussée.
Alors, bonjour d'abord (vous verrez qu'un peu plus de politesse et un peu moins d'agressivité peut rendre une conversation sur les réseaux sociaux un poil plus sympathique et du coup enrichissante)
"On vous entends moins râler" : voilà une phrase qui me semble quelque peu présomptueuse ! Car je ne crois pas vous connaître, cher Arnaud. Et donc, vous ne devez pas me connaître non plus. Et donc, qu'en savez-vous si je ne râle pas ?
Mais pour entrer dans le vif du sujet, sachez que ni Alstom, ni Airbus ne construisent de télécabine ! Plus sérieusement, il se trouve que notre "champion" national en remontées mécaniques ne vend pas d'appareil en Autriche en raison d'une tendance très marquée dans les pays germaniques au protectionnisme naturel. Donc, votre remarque pourrait sembler vaguement judicieuse si effectivement il y avait des commandes autrichiennes d'appareils français, mais voilà, ça n'existe pas. Mais il faut pour cela connaître le marché très spécifique des remontées mécaniques (oups, voilà que je fais comme vous, et que je vous attribue des caractéristiques de connaissance alors que je ne vous connais pas...toutes mes confuses !)
Ensuite, il s'agit là d'un premier appareil de transport urbain de la capitale, autrement dit, tout un symbole. Alors, pour vous faire comprendre un peu mieux, imaginez que vous soyez constructeur de vélo. Et vous avez rendez-vous chez un potentiel client en y allant à vélo... mais d'une marque concurrente. Quelle impression pensez-vous que cela risque de produire sur la confiance de votre client sur votre produit ? (je vous laisse quelques instants de réflexion...)
Donc voilà : comment une entreprise française peut tenter de vendre ailleurs des produits fabriqués chez nous (ce qui est bon pour notre économie et nos impôts) quand son propre pays, en tant que client, lui préfère la concurrence ? (je vous laisse là encore quelques instants de réflexion...)
Et puis, il s'agit là d'argent publique, ce qui est un peu différent. Car que mes impôts servent à faire tourner la machine économique France, ça me va. Mais l'économie autrichienne, contre qui je n'ai rien de particulier par ailleurs, j'avoue que ça m'élargit quand même un peu l'interstice situé entre les 2 masses charnues sur lesquelles je suis assis au moment même où je vous régale de ma prose si merveilleuse. D'autant que, si on poussait la subtilité jusqu'au bout, cela reviendrait à payer les ouvriers autrichiens...et à payer du chômage aux ouvriers français laissés sur le bord du chemin. En terme plus simple : le double effet kiskool ! (je vous aurais bien laissé quelques instants de réflexion, mais il se trouve que j'ai d'autres choses à faire, merci de bien vouloir m'en excuser)
Bref, car il va falloir que j'y aille, que de l'argent publique serve à acheter ce que nous savons très bien fabriquer à qualité égale, effectivement, ça me fait râler (et si vous avez utilisé les différents instants de réflexion que je vous ai bien sympathiquement donnés, vous devriez en arriver à la même conclusion). Ce que font les autres, je vous dirais bien que ça les regarde. Mais la majorité du temps, il se trouvent qu'ils privilégient leurs constructeurs nationaux... quand ils en ont. Ou sinon, ils se démerdent pour qu'une partie de la production ait lieu sur leur propre territoire. Et pour votre info, la balance commerciale entre la France et l'Autriche est déficitaire : c'est l'Autriche qui gagne de l'argent sur notre "dos". Libre à vous de vous en réjouir... ou de reprendre encore quelques instants de réflexion... sait-on jamais ! De mon côté, je conserve une très légère préférence à privilégier notre économie et donc le financement de nos services publiques dont nous ne rechignons pas à profiter de temps en temps, effectivement.
Vous souhaitant une très bonne soirée et un très bon week-end, je vous remercie, cher Arnaud, une fois encore pour votre interpellation si sympathique :)
@@Bouctou J’aurais trouvé cela également souhaitable de faire appel à Poma, entreprise française. Cependant, j’avais cru comprendre que Poma appartenait maintenant, aux côtés de Leitner, à HTI, qui n’est pas français. Est-ce que, d’un point de vue financier, cela ne reviendrait-il pas au même ? Après, il est sûr que commander chez Poma aura toujours l’avantage de donner du travail à nos ateliers de fabrication français.
Par rapport au choix du constructeur, n’y a-t-il pas des lois européennes nous contraignant à faire un appel d’offre international qui empêche une forme de « préférence nationale » ?
@@Bouctou ce que je veux dire par là c’est que nous sommes en concurrence avec des entreprises au niveau européen pour les contrats publics, mais que ça a aussi du bon vu que des entreprises françaises participent à des appels d’offre à l’étranger. Nous ne pouvons pas favoriser un constructeur national car Doppelmayr assignerait Poma en justice et gagnerait vu que ce serait l’équivalent d’une subvention publique déguisée, interdite par les traités.
Concernant Poma rassurez-vous ils s’en sortent très bien et sont très présents en Amérique notamment. De toute façon l’attribution du marché pour la construction d’un téléphérique débrayable n’aurait que peu profité à Poma vu que c’est Leitner qui maîtrise la technologie 3S au sein du groupe.
Et vu que vous semblez bien connaître le marché du transport par câble : la France interdit les pinces à barre de torsion de type DT 104 développées par Doppelmayr. Donc on fait du protectionnisme déguisé.
@@BerlinBoi67 Merci sincèrement pour votre réponse.
J'avais bien compris, même s'il y avait un peu d'ironie dans ma réponse, ce que vous sous-entendiez. Et vous avez raison, un protectionnisme trop visible serait retoqué instantanément par les juridictions compétentes. Sauf que, l'Autriche sait très bien faire pour contourner cela et favoriser leur constructeur national. Regardez le marché autrichien : les nouveaux appareils se répartissent entre Doppel en majorité, et Leitner. Leitner qui est italien certes, mais de la zone Süd-Tyrol, c’est-à-dire la zone de culture germanique. Ceci explique aussi cela. Il y a de nombreuses années que Poma ne postule plus en Autriche, car ils savaient très bien que cela était peine perdue !
Ma remarque visait donc à dire : arrêtons d'être naïf et de se tirer des balles dans le pied. D'autant que Doppel ne fabrique rien en France, contrairement à Poma qui fait vivre des centaines de gens en direct ou à travers ses sous-traitants locaux. Alors jouons le même jeu que les Autrichiens ou les Allemands (en trouvant effectivement des "failles" comme les barres de torsion) !
Et puis, prenez l'exemple de la culture : on a très bien su faire du protectionnisme en instituant des quotas de diffusion d'œuvres françaises à la télé, à la radio ou au cinéma (où l'on paye une taxe sur le billet quand on va voir, par exemple, un blockbuster américain, pour financer les productions nationales). Résultat, notre secteur culturel se porte bien, et ça n'a pas empêché les films ou chansons étrangères de continuer de bien se vendre chez nous ;)
Sinon, pour revenir à des choses plus techniques, il ne s'agit ici pas d'un 3S mais bien d'une TCD tout ce qu'il y a de plus classique. Et les chariots de 3S du groupe HTI ont été, me semble-t-il, développés par Agudio (anciennement Poma Italia) qui a été apporté à HTI lors du rachat de Poma.
D'autant que Poma travaille et construit des 3S (notamment celui du Jandri actuellement en construction aux Deux Alpes, et celui de Toulouse en urbain, inauguré il y a 2 ans) : même si certaines pièces viennent d'Italie ou d'ailleurs en Europe, nombre de pièces sont fabriquées à Gilly Sur Isère, en Savoie. Et l'ensemble des cabines de tous les appareils construit par HTI (Leitner compris) sont fabriquées à Veyrins, chez Sigma, en Isère (alors que tous les sièges du groupe viennent hors de France).
Bonne fin de WE à vous :)
Incroyable tes vidéos...♥️♥️♥️
I believe that this is the birth of a new cable car system just like in Mexico City.
I strongly hope so. But an article from a few years ago said that many routes have been studied but got scrapped for local oppositions & lack of interest/funding. This seems to be the only line
On est vrmt bien en idf c est fou
👏
Et du coup elles servent à quoi les ailes à part à faire joli ? Loin de moi l'idée d'être médisant, d'autant plus que je ne suis ni riverain ni ne serait utilisateur régulier de cette infrastructure. Mais pour x% de la valeur du pylône mis dans les ailes vous auriez pu allonger la ligne de y pylônes supplémentaires. Donc si ce n'est pas indiscret, quelles sont les valeurs de x et y ?