LA PETITE MARCHANDE DE FLEURS - François COPPÉE - "Le soleil froid donnait tin ton rose au grésil,"

Поділитися
Вставка
  • Опубліковано 14 січ 2025

КОМЕНТАРІ • 7

  • @delicieusement.delicieux
    @delicieusement.delicieux 6 днів тому +1

    " Et c’était monstrueux, cette enfant de sept ans
    Qui mourrait de l’hiver en offrant le printemps. " Nous sommes au XXI siècle et des gens meurent encore de froid dans la rue....J’aime particulièrement ce poète car il met toujours en avant les petites gens. Nous avons tellement besoin d’humilité....🌬🦋 merci Laurent.

    • @Poesilience
      @Poesilience  5 днів тому +1

      Oui, deux vers qui sont particulièrement poignants dans ce texte en effet.
      Durant tout le dernier tiers du 19ème siècle, Coppée était un des poètes les plus populaires de sa génération, rendant accessible à tous, grâce à des poèmes limpides et proches de la vie quotidienne, l'art poétique, trop souvent réservée à une prétendue élite. Il est fréquemment traité avec une certaine condescendance aujourd'hui, car il me semble que le 20ème siècle a d'abord mis en valeur des poètes assez éthérés, en considérant bien prosaïques sans doute des auteurs tels que Coppée.
      Ceci dit, j'ai comme vous un vrai respect pour ses poèmes, toujours écrits avec sensibilité, soucieux des gens du peuple, le tout dans une langue simple et sincère, où l'on sent à mon sens le désir d'apporter la beauté des mots au plus grand nombre.

    • @delicieusement.delicieux
      @delicieusement.delicieux 5 днів тому +1

      ​​​​@@PoesilienceUne histoire familiale vraie : mon aieul revenant dans son tilbury​ avait remarqué un jeune vacher encore dans les prés à la tombée de la nuit ,il faisait déjà très froid, l’enfant était bien maigre et peu vêtu gardant les bêtes encore à cette période de l’année, normalement tous les troupeaux étaient deja rentrés, les premières neiges tombaient . Il s’etait arrêté et lui en avait demandé la raison, le gamin lui répondit qu’il n’avait pas le choix qu’il était de l’assistance public et que le patron était dur avec lui comme avec les vaches. Mon aieul réfléchit et lui dit simplement ces mots "si un jour tu as besoin de quelque chose va à... et demande le père B" quinze jours plus tard le gamin débarqua avec un minuscule baluchon et son carnet de l’assistance. Il avait fugué, mon aieul versa une somme au patron en compensation, fit ce qu’il fallait avec l’administration et prit chez lui le jeune enfant ....il y resta le reste de sa vie et est enterré dans notre caveau de famille, il en était devenu un membre au fil des ans, je garde précieusement son carnet de l’assistance publique🥹 il s’appelait Baptiste et son histoire personnelle à savoir comment il se retrouva orphelin est juste incroyable...mon aieul avait lui aussi connu jeune, l’adversité mais il était à la fois bon et intelligent il avait prospéré. Il faut se montrer bon mais surtout faire le bien autour de soi 🌬🌌 belle soirée Laurent.

  • @sarahgstar
    @sarahgstar 3 дні тому

    Je vous sais gré de ce que vous nous transmettez, comme une leçon de vie aux "voyants" que nous sommes, nous montrant ce que nous ne voyons pas forcément, le tout ponctué par votre personnalité.

    • @Poesilience
      @Poesilience  День тому

      Très heureux que vous appréciiez cette chaîne ainsi que mes interprétations de poèmes.
      On dit souvent que la perte d'un sens en aiguise d'autres, ce qui est souvent le cas en effet, le cerveau humain étant d'une adaptabilité surprenante, et d'une plasticité dont les scientifiques continuent aujourd'hui de découvrir l'étendue.
      Pour ma part, en dehors du toucher qui est inévitablement un peu plus développé je pense, j'ai énormément sollicité ma mémoire au quotidien pour des choses très diverses, et cette capacité accrue de mémorisation est un soutien précieux pour pouvoir proposer trois nouveaux poèmes par semaine sur cette chaîne. Mais, pour rejoindre un peu ce que vous dites, je crois aussi que le fait d'être privé de la vue, dans un monde très largement dominé par l'image, m'a sans doute poussé à cultiver une certaine introspection, me rendant du même coup d'autant plus sensible aux mots, au rythme et à la musicalité de l'art poétique peut-être.

  • @wualaguala
    @wualaguala 5 днів тому

    It's so bizarre how this poem still resonates among our sad reality.

    • @Poesilience
      @Poesilience  5 днів тому

      Ce poème, pourtant publié pour la première fois en 1868, reste malheureusement encore d'actualité en effet. Si la technique et la médecine ont fait d'importants progrès en un siècle et demi, la misère, elle, est toujours présente ici et là dans le monde, et l'injustice sociale est loin d'avoir disparue.