Les professionnels de santé tombent aussi dans le panneau et c'est bien le problème! Le séances chez ma kiné m'ont aidé à réapprendre à bouger normalement et ça a été primordial mais toutes les seances étaient accées sur le corps et ses "déséquilibres"...
Cela rejoint une de vos autres vidéos: vous citiez Alan Abbas: "nous visons toujours davantage un ressenti somatique des émotions plutôt que des prises de conscience des sentiments." Dans une vidéo vous avez dit vous être débarrassé de l’anxiété en même temps que vos symptômes. Pouvez-vous expliquer ? Merci, Les 4 phases des TMS sont particulièrement intéressantes....
Avant j’avais de l’anxiété chronique, sociale et généralisée. Maintenant, j’en ai encore un peu, mais ce n’est pas problématique. J’ai réalisé que l’anxiété était un symptôme au même titre que la douleur et je l’ai traité de la même manière. L’évitement était la clé. J’évitais toute situation qui me rendait anxieux, j’ai donc fini comme un hermite, seul chez moi. Lorsque la douleur est arrivée, j’ai commencé à éviter certains mouvements, jusqu’à ce que je me retrouve couché au lit toute la journée, n’étant plus capable de bouger. L’évitement! C’est la pire stratégie. Lorsque j’ai compris le concept du reconditionnement de la douleur, j’ai commencé à m’exposer au mouvement et j’ai enseigné à mon cerveau que la réaction (les sensations de douleurs) n’étaient pas dangereuses. Alors, j’ai compris que je pouvait faire la même chose avec l’anxiété. Je me suis exposé aux situations qui me rendaient «anxieux» comme les situations sociales, et j’ai enseigné à mon cerveau que la réaction (l’anxiété) n’était pas dangereuse. Les deux processus se sont fait en parallèle. Je m’exposais de plus en plus, j’évitais de moins en moins et j’apprenais à mon cerveau que ces sensations n’étaient pas dangereuses, qu’on les appelle «douleur» ou «anxiété» c’est le système nerveux qui est en état d’alerte, c’est une fausse alarme. Il faut calmer le système nerveux. Lorsqu’on calme le système nerveux les douleurs s’en vont, l’anxiété s’en va, même mes acouphènes sont disparus, la fatigue chronique aussi. Ce sont tous des symptômes d’un système en état d’alerte. Le plus important a été d’apprendre à mon cerveau que mes émotions (qui sont des sensations au fond) n’étaient pas dangereuses. Pourquoi j’évitais les gens? Parce qu’ils créaient des sensations en moi (émotions) que je trouvais désagréables et dangereuses. Lorsque j’ai appris à mon cerveau que la colère, la tristesse et la culpabilité n’étaient pas des sensations dangereuses, j’ai pu m’exposer aux gens sans grands problèmes. Il faut apprendre à notre cerveau que les sensations ne sont pas dangereuses. Que ce soit de la «douleur physique» ou de la «douleur émotionnelle» ou de l’anxiété. Au fond, ce sont tous des sensations. On apprends à notre cerveau que ce n’est pas dangereux. C’est la première étape. Ensuite, comme je le disais dans la vidéo, je peux commencer à creuser plus loin et me demander: «Pourquoi je me sens coupable lorsque je dis: non! à quelqu’un. Mais ce travail est plus profond. Si on apprend à notre cerveau que la culpabilité n’est pas dangereuse, c’est déjà un bon début. Le repérage somatique est idéal pour ça. On déclenche de la tristesse ou de la colère ou de l’anxiété et on enseigne à notre cerveau: ce n’est pas dangereux! J’espère que ça répond à la question.
C’est trompeur de dire «le cerveau» comme si c’était une unité. C’est très rare que je parle de quelle zone du cerveau fait quoi. La seule vidéo où je l’ai adressé est intitulée: Fermer la porte aux symptômes. Même si c’est une simplification, cette image m’a beaucoup aidé. Jim Prussack parle constamment de ça, mais moi, j’essaye d’éviter, ha ha ha! C’est une simplification mais en gros, l’amygdale est le centre de la peur. Le cortex pré-frontal peut raisonner et contrôler l’amygdale lorsqu’elle panique. Le problème, c’est lorsque le cortex préfontal est faible, l’amygdale peut faire ce qu’elle veut et créer un état de panique. En Français, ça s’appelle le: détournement de l’amygdale. (Amigdala hijack) Il faut donc «muscler» le cortex préfrontal pour qu’il puisse résister au crises de panique de l’amygdale. C’est vraiment une simplification et une vulgarisation, mais ça peut aider. Il ne faut pas voir le cerveau comme une unité, il y a plusieurs zones qui ont des fonctions différentes. Mais, dans mon expérience, ce n’est pas utile de trop se perdre dans ces considérations. Je ne dis pas: «J’enseigne à mon cortex préfrontal à contrôler les crises de l’amygdale» Je dis juste, j’enseigne à mon cerveau à ne plus avoir peur des mes sensations. Dans mon expérience, il faut simplifier. Ne pas se perdre dans la complexité. J’ai une douleur… ce n’est pas dangereux. J’ai de l’anxiété… ce n’est pas dangereux. Ce ne sont que des sensations. C’est le mieux que je puisse faire dans la section commentaire UA-cam. J’espère que ça aide. Sinon, Jim Prussack parle plus en détail, de quelle zone du cerveau fait quoi. Mais je n’ai pas eu besoin de comprendre ça pour éliminer les symptômes.
Les professionnels de santé tombent aussi dans le panneau et c'est bien le problème! Le séances chez ma kiné m'ont aidé à réapprendre à bouger normalement et ça a été primordial mais toutes les seances étaient accées sur le corps et ses "déséquilibres"...
Cela rejoint une de vos autres vidéos: vous citiez Alan Abbas: "nous visons toujours davantage un ressenti somatique des émotions plutôt que des prises de conscience des sentiments."
Dans une vidéo vous avez dit vous être débarrassé de l’anxiété en même temps que vos symptômes.
Pouvez-vous expliquer ? Merci,
Les 4 phases des TMS sont particulièrement intéressantes....
Avant j’avais de l’anxiété chronique, sociale et généralisée. Maintenant, j’en ai encore un peu, mais ce n’est pas problématique. J’ai réalisé que l’anxiété était un symptôme au même titre que la douleur et je l’ai traité de la même manière. L’évitement était la clé. J’évitais toute situation qui me rendait anxieux, j’ai donc fini comme un hermite, seul chez moi. Lorsque la douleur est arrivée, j’ai commencé à éviter certains mouvements, jusqu’à ce que je me retrouve couché au lit toute la journée, n’étant plus capable de bouger. L’évitement! C’est la pire stratégie. Lorsque j’ai compris le concept du reconditionnement de la douleur, j’ai commencé à m’exposer au mouvement et j’ai enseigné à mon cerveau que la réaction (les sensations de douleurs) n’étaient pas dangereuses. Alors, j’ai compris que je pouvait faire la même chose avec l’anxiété. Je me suis exposé aux situations qui me rendaient «anxieux» comme les situations sociales, et j’ai enseigné à mon cerveau que la réaction (l’anxiété) n’était pas dangereuse. Les deux processus se sont fait en parallèle. Je m’exposais de plus en plus, j’évitais de moins en moins et j’apprenais à mon cerveau que ces sensations n’étaient pas dangereuses, qu’on les appelle «douleur» ou «anxiété» c’est le système nerveux qui est en état d’alerte, c’est une fausse alarme. Il faut calmer le système nerveux. Lorsqu’on calme le système nerveux les douleurs s’en vont, l’anxiété s’en va, même mes acouphènes sont disparus, la fatigue chronique aussi. Ce sont tous des symptômes d’un système en état d’alerte. Le plus important a été d’apprendre à mon cerveau que mes émotions (qui sont des sensations au fond) n’étaient pas dangereuses. Pourquoi j’évitais les gens? Parce qu’ils créaient des sensations en moi (émotions) que je trouvais désagréables et dangereuses. Lorsque j’ai appris à mon cerveau que la colère, la tristesse et la culpabilité n’étaient pas des sensations dangereuses, j’ai pu m’exposer aux gens sans grands problèmes. Il faut apprendre à notre cerveau que les sensations ne sont pas dangereuses. Que ce soit de la «douleur physique» ou de la «douleur émotionnelle» ou de l’anxiété. Au fond, ce sont tous des sensations. On apprends à notre cerveau que ce n’est pas dangereux. C’est la première étape. Ensuite, comme je le disais dans la vidéo, je peux commencer à creuser plus loin et me demander: «Pourquoi je me sens coupable lorsque je dis: non! à quelqu’un. Mais ce travail est plus profond. Si on apprend à notre cerveau que la culpabilité n’est pas dangereuse, c’est déjà un bon début. Le repérage somatique est idéal pour ça. On déclenche de la tristesse ou de la colère ou de l’anxiété et on enseigne à notre cerveau: ce n’est pas dangereux!
J’espère que ça répond à la question.
C’est trompeur de dire «le cerveau» comme si c’était une unité. C’est très rare que je parle de quelle zone du cerveau fait quoi. La seule vidéo où je l’ai adressé est intitulée: Fermer la porte aux symptômes. Même si c’est une simplification, cette image m’a beaucoup aidé. Jim Prussack parle constamment de ça, mais moi, j’essaye d’éviter, ha ha ha!
C’est une simplification mais en gros, l’amygdale est le centre de la peur. Le cortex pré-frontal peut raisonner et contrôler l’amygdale lorsqu’elle panique.
Le problème, c’est lorsque le cortex préfontal est faible, l’amygdale peut faire ce qu’elle veut et créer un état de panique. En Français, ça s’appelle le: détournement de l’amygdale. (Amigdala hijack)
Il faut donc «muscler» le cortex préfrontal pour qu’il puisse résister au crises de panique de l’amygdale.
C’est vraiment une simplification et une vulgarisation, mais ça peut aider.
Il ne faut pas voir le cerveau comme une unité, il y a plusieurs zones qui ont des fonctions différentes.
Mais, dans mon expérience, ce n’est pas utile de trop se perdre dans ces considérations.
Je ne dis pas: «J’enseigne à mon cortex préfrontal à contrôler les crises de l’amygdale»
Je dis juste, j’enseigne à mon cerveau à ne plus avoir peur des mes sensations.
Dans mon expérience, il faut simplifier. Ne pas se perdre dans la complexité. J’ai une douleur… ce n’est pas dangereux. J’ai de l’anxiété… ce n’est pas dangereux. Ce ne sont que des sensations.
C’est le mieux que je puisse faire dans la section commentaire UA-cam. J’espère que ça aide. Sinon, Jim Prussack parle plus en détail, de quelle zone du cerveau fait quoi. Mais je n’ai pas eu besoin de comprendre ça pour éliminer les symptômes.