Clara Luciani en concert au Liberté à Rennes le 17/03/2022

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  • Опубліковано 27 жов 2024
  • Le groupe est juché sur un vaste podium à gradins, la scène drapée de velours crème. Looks pantalons patte d’eph, robe op-art, vestons cintrés, bottes hautes… Clara elle-même, pantalon or et chemise mauve faits de milliers de rondelles métallo-plastiques pour refléter la lumière. Ses chorés que n’aurait pas reniées Claude François. Et pourtant cette esthétique vintage des émissions de télé de Marithé et Gilbert Carpentier n’apparaît ni ringarde ni forcée.
    C’est l’un des talents de la grande (1,82 m) jeune femme de 29 ans. Les morceaux les plus frappants de ses deux albums renvoient aux années disco que la chanson française n’a pas toujours apprivoisées de la meilleure façon. Elle les transcende avec des arrangements exubérants sans être trop clinquants, portant des textes à la part de mélancolie et au regard sur la vie qu’on trouvait plutôt chez une Françoise Hardy.
    Son triomphe aux Victoires de la musique (4 trophées) n’a fait que consacrer une popularité exponentielle.
    Claraoké
    Le public a globalement entre 25 et 60 ans. Peu d’ados, peu de têtes très blanches mais un panel intergénérationnel que la sudiste a à sa main. Il fera avec un bel ensemble les mouvements de poignets exprimant le dédain dans Le reste, chantera lors de la session de « claraoké », les paroles de la chanson La Baie (l’adaptation en français du The Bay du groupe britannique Metronomy) s’affichant sur cinq grands grills de lumière mobiles…
    Chevelure d’ange
    Clara redonne ses lettres de noblesse à ces adaptations qui étaient le sel des années yéyé. Mais elle se garde et n’a pas besoin d’en faire une règle. Trop de ses chansons ont la qualité addictive des classiques, plein de réminiscences sans se contenter de simplement répliquer. Comme ce Sad and Slow qu’elle chante avec son bassiste qui a la même « chevelure d’ange » que Julien Doré avec qui elle l’interprète en studio. À Marseille, les spectateurs s’étaient persuadés que Pierre était Julien. Ils n’en démordaient pas, raconte-t-elle, précisant qu’en tant que native de Provence, elle était légitime pour (très gentiment, avec une bienveillance qui semble être naturelle) railler les Marseillais.
    C’est l’amour
    Au rappel, Clara Luciani revient guitare électrique en main, seulement accompagnée de ses « trois sirènes », demande au public de leur offrir un ciel étoilé avec ses téléphones pour un J’sais pas plaire, emblématique de ces titres chanson-folk qui sont l’autre pilier de sa musique. Le reste du groupe revient pour enchaîner sur le percussif hymne à la sororité Ma Sœur. Une seconde adaptation euphorique, C’est l’amour, version de l’imparable I Feel Love de Donna Summer et Gorgio Moroder ne calme pas la faim des Rennais. Le second rappel non plus, mais Au revoir est explicite. Il est temps pour Clara de s’éclipser derrière les rideaux de son théâtre.
    Setlist
    Cœur
    Amour toujours
    Nue
    Les fleurs
    Bandit
    Comme toi
    Monstre d'amour
    La place
    Sad & Slow
    Mon ombre
    Dors
    La baie (Metronomy cover)
    Tout le monde (sauf toi)
    Le chanteur
    Le reste
    La grenade
    Respire encore
    Rappel 1 :
    J’sais pas plaire
    Ma soeur
    C'est l'amour (Donna Summer cover)
    Rappel 2 :
    Au revoir

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