Philip K. Dick dans les mots d’Emmanuel Carrère
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- Опубліковано 23 сер 2024
- Parfois mal-aimé en son pays, Philip K. Dick a su toucher un large public en France et sa reconnaissance est désormais unanime. A l’occasion de la réédition de l’intégrale des nouvelles du maître de la SF aux éditions Gallimard, Guillaume Erner reçoit son biographe français : Emmanuel Carrère.
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j'ai acheté son livre il y a une quinzaine d'années (je suis vivant vous êtes tous mort) j'avoue qu'il a fait un excellent travail. Je l'ai relu une bonne dizaine de fois.
Philip K Dick, un génie incompris. Quant j'ai lu Blade Runner j'ai encore plus aimé que le film, mais quant j'ai lu Ubik, je suis tombé à la renverse, un véritable chef d'oeuvre!!! au diable les éditeurs...
Ubik .... Qui pourra jamais faire mieux ????
Incompris ?
Non c est le meilleur écrivain américain …
C'est toujours passionnant d'écouter un auteur passionné par un écrivain.
Perso j'aurais plus dit le xontraire mais bon.. ;-)
@@xavierwmz hein?
@@SltNanou93 Auteur, écrivain, écrivain, auteur, capito?
Merci. Je suis en train de lire je suis vivant et vous êtes morts après avoir lu Yoga et Ubik grâce à Emmanuel Carrère. Un auteur qui fait lire ! Merci
et je suis vivant et vous êtes tous morts est une phrase de UBIK
@@amarsalmi7239 regardez au fond des toilettes si vous trouvez de l'or
@@Regulateur c'est quoi ce délire
@@amarsalmi7239 Lis le livre, t'en verra l'ampleur. Un chef d'oeuvre.
@@Regulateur et mon c..c'est du poulet ?
Philip K. Dick aura été l'un des auteurs les plus importants du 20ème siècle.
C'est aussi mon avis. Et je profite de votre commentaire pour glisser le nom d'un auteur sous-estimé : J. G. Ballard ("IGH", "Crash", "L'île de béton", etc.)
@@tchakhotine : sous-estimé, méconnu, peu lu et pourtant l'un des plus brillants de tous. Peut-être parce que Ballard (et son univers) est atypique et sa science-fiction très loin d'un Asimov. En fait, je ne sais même pas si (excepté ses tous premiers : le vent de nulle part, le monde englouti, sécheresse, la forêt de cristal), on peut vraiment parler de SF. Il s'agirait plutôt de "romans conjecturaux" et décalés, de fortes critiques sociales, se déroulant de nos jours. Citons aussi dans le même courant - en plus des trois que tu as cités - La face cachée du soleil (1998), Super-Cannes (2000), Millénium People (2003), etc...
je me suis passé de lui, et de prou(s)te et de céline ...
@@mimmoum3236rien a voir , Proust et autres bien sûr qu'on s'en passe sans soucis . K Dick est justement un homme de la marge . Tu aimerais
Dick était Un homme passionnant et d'une sublime générosité.
À propos de Saint-Paul: le titre anglais du roman de Dick "Substance Mort" est "A Scanner Darkly", qui est calqué sur un passage de la première épître aux Corinthiens de Saint-Paul, en anglais "through a mirror, darkly" .
"Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu." (1 Corinthiens 13:12)
Bien d'accord avec Carrère.
C'est l'écrivain que j'ai le plus relu. C'est comme Brassens qui voulait écrire mais qui à fait des chansons avec leur fond et leur forme inimitable.
K dick en a ecrit deja a l'adolescence et il était convaincu de la puissance de la sf
très intéressant. Cependant il n'est pas juste de dire que Dick "n'aimait pas" la science fiction; passionné de Van Vogt dès son jeune âge, il s'en inspire d'ailleurs pour ses premiers romans (loterie solaire), c'était un enfant de la SF. Il regrettait surtout de ne pas être assez reconnu à son goût, car il était convaincu (à raison) qu'il était porteur d'un message
Joakim4803 : absolument. Dick n'était pas un "auteur mainstream égaré dans la science-fiction" comme se plaisent à penser et dire certains intellos : il a grandi dans le "giron" de la science-fiction, était lui-même grand lecteur de SF dans sa jeunesse, a toujours aimé le genre et ne l'a jamais renié. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la SF étant un genre très mal considéré à son époque, Dick se sentait frustré qu'on lui refuse une vraie légitimé d'écrivain. C'est pourquoi il s'est senti à un moment l'envie de "percer" dans la littérature générale, ce qu'il n'a jamais pu faire. Et pour cause : Carrère est trop magnanime envers les quelques romans mainstream de Dick car ils sont profondément ennuyeux, banals, fades, mal écrits, conventionnels (des histoires de banlieusards qui se dépêtrent dans leurs problèmes conjugaux ^^)
en un mot : oubliables. Sauf Confessions d'un Barjo, où l'on retrouve la "folie" dickienne qu'il mettait, à l'inverse, dans ses romans de SF, autrement plus inventifs et ambitieux dans leurs concepts.
Et j'ai dit plus haut "un moment" car, à la fin des années 60 et jusqu'à sa mort, il a fini par accepter son statut d'écrivain de SF sans en avoir honte et, comme le résume bien Carrère dans son livre, "il vaut mieux être roi de son village que second couteau à Rome"
Pk d se revendiquait comme ecrivain de sf: j'en lis mais en plus j'en écris
Dick est le Shakespeare des temps post-modernes. Un vrai prophète aussi puisque nous vivons dans ses univers aux timelines parallèles. Par exemple, les univers du Simulacre. Nous sortons à grand peine d'un des pires univers du simulacre. Il faudrait faire un livre (essai? roman?) qui pourrait titrer: Un simulacre nommé Trump.
Entrevue incroyable
Incroyablement mauvaise, oui.
Merci
Est-ce que Carrère parle bien de l'auteur américain Philip K. Dick?
Un conscient dit à l’un conscient, dis-moi es-t-on malade ?hum hum je ne sais point, moi je suis un conscient contrôlant mes lobbies et mes passions, Dick est bon car on n’écrit jamais sur la Science sans connaissance, et il a peut être vu des vérités qui l’on rendu comme il était, peut-être ? De plus chapeau, car il faut le porter un Nom pareil !
amis, qu'est-il arrivé à l'option de sous-titre?
K.Dick ne croyiait pas vraiment au libre-arbitre, à la fin de sa vie il aimait beaucoup le New Age
Le New Age ne l'intéressait pas tant que ça.
Il était passionné par la théologie et l'histoire des religions ; il s’intéressa à tous les aspects de ces (vastes) sujets, dont inévitablement ce qu'on peut appeler le New Age (surtout que c’était quelque-chose qui se développait en Californie dans les années 70).
Il était plus traditionaliste que New Age ; certains auraient d'ailleurs pu facilement le considérer comme étant réac à l’époque.
PKD était surtout influencé par la philosophie grecque, le gnosticisme et les courants chrétiens classiques.
Les seuls moments où il se rapprocha réellement de concepts qui pourraient potentiellement être qualifiés de "New Age" étaient avec le Yi King et lorsqu'il rencontra l’évêque californien James Pike (qui perdit son fils et s’intéressa au spiritisme ; cet évêque décéda dans au Levant en cherchant, entre autres choses, des traces archéologiques d'anciennes sectes juives comme les Esséniens). Mais même à ces moments-là, ce qui intéressait le plus Dick était de comprendre des traditions spirituelles anciennes.
Son exégèse va d'ailleurs loin dans l’étude de la spiritualité au point de parfois être indigeste ; c'est quelque-chose qui l'intéressait sérieusement et de façon quasi-universitaire.
Le charlatanisme et autres fumisteries l'attiraient peu, d'où ses recherches constantes pendant des années ; il passait rapidement à autre chose dès qu'il arrivait au bout de ses recherches sur un courant religieux (notamment parce-que certains courants étaient superficiels), lui permettant d'avoir une culture religieuse assez large (ce qui lui permettant aussi d’être relativement incrédule).
@@martinkirsch5969 : exactement. Ca fait du bien de lire quelqu'un qui sait de quoi il parle (contrairement au présentateur ^^)
diablos, no tiene subt,. en fin, si lees ésto, ese libre vale oro.
Comme beaucoup de Français, Guillaume Ermer parle de "K. Dick". S'il parlait du président assassiné à Dallas, dirait-il "F. Kennedy" ?
Phillipe Cadique
Son destin était de science fiction
Je suis surpris qu'Asimov ou VanVogt, avec son "Le colosse anarchique" ne soient pas plus d'"actualité"...
La caméra ne sert à rien... pire, elle aplatit le propos !
Ne vous ne fiez pas à cette interview, son "Je suis vivant et vous êtes morts" est indispensable aux lecteurs de Dick, inutile de préciser d'où c'est tiré.
Il pourrait trouver du K Dick même chez Steve Jobs et Michael Jackson ahah
Intéressant de voir la réaction de Carrère quand la question ne lui dit absolument rien, mais a le sentiment de devoir apporter une réponse quand même.
Oui, comme avec cette allusion incongrue à Charlie-Hebdo.
Il faut vraiment avoir du répondant face à un interviewer qui est autant à côté de la plaque.
EXACTEMENT, ça fait de la mayonnaise pour de viles raisons promotionnelles
Emmanuel Carrère a une vraie gueule d'écrivain.
Un ou une paranoïaque na aucun humour, cest très vrai en effet.. 😁