Je n’ai jamais imaginé que la guerre commencera dans ma ville natale, je croyais que c’était quelque chose de la télé ! Au printemps du 2014 je suis parti de ma ville natale de Donetsk, au Sud-Est de l’Ukraine, à la Pologne pour y travailler. L’atmosphère était inquiétante mais personne ne s'attendait à la guerre. En Pologne j’ai travaillé à l’usine à travailler du bois. Entre temps, à Donetsk la guerre s’est déclenchée. Je regardais la télé et je n’en croyais pas mes yeux. Les Polonais et les Ukrainiens venus d’autres régions du pays ont commencé à me nommer le séparatiste et à m’humilier parce que j’étais le Russe de Donetsk. Au cours de la rixe à la cuisine on m’a échaudé le bras par la soupe bouillante. J’ai eu une très grave brûlure, la peau s’est écaillée jusqu’au coude, les doigts se sont enflés et sont devenus de couleur noir-violette. La compagnie d'assurance PZU ne m’a pas payé l'indemnité accidents dont la somme faisait 30000 euros, on m’a licencié et on m’a dit de me soigner à mes frais et payer mon logement ou bien partir me soigner à Donetsk, dans la ville en guerre ! Jolie proposition, n’est-ce pas ? J’ai décidé d’aller chez une de mes connaissances à Nanci, en France. En demandant du secours aux autorités locales, j’ai commis une faute fatale : j’ai présenté mon passeport international avec le visa polonais. Il fallait (sur le conseil de mon copain) jeter le passeport à la poubelle et présenter à sa place mon permis de conduire … Alors je comptais sur l’humanisme et la loi, mais il n’y en a pas en France! Comme les Français me disaient souvent, vous n’êtes pas bénéficiaire de tout cela!!! La préfecture de Metz m’a placé en procédure Doublin II 2003 parce que le pays de mon entrée était la Pologne. Cela donnait le droit légal au pouvoir français d’ignorer ma situation lamentable, me bafouer san fin et puis me renvoyer en Pologne. Je répétais que la Pologne était un pays inamical, que l’on m’y emprisonnerait et que ma patrie était en guerre. Que devais-je faire ? Mais les Français me répondaient en souriant que mon sort leurs était égal. Meurs-toi, mais parts ! Bien sûr que suite de sa lâcheté, personne ne le disait carrément, mais pour la cruauté, les Français n’ont leurs pareils! Je n’ai pas demandé l’asile en Pologne, mais en France on ne m’a pas reconnu le statut de réfugié. Au lieu de cela, conformement au règlement Dublin II, on m'a placé sous statut Dublin II, sans droits, comme si j’étais un magouilleur ou trompeur qui passe d’un pays à l’autre pour améliorer sa situaton économique. De plus, on m’a sciemment remis une attestation incorrecte du 2003 pour me priver d’allocation de 360 euros, de logement et d'assistance médicale gratuite ! Et d’une telle façon m’empecher de raconter mon histoire au pouvoir à Paris et, l'essentiel, annuler tout le verdict d'acquittement en vertu de ce document illégalement délivré. C’est que le règlement Dublin II 2003 a été déjà abrogé et on devait me placer sous statut Dublin III 2013 ! Quelle astuce est de se moquer d’une victime de la guerre. Le premier travailleur social Elie était très polie avec moi, elle me souriait et essayait en même temps de me créer de problèmes le plus possible et de transformer ma vie en un véritable enfer, ainsi qu’aux autres réfugiés : sans abri, dans la rue, le bras échaudé putrescible. Une fois elle m’a donné le bon de visite gratuit à l’hôpital public et après j’ai dû me faire soigner à mes frais. Elle me donnait des bons de repas pour une somme de 185 euros, les deux premiers mois et demi de mon séjour en France je ne touchais rien en liquide. Les travailleurs socials français sont bien nigauds et les Arméniens, les Bohémien, les Géorgiens les trompent facilement. Mais si vous demandez au lieu de tromper, personne n’aura pitié de vous, leurs cœurs sont sans compassion (ils rêvent de travailler à la préfecture).
Votre destin est tres dure et j'espere que vous avez trouvé une solution entretemps. Que Dieu vous protège! Vous devez encore vivre en France car votre français est meilleur que celui de 90% des français. Bonne chance et me cessez pas de lutter!
Очень шумный!
Je n’ai jamais imaginé que la guerre commencera dans ma ville natale, je croyais que c’était quelque chose de la télé !
Au printemps du 2014 je suis parti de ma ville natale de Donetsk, au Sud-Est de l’Ukraine, à la Pologne pour y travailler. L’atmosphère était inquiétante mais personne ne s'attendait à la guerre. En Pologne j’ai travaillé à l’usine à travailler du bois. Entre temps, à Donetsk la guerre s’est déclenchée. Je regardais la télé et je n’en croyais pas mes yeux. Les Polonais et les Ukrainiens venus d’autres régions du pays ont commencé à me nommer le séparatiste et à m’humilier parce que j’étais le Russe de Donetsk. Au cours de la rixe à la cuisine on m’a échaudé le bras par la soupe bouillante. J’ai eu une très grave brûlure, la peau s’est écaillée jusqu’au coude, les doigts se sont enflés et sont devenus de couleur noir-violette. La compagnie d'assurance PZU ne m’a pas payé l'indemnité accidents dont la somme faisait 30000 euros, on m’a licencié et on m’a dit de me soigner à mes frais et payer mon logement ou bien partir me soigner à Donetsk, dans la ville en guerre ! Jolie proposition, n’est-ce pas ?
J’ai décidé d’aller chez une de mes connaissances à Nanci, en France. En demandant du secours aux autorités locales, j’ai commis une faute fatale : j’ai présenté mon passeport international avec le visa polonais. Il fallait (sur le conseil de mon copain) jeter le passeport à la poubelle et présenter à sa place mon permis de conduire … Alors je comptais sur l’humanisme et la loi, mais il n’y en a pas en France! Comme les Français me disaient souvent, vous n’êtes pas bénéficiaire de tout cela!!!
La préfecture de Metz m’a placé en procédure Doublin II 2003 parce que le pays de mon entrée était la Pologne. Cela donnait le droit légal au pouvoir français d’ignorer ma situation lamentable, me bafouer san fin et puis me renvoyer en Pologne. Je répétais que la Pologne était un pays inamical, que l’on m’y emprisonnerait et que ma patrie était en guerre. Que devais-je faire ? Mais les Français me répondaient en souriant que mon sort leurs était égal. Meurs-toi, mais parts ! Bien sûr que suite de sa lâcheté, personne ne le disait carrément, mais pour la cruauté, les Français n’ont leurs pareils!
Je n’ai pas demandé l’asile en Pologne, mais en France on ne m’a pas reconnu le statut de réfugié. Au lieu de cela, conformement au règlement Dublin II, on m'a placé sous statut Dublin II, sans droits, comme si j’étais un magouilleur ou trompeur qui passe d’un pays à l’autre pour améliorer sa situaton économique. De plus, on m’a sciemment remis une attestation incorrecte du 2003 pour me priver d’allocation de 360 euros, de logement et d'assistance médicale gratuite ! Et d’une telle façon m’empecher de raconter mon histoire au pouvoir à Paris et, l'essentiel, annuler tout le verdict d'acquittement en vertu de ce document illégalement délivré. C’est que le règlement Dublin II 2003 a été déjà abrogé et on devait me placer sous statut Dublin III 2013 ! Quelle astuce est de se moquer d’une victime de la guerre.
Le premier travailleur social Elie était très polie avec moi, elle me souriait et essayait en même temps de me créer de problèmes le plus possible et de transformer ma vie en un véritable enfer, ainsi qu’aux autres réfugiés : sans abri, dans la rue, le bras échaudé putrescible. Une fois elle m’a donné le bon de visite gratuit à l’hôpital public et après j’ai dû me faire soigner à mes frais. Elle me donnait des bons de repas pour une somme de 185 euros, les deux premiers mois et demi de mon séjour en France je ne touchais rien en liquide.
Les travailleurs socials français sont bien nigauds et les Arméniens, les Bohémien, les Géorgiens les trompent facilement. Mais si vous demandez au lieu de tromper, personne n’aura pitié de vous, leurs cœurs sont sans compassion (ils rêvent de travailler à la préfecture).
Votre destin est tres dure et j'espere que vous avez trouvé une solution entretemps. Que Dieu vous protège! Vous devez encore vivre en France car votre français est meilleur que celui de 90% des français. Bonne chance et me cessez pas de lutter!
H