Merci Mr d'aborder cette question encore peut mise en avant et centrale de la taille des habitations, dont découle l'empreinte au sol et les volumes de ressources primaires consommées a la construction et les énergies au fonctionnement une fois la maison achevée
Tout à fait, c'est un sujet que Claude avait abordé dans cet article il y a tout juste 2 ans : www.build-green.fr/la-surface-habitable-par-occupant-ne-devrait-elle-pas-etre-un-critere-important/
Espérer que le bon sens et la morale trouvent une place chez les acteurs de la construction neuve et ,de manière plus large, dans nos sociétés est un vœu pieux. Pour autant, ne pas y croire ou ne rien faire n'est pas non plus une solution. Ne croyant pas au réveil général, unanime et bienveillant, j'essaie de convaincre mon entourage, mes clients et qui veut bien de s'intéresser et s'interroger à ce sujet. Sujet bien décrit par Claude ici comme précédemment
Je partage l'avis de Claude sur le fait qu'on ne consulte plus les ethnologues, les philosophes, les sociologues... Et pourtant nous avons besoin d'eux pour repenser et construire le futur.
Alors moi j'ai comme un doute sur la viabilité du raisonnement dans le cadre d'une société en contraction. Ok sur l'habitat "réduit" comme pas dépasser 100m2 pour une famille de 4 ça me convient, voir même moins c'est ça en moins à chauffer dans ma région froide en hiver ... En revanche ce que je pense en cas de collapse c'est qu'on risque de perdre pas mal de facilités typique de l'organisation citadine (commerces, approvisionnement, structures diverses) et ceci principalement par manque de ressources (transport entre autre ou principalement) ... Après si je met en balance mon ancien mode de vie "permacol" en milieu rural (je suis en ville actuellement) là j'ai un problème. En effet pour palier a l'éloignement de tout j'ai toujours eu pour habitude de ne compter que sur mes mains pour faire ce qu'il y a à faire et sans atelier, dépendance de stockage etc etc ce n'est pas possible. Actuellement dans mes 90m2 habitables mes outils (et encore pas tous puisque j'ai pas récupéré mes machines faute de place) sont rangés dans un coin et ne me servent a rien. Idem quand j'ai l'occasion de récupérer des produits du jardin c'est une galère sans nom pour les gérer (séchage, stockage, ...) Hors face a une défaillance de l'organisation nationale seul une poussée de l’autonomie personnelle (ou territoriale) permet de conserver une forme de "confort moderne" sans revenir a un monde type 18e / 19e siècle. Mon avis est qu'on ne peut pas dissocier la surface d'habitation de la surface de production et que les deux sont indispensables. donc il faudrait prendre en compte en cas de collapse la surface des unités de productions et des habitations pour avoir un ratio "pertinent" de ce qui est nécessaire y compris avec un retour massif vers le lowtech qui pourrait s'imposer (peut être même plus encore si vraiment on est lowtech). D'ailleurs si il fallait s'en convaincre, et sans vanter le modèle qui ne me plaît pas plus que ça, souvenons nous qu'au début de l'ère industrielle c'est le modèle "patronat patriarcal" avec les villages usine qui avait le plus d'intérêt, le patron finançant alors mêmes la religion, les soins et les écoles pour avoir sa main d’œuvre à porté de main ... On centralisait alors tous les moyens utiles et nécessaire ce qui ne va pas dans le sens de la décentralisation donc de l'économie de moyen et de place ;-) Parallèlement si on prend en compte le côté les transports qui risquent de prendre une claque en premier, alors il est probable que les gros centres urbains deviennent inutilisables. Souvenons nous qu'a l'époque ou on ne disposait pas de transport longue distance pratiques les villes avaient un poids critique ne dépassant pas quelques centaines d'habitants ... De part leur capacité a approvisionner justement. ne serais ce que nourrir Paris et sa banlieue soit pas loin de 10 millions de personnes en produisant du blé en Beauce avec des charrettes à bras ou à cheval c'est "interville" :-) (pour ceux qui connaissent) Bref la surface Bâtie restera probablement ce qu'elle est car on en aura besoin, c'est probablement juste la destination qui changera et là il faut bien se dire que celui qui aura construit son petit pavillon "Merlin cage à lapin" ne va pas forcement apprécier d'avoir justement des clapiers dans son salon design .... Après pensez aussi que transport en berne veut aussi dire diversification donc dé-spécialisation des territoire et là encore c'est beaucoup de reconversions de surfaces bâtie pour palier aux impossibilité d'importation. Bref oui on ne sait pas dire ce qui va se passer mais on sait déjà que la perte des énergies fossiles qu'elle se produise plus ou moins vite aura un impact énorme sur nos modes de vie et qu'il ne fera pas bon devoir se déplacer loin ... Ce jour là ceux qui n'auront pas tout a porté de main auront un problème et pour ne pas avoir de problème il faut un peut de place quand même. A titre personnel j'avais une ancienne ferme couverte avec 400m2 de toiture sur deux a trois niveau en fonction des endroits (pièces de vie granges, ...) sur 3000m2 de terrain et c'était large mais suffisant pour avoir un bonne autonomie alimentaire au seins d'un village agricole (permettant des échanges), une autonomie énergétique potentielle et de l'espace pour interagir avec mon environnement. Dans 100m2 ce n'est pas possible.
Pas sûr de comprendre l'allusion. Certainement parce que l'Homme se croit tellement supérieur à la Nature, qu'il lui est difficile de se remettre en cause ! #anthropocène
Merci Mr d'aborder cette question encore peut mise en avant et centrale de la taille des habitations, dont découle l'empreinte au sol et les volumes de ressources primaires consommées a la construction et les énergies au fonctionnement une fois la maison achevée
Tout à fait, c'est un sujet que Claude avait abordé dans cet article il y a tout juste 2 ans : www.build-green.fr/la-surface-habitable-par-occupant-ne-devrait-elle-pas-etre-un-critere-important/
Espérer que le bon sens et la morale trouvent une place chez les acteurs de la construction neuve et ,de manière plus large, dans nos sociétés est un vœu pieux.
Pour autant, ne pas y croire ou ne rien faire n'est pas non plus une solution.
Ne croyant pas au réveil général, unanime et bienveillant, j'essaie de convaincre mon entourage, mes clients et qui veut bien de s'intéresser et s'interroger à ce sujet.
Sujet bien décrit par Claude ici comme précédemment
Je partage l'avis de Claude sur le fait qu'on ne consulte plus les ethnologues, les philosophes, les sociologues... Et pourtant nous avons besoin d'eux pour repenser et construire le futur.
Alors moi j'ai comme un doute sur la viabilité du raisonnement dans le cadre d'une société en contraction. Ok sur l'habitat "réduit" comme pas dépasser 100m2 pour une famille de 4 ça me convient, voir même moins c'est ça en moins à chauffer dans ma région froide en hiver ... En revanche ce que je pense en cas de collapse c'est qu'on risque de perdre pas mal de facilités typique de l'organisation citadine (commerces, approvisionnement, structures diverses) et ceci principalement par manque de ressources (transport entre autre ou principalement) ...
Après si je met en balance mon ancien mode de vie "permacol" en milieu rural (je suis en ville actuellement) là j'ai un problème. En effet pour palier a l'éloignement de tout j'ai toujours eu pour habitude de ne compter que sur mes mains pour faire ce qu'il y a à faire et sans atelier, dépendance de stockage etc etc ce n'est pas possible. Actuellement dans mes 90m2 habitables mes outils (et encore pas tous puisque j'ai pas récupéré mes machines faute de place) sont rangés dans un coin et ne me servent a rien. Idem quand j'ai l'occasion de récupérer des produits du jardin c'est une galère sans nom pour les gérer (séchage, stockage, ...)
Hors face a une défaillance de l'organisation nationale seul une poussée de l’autonomie personnelle (ou territoriale) permet de conserver une forme de "confort moderne" sans revenir a un monde type 18e / 19e siècle.
Mon avis est qu'on ne peut pas dissocier la surface d'habitation de la surface de production et que les deux sont indispensables. donc il faudrait prendre en compte en cas de collapse la surface des unités de productions et des habitations pour avoir un ratio "pertinent" de ce qui est nécessaire y compris avec un retour massif vers le lowtech qui pourrait s'imposer (peut être même plus encore si vraiment on est lowtech). D'ailleurs si il fallait s'en convaincre, et sans vanter le modèle qui ne me plaît pas plus que ça, souvenons nous qu'au début de l'ère industrielle c'est le modèle "patronat patriarcal" avec les villages usine qui avait le plus d'intérêt, le patron finançant alors mêmes la religion, les soins et les écoles pour avoir sa main d’œuvre à porté de main ... On centralisait alors tous les moyens utiles et nécessaire ce qui ne va pas dans le sens de la décentralisation donc de l'économie de moyen et de place ;-)
Parallèlement si on prend en compte le côté les transports qui risquent de prendre une claque en premier, alors il est probable que les gros centres urbains deviennent inutilisables. Souvenons nous qu'a l'époque ou on ne disposait pas de transport longue distance pratiques les villes avaient un poids critique ne dépassant pas quelques centaines d'habitants ... De part leur capacité a approvisionner justement. ne serais ce que nourrir Paris et sa banlieue soit pas loin de 10 millions de personnes en produisant du blé en Beauce avec des charrettes à bras ou à cheval c'est "interville" :-) (pour ceux qui connaissent)
Bref la surface Bâtie restera probablement ce qu'elle est car on en aura besoin, c'est probablement juste la destination qui changera et là il faut bien se dire que celui qui aura construit son petit pavillon "Merlin cage à lapin" ne va pas forcement apprécier d'avoir justement des clapiers dans son salon design ....
Après pensez aussi que transport en berne veut aussi dire diversification donc dé-spécialisation des territoire et là encore c'est beaucoup de reconversions de surfaces bâtie pour palier aux impossibilité d'importation.
Bref oui on ne sait pas dire ce qui va se passer mais on sait déjà que la perte des énergies fossiles qu'elle se produise plus ou moins vite aura un impact énorme sur nos modes de vie et qu'il ne fera pas bon devoir se déplacer loin ... Ce jour là ceux qui n'auront pas tout a porté de main auront un problème et pour ne pas avoir de problème il faut un peut de place quand même. A titre personnel j'avais une ancienne ferme couverte avec 400m2 de toiture sur deux a trois niveau en fonction des endroits (pièces de vie granges, ...) sur 3000m2 de terrain et c'était large mais suffisant pour avoir un bonne autonomie alimentaire au seins d'un village agricole (permettant des échanges), une autonomie énergétique potentielle et de l'espace pour interagir avec mon environnement. Dans 100m2 ce n'est pas possible.
Mouais, faudrait pas sombrer dans l'anthroposophie non plus, un autre extrême aux nombreuses ramifications "entonnoir"..
Pas sûr de comprendre l'allusion. Certainement parce que l'Homme se croit tellement supérieur à la Nature, qu'il lui est difficile de se remettre en cause ! #anthropocène