felix moumie: ce que vous devez vraiment savoir.

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  • Опубліковано 14 жов 2024
  • Félix mounie: ce que vous devez savoir sur lui
    Félix Roland Moumié né le 1er novembre 1925 non loin de Foumban (département du Noun dans la région de l'Ouest au Cameroun) il était un médecin et homme politique camerounais. Félix Moumié est né en 1925 à l'hôpital protestant de Njissé à Foumban, de Samuel Mekou Moumié évangéliste à la mission protestante et de Suzanne Mvuh. Il commence ses études primaires à l'école de Bandjo, les poursuit à l'école protestante de Njissé, puis à l'école publique de Bafoussam (CMI), et les achève à l'école régionale de Dschang (CMII) où il obtient avec brio le certificat d’études primaires.
    Félix Moumié est une des grandes figures de la lutte pour l’indépendance du Cameroun et est le successeur de Ruben Um Nyobè comme tête de file de la lutte pour l'indépendance du Cameroun. Il a été officiellement proclamé héros national par la loi du 16 décembre 1991 de l'Assemblée nationale du Cameroun
    En 1941, il est reçu au concours d'entrée à l'École supérieure Édouard-Renard de Brazzaville. Élève vaillant, il poursuit ses études en s'orientant dans la médecine en s'inscrivant à l'école professionnelle William-Ponty à Dakar en 1945. Il est sensibilisé aux idées anticolonialistes et communistes au cours de sa période universitaire, notamment auprès de Gabriel d'Arboussier (le futur secrétaire général du Rassemblement démocratique africain) et de l'historien Jean Suret-Canale Il retourne au Cameroun en 1947 où il entame une carrière de chirurgien. C'est à 24 ans, au terme de ses études qu'il vient de terminer à Dakar, qu'il est nommé médecin colonial, en poste à l’hôpital de Lolodorf au nord de Kribi. Il dirige par ailleurs une équipe de football.
    Le 22 juillet 1950, Félix Moumié épouse Marthe Ekemeyong, née le 4 septembre 1931. Ils auront deux filles : Annie Jecky Berthe Moumié et Hélène Jeanne Moumié dite Mekoué. Sa veuve est retrouvée le 7 janvier 2009, assassinée dans son domicile de Mbalmayo, étranglée après avoir été violée. Elle était âgée de 78 ans.
    À son retour au Cameroun en 1947, le docteur Moumié est affecté à Kribi, ville côtière de la région du Sud. Dans cette ville, il va rencontrer pour la première fois Ruben Um Nyobè, venu le rencontrer sur le conseil de Gabriel d'Arboussier pour faire de ce jeune médecin un membre de l’Union des populations du Cameroun (UPC). Les deux hommes échangent longuement et Moumié adhère à l'UPC, lançant ainsi sa carrière politique.
    En avril 1950, il est élu vice-président de l'UPC lors du congrès de Dschang, dans la Ménoua. Plus tard la même année il devient vice-président (un des quatre vice-présidents) de la conférence des partisans pour la paix.
    Face à ce militantisme grandissant, les autorités françaises réagissent. Il est tour à tour envoyé dans les villes de Bétaré-Oya dans la région de l'est du pays, puis Mora et Maroua dans la région de l’extrêmeNord. Ces changements disciplinaires visant à le décourager n'auront pas l'effet escompté. Partout où il passe, Félix Moumié introduit l'UPC et parle de patriotisme et d'anticolonialisme. Ainsi, de nombreux Baya de Bétaré-Oya et une partie de la population du nord du Cameroun rejoignent les rangs de l'UPC.
    En effet, Félix Moumié doit faire face à la méfiance et parfois même à la haine des Lamibé, les chefs traditionnels du nord Cameroun. Le lamido Yaya Dahirou ira même jusqu'à attenter à sa vie. Félix Moumié est également l'objet d'une surveillance étroite des autorités françaises locales. Guy Georgy, l'administrateur français qui dirigeait la région du Diamaré reconnait qu'il contrait systématiquement toutes les actions de Félix Moumié en usant de la violation de correspondance, de perquisitions illégales, de surveillance à la jumelle du domicile de l'intéressé et de tentatives de corruption. L'un de ses conseillers suggérera même de le faire assassiner.
    En 1952, à Éséka, Félix Moumié est élu président de l'UPC lors du second congrès du parti, et ce malgré son absence lors du scrutin pour des raisons professionnelles. Il succède alors au chef coutumier bamiléké Mathias Djoumessi alors premier président de l’UPC. Une brillante campagne, ne lui permettra pas de gagner de siège à l'Assemblée territoriale du Cameroun (ATCAM) contre le roi Bamoum.
    En 1954, la lutte se poursuit. Ruben Um Nyobè est invité à s'exprimer à l'ONU le 24 et 25 novembre 1954, qui provoque la création d'une mission de visite au Cameroun. La réaction française est immédiate : Roland Pré, gouverneur français d'Outre-Mer, est nommé nouveau haut-commissaire au Cameroun et installé dans ses fonctions le 2 décembre 1954. L'objectif du gouvernement français est de briser l'UPC. Pour mener à bien sa tâche, Pré décide de surveiller plus étroitement tous les représentants du parti, en les regroupant tous dans la ville de Douala. C'est ainsi que le 23 janvier 1955, Félix Moumié est muté à Douala pour exercer à l'hôpital la quintinine. C'est dans cette ville que sa carrière politique prendra un tournant décisif.

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