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J'ai très mal au travail | Christophe Dejours (2/12)

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  • Опубліковано 11 чер 2011
  • Christophe Dejours, psycho dynamicien du travail et psychanalyste, s'exprime sur la centralité du travail dans la construction de l'identité.
    1. la promesse du travail : se découvrir à soi-même.
    Documentaire en 12 parties.
    avec l'aimable autorisation de Jean-Michel Carré, réalisateur du film "J'ai très mal au travail" (éditions Montparnasse).
    ____________________________________________
    retrouvez l'intégralité du contenu Souffrance et Travail sur
    www.souffrance-et-travail.com

КОМЕНТАРІ • 11

  • @23momette
    @23momette 3 роки тому +3

    wow, découvrir à 40ans pourquoi on s'est autant usé au travail (et en vain évidemment). Et me dire que je veux participer à faire évoluer l'organisation du travail.
    Merci pour l'enseignement, merci au diffuseur de la vidéo aussi.

  • @gastonvisiteur1348
    @gastonvisiteur1348 9 років тому +5

    Passionnant Merci M. Dejours

  • @jeromegarnier1298
    @jeromegarnier1298 8 місяців тому

    Le travail fait naitre en soi une nouvelle sensibilité. Faire se révéler à soi des registres de sensibilité en se changeant soi meme. Travailler s est s accroître soi même.
    8:30 on ordonne à un travailleur de ne pas bien travailler, les gens ont des idées, arrête de penser, exécute, il faut être intelligent mais faire en catimini et ne pas montrer, ne pas dire. 9:30
    Commercial, faut mentir au client.

  • @BERCYBIEN
    @BERCYBIEN 9 років тому +3

    Bonne nuit....

  • @DoggyDoggIsAFool
    @DoggyDoggIsAFool 9 років тому +10

    On reconnait bien là un type qui n'a jamais travaillé, ne serait-ce que dans sa façon de parler du travail. Ce monsieur parle de l'usinage de pièces industrielles comme quelque chose de beau, quelque chose de sensible, qui se ferait dans l'amour du toucher et de l'écoute des sons que l'outil de travail renvoie au travailleur.
    Si ce monsieur avait mis un pied dans une usine, ou travaillé lui-même dans l'industrie, il saurait que, comme l'explique si bien Marx, rien n'est plus sale, laid et malodorant qu'une usine. Il n'est pas question de doux bruits mais d'un vacarme assourdissant. Il n'est pas question d'un toucher sensible sur le métal, mais du métal qui parfois, soumis a la vitesse infernale des outils en rotation, se casse, se brise, se plante dans le pauvre ouvrier, ou lui sectionne les doigts.
    Rien n'est plus abject, inutile et débile que la production industrielle, à part peut-être la stupidité absolue mais climatisée des bureaux du tertiaire.
    Comme prévu et théorisé par Debord, le capital se pare d'un spectacle pour cacher sa laideur. La psychanalyse, que ce monsieur représente jusque dans sa coupe de cheveux, est une émanation spectaculaire du capital. Elle est une tromperie, un simulacre. Ne soyons pas dupes.

    • @nathantrombati6710
      @nathantrombati6710 8 років тому +14

      +DoggyDoggIsAFool
      Je pense que, contrairement à ce que vous croyez, Christophe Dejours serait vraiment, vraiment d'accord avec vous.
      Il n'est pas question de nier la débilité et la laideur d'une usine.
      Mais il n'est pas non plus question de nier la dimension extrêmement vivante et profonde que peut, (que peut, j'insiste) procurer le travail de la matière. Ce n'est pas une glose psychanalytique.
      Dejours n'oserait pas parler de la beauté de l'ouvrier-visseur qui répète le même geste pendant des années, jusqu'à devenir fou, jusqu'à détruire ses mains.
      Travailler la terre, travailler la pierre, le bois, le diamant, que sais-je encore, ce n'est pas le problème : le problème c'est, comme tu le dis, l'ORGANISATION du travail de la matière qui détruit les conditions d'un rapport sensible et volontaire au travail des matériaux.

    • @PappyMandarine
      @PappyMandarine 4 роки тому +5

      Commentaire absolument débile qui prouve que celui qui l'a écrit n'a compris ni Marx ni Debord, ni probablement l'analyse & méthode psychanalytique. La réponse de Nathan Trombati est la plus éclairante.
      Jusqu'ici, Dejours n'a fait que décrire le travail d'un point de vue philosophique; ce qu'il est en théorie, ce qu'il peut (ou ne pas peut) être en pratique. Le travail peut être émancipateur, comme il peut être destructeur. Cette idée est très claire dans son explication. Et la fin de la vidéo insiste sur l'organisation du travail, c'est elle en définitive qui orientera l'effet réel du travail sur la personne.

    • @Noprofitable
      @Noprofitable 2 роки тому +1

      Vous vous trompez d'ennemi, comme tout bon gauchiste, victime de la maladie infantile...dirait Illitch. Je suis inspecteur du travail et j'ai affaire à l'exploitation, à la misère, à l'aliénation, aux accidents du travail, aux morts, aux suicides. J'y ai dédié mon existence. L'apport de Christophe Desjours, que vous réduisez à sa coupe de cheveux ou à son parler flamboyant, qui vous hérisse car il est magistral, est à la psychopathologie du travail ce que Pierre Bourdieu est à la sociologie. Il a inspiré et éclairé des centaines de personnes, du médecin du travail au syndicaliste, de l'inspecteur du travail au juge, aux juristes, il a démasqué les soubassements du management pathogène, des managers et des investisseurs ivres de profit qui broient les gens. Il a analysé les ressorts de ces mécanismes de domination et d'acceptation de la servitude volontaire moderne. Lisez son œuvre depuis 40 ans et peut être cesserez vous vos jugements à l'emporte-pièce. Par endroits, il est pragmatique, oui, devant l'érosion continue des syndicats, des partis politiques qui promettaient une nouvelle société et qui n'ont pas tenu leurs promesses, il essaye aujourd'hui, sentant que la révolution n'est pas pour demain, de faire en sorte que le moins de travailleurs possible ne se jettent par la fenêtre ou ne se pendent. S'il arrive à expliquer aux DRH qu'en maltraitant les gens ils sont moins productifs qu'en les traitant bien, au moins à défaut d'être radical, il fait œuvre utile. N'oubliez pas qu'il est médecin avant toute chose, et pas révolutionnaire en peau de lapin.
      Et vous-même, vous faites quoi exactement pour la classe ouvrière ?

  • @symbolicart
    @symbolicart 7 років тому +3

    Ignoble cette idéologie prolétarienne soulevée par le cynisme de la bourgeoisie, la nouvelle rhétorique de la joie dans l'esclavage.