Olivier Rey, mathématicien et philosophe | Les grands entretiens de Mazarine Pingeot

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  • Опубліковано 17 жов 2024

КОМЕНТАРІ • 45

  • @ManuKanti
    @ManuKanti Рік тому +8

    Bon les blasés là. Déjà lisez son oeuvre, et vous prendrez peut-être conscience que vous avez devant vous l'un, si ce n'est le meilleur, philosophe des sciences en France aujourd'hui.

  • @avinjanvier1275
    @avinjanvier1275 Рік тому +6

    À ceux qui critiquent l'interview pour cause d'absence de réflexion sur la modernité je vous dirais: vous devriez réécouter l'interview avec plus de sang froid, sans attachement rigide à des présupposés... Il répond aux questions qu'on lui pose. Ses réponses appellent des déductions au delà des questions auxquelles il a répondues.

  • @avinjanvier1275
    @avinjanvier1275 Рік тому +3

    Vraiment intéressant

  • @philippeandre9713
    @philippeandre9713 Рік тому +5

    Mazarine enfin casée?

    • @Big-guy1981
      @Big-guy1981 Рік тому +1

      Non. Elle est dans une relation polygame, comme son père. 😅😅😅

    • @danielem8172
      @danielem8172 5 місяців тому

      Le portrait craché de son père !!!

  • @bouhschnou
    @bouhschnou Рік тому +1

    la différence entre la vie et le non vivant serait qu'elle a des prérogatives internes? Ben en fait, nous sommes exclusivement dépendants des contraintes environnementales, sauf nous faisons le 'choix' d'en ignorer certaines mais ce choix finit par nous rattraper! Il y a par exemple les choix sociétaux qui font que certains peuvent être riches, ce qui empêchent les autres de l'être, tout comme une forêt est constituée d'êtres dont profitent certaines espèces, en fonction des conditions locales, plutôt que d'autres
    C'est juste que nous sommes des êtres complexes, des formidables machines qui peuvent s'adapter à d'avantage de contraintes, mais ne faisons que nous y adapter

  • @diezelle57
    @diezelle57 10 місяців тому

    A la limite, il aurait pu s'en tenir à Bachelard pour surligner des limites pour lui adaptées mais non, la folie des pense-mous, la banalité extême, la radicalité banale, le Nietzsche ! :))) Alors ensuite, il suffit de lire sa page Wikipedia, la page de Wikipedia sur la revue "Limite" pour objectiver une être très limité qui prétend follement au volume ... Curieux que le Bolloré ne lui ait pas déjà fait une bock-côté ...

  • @philippelambert4079
    @philippelambert4079 Рік тому +1

    "L'air, la terre, l'eau et le feu", la pensée druidique

  • @chrys3099
    @chrys3099 Рік тому

    Pourquoi ce n'est plus Daphné ?!!!

  • @StuffMadeOnDreams
    @StuffMadeOnDreams 2 місяці тому

    Je pense qu'Oliver Rey a raison de rappeler le sens de la Limite. Malheureusement la course au-délà de la Limite est engrangée par tous les acteurs humains et tous azimuts: l'écran LED plus grand; la voiture la plus moderne; le nouveu portable, les vacances les plus exotiques, etcétera, qui voudra sacrifier tout cela?. Nous sommes dans un piège d'égoïsme, comme des enfants qui ramassent des bonbons sans cesse, bonbons qu'ils ne peuvent pas consommer sans perdre leur temps de vie dans des univers virtuels achetés très cher au profit des multinationales.
    Cela, à niveau individuel, et à niveau de collectivité, la recherche du gain est aussi illimitée, avec la destruction de la nature justement, tant de la part des entreprises que de la part des investisseurs et des gouvernements, le tout dans un décor de concurrence féroce entre les cultures humaines, ne nous trompons pas. La loi est juste un moyen d'atermoyer les guerres.
    L'État et la democracie est justement et paradoxalement le garant pour l'instant, que tout cela ne se termine pas par des invasions devastatrices à l'ancienne, style Attila et Gengis Khan.
    Donc, je suis plutôt pessimiste sur l'avenir de l'Humanité. D'ores et déjà il y a de grands bouleversements climatiques en Afrique et en Asie. C'est juste une question de temps jusqu'à que les migrations prennent une ampleur dantesque.
    D'autre part, quant à la place du ou de la philosophe dans la société...je pense qu'elle n'est plus d'actualité. Des nos jours, c'est le gérant du fonds d'investissements et les banquiers ceux qui prennent les décisions quant à l'avenir de l'humanité, plus que les chefs de gouvernement, saufs dans les pays autoritaires. Tant ils ne se sentiront pas en danger, parce qu'ils comptent s'en sortir les premiers, l'humanité est en grave danger parce que les sens des décisions des investissements est justement le gain particulier egoïste, le retour de l'investissement, la rentabilité annuelle de toute somme investie. Donc, les philosophes peuvent proposer toutes les solutions à tous les problèmes qu'ils voudront, ceux qui prendront les décisions sont ailleurs et ils les prendront selon leurs intérêts particuliers.
    De toute façon, merci pour ces idées qui font réfléchir sur la nature folle humaine.

  • @pierreolivierbonnaud8351
    @pierreolivierbonnaud8351 Рік тому +6

    Je n'ai pas lu le livre de M. Rey, et ne le ferai sans doute pas pour cette raison, mais Mme Pingeot nous dit qu'il interroge la modernité dans son œuvre, mais à aucun moment dans cet entretien n'est abordé la question de la civilisation industrielle.
    De digressions en mathématiques, en digressions étymologiques ou historiques, nous pouvons apprécier l'érudition de l'invité, mais beaucoup moins sa pertinence sur les sujets qu'il se propose de traiter. Certes, nous slalomons subtilement autour de la question de la civilisation industrielle, mais toujours pour mieux contourner cette question qui semble épineuse pour cet invité.
    Or le véritable problème de la modernité, notamment du point de vue de l'écologie, est la civilisation industrielle: l'humanité est partie d'un curieux présupposé que les ressources naturelles sur Terre étaient infinies. C'est une chose étrange puisqu'à l'époque où cela se produisait nos civilisations avaient déjà fait à maintes reprises le tour de la Terre et reconnu la plupart des terres, voire des mers de notre monde. Cela nous a conduit à extraire toujours davantage de nourriture (agriculture, pêche, ...), de métaux, de minerais, de pétrole, de gaz, etc. de notre monde, et aussi à y rejeter sans discernement les produits de leur consommation. Or, le vivant ne se renouvèle plus aussi que l'humanité s'en nourrit, et tous les produits de notre consommation ne sont pas assimilés aussi vite par notre monde que nous les rejetons (10 000 ans pour la tonne de CO2 issue de rejets des moteurs à combustion interne, dont les bons vieux moteurs à explosion, par exemple).
    L'industrialisation a surtout amplifié et accéléré les conséquences de ce regrettable manque de discernement dans la conscience des êtres humains de notre temps pour nous amener effectivement dans la situation que j'ai décrite plus haut.
    Cette systématisation de la nature et du vivant dans nos habitudes a bien sûr eu aussi des conséquences sur la manière de nos civilisations de considérer la vie humaine, avec, en point d'orgue, l'utopie transhumaniste d'une condition humaine totalement affranchie de sa condition naturelle.
    A ce titre, Friedrich Nietzsche a aussi joué un rôle fort dommageable pour notre civilisation en inspirant le nihilisme en matière de philosophie, dont on lui attribue généralement la paternité, avec les idéologies qui en ont découlé comme le nazisme, entre autres. Mais Nietzsche était lui-même un homme de son temps, imprégné de ses présupposés, mais aussi d'idéologies préexistantes comme le positivisme, qui inspirera aussi plus tard le marxisme, le socialisme et le communisme, qui toutes prônent une confiance aveugle dans les connaissances scientifiques humaines (qui au regard du cosmos semblent finalement bien modestes) et les technologies dont le développement est plus souvent guidé par la recherche du profit à court terme que le bien commun (l'équilibre naturel entre autres).
    Partant, je trouve le mantra de "favoriser la vertu" à la fin de l'interview assez cyniquement léger pour permettre à l'humanité d'embrasser les défis de notre siècle qui sont posés à sa sagacité...

    • @bouhschnou
      @bouhschnou Рік тому

      les énergies fossiles ont permis de faire reculer les contraintes environnementales, d'autant plus que nous avons fait glisser sous le tapis les contraintes propres à ces énergies en refusant de payer leur véritable coût (les déchets, les pollutions, les dépendances, l'oubli des solutions simples, l'impact sur la biodiversité)
      Mais quand on voit la guerre en Ukraine, on se demande si, pour bloquer les nouveaux tuyaux (tel le Nord Stream 2), il ne va pas falloir 'créer' des guerres. Est-ce la seule faille que le pouvoir politique (les COP énergie et biodiversité) peut utiliser pour contrer le pouvoir économique?
      En quelque sorte, nos incompétents reflètent notre état de pensée, on a voté pour eux parceque nous n'avons pas voulu de la sobriété volontaire (voter écolo sur au moins 50ans) et je me dis qu'on a préféré laissé glisser vers la guerre en poussant les russes à la faute pour trouver le prétexte de couper nos tuyaux d'énergie, rendre les énergies fossiles plus chères et moins accessibles et ainsi accélérer la transition énergétique, plutôt que sanctionner l'Ukraine de taper sur sa population depuis 2014
      Personne n'a prédit l'apparence que doit prendre l'effondrement (la sobriété subie), mais on dirait que ça a déjà commencé

    • @pierreolivierbonnaud8351
      @pierreolivierbonnaud8351 Рік тому

      @@bouhschnou L'exploitation industrielle et la consommation de masse des énergies fossiles ont au contraire augmenté les contraintes environnementales en modifiant notre écosystème terrestre: plus de canicules, plus d'ouragans, plus d'incendies , plus de sècheresses, plus d'inondations, moins d'eau douce, fragilisation de la biodiversité, moins de sols cultivables, plus d'emballages plastic dans la nature, plus de pollution des océans, etc.
      Les pays européens ont bien sûr une responsabilité dans cette situation: politique du court terme, à courte vue, parfois avec des intentions louables sur la protection de l'environnement (normes, règlementations environnementales, etc.), sur la production et la vente de biens de consommation qui a favorisé des économies extérieures à l'union qui pratiquent le dumping environnemental, voire en plus d'autres formes de dumping, entrainant délocalisation et perte de la maitrise des émissions de gaz à effet de serre, entre autres polluants.

    • @combatsideels4637
      @combatsideels4637 Рік тому +2

      Non mais il est question ici de philosophie pas d'une candidature à la présidence où il devrait parler technique. Ce dont Olivier Rey traite c'est de la notion de limite et de seuil. Par ailleurs au vu de votre commentaire il a les mêmes positions que vous. Lisez son livre Une question de taille puis lisez Illitch je pense que vous ne le regretterez pas. Il y a aussi l'itw d'Olivier Rey par Maya Neskovic (si elle est toujours en ligne), qui est celle qui m'a fait connaître son travail.

    • @bouhschnou
      @bouhschnou Рік тому

      @@pierreolivierbonnaud8351 ce n'était pas l'avis des génération précédentes, main dans la main pour se dire que les problèmes étaient pour plus tard. Et plus tard, c'est maintenant, et c'est pas fini
      Avec de la sobriété volontaire, on n'en serait pas là, on a fait le choix de la sobriété subie agrémentée de pollution etc..., dont acte

    • @bouhschnou
      @bouhschnou Рік тому

      @@combatsideels4637 la question technique est une question de taille, mais elle doit être posée, on ne vit pas dans un roman SF où les questions environnementales et énergétiques peuvent être ignorées. On était dans une économie de guerre (reconnaissable à ses excès de consommation en ressources et ses accumulations de dette), désormais on est dans une économie écono-fasciste, bientôt écolo-fasciste
      On n'a pas voulu de la sobriété volontaire (voter écolo sur au moins 50ans), nous avons donc droit à la sobriété subie
      Si la philosophie pose des questions, en voici donc les réponses

  • @artsetoraison
    @artsetoraison Рік тому

    Si le principe de conservation est présent dans le vivant, n'est-il pas supplanté par un principe plus fort : celui de la perpétuation ? La graine tombant au sol ne cherche pas tant à se conserver qu'à perpétuer le genre dont elle est issue. En cherchant à me garder à tout prix ou à conserver la vie de ceux que j'aurai choisis, je risque fort de sortir de la logique de perpétuation du vivant : accepter une mort pour que surgissent d'autres vies.

  • @RaphaelS333
    @RaphaelS333 Рік тому

    🙌

  • @mohwaliawamar8900
    @mohwaliawamar8900 Рік тому

    Ne pas confondre logique et raison.Mohwali Awamar