❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr Ludwig Van Beethoven (1770-1827) - Symphony No.5 in C minor/c-moll/ut mineur, Op.67 . *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-05:08) Allegro con brio (00:00) Andante con moto (07:33) Allegro (17:45) Allegro (23:20) Royal Concertgebouw Orchestra George Szell Recorded in 1966, Amsterdam Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr Les premières mesures de l'ouverture de la Cinquième Symphonie de Beethoven sont parmi les plus mémorables de toute l'histoire de la musique. Beethoven lui-même aurait dit à propos de ces quatre violents coups de boutoir : «Ainsi le destin vient frapper à notre porte.» Cependant, à l'époque où il travaillait à son chef-d'œuvre, le Maître confia à son élève et ami Czerny que l'idée de ces notes d'ouverture lui était venue du chant d'un bruant-jaune (l’oiseau) entendu un jour au Prater à Vienne. Cependant, rien de suprenant à ce que le public ait préféré le mythe du destin frappant à la porte, qui s'accorde si bien au caractère dynamique de l'œuvre, plutôt que la version de Czerny. L'élan soutenu du premier mouvement décrit un conflit dramatique qui ne trouvera sa résolution que dans le final héroïque qui, de tout temps, n'a cessé de fasciner les auditeurs. La première de ce chef-d'œuvre eut lieu le 22 décembre 1808, au Theater an der Wien, dans le cadre d'un concert d'une richesse restée unique si on le compare aux prestations actuelles. Pour commencer, on joua la Sixième Symphonie (Pastorale), elle aussi pour la première fois en public; vinrent ensuite l'aria «Ah! Perfido», extrait de la Messe en do, ainsi que le Troisième Concerto pour piano (à l'origine, le programme prévoyait le nouveau Quatrième Concerto, mais le pianiste n'avait pas eu le temps de l'apprendre). Puis dans la seconde partie, l'orchestre joua la Cinquième Symphonie en ut mineur en réalité, il s'agissait de la sixième symphonie du Maître, mais depuis elle est connue sous le nom de Cinquième un second mouvement de la Messe en do majeur et, pour finir, la Fantaisie pour piano, choeurs et orchestre, dont le maître improvisa sur place l'introduction au piano. La qualité de la prestation laissa amplement à désirer car, avec son caractère emporté, Beethoven s'était mis l'orchestre à dos; si bien que les musiciens avaient exigé qu'il ne fût pas dans la salle pendant les répétitions. Beethoven en était d'autant plus fâché que, dans le couloir où on l'avait relégué, sa surdité l'empêchait de suivre la musique, le chef d'orchestre, Seyfried, se contentant de venir le consulter de temps en temps. Toutefois, il semble que Beethoven ait dirigé lui-même les musiciens lors de la première représentation en public. Les comptes rendus de l'époque sur cette soirée font état d'un incident durant l'exécution de la Fantaisie avec chœurs, l'orchestre ayant dû s'arrêter en raison d'annotations fautives dans la partition des instruments à vent. De rage, Beethoven quitta brusquement son piano dans l'intention de résoudre le problème, tandis que le public exténué attendait que le concert reprenne. Toujours est-il que lorsque l'oeuvre fut jouée à Leipzig en 1810, E.T.A. Hoffman, dans l'Allgemeine Musikalische Zeitung, la principale gazette musicale de l'époque, décrivait la nouvelle symphonie comme une «idée de génie, fruit d'une profonde réflexion portant le contenu romantique de la musique au plus haut degré de son expression». Comme toujours chez Beethoven, la période de la composition de cette œuvre fut longue. Les premières idées apparaissent dès 1804 dans ses carnets, aux côtés d'autres ébauches qui devaient aboutir au Quatrième Concerto pour piano. D'autres notes figurent également à la fin des carnets de la Troisième symphonie (l'Héroïque), achevée et jouée pour la première fois en 1805. Cette symphonie, deux fois plus longue que les grandes symphonies de Haydn et de Mozart, et dont l'impact musical fut considérable, devait révéler au public mélomane le dynamisme révolutionnaire de la musique de Beethoven. Il est probable que la Cinquième Symphonie fut conçue à l'origine comme étant la suite de l'Héroïque, plus fruste; mais la rigueur de Beethoven se trouva quelque peu troublée par sa relation avec la comtesse Thérèse de Brunswick, son élève depuis plusieurs années. Durant l'année 1806, il travailla à la Quatrième Symphonie, œuvre d'une certaine légèreté reflétant des dispositions plus joyeuses. mais il se remit au travail en 1807 et devait achever la Cinquième Symphonie vers la fin de la même année ou au début de l'année 1808. On peut s'étonner qu'à la même époque il ait travaillé à la charmante Symphonie Pastorale aux accents lyriques. Pour nous qui entendons le résultat final, la Cinquième semble se développer d'une façon extrêmement spontanée d'une idée à la suivante; pourtant, elle causa à son auteur bien des tourments. Même la fameuse ouverture en coups de boutoir a connu plusieurs transformations avant de parvenir à son énoncé d'une emphatique simplicité. Le génie de Beethoven fut d'une telle force dans son originalité que l'on a tendance à en oublier l'influence exercée sur lui par ses illustres prédécesseurs. L'immense œuvre symphonique de Haydn, avec ses cent quatre symphonies, commencée en 1755 et achevée en 1795, avait fait considérablement évoluer le genre: de simple sérénade : une composition harmonieuse divisée en différentes formes dansantes la symphonie était devenue, chez Haydn, une œuvre complexe. Dans sa Cinquième Symphonie, Beethoven ne rompt pas vraiment avec les anciens modèles pour créer une nouvelle forme; en fait, non seulement la forme du premier mouvement est conventionnelle dans la mesure où l'on trouve des précédents au cours du demi-siècle écoulé, tant chez Haydn que chez Mozart, mais, à l'instar des grandes compositions classiques, elle est parfaitement équilibrée dans sa division en quatre parties égales : l'exposition - l'ouverture dans laquelle les thèmes musicaux sont présentés - dure cent vingt-quatre mesures; le développement dans lequel ces thèmes sont développés et explorés cent vingt-trois mesures; la récapitulation en principe, une variation sur l'ouverture en cent vingt-six mesures; et la coda, la conclusion (en italien, coda signifie «queue»), cent vingt-neuf mesures. C'est plutôt l'originalité des idées contenues dans ce plan formel très rigoureux, l'inspiration brillante et l'énergie de la musique qui étaient nouvelles. Sibelius - Symphony n°2 (reference recording : George Szell/Concertgebouw) : ua-cam.com/video/raIy56s-O7w/v-deo.html Ludwig Van Beethoven PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html
The Proms are great and all and I will always love Maestro Barenboim...but I seriously needed to hear this masterwork in the hands of seasoned adults. Thank you for making such a delightful performance available!
I am not by any means a classical music expert, but of all the various renditions of this piece that I've heard, Szell's orchestrations of the Fifth Symphony remain my favorites.
Conducting, not orchestration. I am a huge fan of George Szell, but personally, I don't particularly care for this reading of Beethoven's work, I prefer many other renditions more than this, those by Erich Leinsdorf, Georg Solti, and Daniel Barenboim to name a few, but to each his own.
@@mydogskips2 I am far too casual in my classical music tastes and exposure to know of the renditions of other conductors' Fifth Symphony, but I will seek out the ones you mentioned.
@@mydogskips2 By the way, I do realize that Szell "conducted" as opposed to "orchestrated," but I try to "Roget's Thesaurus" my selection of vocabulary words in the interests of adding variety to my writing style and avoiding too much verbal redundancy; but perhaps I should make sure I know what I'm talking about before I use certain words in place of other words which are more descriptive and accurate.
Much better than the Cleveland version. The Concertgebouw outclass easily any other orchestra. Also is the Philips engineering ways ahead in clarity, compared to the terrible 'close miking' sound offered by CBS....
Que diferencia de interpretación pero que belleza y que sutileza, hay sonidos que en otras interpretaciones ni se notaban. Muy agradecido por conocer esta interpretación del Maestro George Szell. Clasifica como mi favorita ya que por ejemplo la de Karajan, que a muchos les encanta, a mi personalmente me parece rápida e insulsa. Esta interpretación esta a otro nivel. ¿Tienes la sexta sinfonía "Pastoral" disponible de este maestro y del sello de Phillips? Muchas gracias.
Gracias por tu comentario, Szell grabó solo con el Concertgebouw el 5, pero hay una sinfonía completa con la Cleveland Orchestra, lo que es un gran éxito :-)
@@classicalmusicreference ¿Un link para escucharla o la tienes en tu canal? Muchas gracias. Es que no todo lo que esta subido a UA-cam tiene la calidad de tu canal en cuento a audio por ejemplo.
I still prefer Bernstein; tempo is a bit fast for my liking. Classical music is for enjoyment, and should never be rushed. That said, kudos on the recording quality.
This is not rushed. Look at Beethoven's score. Bernstein took appalling liberties to indulge himself, but it is often the case that a recording you are used to can fix an idea of tempo.
I am of the opposite opinion - the tempo in Beethoven's 5th should be as fast as in this recording. Classical music is not just for enjoyment, it carries emotions, it evokes thoughts and images. The 1st movement in particular needs to be rushed to maintain tension and to convey a sense of persistence when 1st subject reappears.
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Thank you :) www.patreon.com/cmrr
Ludwig Van Beethoven (1770-1827) - Symphony No.5 in C minor/c-moll/ut mineur, Op.67 .
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-05:08)
Allegro con brio (00:00)
Andante con moto (07:33)
Allegro (17:45)
Allegro (23:20)
Royal Concertgebouw Orchestra
George Szell
Recorded in 1966, Amsterdam
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
Les premières mesures de l'ouverture de la Cinquième Symphonie de Beethoven sont parmi les plus mémorables de toute l'histoire de la musique. Beethoven lui-même aurait dit à propos de ces quatre violents coups de boutoir : «Ainsi le destin vient frapper à notre porte.» Cependant, à l'époque où il travaillait à son chef-d'œuvre, le Maître confia à son élève et ami Czerny que l'idée de ces notes d'ouverture lui était venue du chant d'un bruant-jaune (l’oiseau) entendu un jour au Prater à Vienne.
Cependant, rien de suprenant à ce que le public ait préféré le mythe du destin frappant à la porte, qui s'accorde si bien au caractère dynamique de l'œuvre, plutôt que la version de Czerny. L'élan soutenu du premier mouvement décrit un conflit dramatique qui ne trouvera sa résolution que dans le final héroïque qui, de tout temps, n'a cessé de fasciner les auditeurs.
La première de ce chef-d'œuvre eut lieu le 22 décembre 1808, au Theater an der Wien, dans le cadre d'un concert d'une richesse restée unique si on le compare aux prestations actuelles. Pour commencer, on joua la Sixième Symphonie (Pastorale), elle aussi pour la première fois en public; vinrent ensuite l'aria «Ah! Perfido», extrait de la Messe en do, ainsi que le Troisième Concerto pour piano (à l'origine, le programme prévoyait le nouveau Quatrième Concerto, mais le pianiste n'avait pas eu le temps de l'apprendre). Puis dans la seconde partie, l'orchestre joua la Cinquième Symphonie en ut mineur en réalité, il s'agissait de la sixième symphonie du Maître, mais depuis elle est connue sous le nom de Cinquième un second mouvement de la Messe en do majeur et, pour finir, la Fantaisie pour piano, choeurs et orchestre, dont le maître improvisa sur place l'introduction au piano.
La qualité de la prestation laissa amplement à désirer car, avec son caractère emporté, Beethoven s'était mis l'orchestre à dos; si bien que les musiciens avaient exigé qu'il ne fût pas dans la salle pendant les répétitions. Beethoven en était d'autant plus fâché que, dans le couloir où on l'avait relégué, sa surdité l'empêchait de suivre la musique, le chef d'orchestre, Seyfried, se contentant de venir le consulter de temps en temps. Toutefois, il semble que Beethoven ait dirigé lui-même les musiciens lors de la première représentation en public.
Les comptes rendus de l'époque sur cette soirée font état d'un incident durant l'exécution de la Fantaisie avec chœurs, l'orchestre ayant dû s'arrêter en raison d'annotations fautives dans la partition des instruments à vent. De rage, Beethoven quitta brusquement son piano dans l'intention de résoudre le problème, tandis que le public exténué attendait que le concert reprenne. Toujours est-il que lorsque l'oeuvre fut jouée à Leipzig en 1810, E.T.A. Hoffman, dans l'Allgemeine Musikalische Zeitung, la principale gazette musicale de l'époque, décrivait la nouvelle symphonie comme une «idée de génie, fruit d'une profonde réflexion portant le contenu romantique de la musique au plus haut degré de son expression».
Comme toujours chez Beethoven, la période de la composition de cette œuvre fut longue. Les premières idées apparaissent dès 1804 dans ses carnets, aux côtés d'autres ébauches qui devaient aboutir au Quatrième Concerto pour piano. D'autres notes figurent également à la fin des carnets de la Troisième symphonie (l'Héroïque), achevée et jouée pour la première fois en 1805. Cette symphonie, deux fois plus longue que les grandes symphonies de Haydn et de Mozart, et dont l'impact musical fut considérable, devait révéler au public mélomane le dynamisme révolutionnaire de la musique de Beethoven.
Il est probable que la Cinquième Symphonie fut conçue à l'origine comme étant la suite de l'Héroïque, plus fruste; mais la rigueur de Beethoven se trouva quelque peu troublée par sa relation avec la comtesse Thérèse de Brunswick, son élève depuis plusieurs années. Durant l'année 1806, il travailla à la Quatrième Symphonie, œuvre d'une certaine légèreté reflétant des dispositions plus joyeuses. mais il se remit au travail en 1807 et devait achever la Cinquième Symphonie vers la fin de la même année ou au début de l'année 1808. On peut s'étonner qu'à la même époque il ait travaillé à la charmante Symphonie Pastorale aux accents lyriques.
Pour nous qui entendons le résultat final, la Cinquième semble se développer d'une façon extrêmement spontanée d'une idée à la suivante; pourtant, elle causa à son auteur bien des tourments. Même la fameuse ouverture en coups de boutoir a connu plusieurs transformations avant de parvenir à son énoncé d'une emphatique simplicité.
Le génie de Beethoven fut d'une telle force dans son originalité que l'on a tendance à en oublier l'influence exercée sur lui par ses illustres prédécesseurs. L'immense œuvre symphonique de Haydn, avec ses cent quatre symphonies, commencée en 1755 et achevée en 1795, avait fait considérablement évoluer le genre: de simple sérénade : une composition harmonieuse divisée en différentes formes dansantes la symphonie était devenue, chez Haydn, une œuvre complexe.
Dans sa Cinquième Symphonie, Beethoven ne rompt pas vraiment avec les anciens modèles pour créer une nouvelle forme; en fait, non seulement la forme du premier mouvement est conventionnelle dans la mesure où l'on trouve des précédents au cours du demi-siècle écoulé, tant chez Haydn que chez Mozart, mais, à l'instar des grandes compositions classiques, elle est parfaitement équilibrée dans sa division en quatre parties égales : l'exposition - l'ouverture dans laquelle les thèmes musicaux sont présentés - dure cent vingt-quatre mesures; le développement dans lequel ces thèmes sont développés et explorés cent vingt-trois mesures; la récapitulation en principe, une variation sur l'ouverture en cent vingt-six mesures; et la coda, la conclusion (en italien, coda signifie «queue»), cent vingt-neuf mesures. C'est plutôt l'originalité des idées contenues dans ce plan formel très rigoureux, l'inspiration brillante et l'énergie de la musique qui étaient nouvelles.
Sibelius - Symphony n°2 (reference recording : George Szell/Concertgebouw) : ua-cam.com/video/raIy56s-O7w/v-deo.html
Ludwig Van Beethoven PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html
Din punctul meu de vedere,cel mai bun dirijor al tuturor timpurilor! RESPECT!👏👏👏
So different from other versions...Like me...Maestro Szell is great ,always thrilled me!!!👏👏👏👏👏💙💙💙💙💙❤❤
love this tempo. Thanks. One of my all-time favorites.
Szell outdid even his own Cleveland Orchestra recording from 1959! As have you with this series.
The Proms are great and all and I will always love Maestro Barenboim...but I seriously needed to hear this masterwork in the hands of seasoned adults. Thank you for making such a delightful performance available!
This is a great Beethoven 5th. Thank you.
I am not by any means a classical music expert, but of all the various renditions of this piece that I've heard, Szell's orchestrations of the Fifth Symphony remain my favorites.
Conducting, not orchestration. I am a huge fan of George Szell, but personally, I don't particularly care for this reading of Beethoven's work, I prefer many other renditions more than this, those by Erich Leinsdorf, Georg Solti, and Daniel Barenboim to name a few, but to each his own.
@@mydogskips2 I am far too casual in my classical music tastes and exposure to know of the renditions of other conductors' Fifth Symphony, but I will seek out the ones you mentioned.
@@mydogskips2 By the way, I do realize that Szell "conducted" as opposed to "orchestrated," but I try to "Roget's Thesaurus" my selection of vocabulary words in the interests of adding variety to my writing style and avoiding too much verbal redundancy; but perhaps I should make sure I know what I'm talking about before I use certain words in place of other words which are more descriptive and accurate.
My favorite piece! Grateful I found your channel
最有气勢,力量的贝多芬第五號交響曲!谢谢上传。
Perfection!
Much better than the Cleveland version. The Concertgebouw outclass easily any other orchestra. Also is the Philips engineering ways ahead in clarity, compared to the terrible 'close miking' sound offered by CBS....
Beautiful version.
Bravo precision tempo clear sound👍🏼👍🏼👍🏼👍🏼
Con todos mis respetos, no hay que olvidar al director Erich Kleiber en su versión de esta sinfonía.
His work when you hear it , you recognize it
Great - TY
Great! Thank you!!!
Que diferencia de interpretación pero que belleza y que sutileza, hay sonidos que en otras interpretaciones ni se notaban. Muy agradecido por conocer esta interpretación del Maestro George Szell. Clasifica como mi favorita ya que por ejemplo la de Karajan, que a muchos les encanta, a mi personalmente me parece rápida e insulsa. Esta interpretación esta a otro nivel. ¿Tienes la sexta sinfonía "Pastoral" disponible de este maestro y del sello de Phillips? Muchas gracias.
Gracias por tu comentario, Szell grabó solo con el Concertgebouw el 5, pero hay una sinfonía completa con la Cleveland Orchestra, lo que es un gran éxito :-)
@@classicalmusicreference ¿Un link para escucharla o la tienes en tu canal? Muchas gracias. Es que no todo lo que esta subido a UA-cam tiene la calidad de tu canal en cuento a audio por ejemplo.
avec Maestria et Allegro de George Szell , merci
좋은음악 잘 들었읍니다~감사합니다~🎵
good! though, remarkably muted for Beethoven's 5th. Szell had a different vision than the German conductors, that's for certain!
This is a 500 horsepower dynamo. Wow.
Μπραβο,μπραβο,μπραβο.¡!!!¡!!!!!❤❤❤❤❤🎉🎉🎉🎉🎉🎉
Great!!!
Beethoven - Symphony No.5 + Presentation (reference recording : George Szell / Concertgebouw) 🎼👍👍💙💙🌹🌹
G-G-Greetings, True Friends?
Szell is one of the greatest ever! In the symphonic repertoire was much better than Karajan, just to mention the untouchable..
I must agree this is the no bullshit Beethoven 5th!
Esta es la INTERPRETACIO'N!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!.-
I still prefer Bernstein; tempo is a bit fast for my liking. Classical music is for enjoyment, and should never be rushed.
That said, kudos on the recording quality.
This is not rushed. Look at Beethoven's score. Bernstein took appalling liberties to indulge himself, but it is often the case that a recording you are used to can fix an idea of tempo.
Much better than Currentzis: dynamic and warmth. Listen to the incomparable second movement!
@@karldelavigne8134 Bernstein only tried to repeat what Furtwängler did.
I am of the opposite opinion - the tempo in Beethoven's 5th should be as fast as in this recording. Classical music is not just for enjoyment, it carries emotions, it evokes thoughts and images. The 1st movement in particular needs to be rushed to maintain tension and to convey a sense of persistence when 1st subject reappears.