Je me suis arrêté sur le discours éloquent du jeune Fribourgois Mr Vincent Schikert , où la passion terrienne et le choix des mots et du ton a fait la différence sur le phrasé rythmé et fades des autres candidats. Quant a Me Bonnant, comme a son habitude, il dit TOUT et son CONTRAIRE, sa marque de fabrique. Est ce qu'il apporte un plus a ce concours ? J'en doute !
Les deux premiers classés lisent leur texte... Le meilleur est, de loin, Vincent Stricker. Mais, wokisme oblige (nous sommes en milieu universitaire), il fallait que la victoire revienne à une femme, sans oublier de récompenser la diversité. Cela dit, les discours sont tous d'une insipidité consternante. Et bonjour les liaisons hasardeuses (si je venais-T-à vous regarder dans les yeux...) ou les fautes de français (deux fois le genre masculin à opinion pour la gagnante du concours).
Bonjour! Merci pour votre message! Et je suis tout à fait d’accord avec vous. Vincent Schicker méritait à mon humble avis la première place, pour sa prestation d’improvisation vraiment impressionnante. Et vous avez raison également, je lisais (ou de moins, de mémoire) mon texte. Toutefois, comme je le précise à Me Bonnant, même les meilleurs orateurs fonctionnent par mémoire me semble-t-il… et j’accuse le stress pour mes fautes d’orthographe. Quand à la victoire attribuée à une femme, peut-être, mais c’est à mon avis le choix du sujet qui a eu raison de ma victoire. Au plaisir d’échanger avec vous sur d’autres critiques! Ludivine Jordan, gagnante du concours
@@ludivinejordan953 Bonjour Mademoiselle Jordan. C'est me faire beaucoup d'honneur que de répondre à mes lignes que je découvre non sans gêne quelque peu acrimonieuses. La critique est aisée, mais l'art est difficile, dit avec raison la maxime. Je reconnais ne pas vous arriver au quart de la moitié de la semelle, et cela en supposant que vous portiez des ballerines. Ma mémoire de poisson rouge en phase terminale d'Alzheimer ne m'a jamais permis de retenir plus d'un quatrain et ma diction faisait le bonheur de mes camarades de classe, écroulés de rire à chaque fois que j'étais appelé devant le tableau noir pour réciter un poème (oui, je suis d'une époque où l'on apprenait des poésies à l'école, ce qui en dit long sur mon état de fraîcheur). Cette absence de don (je chante aussi atrocement faux) est probablement à l'origine de mon émerveillement devant les grands orateurs. Je viens de réécouter votre discours et je suis forcé d'admettre avoir fait preuve d'un sérieux manque d'objectivité. Pour ma défense, j'évoquerai l'admiration que je porte à Me Bonnant (ma personnalité suisse préférée) et le fait que vous l'avez passablement malmené. Si votre texte était écrit, votre réponse finale était improvisée et brillante (au contraire de Mlle Verchinine qui s'est défilée) ! Vous reprocher une erreur de genre était, de ma part, mesquin, voire bas. Je vous prie de m'en excuser. En réalité, je vous en ai peut-être voulu d'avoir dévoilé ce que j'avais aussi remarqué, à savoir que Marc Bonnant, dans ses joutes oratoires, utilise souvent les mêmes formules "mes oreilles frémissantes..." "...ne me porte pas à un haut degré d'incandescence". Cela dit, même s'il fonctionne par mémoire, la sienne doit être prodigieuse pour subjuguer un auditoire pendant parfois plus de deux heures (le Procès de Fleurs du Mal, avec Me Périer, est un pur délice) sans la moindre note devant lui. Chère Mademoiselle Jordan, s'il vous arrivait de participer à un autre concours d'éloquence, faites-le moi savoir... je me ferai une joie de venir vous applaudir et... de vous apprécier à votre juste valeur. Pour autant que le simple quidam ait accès au public. Ah, oui ! Vincent Schicker (et non Stricker)... au temps pour moi, toujours si prompt à vitupérer contre quiconque écorche un patronyme.
C'est un club intéressant qui peut apporter et apprendre bcp à d'autres jeunes du monde .Merci
Enfin une nouvelle video de Bonnant
Oui. Il est irremplaçable.
Il ne saurait être remplacé. He is the best
Marc Bonnant toujours aussi magistral.
Me marc bonat, comment le rencontrer enfin
C'est pleinement mérité par Ledivine Jordan
L’art oratoire ! Que peuvent les mots ?
Je me suis arrêté sur le discours éloquent du jeune Fribourgois Mr Vincent Schikert , où la passion terrienne et le choix des mots et du ton a fait la différence sur le phrasé rythmé et fades des autres candidats.
Quant a Me Bonnant, comme a son habitude, il dit TOUT et son CONTRAIRE, sa marque de fabrique.
Est ce qu'il apporte un plus a ce concours ?
J'en doute !
Écoutez le maître Bonnant, c'est lire. Il fait voyager à travers sa parole agissante et riche en calcium. 😊
Le Beau est contagieux.
C'est injuste de ne pas inviter tariq ramadan à cette événement il est le père d'éloquence etdd débat de cette époque
Les deux premiers classés lisent leur texte... Le meilleur est, de loin, Vincent Stricker. Mais, wokisme oblige (nous sommes en milieu universitaire), il fallait que la victoire revienne à une femme, sans oublier de récompenser la diversité.
Cela dit, les discours sont tous d'une insipidité consternante. Et bonjour les liaisons hasardeuses (si je venais-T-à vous regarder dans les yeux...) ou les fautes de français (deux fois le genre masculin à opinion pour la gagnante du concours).
Bonjour! Merci pour votre message! Et je suis tout à fait d’accord avec vous. Vincent Schicker méritait à mon humble avis la première place, pour sa prestation d’improvisation vraiment impressionnante.
Et vous avez raison également, je lisais (ou de moins, de mémoire) mon texte. Toutefois, comme je le précise à Me Bonnant, même les meilleurs orateurs fonctionnent par mémoire me semble-t-il… et j’accuse le stress pour mes fautes d’orthographe.
Quand à la victoire attribuée à une femme, peut-être, mais c’est à mon avis le choix du sujet qui a eu raison de ma victoire.
Au plaisir d’échanger avec vous sur d’autres critiques!
Ludivine Jordan, gagnante du concours
@@ludivinejordan953 Bonjour Mademoiselle Jordan. C'est me faire beaucoup d'honneur que de répondre à mes lignes que je découvre non sans gêne quelque peu acrimonieuses.
La critique est aisée, mais l'art est difficile, dit avec raison la maxime. Je reconnais ne pas vous arriver au quart de la moitié de la semelle, et cela en supposant que vous portiez des ballerines. Ma mémoire de poisson rouge en phase terminale d'Alzheimer ne m'a jamais permis de retenir plus d'un quatrain et ma diction faisait le bonheur de mes camarades de classe, écroulés de rire à chaque fois que j'étais appelé devant le tableau noir pour réciter un poème (oui, je suis d'une époque où l'on apprenait des poésies à l'école, ce qui en dit long sur mon état de fraîcheur). Cette absence de don (je chante aussi atrocement faux) est probablement à l'origine de mon émerveillement devant les grands orateurs.
Je viens de réécouter votre discours et je suis forcé d'admettre avoir fait preuve d'un sérieux manque d'objectivité. Pour ma défense, j'évoquerai l'admiration que je porte à Me Bonnant (ma personnalité suisse préférée) et le fait que vous l'avez passablement malmené. Si votre texte était écrit, votre réponse finale était improvisée et brillante (au contraire de Mlle Verchinine qui s'est défilée) ! Vous reprocher une erreur de genre était, de ma part, mesquin, voire bas. Je vous prie de m'en excuser. En réalité, je vous en ai peut-être voulu d'avoir dévoilé ce que j'avais aussi remarqué, à savoir que Marc Bonnant, dans ses joutes oratoires, utilise souvent les mêmes formules "mes oreilles frémissantes..." "...ne me porte pas à un haut degré d'incandescence". Cela dit, même s'il fonctionne par mémoire, la sienne doit être prodigieuse pour subjuguer un auditoire pendant parfois plus de deux heures (le Procès de Fleurs du Mal, avec Me Périer, est un pur délice) sans la moindre note devant lui.
Chère Mademoiselle Jordan, s'il vous arrivait de participer à un autre concours d'éloquence, faites-le moi savoir... je me ferai une joie de venir vous applaudir et... de vous apprécier à votre juste valeur. Pour autant que le simple quidam ait accès au public.
Ah, oui ! Vincent Schicker (et non Stricker)... au temps pour moi, toujours si prompt à vitupérer contre quiconque écorche un patronyme.