J'aime beaucoup votre approche avec les subtilités (état ressource "sécurité", décrire l'évènement traumatisant au passé, décrire un évènement juste AVANT et APRÈS la scène traumatisante, titrer, etc.) que vous avez apportées au protocole. Je trouve ça très pertinent. Merci pour vos vidéos qui sont riches et qui m'aident beaucoup à réviser.
Merci Jordi pour ce partage et bravo à Alexia pour avoir fait l'exercice. Petite question: la charge émotionnelle d'Alexia étant relativement importante, une double dissociation aurait été plus adaptée/efficace comme protocole ou pas ? Sinon j'aime l'idée de parler en utilisant le temps du passé, effectivement je pense que cela permet de mieux réorganiser l'évènement dans le passé justement. Pour les piliers avant et après, j'avais appris le protocole de cette manière à l'époque. Petite nuance de mon côté, j'ai appris à ne pas travailler dans la chronologie normale de l'évènement. J'aimerai avoir ton retour sur cela. Je m'explique. Je commence par faire visualiser le film à la fin (1), puis le début, avant le pilier du début (2). Ensuite, décomposer l'évènement traumatique (donc le milieu) en 3 parties: le début (5), le milieu (4) et la fin (3). L'idée est ensuite de faire défiler le film sur l'écran dans l'ordre suivant:1,2,3,4,5 une première fois. Puis une seconde fois dans l'ordre suivant: 2,5,4,3,1 (c'est à dire dans l'ordre"normal"). Puis dans l'ordre suivant: 1,3,4,5,2 (c'est à dire à l'envers). Ensuite, on fait plusieurs allers-retours à l'endroit/à l'envers et on finit sur la séquence (1), la fin où tout va bien. L'idée, faire autant d'allers et retours nécessaires jusqu'à ce que le sujet soit totalement détaché émotionnellement de l’évènement traumatique. Quand c'est ok, je demande à la personne qui est assise dans le cinéma, d'aller à la rencontre de la personne qui dans l'écran, et de lui délivrer un message, un cadeau, objet, symbole pour la réconforter, la rassurer...Et enfin pont vers le futur. Voilà, comment on me l'a appris. Je voudrais avoir ton éclairage, ton regard sur cette façon de faire, surtout avec ton expérience de formation maintenant de psychotraumatologie. Je me pose notamment des questions sur l'ordre de visualisation des séquences du film. Merci!
Bonjour et merci pour ton retour car justement je voulais parler de cette abberation qui existe en PNL de faire revoir la scène dans un ordre complet ment anachronique. En psychotraumatologie c’est complètement déconseillé et contreproductif. Il faut bien comprendre la logique de la réparation de trauma que j’explique dans l’épisode 1. Pour digérer un trauma, l’hypocampe doit pouvoir ranger et ordonner le souvenir dans le cerveau. Il est désastreux d’utiliser une méthode de brouillage qui a un effet dévastateur pour une réparation saine. Il y a eu beaucoup de « boulettes » faites en PNL ou d’autres thérapies (je ferai une vidéo sur les boulettes thérapeutiques) à des époques où le neurosciences n’avaient pas autant cheminées qu’aujourd’hui. Et malheureusement il existe certains centres en PNL qui ne se mettent pas à jour avec les neurosciences et qui régurgitent des abberations vraiment dépassées car scientifiquement prouvées comme étant des méthodes néfastes. Merci du partage 🙂pour la double dissociation je ne m’en sert que pour traiter un trauma tellement intense que la personne est incapable de pouvoir verbaliser le contenu, ce qui n’est pas le cas d’Alexia ici. Dans la double dissociation on ne raconte pas le contenu et on en revoit pas le souvenir. On regarde une partie de soi en train de regarder le souvenir. Il peut donc être possible de travailler dans l’ordre suivant : double dissociation quand la personne n’est pas du tout en capacité d’affronter l’événement. Et dissociation simple ensuite et plus tard, quand la personne sera en capacité d’aller plus loin dans le travail et qu’elle sera suffisamment prête à cela pour y aller en sécurité. A noter que scientifiquement parlant il n’existe aucune preuve que la double dissociation fonctionne alors que la dissociation simple des études ont été menées et ont été validées (protocole validé scientifiquement avec la méthode d’origine qui ne déstructurait pas le souvenir dans un ordre anachronique comme certains centres l’enseigne malheureusement aujourd’hui avec leurs creativité personnelles). D’ailleurs si tu lis le protocole d’origine en PNL on ne fais pas du tout de brouillage anachronique dans une dissociation simple.Et les méthodes de brouillages anachroniques dans tous les sens sont à proscrires, en psychautromatologie je t’assure que c’est déstructurant et aux antipodes du but recherché.
@@jorditurc ok c'est bien ce que j'avais compris dans ta vidéo. Comme quoi, c'est important de se mettre à jour! Je vais donc modifier ma manière de procéder maintenant et je verrai comment cela se passe pour moi et pour les personnes accompagnées. Un grand merci de partager tes connaissances et tes expériences. C'est très enrichissant! Au plaisir de te retrouver dans une prochaine vidéo. Et merci de m'avoir répondu !
j'au une petite question: du coup, sil faut 4 ou 5 séances, on répète la même seance ou bien on travaille sous un autre angle du trauma? Merci et bravo!
De par mon expérience une seule séance suffit. Mais il y a eu une étude scientifique qui indiquait que les sujets avaient vécus 4 à 5 séances du même protocole.
J'aime beaucoup votre approche avec les subtilités (état ressource "sécurité", décrire l'évènement traumatisant au passé, décrire un évènement juste AVANT et APRÈS la scène traumatisante, titrer, etc.) que vous avez apportées au protocole. Je trouve ça très pertinent.
Merci pour vos vidéos qui sont riches et qui m'aident beaucoup à réviser.
Merci 🙂
Merci Jordi pour cette belle démo, vous tellement pédagogue et bienveillant ❤
j'ai adoré les explications. Merci et bravo
Merci, c'est passionnant !! Quelle aide, quels savoirs !!
Merci Jordi 🙏✨🙏
Ça va aider beaucoup de mes clients
Merci pour les ajouts liés à la traumatologie Jordi. J'ai trouvé ça passionnant même en ayant déjà suivi le cours sur ce protocole auparavant.
Faudrait que vous donniez des cours à la fac pour que ces savoirs soient accessibles au plus grand nombre !
Merci Jordi pour ce partage et bravo à Alexia pour avoir fait l'exercice. Petite question: la charge émotionnelle d'Alexia étant relativement importante, une double dissociation aurait été plus adaptée/efficace comme protocole ou pas ? Sinon j'aime l'idée de parler en utilisant le temps du passé, effectivement je pense que cela permet de mieux réorganiser l'évènement dans le passé justement. Pour les piliers avant et après, j'avais appris le protocole de cette manière à l'époque. Petite nuance de mon côté, j'ai appris à ne pas travailler dans la chronologie normale de l'évènement. J'aimerai avoir ton retour sur cela. Je m'explique. Je commence par faire visualiser le film à la fin (1), puis le début, avant le pilier du début (2). Ensuite, décomposer l'évènement traumatique (donc le milieu) en 3 parties: le début (5), le milieu (4) et la fin (3). L'idée est ensuite de faire défiler le film sur l'écran dans l'ordre suivant:1,2,3,4,5 une première fois. Puis une seconde fois dans l'ordre suivant: 2,5,4,3,1 (c'est à dire dans l'ordre"normal"). Puis dans l'ordre suivant: 1,3,4,5,2 (c'est à dire à l'envers). Ensuite, on fait plusieurs allers-retours à l'endroit/à l'envers et on finit sur la séquence (1), la fin où tout va bien. L'idée, faire autant d'allers et retours nécessaires jusqu'à ce que le sujet soit totalement détaché émotionnellement de l’évènement traumatique. Quand c'est ok, je demande à la personne qui est assise dans le cinéma, d'aller à la rencontre de la personne qui dans l'écran, et de lui délivrer un message, un cadeau, objet, symbole pour la réconforter, la rassurer...Et enfin pont vers le futur.
Voilà, comment on me l'a appris. Je voudrais avoir ton éclairage, ton regard sur cette façon de faire, surtout avec ton expérience de formation maintenant de psychotraumatologie. Je me pose notamment des questions sur l'ordre de visualisation des séquences du film.
Merci!
Bonjour et merci pour ton retour car justement je voulais parler de cette abberation qui existe en PNL de faire revoir la scène dans un ordre complet ment anachronique. En psychotraumatologie c’est complètement déconseillé et contreproductif. Il faut bien comprendre la logique de la réparation de trauma que j’explique dans l’épisode 1. Pour digérer un trauma, l’hypocampe doit pouvoir ranger et ordonner le souvenir dans le cerveau. Il est désastreux d’utiliser une méthode de brouillage qui a un effet dévastateur pour une réparation saine. Il y a eu beaucoup de « boulettes » faites en PNL ou d’autres thérapies (je ferai une vidéo sur les boulettes thérapeutiques) à des époques où le neurosciences n’avaient pas autant cheminées qu’aujourd’hui. Et malheureusement il existe certains centres en PNL qui ne se mettent pas à jour avec les neurosciences et qui régurgitent des abberations vraiment dépassées car scientifiquement prouvées comme étant des méthodes néfastes.
Merci du partage 🙂pour la double dissociation je ne m’en sert que pour traiter un trauma tellement intense que la personne est incapable de pouvoir verbaliser le contenu, ce qui n’est pas le cas d’Alexia ici. Dans la double dissociation on ne raconte pas le contenu et on en revoit pas le souvenir. On regarde une partie de soi en train de regarder le souvenir.
Il peut donc être possible de travailler dans l’ordre suivant : double dissociation quand la personne n’est pas du tout en capacité d’affronter l’événement. Et dissociation simple ensuite et plus tard, quand la personne sera en capacité d’aller plus loin dans le travail et qu’elle sera suffisamment prête à cela pour y aller en sécurité. A noter que scientifiquement parlant il n’existe aucune preuve que la double dissociation fonctionne alors que la dissociation simple des études ont été menées et ont été validées (protocole validé scientifiquement avec la méthode d’origine qui ne déstructurait pas le souvenir dans un ordre anachronique comme certains centres l’enseigne malheureusement aujourd’hui avec leurs creativité personnelles). D’ailleurs si tu lis le protocole d’origine en PNL on ne fais pas du tout de brouillage anachronique dans une dissociation simple.Et les méthodes de brouillages anachroniques dans tous les sens sont à proscrires, en psychautromatologie je t’assure que c’est déstructurant et aux antipodes du but recherché.
@@jorditurc ok c'est bien ce que j'avais compris dans ta vidéo. Comme quoi, c'est important de se mettre à jour! Je vais donc modifier ma manière de procéder maintenant et je verrai comment cela se passe pour moi et pour les personnes accompagnées. Un grand merci de partager tes connaissances et tes expériences. C'est très enrichissant! Au plaisir de te retrouver dans une prochaine vidéo. Et merci de m'avoir répondu !
j'au une petite question: du coup, sil faut 4 ou 5 séances, on répète la même seance ou bien on travaille sous un autre angle du trauma? Merci et bravo!
De par mon expérience une seule séance suffit. Mais il y a eu une étude scientifique qui indiquait que les sujets avaient vécus 4 à 5 séances du même protocole.