Conférence Pierre-Henri Gouyon - Changer notre vision de la Biodiversité
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- Опубліковано 23 чер 2016
- Changer notre vision de la biodiversité : de la statue au vélo
La biodiversité est facile à observer mais difficile à définir. La théorie de l’évolution constitue la base de la biologie, elle donne de la biodiversité une vision dynamique et non statique. Elle affirme l’unité du Vivant, et permet d’agir sur lui. Mais la description et la sauvegarde de la biodiversité reposent souvent sur des fondements religieux plus que scientifiques alors que les biotechnologies se développent à grande vitesse.
Peut-on espérer l’avènement d’un véritable échange entre sciences, et société dans le champ de la biologie ?
Par Pierre-Henri GOUYON
Professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle, AgroParis Tech, ENS, Science Po
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Les Rencontres Botaniques Alpines
Le grand événement de la botanique alpine !
Les rencontres permettent un temps d'échange entre botanistes professionnels, amateurs passionnés, chercheurs, aménageurs élus et grand public.
Toutes les infos : www.gentiana.org/page:RBA - Наука та технологія
Pour ceux que ça intéresse, quelques infos sur "le moustique du métro londonien" dont il parle au début : par chez nous (je suis normand, donc c'est à peu près le même temps pourri que ds le sud de l Angleterre ... lol), les moustiques, on en voit l été (je n'ai jamais croisé un moustique en plein mois de janvier dans le coin...).
Le métro de Londres a environ 150 ans... Dans ses tunnels, les moustiques on trouvé des conditions idéales pour vivre en pleine forme 12 mois sur 12... Une chaleur relative (il n'y fait jamais très froid) et assez d humidité pour pouvoir se reproduire (les larves de moustiques se développent ds l eau, rappelez vous..). Ces conditions leur ont permis d'avoir des cycles de reproduction permanents, par rapport aux moustiques de surface qui n'ont que kkes mois favorables pour eux. Il y a donc pu y avoir plus de générations dans cette (ces) population(s) et ils ont pu muter plus vite.Et ils ont muté à tel point qu'ils ne sont plus inter-féconds avec ceux de la surface..... Donc, dans ce sens là, on peut dire que le moustique du métro londonien est une nouvelle espèce, c'est ce que P.-H. Gouyon veut dire...
La où c'est encore plus extraordinaire, c'est qu'il y a plusieurs lignes de métros qui ne communiquent pas entre elles sans passer par l'extérieur, ce qui a provoqué un "cloisonnement écologique" qu'on peut retrouver sur des îles par exemple, résultat : les moustiques "de la ligne A" ne sont plus inter-féconds avec ceux "de la ligne B" pas plus qu'avec ceux "de la ligne C", etc.... Il n'y a donc pas UNE espèce de moustique du métro londonien mais presque autant qu'il y a de lignes de métro ...lol
Voilà, en gros c'est ça... :)
bonjour, le son est faible… svp pensez aux personnes ayant des problèmes d'ouïes
C'est incroyable ce manque de réflexion des directeurs de ces fameux intstituts scientifiques! Et quand il parle de la tendance à vouloir remplacer l'agriculteur par un chef d'exploitation agricole , du côté de la santé se passait quelque chose de similaire: diriger un hopital comme une entreprise: terminer l'empathie et la fonction hospice , à fond la technologie coûteuse qui sauve des vies dans des conditions très limitées
Conférence très intéressante , merci ! C'est très inquiétant l'effondrement de la faune et la flore et l'appauvrissement de la biodiversité !!
55:30 : Claude Allègre, il s en prend souvent dans les dents dans les confs de P.H. Gouyon... Et pas que dans les siennes d ailleurs... Et y a de quoi, ceux qui ont un peu de mémoire sauront pourquoi ... lol