You say, dear friend, I quote: "Cecil Taylor, sometimes exciting, sometimes inaudible..."so let me answer you: " Inaudible "sometimes" for you, but not for me, no doubt it is a question of the order of the musical perception. Our ears, our senses, therefore our brains and our hearts select according to criteria that often come under our own limits, "a matter of taste as we commonly say" to which I do not always believe, and holds rather doors that we open like doors that we close, also holds culture, our reassuring habits, the ear is afraid to find itself in insecurity, even intranquillity. I love this musical or artistic intranquillity that changes when it is the result of true creative research of course and a long process of transformation (the piano as energy, that of life itself, of dance, the volcanic piano, river , river, mountain, the piano percussion orchestra, the piano which forgets that it is a piano of things well learned, the recognized piano which no longer recognizes itself and which takes the wide etc...etc ...) the fruit of an inner necessity and demand. This does not mean that everything is acceptable in the name of this research and that everything is in everything. I listen to Cecil Taylor as I watch a painting by Jackson Pollock or Bram Van Velde or Willem de Kooning. I listen to him "Body and soul", I see all these lines of energy unfolding in front of us, I see and I hear the characters of Bacon’s paintings struggling, wriggling to get out of their confinement, the Weighing Nerves of our fragile lives. With all due respect. Sincerely yours . Patrick Geffroy Yorffeg
« Musique, tout est musique. J’entends la façon dont on cuit le pain, dont on prépare les plats… peut être quelque chose qui oblige les sens à créer, ce que nous colorons en le nommant émotion… Un instrument n’est qu’un objet. La musique vient de l’intérieur. L’instrument n’est qu’un outil pour s’exprimer dans une langue à part ». Magistral, n'est pas? Si vous en convenez, vous pouvez trouver bien plus, de la musique surement, mais aussi tout ce qui de l’autre coté du chemin de fer émerge en complainte: joie et douleur intensément tramés. L’expression créatrice d’un peuple asservi.
I just saw parts of this at the MoMA in a fragmentary fashion within the context of their exhibits, projected on a wall next to other artworks by 20 century artists in their collection. So cool that I found it here and now I was able to see/hear it thru. Great film/documentary on an amazing musician and thinker. Thank you.
How someone can better talking about the spontaneus music ; i absolutly agree with all Cecil said (if C . Taylor made Free-jazz ; Ellington made Free-jazz ; (Ragtime ; Charleston ; Swing or Be-bop are a mind-free in music)
Vous dîtes, cher ami, je vous cite: " Cecil Taylor, parfois passionnant, parfois inaudible..."alors permettez-moi de vous répondre: " Inaudible "parfois" pour vous, mais pas pour moi, sans doute est-ce une question de l'ordre de la perception musicale. Nos oreilles, nos sens , donc nos cerveaux et nos cœurs sélectionnent selon des critères qui relèvent souvent à la fois de nos propres limites ,"une question de goût comme l'on dit communément" à laquelle je ne crois pas toujours, et tient plutôt des portes que l'on ouvre comme des portes que l'on ferme, tient aussi de la culture, de nos habitudes rassurantes, l'oreille a peur de se retrouver dans l'insécurité, l'intranquillité même. J'aime cette intranquillité musicale ou artistique qui bouscule quand elle est le fruit d'une véritable recherche créative bien-sûr et d'un long processus de transformation (le piano comme énergie, celle de la vie même, de la danse, le piano volcanique, fleuve , rivière, montagne, le piano percussion orchestre, le piano qui oublie qu'il est un piano des choses bien apprises, le piano reconnu qui ne se reconnaît plus et qui prend le large etc...etc ...) fruit d'une exigence et d'une nécessité intérieure. Ce qui ne veut pas dire que tout est acceptable au nom de cette recherche et que tout est dans tout. J'écoute Cecil Taylor comme je regarde une peinture de Jackson Pollock ou de Bram Van Velde ou de Willem de Kooning. Je l'écoute "Corps et âme" , j'y vois toutes ces lignes d'énergie qui se déploient devant nous, j'y vois et j'y entends les personnages des peintures de Bacon qui se débattent , se tortillent pour sortir de leur enfermement, les Pèses-Nerfs de nos vies si fragiles. Avec tout mon respect. Bien à vous . Patrick Geffroy Yorffeg
You say, dear friend, I quote: "Cecil Taylor, sometimes exciting, sometimes inaudible..."so let me answer you: "
Inaudible "sometimes" for you, but not for me, no doubt it is a question of the order of the musical perception. Our ears, our senses, therefore our brains and our hearts select according to criteria that often come under our own limits, "a matter of taste as we commonly say" to which I do not always believe, and holds rather doors that we open like doors that we close, also holds culture, our reassuring habits, the ear is afraid to find itself in insecurity, even intranquillity. I love this musical or artistic intranquillity that changes when it is the result of true creative research of course and a long process of transformation (the piano as energy, that of life itself, of dance, the volcanic piano, river , river, mountain, the piano percussion orchestra, the piano which forgets that it is a piano of things well learned, the recognized piano which no longer recognizes itself and which takes the wide etc...etc ...) the fruit of an inner necessity and demand. This does not mean that everything is acceptable in the name of this research and that everything is in everything. I listen to Cecil Taylor as I watch a painting by Jackson Pollock or Bram Van Velde or Willem de Kooning. I listen to him "Body and soul", I see all these lines of energy unfolding in front of us, I see and I hear the characters of Bacon’s paintings struggling, wriggling to get out of their confinement, the Weighing Nerves of our fragile lives. With all due respect. Sincerely yours . Patrick Geffroy Yorffeg
Fantastic!!
« Musique, tout est musique. J’entends la façon dont on cuit le pain, dont on prépare les plats… peut être quelque chose qui oblige les sens à créer, ce que nous colorons en le nommant émotion… Un instrument n’est qu’un objet. La musique vient de l’intérieur. L’instrument n’est qu’un outil pour s’exprimer dans une langue à part ». Magistral, n'est pas? Si vous en convenez, vous pouvez trouver bien plus, de la musique surement, mais aussi tout ce qui de l’autre coté du chemin de fer émerge en complainte: joie et douleur intensément tramés. L’expression créatrice d’un peuple asservi.
Very succinctly put. libellé très succinctement.
Best video on UA-cam.
I just saw parts of this at the MoMA in a fragmentary fashion within the context of their exhibits, projected on a wall next to other artworks by 20 century artists in their collection.
So cool that I found it here and now I was able to see/hear it thru. Great film/documentary on an amazing musician and thinker. Thank you.
Saw this at the MoMA too... what a film!
Thank you! Amazing video and amazing playing from cecil and co
How someone can better talking about the spontaneus music ; i absolutly agree with all Cecil said (if C . Taylor made Free-jazz ; Ellington made Free-jazz ; (Ragtime ; Charleston ; Swing or Be-bop are a mind-free in music)
Cecil with Jimmy Lyons,Alan Silva,and,I believe,Andrew Cyrille.
That's the group!
This is excellent! Thanks for posting it.
This is fantastic ,very rare footage ! thanks !
THANKS A LOT FOR THIS COLLECTIVE IMPROVISATION !!! GOD OR WHATEVER BLESS YOU !!!!!!!
Vous dîtes, cher ami, je vous cite: " Cecil Taylor, parfois passionnant, parfois inaudible..."alors permettez-moi de vous répondre: "
Inaudible "parfois" pour vous, mais pas pour moi, sans doute est-ce une question de l'ordre de la perception musicale. Nos oreilles, nos sens , donc nos cerveaux et nos cœurs sélectionnent selon des critères qui relèvent souvent à la fois de nos propres limites ,"une question de goût comme l'on dit communément" à laquelle je ne crois pas toujours, et tient plutôt des portes que l'on ouvre comme des portes que l'on ferme, tient aussi de la culture, de nos habitudes rassurantes, l'oreille a peur de se retrouver dans l'insécurité, l'intranquillité même. J'aime cette intranquillité musicale ou artistique qui bouscule quand elle est le fruit d'une véritable recherche créative bien-sûr et d'un long processus de transformation (le piano comme énergie, celle de la vie même, de la danse, le piano volcanique, fleuve , rivière, montagne, le piano percussion orchestre, le piano qui oublie qu'il est un piano des choses bien apprises, le piano reconnu qui ne se reconnaît plus et qui prend le large etc...etc ...) fruit d'une exigence et d'une nécessité intérieure. Ce qui ne veut pas dire que tout est acceptable au nom de cette recherche et que tout est dans tout. J'écoute Cecil Taylor comme je regarde une peinture de Jackson Pollock ou de Bram Van Velde ou de Willem de Kooning. Je l'écoute "Corps et âme" , j'y vois toutes ces lignes d'énergie qui se déploient devant nous, j'y vois et j'y entends les personnages des peintures de Bacon qui se débattent , se tortillent pour sortir de leur enfermement, les Pèses-Nerfs de nos vies si fragiles. Avec tout mon respect. Bien à vous . Patrick Geffroy Yorffeg
love
Wath a f.ckin expériences and BIG GIFT
RIP
Im glsd this was caught on video plus i like this interview
Does anyone know if a recording of these rehearsals is available somewhere? They're amazing.
Quelle tristesse
Let's forget this fake and ugly "music"!
Nevah!
You have a very small mind.
@@Caligari... This is called rigor of thinking.
How is it fake when we can hear it and see them playing
Ugliness is in the eye of the beholder. Isn't it? Beautiful music to me.