Exactement j'ai été en hp et à choisir entre ça et la prison je préferai encore la prison même si les 2 ne sont pas souhaitables! Au moins en prison t'es pas bourré de médicaments qui fait que tu deviens un zombie moins conscient, les prisonniers ont au moins des droits que des patients en hp n'ont pas droit...la torture est aboli et pourtant elle existe en hp la contention être attaché main et pied sur un lit dans une salle sans lumière, tu fais tes besoins sur toi, t'as pas de notion de temps du tout, tu perds la boule à cause d'eux! Mais dans les 2 cas les personnes claustrophes sont pas soignés, non on les enferment, les traumatisent encore plus
Bisous à toute l'équipe du REC et une grosse critique : les conférences et débats sont beaucoup trop courts. A mon avis mieux vaudrait réduire le nombre pour qu'elles durent 1h30 ou 2. La plupart des sujet abordés sont complexes et donc demandent de l'approfondissement.
Excellent travail qui permet d'exposer des questions d'intérêt public et de s'affranchir d'un certain nombre d'idées reçues qui ont la vie dure. Merci beaucoup !
J'ai tout de même vachement l'impression que ça parle comme si le film "vol au dessus d'un nid de coucou" n'avait jamais existé ou bien comme si après ce film, y avait eu une grande révolution de la prise en charge. Le prb est plus politique que médical semble-t-il.
18:00 L’incongruité de genre est une expérience marquée et persistante d’incompatibilité entre l’identité de genre d’une personne et le genre attendu en fonction du sexe de naissance. La dysphorie de genre est diagnostiquée lorsqu’une personne présentant une incongruité de genre présente une détresse psychologique significative (telle que dépression ou anxiété) ou des troubles fonctionnels associés à l’incongruité de genre. Le diagnostic est défini par la souffrance de la personne plutôt que par la présence d’une incongruité de genre. La définition n'inclut pas les harceleurs.
20:55 ouaip, l'hospit' sous contrainte ça existe toujours très fort - perso j'ai fait 1 an en HP contre ma volonté et c'est pas là qu'on m'a aidé... 27:25 oui PsykoCouak, les patients semblent rarement écoutés par les juges... sur mon année à l'HP, je n'ai connu personne qui ait obtenu sa libération après sa rencontre réglementaire avec le / la juge... (moi je ne m'y suis jamais présenté, pas eu envie d'aller me ridiculiser en pyjama de papier bleu devant un magistrat tout en sachant que c'est perdu d'avance)
pareil on m'a mis en hospi sous contrainte alors que j'étais pas un danger pour moi-même ni pour les autres, je suis devenue toute amaigri, on m'a privée de nourriture une fois même s'ils savaient que j'étais devenue toute maigre...on m'a donné des médicaments sans m'informer de ce que c'était ni des effets secondaires et à cause de ça j'ai fait des crises d'épilepsie que je n'avais pas avant à cause de leur médoc neuroleptique j'étais devenue un peu trop comme un zombie dont j'osais pas me rebeller, j'ai essayé d'appeler la police une fois pour les maltraitance on m'a ri au nez...jamais je veux y retourner ça m'a beaucoup plus traumatisé que aider
@@newjeansfan238 Ah ça oui prescrire des tonnes de neuroleptiques ils adorent ça, ça rend bien docile, pas besoin de s'emmerder à écouter les patients. C'est la double prison : physique et chimique. C'est clair que c'est super traumatique comme expérience, j'espère que tu t'en es bien remise et te souhaite bien du courage si jamais ce n'est pas le cas. Et merci pour ton témoignage, je pense qu'il faut arrêter de faire de ce sujet un tabou, et on y contribue un peu ici en en parlant.
@@fmdj bah c'est très frais encore février 2023, une horreur ce qui m'est arrivé, je pouvais plus trop marcher, on m'attache contention dans une salle sans lumière en urgences au chu sans raison, on me fout en hp sans mon consentement j'étais perdue je savais pas où j'étais en ayant vu aussi porté qui se ferme avec alarme incendie etc on me donne plein de médoc dont je sais pas à quoi ça sert dont neuroleptique. J'avais maigri hyper beaucoup plus maigri là-bas que je ne me reconnais même pas, et malgré ça, ils savent ça mais le chef de la cuisine m'a privée de repas une fois car je mangeais pas assez vite, m'a dit tu veux ou pas puis a repris l'assiette, j'étais tellement faible que je faisais que de tomber le pire sur la tête et j'étais pas aidé avec en plus aide-soignante parti l'après-midi. J'ai fait des crises d'épilepsie à cause de leur neuroleptique on m'a jamais informé ça sert à quoi et des effets secondaires puis on me met sur un lit, on me recommande de pas bouger rester sur le lit, me donne un bouton d'appel, j'appelle pour me faire engueuler car j'appelle pour rien. Hyper dur aussi de sortir de cette hospi sous contrainte, on m'a fait du chantage aussi. Tout ça hyper traumatisant! Tout à été si inhumain! on traite pas aussi mal les prisonniers, ils sont pas attachés sur un lit main et pied liés, je suis totalement contre la contention et le pire c'est que des psy, personnes extérieures et certains patients qui y sont allés mais de façon libre et non sous la contrainte justifie que tout ça c'est pour notre bien mdr j'ai tellement entendu cette phrase pour justifier tout ce qui m'est arrivé on est pas écouté!
@@newjeansfan238 Je suis vraiment désolé pour toi d'apprendre les horreurs que tu as vécues là bas :( C'est vrai je me rappelle la première fois où je me suis réveillé attaché à un lit, seul dans une pièce vide, avec aucune idée d'où j'étais... et une sacrée envie de pisser... au début j'ai crû qu'on m'avait kidnappé (c'est un peu ce qui s'est passé à vrai dire...), ça fait vraiment flipper, je comprends. Et puis oui après on te transfère, tu sais pas où tu sais pas pourquoi. Moi mon souvenir le plus douloureux c'est une examination avant une hospit' sous contrainte. J'avais le sentiment d'être pleinement lucide, mais le médecin me fait faire 2 tours de pièce en marchant et me pose 3 questions et conclut que je suis incapable de prendre des décisions rationnelles... n'importe quoi. C'est vraiment dur de s'entendre dire qu'on n'est plus libre car plus capable de décider, surtout quand on n'a rien fait de très grave. Ça m'a fait perdre foi en la justice, les répercussions vont loin... Je compatis aussi pour la nourriture... elle est infecte, on ne peut que maigrir. Mais te priver de repas c'est hallucinant. On est censés nous soigner pas nous punir. Quel scandale. Et oui c'est hyper dur de sortir une fois que t'es rentrée dans le système. Moi j'ai dû faire genre 4 séjours de trois mois, quasiment coup sur coup. Dès que je sortais, à la moindre connerie on me ré-enfermait. Je sais pas si les prisonniers sont mieux traités, il doit y avoir d'autres problèmes là bas aussi, mais l'HP sous contrainte c'est vraiment une prison oui, pas un lieu de soin. Quand ils autorisent le téléphone portable c'est déjà plus vivable. Mais j'ai eu des mois sans téléphone et sans livres. Passer la journée à regarder le plafond... chouette. Ça aussi c'est scandaleux, cet arbitraire, ces vexations permanentes. Moi ça commence à remonter à quelques années, mais j'ai toujours pas mal de séquelles psychologiques. Par exemple j'arrive toujours pas à dormir en pyjama. Je dors tout habillé, comme ça je sais que si les pompiers viennent me prendre de force au milieu de la nuit en défonçant ma porte (alors qu'il n'y a aucune raison, mais c'est comme ça), au moins j'aurai une tenue de vêtements civils avec moi... et j'ai fait des cauchemars pendant plus d'un an... Pas évident de s'en remettre, mais, dans mon expérience, ça s'arrange avec le temps. Et depuis j'ai aussi eu la chance de rencontrer des psys qui ont su m'aider. Tout mon soutien à toi et à nos semblables.
@@fmdj whaou ce que tu as vécu et subi est révoltant et injuste aussi! En prison au moins on nous force pas à manger des médoc en devenant des cobayes cat on m'en a donné plusieurs sans m'informer et je me sentais comme un cobaye oui c'est pas un lieu de soin mais une prison en pire! Et encore les personnes claustrophes en hôpital psychiatrique sont même pas aidé on les enferme et traumatise encore plus! Moi je n'avais pas le droit au portable c'est vers la fin que j'ai eu le droit et chantage aussi que tout doit se passer bien avec ma mère (lol alors qu'elle me rabaissait, me critiquait etc et à cause d'elle et mon frère que je suis devenue encore plus anxieuse) et je dois faire la promesse d'arrêter de commander mdr sinon je retourne encore là-bas lol ils me traitaient comme une enfant! Je ne fais pas de cauchemar mais je pense encore à toutes les horreurs qui me sont arrivés là-bas et qui m'ont gâché 2023 car j'ai été 2 mois au mois à l'hôpital et raté un concert que j'avais réservé pour me détendre. Mais oui peur aussi qu'on me remette là-bas car je me souviens avant l'hospitalisation en urgence on m'avait contentionné attaché alors que j'avais rien fait de mal, peur de revivre ça et je suis contre la contention c'est inhumain ! À l'hôpital psychiatrique une psy m'avait dit que si tout se passe mal avec ma mère et que si je suis sdf en gros je reviens là-bas lol à me dire qu'il y a des gens sdf qui sont mis là-bas alors qu'ils sont pas malade wtf ça m'avait choqué
Je trouve la dernière intervention assez étrange. Les "fous" sont plus souvent victimes d'agressions et de violences. Alors certes, c'est par leur faute d'être victime, il y a des agresseurs. Par contre, être activement militant pour rester "fou" me semble, dans le climat de violence que subissent les "fous" être irresponsable. Soit on dit "faut plus être fou" soit on dit "réponse politique contre les agresseurs de fou, prévention/répression...", mais ni dire ni l"un ni l'autre me laisse perplexe.
C'est aussi qu'ils font une confusion entre 2 populations : - l'ensemble des fous, dont certains ne sont pas dangereux, et qui peuvent se faire agresser. - des fous dangereux, avec des comportements violents, qui eux ont plus de chance d'initier des violences, et qui sont peut-être moins représentés parce qu'empêchés de commettre ces violences via les internements.
31:50 Il me semble qu'être reconnu irresponsable n'est pas être reconnu coupable mais plus que la justice n'a pas à se prononcer sur la culpabilité, c'est une protection.
dans ce cas, la personne non jugée est enfermée en service psychiatrique spécialisé pour "malades médico-légaux", et n'en sortira que si les psychiatres le déclarent guéri, c'est à dire certifient qu'il n'est plus dangereux, ce qui peut ne jamais arriver. Etre jugé coupable, cela entraine une peine bien défini, et si c'est une incarcération, le condamné en connait la durée. D'autre part, être reconnu responsable de ses actes et "accessible à une sanction pénale", cela respecte davantage la dignité de la personne, quoi qu'elle ait fait. Si vous êtes irresponsable, on ne vous reconnait plus la capacité de décider quoi que ce soit, par et pour vous-même. Il vaudrait mieux être reconnu responsable, avec obligation par la prison de vous procurer des soins psychiatriques. Il existe des services psychiatriques qui ont un service d'intervention (psychiatres et psychologues) dans la prison, mais trop peu, et je ne sais pas quel nombre de prisons ou maisons d'arrêt cela concerne.
Remarque sur le droit à l'auto diagnostique... euh... je ne suis pas expert, mais comment ça se concrétise. Des symptômes de paranoïa sont réellement perçus comme une erreur de jugement par la personne concernée au point de pouvoir comprendre l'aspect excessif ? Et quid de si je me trompe, genre je suis en réalité dépressif, je subit des agressions, mais mon égo étant en vrac, je me pense paranoïaque et j'adopte des outils pour ça, l'erreur d'auto diag c'est moins grave que d'être correctement diagnostiqué dans les règles de l'art ?
Le problème est qu'ils balancent des mots pour désigner des concepts qui n'ont rien à voir (et certains jouent dessus). En réalité, de ce que j'ai entendu dans d'autres vidéos, c'est plutôt chercher à se renseigner un peu sur ce qu'on vit, trouver des termes pour l'exprimer, potentiellement savoir s'il faut aller voir un médecin, puis lui expliquer ce qu'on ressent avec nos propres mots.
j'avoue avoir regardé quelques vidéos sur le sujet au Royal Blue Hotel en Grèce mais vous avouez aussi l'espionnage de masse et prendre des photos de moi publiquement sans autorisation. si je mens que mon mensonge se retourne contre moi.
Je n'ai pas du tout aimé. Dès qu'on connaît un peu le sujet on se rend compte que les intervenants ne sont pas du tout des spécialistes... Sa fleute parfois limite avec la psychanalyse, non il n'y a pas forcément une cause à toute pathologie psychiatrique (dont certaines sont d'ailleurs des troubles neurodéveloppementaux). Les approches modernes s'affranchissent d'ailleurs de la cause pour plutôt traiter les symptômes. Réfuter la maladie flirt aussi limite avec la psychophobie... Et enfin il faut revoir la définition de maladie, il s'agit de symptômes qui impactent la maladie des gens, s'il n'y a pas d'impact ce n'est pas une maladie. Pas besoin de prise en charge médicale.
Ils ne nient pas les maladies biopsy (comme la bipolarité ou le TDAH par exemple), les troubles neurodev. Ils disent que dans beaucoup de troubles, il y a des causes plutôt en lien avec l'environnement, la société et voir même la politique. L'un n'exclu pas l'autre par ailleurs. Et ce n'est pas parce que le modèle médical aide dans certaines maladies que c'est le cas dans n'importe quel trouble psy. T'as quand même pas mal de troubles où le model médical n'a que très peu de réponse (si ce n'est aucune). Ne leur faites pas dire ce qu'ils n'ont pas dit. Ils ne disent pas que derrière chaque trouble se cache un trauma ou autre. Vous n'avez visiblement pas compris le message des intervenants.
Bon j'ai réussi à aller au bout mais vraiment alors que le sujet est important et intéressant cette table ronde es tune purge... Pire que ça elle véhicule une image horrible de psychiatrie qui pourrait être source de renoncement au soins. Cette vidéo est donc potentiellement dangereuse. Il faudrait refaire ça correctement, bien préparé, avec des experts (Patient, psychologue, psychiatre...) et pas su bases de témoignages...
"Sur un même pied d'égalité" Houlala, mes oreilles saignent. Soit c'est sur un même pied, soit c'est sur un pied d'égalité, mais les deux, ça pléonise.
Bon, alors déjà, le fait de punir une personne qui agit sous l'effet de substances, ce n'est pas pour criminaliser la folie et punir quelqu'un de malade, mais pour criminaliser la prise de cette substance, et dans certains cas, en connaissance de cause, adopter un comportement dangereux, e.g. prendre le volant d'une voiture. Le problème aussi est que certains ont des problèmes psy sans perte de leur jugement. Or il ne faut pas que cela soit prétexte à dédouaner une personne de ses responsabilités, car on a tous des problèmes psy plus ou moins importants et on peut tout psychologiser. Pour le fait qu'on s'inquiète des "fous" dans la délinquance, c'est parce qu'il nous est difficile de prédire leur comportement. J'ai par exemple connu une personne qui refusait de prendre ses médicaments, et qui à cause de cela s'énervait et menaçait les autres parce qu'il entendait des voix... Pour la honte, en déduire que cela est dû à une société "psychophobe".... allons... La honte ne vient pas que de la société, mais aussi du simple fait de se penser dans une situation de vulnérabilité, de se sentir dépendant, etc. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que de qualifier la société de "psychophobe", i.e. dire qu'elle est contre les personnes atteintes de troubles psy, est un bon message rassurant pour ces derniers...
« Pour le fait qu'on s'inquiète des "fous" dans la délinquance, c'est parce qu'il nous est difficile de prédire leur comportement. » En fait, oui et non. Oui parce que le comportement n'est pas celui auquel on s'attend ; et le critère de notre attente est la norme sociale établie. C'est donc considérer la norme comme l'indicateur de référence de ce à quoi on devrait s'attendre. Non, parce que le comportement est souvent assez stéréotypé. Pour une personne schizophrène qui ne prend pas son traitement, on peut s'attendre évidemment à ce qu'elle est des réactions inappropriées. Si la norme sociale est souvent sur le plan moral justifiable, notamment sur le plan criminel (qui s'attèle aux droits fondamentaux de la vie humaine), il en est tout autrement lorsqu'il s'agit du plan délictuel qui relève de la morale politique, et est loin d'être universelle. Les délits sont associés à des volontés politiques d'instituer un ordre social (ou de le maintenir) à l'instar de la fraude, l'escroquerie, le vol, le sabotage, les délits routiers* etc., tous sont des délits qui ont pour but de protéger un ordre social économique et politique. A l'inverse, seuls quelques délits comme la discrimination ou les coups et blessures, etc., ont pour vocation le respect la vie humaine. C'est pour cela que parler de "délinquance" est assez problématique si elle n'est pas mise en perspective d'une justification de l'ordre social lui-même, contrairement à la "criminalité". * Moins d'accident signifie une bonne circulation des marchandises. A titre de comparaison : « Pour la honte, en déduire que cela est dû à une société "raciste".... allons... La honte ne vient pas que de la société, mais aussi du simple fait de se penser dans une situation de vulnérabilité, de se sentir dépendant, etc. » Horrible raisonnement ! C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant. L'objet de la critique n'est pas d'être rassurant, mais de pointer du doigt le problème afin d'y trouver une solution d'ordre politique, et pas seulement individuel (comme les traitements médicamenteux). Donc, le sentiment de honte est le résultat d'une norme sociale qui considère "honteux" le fait d'être noir, d'être une femme, d'être atteint d'un trouble psy, d'être au RSA, au chômage etc. Tout cela relève du même procédé psychologico-social qui tend à renvoyer la faute à celui qui se situe hors du cadre de la norme sociale. Par analogie, le fait de ressentir de la douleur après un coup violent n'est qu'une réaction au vue duquel il est possible de déterminer l'existence de la violence, c'est-à-dire sa conséquence. Le sentiment de douleur est la conséquence du coup et non sa cause. En mettant dos-à-dos action et réaction comme s'il s'agissait d'une chose permutable me paraît très problématique. Car, au final, tout ce que ça dit, c'est : "La douleur ressentie ne vaut rien parce qu'elle résulte d'une auto-persuasion de subir une douleur (imaginaire)".
@@oddwoke4206 Argumenter ce n'est pas juste partir d'une position complètement hors sol, puis de construire en appui des affirmations délirantes sous forme de salade de mots, sans aucune considération pour leur réalité... Votre message est complètement hors sol, dans un raisonnement purement théorique, enchaînant des affirmations ad hoc qui n'ont aucune validité. C'est un raisonnement complètement fictif. "Oui parce que le comportement n'est pas celui auquel on s'attend ; et le critère de notre attente est la norme sociale établie." => N'importe quoi... cela n'a rien à voir avec la normal sociale établie mais avec le caractère prédictif... Les normes sociales aident en effet à la prédiction de comportements, mais elle est très loin d'être suffisante à cela... "Les délits sont associés à des volontés politiques d'instituer un ordre social (ou de le maintenir) à l'instar de la fraude, l'escroquerie, le vol, le sabotage, les délits routiers* etc., tous sont des délits qui ont pour but de protéger un ordre social économique et politique * Moins d'accident signifie une bonne circulation des marchandises." => Encore une fois n'importe quoi... Des accidents ça coûte aussi des vies. Les vols, c'est aussi que la personne peut résister, et ainsi devenir violent. Certains biens étant aussi nécessaire pour vivre. Les sabotages, ça peut être dangereux, etc. "A l'inverse, seuls quelques délits comme la discrimination ou les coups et blessures, etc., ont pour vocation le respect la vie humaine." => N'importe quoi... de très nombreuses autres lois, normes, et règles, ont pour objectif de protéger la vie et l'intégrité des humains... "C'est pour cela que parler de "délinquance" est assez problématique si elle n'est pas mise en perspective d'une justification de l'ordre social lui-même, contrairement à la "criminalité". => N'importe quoi... "Horrible raisonnement !" => Hôpital, charité, tout cela... "C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant." => Résumer les problèmes psy à un comportement déviant, c'est non seulement très réducteur, et limite insultant pour les personnes souffrant de problèmes psy... "L'objet de la critique n'est pas d'être rassurant, mais de pointer du doigt le problème afin d'y trouver une solution d'ordre politique, et pas seulement individuel (comme les traitements médicamenteux). Donc, le sentiment de honte est le résultat d'une norme sociale qui considère "honteux" le fait d'être noir, d'être une femme, d'être atteint d'un trouble psy, d'être au RSA, au chômage etc. Tout cela relève du même procédé psychologico-social qui tend à renvoyer la faute à celui qui se situe hors du cadre de la norme sociale." => Non sequitur, beg the question, et ignorant complètement l'argument que j'ai donné... "Par analogie, le fait de ressentir de la douleur après un coup violent n'est qu'une réaction au vue duquel il est possible de déterminer l'existence de la violence, c'est-à-dire sa conséquence." => N'importe quoi... Un coup violent peut ne pas être douloureux, et on peut ressentir de la douleur sans que le coup ne soit violent... "Le sentiment de douleur est la conséquence du coup et non sa cause. En mettant dos-à-dos action et réaction comme s'il s'agissait d'une chose permutable me paraît très problématique." => Et quel rapport avec la discussion actuelle ? Aucune... "Car, au final, tout ce que ça dit, c'est : "La douleur ressentie ne vaut rien parce qu'elle résulte d'une auto-persuasion de subir une douleur (imaginaire)"." => Quel est l'intérêt de répondre à un message si c'est au final pour parler tout seul ? Quel rapport avec la discussion ???
@@Neckhawker Mes arguments ne vous ont peut-être pas plu. Mais sont totalement justifiés. Pourquoi vous êtes-vous senti blessé dans votre égo ? Argumenter consiste à bâtir un raisonnement à partir d'un postulat préexistant (en particulier votre commentaire). J'espère que je ne vous apprends rien là... ("Affirmation particulière présentée à l'appui d'une démonstration" [cnrtl]) Dites-moi plutôt ce que vous ne comprenez pas au lieu d'écrire des "affirmations délirantes" de façon péremptoire. Tout ça là... : « N'importe quoi... cela n'a rien à voir avec la normal sociale établie mais avec le caractère prédictif... (...) N'importe quoi... (...) Encore une fois n'importe quoi... (...) N'importe quoi... de très nombreuses autres lois, normes, et règles, ont pour objectif de protéger la vie et l'intégrité des humains... (...) Résumer les problèmes psy à un comportement déviant, c'est non seulement très réducteur, et limite insultant pour les personnes souffrant de problèmes psy (...) Non sequitur, beg the question, et ignorant complètement l'argument que j'ai donné.... » Ce n'est pas une argumentation. C'est juste contredire par des assertions sur un ton péremptoire... Il n'y a aucun vecteur logique (car, si, or etc.) ni de contre-discours fondés sur des exemples particuliers. Alors venez ! On va s'amuser !
@@Neckhawker 1) « N'importe quoi... cela n'a rien à voir avec la normal sociale établie mais avec le caractère prédictif. » Alors, il me semble que c'est tout de même la base que de savoir que c'est la norme sociale qui définit le comportement déviant. Le terme de "norme" ne vous interpelle pas ? Norme : "Type, état, comportement qui peut être pris pour référence ; modèle, principe directeur qu'on tire de l'observation du plus grand nombre." (cnrtl) Dire que ce n'est pas la norme mais le "caractère prédictif" ne veut strictement rien dire. La norme sociale conditionne nos comportements sociaux comme le langage conditionne notre pensée. Il n'existe pas de comportements sociaux indépendant de la norme sociale. "Une norme sociale réfère à une façon de faire ou d'agir, une règle de conduite tacite ou écrite, qui a prévalence dans une société ou un groupe social donné. Elle est légitimée par des habitudes, des valeurs ou des croyances partagées au sein d'un collectif donné, ainsi que par le contrôle social exercé." Qu'est-ce qui n'est pas claire ? Le critère de référence de nos attentes, c'est la norme sociale et rien d'autre. Ex : Je rentre dans une boulangerie. C'est bien la norme sociale qui détermine, que dans cette situation, je viens pour acheter du pain, des viennoiseries ou autres choses en rapports à celles-ci. Et, que par conséquent, je ne viens pas pour tondre du gazon ou prendre l'avion. De même que c'est la norme sociale qui réglemente les coutumes, la forme de politesse et autres façon de s'exprimer dans ce type de lieu etc. « mais elle est très loin d'être suffisante à cela... » J'attends vos données complémentaires avec impatience. 2) « Des accidents ça coûte aussi des vies. Les vols, c'est aussi que la personne peut résister, et ainsi devenir violent. Certains biens étant aussi nécessaire pour vivre. Les sabotages, ça peut être dangereux, etc. » Pensez-vous sérieusement que le coût de la vie humaine importe ceux qui font respecter la loi ? Qui prend des risques à 200 km/h pour rattraper un chauffard et risquer la vie des autres pour une personne qui ne l'a pas respectée ? Qui engage une course poursuite d'autant plus dangereuse qu'une personne en délit de fuite est prêt à mettre sa vie en jeu pour ne pas se faire attraper ? En quoi est-ce logique qu'une institution s'exempte du code de la route (ce qu'on nomme une exception en droit) pour le faire respecter ? Je connais la réponse : il faut une autorité blablabla.... Bien évidemment je n'incite personne à mal se comporter sur les routes. Mais tout ça ne contredit pas ma position. Le code de la route a vocation à réduire le risque d'accidents. Point. La principale raison, je l'ai déjà évoqué. La question n'est pas de protéger des vies humaines. Tout du moins ce n'est pas le but fondamental, cela n'est que corollaire à l'accident. C'est simplement que l'accident peut conduire à la perte de vie humaine. Bref, ce qui concerne directement la sécurité routière à titre individuel, ce sont les moyens techniques permettant de les assurer en situation de danger : ceinture de sécurité, airbag, ABS etc. Il faut sortir de l'illusion. La loi n'a pas pour fonction principale de protéger les vies humaines. Mais d'organiser un ordre social selon des principes - qui peuvent être : protéger les vies humaines. Mais il est remarquable que ce n'est souvent pas le cas. La guerre coûte des vies et pourtant c'est légal. Enfin de compte que le vol est légal lorsqu'il s'agit du commerce. Puis que certains biens nécessaires pour vivre peuvent vous être soustrait par la loi si le (véritable) souverain le désire. A ce qu'il paraît les sans-abris ça existe... Le seul fait qu'une vie humaine puisse être compensé par de l'argent montre bien où se situe la -propriété- priorité.
@@Neckhawker 3) « N'importe quoi... de très nombreuses autres lois, normes, et règles, ont pour objectif de protéger la vie et l'intégrité des humains... » Non sans blague. Je n'ai pas écrit "etc." pour rien. Il en existe oui, mais généralement, cela concerne les crimes et non les délits. Il en existe de très formel, comme les Droits de l'Homme par exemple... Vous remarquerez d'ailleurs qu'on parle de "crime" lorsqu'ils ne sont pas respectés ! 4) « C'est pour cela que parler de "délinquance" (...) => N'importe quoi... » Pouvez-vous argumenter ? « Hôpital, charité, tout cela... » Mais ce serait le cas si je n'avais pas argumenté contrairement à vous. 5) « Résumer les problèmes psy à un comportement déviant » En quoi dire "C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant." serait réducteur ? C'est juste factuel. C'est la définition de la déviance. "La déviance est une notion de sociologie désignant des comportements non conformes aux normes sociales" (wiki) « limite insultant pour les personnes souffrant de problèmes psy » C'est marrant parce qu'étant autiste, je ne me suis pas senti insulté... 6) « Non sequitur, beg the question, et ignorant complètement l'argument que j'ai donné... » Non sequitur ? Savez-vous en quoi cela consiste au moins ? Pouvez-vous situer la pétition de principe dans ce raisonnement ? : "C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant. L'objet de la critique n'est pas d'être rassurant, mais de pointer du doigt le problème afin d'y trouver une solution d'ordre politique, et pas seulement individuel (comme les traitements médicamenteux). Donc, le sentiment de honte est le résultat d'une norme sociale qui considère "honteux" le fait d'être noir, d'être une femme, d'être atteint d'un trouble psy, d'être au RSA, au chômage etc." Je le fait pour vous : a) Il existe un sentiment de honte dû à une déviance b) La norme définit la déviance, c) Le sentiment de honte causée par une déviance est donc dû à la norme. En quoi est-ce une pétition de principe ? Rappelez-moi l'argument s'il vous plaît... Parce qu'il semble que le mien contredit parfaitement votre approche qui prétend que le sentiment de honte n'est pas seulement dû à la norme sociale. Mais illogiquement à une intuition quant à notre sentiment de honte (Qui par le biais d'autopersuasion créerait la réalité de ce qu'elle représente. Ainsi ce serait le sentiment de honte lui-même qui serait la cause de notre malheur et non la norme sociale.) C'est ce qu'on comprend dans :« La honte ne vient pas que de la société, mais aussi du simple fait de se penser dans une situation de vulnérabilité, de se sentir dépendant, etc ». 7)« => N'importe quoi... Un coup violent peut ne pas être douloureux, et on peut ressentir de la douleur sans que le coup ne soit violent... » Là, vous n'avez juste pas compris ou feignez de ne pas comprendre... C'est simple, le sentiment (douleur), c'est la réaction à une action qui la précède. L'action créant la douleur possède une existence. C'est ça que cela signifie : "Le sentiment de douleur est la conséquence du coup et non sa cause." On s'en fout qu'il soit possible de ne pas ressentir la douleur après avoir reçu un coup et vice-versa. Ça ne contredit en rien l'idée que la douleur est la conséquence d'un coup. L'important était de comprendre que le sentiment est toujours une réaction à un fait. Si on nie le sentiment, cela signifie qu'on nie l'action. Ce serait dire : le sentiment de honte ou de culpabilité d'une femme violée n'est pas dû au viol qu'elle aurait subie mais à sa fantaisie. Et, encore une fois, c'est bien la norme sociale (pour ne pas dire la culture du viol) qui est responsable de ce sentiment de honte... Effectivement, si on veut être chiant, et vous ne l'avez pas fait remarquer, étrangement... On peut dire également que la douleur est la cause du coup, seulement dans la mesure où cette violence est une réaction à une violence subie précédemment. « Et quel rapport avec la discussion actuelle ? » Vous êtes bête ou quoi ?
Alors je vais écouter sans aucune crainte, puisque Xanaria est là et fait du contenu de grande qualité sur l'antipsychiatrie!! Merci à elle!
Exactement j'ai été en hp et à choisir entre ça et la prison je préferai encore la prison même si les 2 ne sont pas souhaitables! Au moins en prison t'es pas bourré de médicaments qui fait que tu deviens un zombie moins conscient, les prisonniers ont au moins des droits que des patients en hp n'ont pas droit...la torture est aboli et pourtant elle existe en hp la contention être attaché main et pied sur un lit dans une salle sans lumière, tu fais tes besoins sur toi, t'as pas de notion de temps du tout, tu perds la boule à cause d'eux!
Mais dans les 2 cas les personnes claustrophes sont pas soignés, non on les enferment, les traumatisent encore plus
Bisous à toute l'équipe du REC et une grosse critique : les conférences et débats sont beaucoup trop courts. A mon avis mieux vaudrait réduire le nombre pour qu'elles durent 1h30 ou 2. La plupart des sujet abordés sont complexes et donc demandent de l'approfondissement.
Excellent travail qui permet d'exposer des questions d'intérêt public et de s'affranchir d'un certain nombre d'idées reçues qui ont la vie dure.
Merci beaucoup !
J'ai tout de même vachement l'impression que ça parle comme si le film "vol au dessus d'un nid de coucou" n'avait jamais existé ou bien comme si après ce film, y avait eu une grande révolution de la prise en charge. Le prb est plus politique que médical semble-t-il.
18:00 L’incongruité de genre est une expérience marquée et persistante d’incompatibilité entre l’identité de genre d’une personne et le genre attendu en fonction du sexe de naissance. La dysphorie de genre est diagnostiquée lorsqu’une personne présentant une incongruité de genre présente une détresse psychologique significative (telle que dépression ou anxiété) ou des troubles fonctionnels associés à l’incongruité de genre. Le diagnostic est défini par la souffrance de la personne plutôt que par la présence d’une incongruité de genre.
La définition n'inclut pas les harceleurs.
Super conférence merci
Comme d'habitude, cela ne dit où ni comment trouver des "anti-psychiatres". Vous pouvez le taper dans la barre de recherche, ça ne marche pas.
On en trouve mais pas en France je pense... Il y en a en Angleterre, en Scandinavie...
20:55 ouaip, l'hospit' sous contrainte ça existe toujours très fort - perso j'ai fait 1 an en HP contre ma volonté et c'est pas là qu'on m'a aidé...
27:25 oui PsykoCouak, les patients semblent rarement écoutés par les juges... sur mon année à l'HP, je n'ai connu personne qui ait obtenu sa libération après sa rencontre réglementaire avec le / la juge... (moi je ne m'y suis jamais présenté, pas eu envie d'aller me ridiculiser en pyjama de papier bleu devant un magistrat tout en sachant que c'est perdu d'avance)
pareil on m'a mis en hospi sous contrainte alors que j'étais pas un danger pour moi-même ni pour les autres, je suis devenue toute amaigri, on m'a privée de nourriture une fois même s'ils savaient que j'étais devenue toute maigre...on m'a donné des médicaments sans m'informer de ce que c'était ni des effets secondaires et à cause de ça j'ai fait des crises d'épilepsie que je n'avais pas avant à cause de leur médoc neuroleptique j'étais devenue un peu trop comme un zombie dont j'osais pas me rebeller, j'ai essayé d'appeler la police une fois pour les maltraitance on m'a ri au nez...jamais je veux y retourner ça m'a beaucoup plus traumatisé que aider
@@newjeansfan238 Ah ça oui prescrire des tonnes de neuroleptiques ils adorent ça, ça rend bien docile, pas besoin de s'emmerder à écouter les patients. C'est la double prison : physique et chimique.
C'est clair que c'est super traumatique comme expérience, j'espère que tu t'en es bien remise et te souhaite bien du courage si jamais ce n'est pas le cas.
Et merci pour ton témoignage, je pense qu'il faut arrêter de faire de ce sujet un tabou, et on y contribue un peu ici en en parlant.
@@fmdj bah c'est très frais encore février 2023, une horreur ce qui m'est arrivé, je pouvais plus trop marcher, on m'attache contention dans une salle sans lumière en urgences au chu sans raison, on me fout en hp sans mon consentement j'étais perdue je savais pas où j'étais en ayant vu aussi porté qui se ferme avec alarme incendie etc on me donne plein de médoc dont je sais pas à quoi ça sert dont neuroleptique. J'avais maigri hyper beaucoup plus maigri là-bas que je ne me reconnais même pas, et malgré ça, ils savent ça mais le chef de la cuisine m'a privée de repas une fois car je mangeais pas assez vite, m'a dit tu veux ou pas puis a repris l'assiette, j'étais tellement faible que je faisais que de tomber le pire sur la tête et j'étais pas aidé avec en plus aide-soignante parti l'après-midi.
J'ai fait des crises d'épilepsie à cause de leur neuroleptique on m'a jamais informé ça sert à quoi et des effets secondaires puis on me met sur un lit, on me recommande de pas bouger rester sur le lit, me donne un bouton d'appel, j'appelle pour me faire engueuler car j'appelle pour rien. Hyper dur aussi de sortir de cette hospi sous contrainte, on m'a fait du chantage aussi.
Tout ça hyper traumatisant!
Tout à été si inhumain! on traite pas aussi mal les prisonniers, ils sont pas attachés sur un lit main et pied liés, je suis totalement contre la contention et le pire c'est que des psy, personnes extérieures et certains patients qui y sont allés mais de façon libre et non sous la contrainte justifie que tout ça c'est pour notre bien mdr j'ai tellement entendu cette phrase pour justifier tout ce qui m'est arrivé on est pas écouté!
@@newjeansfan238 Je suis vraiment désolé pour toi d'apprendre les horreurs que tu as vécues là bas :(
C'est vrai je me rappelle la première fois où je me suis réveillé attaché à un lit, seul dans une pièce vide, avec aucune idée d'où j'étais... et une sacrée envie de pisser... au début j'ai crû qu'on m'avait kidnappé (c'est un peu ce qui s'est passé à vrai dire...), ça fait vraiment flipper, je comprends.
Et puis oui après on te transfère, tu sais pas où tu sais pas pourquoi. Moi mon souvenir le plus douloureux c'est une examination avant une hospit' sous contrainte. J'avais le sentiment d'être pleinement lucide, mais le médecin me fait faire 2 tours de pièce en marchant et me pose 3 questions et conclut que je suis incapable de prendre des décisions rationnelles... n'importe quoi. C'est vraiment dur de s'entendre dire qu'on n'est plus libre car plus capable de décider, surtout quand on n'a rien fait de très grave. Ça m'a fait perdre foi en la justice, les répercussions vont loin...
Je compatis aussi pour la nourriture... elle est infecte, on ne peut que maigrir. Mais te priver de repas c'est hallucinant. On est censés nous soigner pas nous punir. Quel scandale.
Et oui c'est hyper dur de sortir une fois que t'es rentrée dans le système. Moi j'ai dû faire genre 4 séjours de trois mois, quasiment coup sur coup. Dès que je sortais, à la moindre connerie on me ré-enfermait.
Je sais pas si les prisonniers sont mieux traités, il doit y avoir d'autres problèmes là bas aussi, mais l'HP sous contrainte c'est vraiment une prison oui, pas un lieu de soin.
Quand ils autorisent le téléphone portable c'est déjà plus vivable. Mais j'ai eu des mois sans téléphone et sans livres. Passer la journée à regarder le plafond... chouette. Ça aussi c'est scandaleux, cet arbitraire, ces vexations permanentes.
Moi ça commence à remonter à quelques années, mais j'ai toujours pas mal de séquelles psychologiques. Par exemple j'arrive toujours pas à dormir en pyjama. Je dors tout habillé, comme ça je sais que si les pompiers viennent me prendre de force au milieu de la nuit en défonçant ma porte (alors qu'il n'y a aucune raison, mais c'est comme ça), au moins j'aurai une tenue de vêtements civils avec moi... et j'ai fait des cauchemars pendant plus d'un an...
Pas évident de s'en remettre, mais, dans mon expérience, ça s'arrange avec le temps. Et depuis j'ai aussi eu la chance de rencontrer des psys qui ont su m'aider.
Tout mon soutien à toi et à nos semblables.
@@fmdj whaou ce que tu as vécu et subi est révoltant et injuste aussi! En prison au moins on nous force pas à manger des médoc en devenant des cobayes cat on m'en a donné plusieurs sans m'informer et je me sentais comme un cobaye oui c'est pas un lieu de soin mais une prison en pire! Et encore les personnes claustrophes en hôpital psychiatrique sont même pas aidé on les enferme et traumatise encore plus!
Moi je n'avais pas le droit au portable c'est vers la fin que j'ai eu le droit et chantage aussi que tout doit se passer bien avec ma mère (lol alors qu'elle me rabaissait, me critiquait etc et à cause d'elle et mon frère que je suis devenue encore plus anxieuse) et je dois faire la promesse d'arrêter de commander mdr sinon je retourne encore là-bas lol ils me traitaient comme une enfant!
Je ne fais pas de cauchemar mais je pense encore à toutes les horreurs qui me sont arrivés là-bas et qui m'ont gâché 2023 car j'ai été 2 mois au mois à l'hôpital et raté un concert que j'avais réservé pour me détendre.
Mais oui peur aussi qu'on me remette là-bas car je me souviens avant l'hospitalisation en urgence on m'avait contentionné attaché alors que j'avais rien fait de mal, peur de revivre ça et je suis contre la contention c'est inhumain !
À l'hôpital psychiatrique une psy m'avait dit que si tout se passe mal avec ma mère et que si je suis sdf en gros je reviens là-bas lol à me dire qu'il y a des gens sdf qui sont mis là-bas alors qu'ils sont pas malade wtf ça m'avait choqué
Merci !
Je trouve la dernière intervention assez étrange. Les "fous" sont plus souvent victimes d'agressions et de violences. Alors certes, c'est par leur faute d'être victime, il y a des agresseurs. Par contre, être activement militant pour rester "fou" me semble, dans le climat de violence que subissent les "fous" être irresponsable. Soit on dit "faut plus être fou" soit on dit "réponse politique contre les agresseurs de fou, prévention/répression...", mais ni dire ni l"un ni l'autre me laisse perplexe.
C'est aussi qu'ils font une confusion entre 2 populations :
- l'ensemble des fous, dont certains ne sont pas dangereux, et qui peuvent se faire agresser.
- des fous dangereux, avec des comportements violents, qui eux ont plus de chance d'initier des violences, et qui sont peut-être moins représentés parce qu'empêchés de commettre ces violences via les internements.
31:50 Il me semble qu'être reconnu irresponsable n'est pas être reconnu coupable mais plus que la justice n'a pas à se prononcer sur la culpabilité, c'est une protection.
41:00 en effet, y a une criminalisation... En même temps, l'invitéE semble vouloir des procès.
dans ce cas, la personne non jugée est enfermée en service psychiatrique spécialisé pour "malades médico-légaux", et n'en sortira que si les psychiatres le déclarent guéri, c'est à dire certifient qu'il n'est plus dangereux, ce qui peut ne jamais arriver. Etre jugé coupable, cela entraine une peine bien défini, et si c'est une incarcération, le condamné en connait la durée. D'autre part, être reconnu responsable de ses actes et "accessible à une sanction pénale", cela respecte davantage la dignité de la personne, quoi qu'elle ait fait. Si vous êtes irresponsable, on ne vous reconnait plus la capacité de décider quoi que ce soit, par et pour vous-même. Il vaudrait mieux être reconnu responsable, avec obligation par la prison de vous procurer des soins psychiatriques. Il existe des services psychiatriques qui ont un service d'intervention (psychiatres et psychologues) dans la prison, mais trop peu, et je ne sais pas quel nombre de prisons ou maisons d'arrêt cela concerne.
47:00 Donc ni l'un ni l'autre ne voit un prb politique (plus le 1er tout de même avec un approche globale + prévention).
30:20 vous oubliez le péril imminent beaucoup utilisé en soins d'urgences.
Merci
33:00 Ben oui y a un truc qui est actif et l'autre qui est de la poudre de perlimpinpin.
Remarque sur le droit à l'auto diagnostique... euh... je ne suis pas expert, mais comment ça se concrétise. Des symptômes de paranoïa sont réellement perçus comme une erreur de jugement par la personne concernée au point de pouvoir comprendre l'aspect excessif ? Et quid de si je me trompe, genre je suis en réalité dépressif, je subit des agressions, mais mon égo étant en vrac, je me pense paranoïaque et j'adopte des outils pour ça, l'erreur d'auto diag c'est moins grave que d'être correctement diagnostiqué dans les règles de l'art ?
Le problème est qu'ils balancent des mots pour désigner des concepts qui n'ont rien à voir (et certains jouent dessus).
En réalité, de ce que j'ai entendu dans d'autres vidéos, c'est plutôt chercher à se renseigner un peu sur ce qu'on vit, trouver des termes pour l'exprimer, potentiellement savoir s'il faut aller voir un médecin, puis lui expliquer ce qu'on ressent avec nos propres mots.
j'avoue avoir regardé quelques vidéos sur le sujet au Royal Blue Hotel en Grèce mais vous avouez aussi l'espionnage de masse et prendre des photos de moi publiquement sans autorisation. si je mens que mon mensonge se retourne contre moi.
La psychothérapie est très mal remboursé et peu de psychothérapeute Ader au dispositif mais il y a bien remboursement depuis environ 2 ou 3 ans.
l'OMS définit la santé comme "un état de bien être physique, psychique et social". J'en déduis que peu de personnes sont en bonne santé.
Je n'ai pas du tout aimé. Dès qu'on connaît un peu le sujet on se rend compte que les intervenants ne sont pas du tout des spécialistes... Sa fleute parfois limite avec la psychanalyse, non il n'y a pas forcément une cause à toute pathologie psychiatrique (dont certaines sont d'ailleurs des troubles neurodéveloppementaux). Les approches modernes s'affranchissent d'ailleurs de la cause pour plutôt traiter les symptômes. Réfuter la maladie flirt aussi limite avec la psychophobie... Et enfin il faut revoir la définition de maladie, il s'agit de symptômes qui impactent la maladie des gens, s'il n'y a pas d'impact ce n'est pas une maladie. Pas besoin de prise en charge médicale.
Ils ne nient pas les maladies biopsy (comme la bipolarité ou le TDAH par exemple), les troubles neurodev. Ils disent que dans beaucoup de troubles, il y a des causes plutôt en lien avec l'environnement, la société et voir même la politique. L'un n'exclu pas l'autre par ailleurs. Et ce n'est pas parce que le modèle médical aide dans certaines maladies que c'est le cas dans n'importe quel trouble psy. T'as quand même pas mal de troubles où le model médical n'a que très peu de réponse (si ce n'est aucune). Ne leur faites pas dire ce qu'ils n'ont pas dit. Ils ne disent pas que derrière chaque trouble se cache un trauma ou autre. Vous n'avez visiblement pas compris le message des intervenants.
Bon j'ai réussi à aller au bout mais vraiment alors que le sujet est important et intéressant cette table ronde es tune purge... Pire que ça elle véhicule une image horrible de psychiatrie qui pourrait être source de renoncement au soins. Cette vidéo est donc potentiellement dangereuse. Il faudrait refaire ça correctement, bien préparé, avec des experts (Patient, psychologue, psychiatre...) et pas su bases de témoignages...
Bonsoir a tous savez vous vraiment ce qu' est la psychiatrie ??? tout a ce sujet est sur ma chaine ....
Pourquoi parler DU patient au singulier ? Cela dénote d’une grande hypocrisie
c'est une généralité peut-être critiquable, mais hypocrite, je ne vois pas.
"Sur un même pied d'égalité" Houlala, mes oreilles saignent. Soit c'est sur un même pied, soit c'est sur un pied d'égalité, mais les deux, ça pléonise.
C'est tout ce que t'as retenu serieux..
Bon, alors déjà, le fait de punir une personne qui agit sous l'effet de substances, ce n'est pas pour criminaliser la folie et punir quelqu'un de malade, mais pour criminaliser la prise de cette substance, et dans certains cas, en connaissance de cause, adopter un comportement dangereux, e.g. prendre le volant d'une voiture.
Le problème aussi est que certains ont des problèmes psy sans perte de leur jugement. Or il ne faut pas que cela soit prétexte à dédouaner une personne de ses responsabilités, car on a tous des problèmes psy plus ou moins importants et on peut tout psychologiser.
Pour le fait qu'on s'inquiète des "fous" dans la délinquance, c'est parce qu'il nous est difficile de prédire leur comportement. J'ai par exemple connu une personne qui refusait de prendre ses médicaments, et qui à cause de cela s'énervait et menaçait les autres parce qu'il entendait des voix...
Pour la honte, en déduire que cela est dû à une société "psychophobe".... allons...
La honte ne vient pas que de la société, mais aussi du simple fait de se penser dans une situation de vulnérabilité, de se sentir dépendant, etc.
Je ne suis d'ailleurs pas sûr que de qualifier la société de "psychophobe", i.e. dire qu'elle est contre les personnes atteintes de troubles psy, est un bon message rassurant pour ces derniers...
« Pour le fait qu'on s'inquiète des "fous" dans la délinquance, c'est parce qu'il nous est difficile de prédire leur comportement. »
En fait, oui et non. Oui parce que le comportement n'est pas celui auquel on s'attend ; et le critère de notre attente est la norme sociale établie. C'est donc considérer la norme comme l'indicateur de référence de ce à quoi on devrait s'attendre.
Non, parce que le comportement est souvent assez stéréotypé. Pour une personne schizophrène qui ne prend pas son traitement, on peut s'attendre évidemment à ce qu'elle est des réactions inappropriées.
Si la norme sociale est souvent sur le plan moral justifiable, notamment sur le plan criminel (qui s'attèle aux droits fondamentaux de la vie humaine), il en est tout autrement lorsqu'il s'agit du plan délictuel qui relève de la morale politique, et est loin d'être universelle. Les délits sont associés à des volontés politiques d'instituer un ordre social (ou de le maintenir) à l'instar de la fraude, l'escroquerie, le vol, le sabotage, les délits routiers* etc., tous sont des délits qui ont pour but de protéger un ordre social économique et politique.
A l'inverse, seuls quelques délits comme la discrimination ou les coups et blessures, etc., ont pour vocation le respect la vie humaine.
C'est pour cela que parler de "délinquance" est assez problématique si elle n'est pas mise en perspective d'une justification de l'ordre social lui-même, contrairement à la "criminalité".
* Moins d'accident signifie une bonne circulation des marchandises.
A titre de comparaison :
« Pour la honte, en déduire que cela est dû à une société "raciste".... allons...
La honte ne vient pas que de la société, mais aussi du simple fait de se penser dans une situation de vulnérabilité, de se sentir dépendant, etc. »
Horrible raisonnement !
C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant. L'objet de la critique n'est pas d'être rassurant, mais de pointer du doigt le problème afin d'y trouver une solution d'ordre politique, et pas seulement individuel (comme les traitements médicamenteux). Donc, le sentiment de honte est le résultat d'une norme sociale qui considère "honteux" le fait d'être noir, d'être une femme, d'être atteint d'un trouble psy, d'être au RSA, au chômage etc. Tout cela relève du même procédé psychologico-social qui tend à renvoyer la faute à celui qui se situe hors du cadre de la norme sociale.
Par analogie, le fait de ressentir de la douleur après un coup violent n'est qu'une réaction au vue duquel il est possible de déterminer l'existence de la violence, c'est-à-dire sa conséquence. Le sentiment de douleur est la conséquence du coup et non sa cause. En mettant dos-à-dos action et réaction comme s'il s'agissait d'une chose permutable me paraît très problématique. Car, au final, tout ce que ça dit, c'est : "La douleur ressentie ne vaut rien parce qu'elle résulte d'une auto-persuasion de subir une douleur (imaginaire)".
@@oddwoke4206 Argumenter ce n'est pas juste partir d'une position complètement hors sol, puis de construire en appui des affirmations délirantes sous forme de salade de mots, sans aucune considération pour leur réalité...
Votre message est complètement hors sol, dans un raisonnement purement théorique, enchaînant des affirmations ad hoc qui n'ont aucune validité. C'est un raisonnement complètement fictif.
"Oui parce que le comportement n'est pas celui auquel on s'attend ; et le critère de notre attente est la norme sociale établie."
=> N'importe quoi... cela n'a rien à voir avec la normal sociale établie mais avec le caractère prédictif...
Les normes sociales aident en effet à la prédiction de comportements, mais elle est très loin d'être suffisante à cela...
"Les délits sont associés à des volontés politiques d'instituer un ordre social (ou de le maintenir) à l'instar de la fraude, l'escroquerie, le vol, le sabotage, les délits routiers* etc., tous sont des délits qui ont pour but de protéger un ordre social économique et politique
* Moins d'accident signifie une bonne circulation des marchandises."
=> Encore une fois n'importe quoi...
Des accidents ça coûte aussi des vies. Les vols, c'est aussi que la personne peut résister, et ainsi devenir violent. Certains biens étant aussi nécessaire pour vivre. Les sabotages, ça peut être dangereux, etc.
"A l'inverse, seuls quelques délits comme la discrimination ou les coups et blessures, etc., ont pour vocation le respect la vie humaine."
=> N'importe quoi... de très nombreuses autres lois, normes, et règles, ont pour objectif de protéger la vie et l'intégrité des humains...
"C'est pour cela que parler de "délinquance" est assez problématique si elle n'est pas mise en perspective d'une justification de l'ordre social lui-même, contrairement à la "criminalité".
=> N'importe quoi...
"Horrible raisonnement !"
=> Hôpital, charité, tout cela...
"C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant."
=> Résumer les problèmes psy à un comportement déviant, c'est non seulement très réducteur, et limite insultant pour les personnes souffrant de problèmes psy...
"L'objet de la critique n'est pas d'être rassurant, mais de pointer du doigt le problème afin d'y trouver une solution d'ordre politique, et pas seulement individuel (comme les traitements médicamenteux). Donc, le sentiment de honte est le résultat d'une norme sociale qui considère "honteux" le fait d'être noir, d'être une femme, d'être atteint d'un trouble psy, d'être au RSA, au chômage etc. Tout cela relève du même procédé psychologico-social qui tend à renvoyer la faute à celui qui se situe hors du cadre de la norme sociale."
=> Non sequitur, beg the question, et ignorant complètement l'argument que j'ai donné...
"Par analogie, le fait de ressentir de la douleur après un coup violent n'est qu'une réaction au vue duquel il est possible de déterminer l'existence de la violence, c'est-à-dire sa conséquence."
=> N'importe quoi...
Un coup violent peut ne pas être douloureux, et on peut ressentir de la douleur sans que le coup ne soit violent...
"Le sentiment de douleur est la conséquence du coup et non sa cause. En mettant dos-à-dos action et réaction comme s'il s'agissait d'une chose permutable me paraît très problématique."
=> Et quel rapport avec la discussion actuelle ? Aucune...
"Car, au final, tout ce que ça dit, c'est : "La douleur ressentie ne vaut rien parce qu'elle résulte d'une auto-persuasion de subir une douleur (imaginaire)"."
=> Quel est l'intérêt de répondre à un message si c'est au final pour parler tout seul ? Quel rapport avec la discussion ???
@@Neckhawker Mes arguments ne vous ont peut-être pas plu. Mais sont totalement justifiés. Pourquoi vous êtes-vous senti blessé dans votre égo ?
Argumenter consiste à bâtir un raisonnement à partir d'un postulat préexistant (en particulier votre commentaire).
J'espère que je ne vous apprends rien là... ("Affirmation particulière présentée à l'appui d'une démonstration" [cnrtl])
Dites-moi plutôt ce que vous ne comprenez pas au lieu d'écrire des "affirmations délirantes" de façon péremptoire.
Tout ça là... : « N'importe quoi... cela n'a rien à voir avec la normal sociale établie mais avec le caractère prédictif... (...) N'importe quoi... (...) Encore une fois n'importe quoi... (...) N'importe quoi... de très nombreuses autres lois, normes, et règles, ont pour objectif de protéger la vie et l'intégrité des humains... (...) Résumer les problèmes psy à un comportement déviant, c'est non seulement très réducteur, et limite insultant pour les personnes souffrant de problèmes psy (...) Non sequitur, beg the question, et ignorant complètement l'argument que j'ai donné.... »
Ce n'est pas une argumentation. C'est juste contredire par des assertions sur un ton péremptoire... Il n'y a aucun vecteur logique (car, si, or etc.) ni de contre-discours fondés sur des exemples particuliers.
Alors venez ! On va s'amuser !
@@Neckhawker 1) « N'importe quoi... cela n'a rien à voir avec la normal sociale établie mais avec le caractère prédictif. »
Alors, il me semble que c'est tout de même la base que de savoir que c'est la norme sociale qui définit le comportement déviant. Le terme de "norme" ne vous interpelle pas ? Norme : "Type, état, comportement qui peut être pris pour référence ; modèle, principe directeur qu'on tire de l'observation du plus grand nombre." (cnrtl)
Dire que ce n'est pas la norme mais le "caractère prédictif" ne veut strictement rien dire. La norme sociale conditionne nos comportements sociaux comme le langage conditionne notre pensée. Il n'existe pas de comportements sociaux indépendant de la norme sociale. "Une norme sociale réfère à une façon de faire ou d'agir, une règle de conduite tacite ou écrite, qui a prévalence dans une société ou un groupe social donné. Elle est légitimée par des habitudes, des valeurs ou des croyances partagées au sein d'un collectif donné, ainsi que par le contrôle social exercé."
Qu'est-ce qui n'est pas claire ?
Le critère de référence de nos attentes, c'est la norme sociale et rien d'autre.
Ex : Je rentre dans une boulangerie.
C'est bien la norme sociale qui détermine, que dans cette situation, je viens pour acheter du pain, des viennoiseries ou autres choses en rapports à celles-ci.
Et, que par conséquent, je ne viens pas pour tondre du gazon ou prendre l'avion.
De même que c'est la norme sociale qui réglemente les coutumes, la forme de politesse et autres façon de s'exprimer dans ce type de lieu etc.
« mais elle est très loin d'être suffisante à cela... »
J'attends vos données complémentaires avec impatience.
2) « Des accidents ça coûte aussi des vies. Les vols, c'est aussi que la personne peut résister, et ainsi devenir violent. Certains biens étant aussi nécessaire pour vivre. Les sabotages, ça peut être dangereux, etc. »
Pensez-vous sérieusement que le coût de la vie humaine importe ceux qui font respecter la loi ? Qui prend des risques à 200 km/h pour rattraper un chauffard et risquer la vie des autres pour une personne qui ne l'a pas respectée ? Qui engage une course poursuite d'autant plus dangereuse qu'une personne en délit de fuite est prêt à mettre sa vie en jeu pour ne pas se faire attraper ? En quoi est-ce logique qu'une institution s'exempte du code de la route (ce qu'on nomme une exception en droit) pour le faire respecter ? Je connais la réponse : il faut une autorité blablabla....
Bien évidemment je n'incite personne à mal se comporter sur les routes.
Mais tout ça ne contredit pas ma position.
Le code de la route a vocation à réduire le risque d'accidents. Point. La principale raison, je l'ai déjà évoqué. La question n'est pas de protéger des vies humaines. Tout du moins ce n'est pas le but fondamental, cela n'est que corollaire à l'accident. C'est simplement que l'accident peut conduire à la perte de vie humaine. Bref, ce qui concerne directement la sécurité routière à titre individuel, ce sont les moyens techniques permettant de les assurer en situation de danger : ceinture de sécurité, airbag, ABS etc.
Il faut sortir de l'illusion. La loi n'a pas pour fonction principale de protéger les vies humaines. Mais d'organiser un ordre social selon des principes - qui peuvent être : protéger les vies humaines. Mais il est remarquable que ce n'est souvent pas le cas. La guerre coûte des vies et pourtant c'est légal. Enfin de compte que le vol est légal lorsqu'il s'agit du commerce. Puis que certains biens nécessaires pour vivre peuvent vous être soustrait par la loi si le (véritable) souverain le désire. A ce qu'il paraît les sans-abris ça existe...
Le seul fait qu'une vie humaine puisse être compensé par de l'argent montre bien où se situe la -propriété- priorité.
@@Neckhawker 3) « N'importe quoi... de très nombreuses autres lois, normes, et règles, ont pour objectif de protéger la vie et l'intégrité des humains... »
Non sans blague. Je n'ai pas écrit "etc." pour rien. Il en existe oui, mais généralement, cela concerne les crimes et non les délits. Il en existe de très formel, comme les Droits de l'Homme par exemple... Vous remarquerez d'ailleurs qu'on parle de "crime" lorsqu'ils ne sont pas respectés !
4) « C'est pour cela que parler de "délinquance" (...) => N'importe quoi... »
Pouvez-vous argumenter ?
« Hôpital, charité, tout cela... »
Mais ce serait le cas si je n'avais pas argumenté contrairement à vous.
5) « Résumer les problèmes psy à un comportement déviant »
En quoi dire "C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant." serait réducteur ? C'est juste factuel. C'est la définition de la déviance. "La déviance est une notion de sociologie désignant des comportements non conformes aux normes sociales" (wiki)
« limite insultant pour les personnes souffrant de problèmes psy »
C'est marrant parce qu'étant autiste, je ne me suis pas senti insulté...
6) « Non sequitur, beg the question, et ignorant complètement l'argument que j'ai donné... »
Non sequitur ? Savez-vous en quoi cela consiste au moins ?
Pouvez-vous situer la pétition de principe dans ce raisonnement ? : "C'est la norme sociale qui définit le comportement déviant. L'objet de la critique n'est pas d'être rassurant, mais de pointer du doigt le problème afin d'y trouver une solution d'ordre politique, et pas seulement individuel (comme les traitements médicamenteux). Donc, le sentiment de honte est le résultat d'une norme sociale qui considère "honteux" le fait d'être noir, d'être une femme, d'être atteint d'un trouble psy, d'être au RSA, au chômage etc."
Je le fait pour vous :
a) Il existe un sentiment de honte dû à une déviance
b) La norme définit la déviance,
c) Le sentiment de honte causée par une déviance est donc dû à la norme.
En quoi est-ce une pétition de principe ?
Rappelez-moi l'argument s'il vous plaît... Parce qu'il semble que le mien contredit parfaitement votre approche qui prétend que le sentiment de honte n'est pas seulement dû à la norme sociale. Mais illogiquement à une intuition quant à notre sentiment de honte (Qui par le biais d'autopersuasion créerait la réalité de ce qu'elle représente. Ainsi ce serait le sentiment de honte lui-même qui serait la cause de notre malheur et non la norme sociale.) C'est ce qu'on comprend dans :« La honte ne vient pas que de la société, mais aussi du simple fait de se penser dans une situation de vulnérabilité, de se sentir dépendant, etc ».
7)« => N'importe quoi... Un coup violent peut ne pas être douloureux, et on peut ressentir de la douleur sans que le coup ne soit violent... »
Là, vous n'avez juste pas compris ou feignez de ne pas comprendre...
C'est simple, le sentiment (douleur), c'est la réaction à une action qui la précède. L'action créant la douleur possède une existence. C'est ça que cela signifie : "Le sentiment de douleur est la conséquence du coup et non sa cause."
On s'en fout qu'il soit possible de ne pas ressentir la douleur après avoir reçu un coup et vice-versa. Ça ne contredit en rien l'idée que la douleur est la conséquence d'un coup.
L'important était de comprendre que le sentiment est toujours une réaction à un fait. Si on nie le sentiment, cela signifie qu'on nie l'action. Ce serait dire : le sentiment de honte ou de culpabilité d'une femme violée n'est pas dû au viol qu'elle aurait subie mais à sa fantaisie. Et, encore une fois, c'est bien la norme sociale (pour ne pas dire la culture du viol) qui est responsable de ce sentiment de honte...
Effectivement, si on veut être chiant, et vous ne l'avez pas fait remarquer, étrangement... On peut dire également que la douleur est la cause du coup, seulement dans la mesure où cette violence est une réaction à une violence subie précédemment.
« Et quel rapport avec la discussion actuelle ? »
Vous êtes bête ou quoi ?
39:25 la prison a l'air light a ce niveau là