En bande désorganisée
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- Опубліковано 5 бер 2024
- Alors que les embrouilles de quartier ont une place centrale en banlieue populaire, elles sont très mal comprises en dehors, souvent réduites à des “rixes” ou à des “violences urbaines”. Or ces conflits sont loin d’être de simples bagarres de garçons : ils construisent des codes et des valeurs propres aux quartiers pauvres non-blancs, et façonnent le rapport aux forces de l’ordre.
Comment fonctionnent les embrouilles de quartiers ? Qui sont ceux qui y participent, et pourquoi est-ce qu’ils le font ? Qu’est-ce que ces conflits nous apprennent des normes de masculinité dans les banlieues populaires ?
Pour en parler, Naomi Titti reçoit le sociologue et chercheur au CNRS Marwan Mohammed. Dans son essai « “Y a embrouille”. Sociologie des rivalités de quartier » (éd. Stock, 2023), l’invité se place “à hauteur de rue” pour analyser ce que l’écosystème des embrouilles révèle de la socialisation masculine dans les quartiers populaires.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription écrite à la page www.binge.audio/podcast/les-c...
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Naomi Titti, et enregistré le mercredi 14 février 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Quentin Bresson. Réalisation : Paul Bertiaux. Production : Naomi Titti. Montage : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Merci encore une fois pour ce podcast de grande qualité, j'ai lu il y a deux mois le livre de votre invité que j'ai adoré et étant éducatrice de rue (dans le 93), je ne peux qu'adhérer à ces logiques que j'observe depuis 14 ans dans ma pratique professionnelle.
Nationalisme de cage d'escalier ! Tellement fort et judicieux. Merci pour votre travail.
🌼 Un grand merci à votre invité et vous pour cette prise de hauteur agréable et passionnante!
Super podcast. Merci.
Passionnant et éclairant. Merci vraiment.
Grandiose, sujet profond traité avec profondeur...Ca nous change des médias meanstreams.
je me demandai si il y avait des parallèles fait avec les violences "rurale" qui font partie du paysage mais son beaucoup moins "stigmatisée" médiatiquement.
Étude très intéressante.
Ca me fait un peu penser à La guerre des boutons (évidement l'auteur traite le sujets avec dérision): 2 bandes de jeunes (garçons) qui passent leur temps à se frapper sous pretexte qu'ils n'appartiennent pas au même village, avec une escalade de la violence (scène d'humiliations, passages à tabac)...il n'y a pas de mort (ni dans le livres, ni dans les films), mais ca témoigne d'un phénomène qui n'a rien de contemporain
Oh , la merveilleuse banlieue, avec tous ces mignons petits français qui viennent enrichir notre pays.... Il devient urgent de bruler nos campagnes pour y installer ces charmanates banlieues de la paix!
👍
Pour avoir vécu dans le bordelais j'ai vite compris que le pire des "bandes désorganisées" c'était les équipes de rugby, donc je n'ai pas été surpris des "dessous" de l'affaire Crépol
Tu vas nous dire que ce sont ceux qui se font éventrer, trancher la gorge et les doigts qui ont provoqué ? C'est quoi les dessous de cette affaire d'après toi.
Donc maintenant, on est dans un énième assassinat qui implique un mec de cité et un couteau ( comme a Crépol ). Le pauvre Matisse, planté cinq fois par un Afghan il y à quelque jours.
Dont on a aussi essayé de nous fabriquer les " insultes " racistes proférées et in fine, une sorte de responsabilité de la victime. Tu la vois la logique maintenant ? A chaque fois on va essayer de nous expliquer les "dessous" comme tu dis de l'affaire, et de retourner le plus possible la responsabilité des victimes.
C'est les journalistes et les gens comme toi qui y contribuent.
@@SuperTitank Ok, si je suis ton raisonnement : un fait divers + un auteur appartenant à un groupe clairement identifiable + surtout pas de remise en contexte = depuis l'affaire Nahel tu es pour l'expulsion de tous les policiers du territoire français?
ou alors double standard pour ne pas dire mauvaise foi idéologique.
Sur l'affaire Chateauroux une rixe entre deux ado (15 et 16 ans) si c'est Matisse qui avait cherché le couteau tu n'en aurais jamais entendu parlé.
@@possecats7575 Cette soumission à la culture de l'excuse journalistique " une rixe entre jeunes ". Une rixe c'est quand les DEUX groupes s'affrontent en échangeant une violence consentie.
La c'est L'Afghan qui est retourné chez lui, pour revenir chasser et ASSASINER Matisse. De sang froid, CINQ coups de couteau dans le corps. Mais tu n'as pas honte d'effacer sa responsabilité comme ça ?
Pour le pauvre Thomas, ses assassins sont revenus sur les lieux, et ont mis des coups de couteaux a tout le monde. Le vigile a eu des doigts sectionnés, Thomas a été touché au ventre et a la gorge.
Moitié éventré, moitié égorgé. Et toi tu dis >
" le pire des "bandes désorganisées" c'était les équipes de rugby, "
Répugnant de bout en bout.
Le contexte de mon c** ouais, soit reprendre sans investigation les dires des ASSASINS. Et pourquoi pas écouter les violeurs s'ils devaient nous dire que quand-même, la fille elle portait une jupe un peu courte ?
Ces assassins et leur couteaux vous font tant rêver, toujours à vouloir les défendre, c'est humainement à vomir.
@@possecats7575 je vois que Victoire a supprimé mon dernier com' , c'est pratique vous vous protégez les uns et les autres.
Tiens il y à encore eu plein d'affaires lesquelles inverser les responsabilité:
> Tu as kiffé la mort de Matisse, tu as bien répandu la rumeur des propos racistes dont il aurait été auteur et qui aurait mené a sa mort ?
>Coup de couteau dans le visage d’une enseignante et tentative de meurtre en Maine-et-Loire : Le motif religieux écarté, l’élève invoque « un mal-être »
Tu as reposté l'interview du préfet qui parlait au conditionnel de possibles" moqueries " qu'aurait subit l'auteur ?