Sucre : enquête, révélations... et addiction

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  • Опубліковано 27 гру 2024
  • e sucre est partout dans les produits transformés ! C’est ce qui ressort d’une étude des autorités sanitaires françaises publiée ce mardi 19 mars qui s'est intéressée à plus de 54.000 produits de consommation courante. Plats préparés, bouillons et potages, biscuits apéritifs, pizzas, charcuteries, yaourts, jus, glaces... Le constat est sans appel : "trois quarts des produits contiennent au moins un ingrédient sucrant ou vecteur de goût sucré". Sur les étiquettes, ils sont identifiables sous les noms "aspartame ", "dextrose", mais le plus répandu, c'est le "saccharose" que l’on appelle aussi communément le "sucre de table". Difficile pour le consommateur de s’y retrouver.
    Les industriels ont fait des efforts ces dix dernières années, avec une diminution significative de la quantité de sucre ajouté en particulier dans les boissons sucrées. Mais pour l'Anses, la question demeure une urgence de santé publique car on en consomme toujours trop. Alors qu’il est recommandé de ne pas dépasser 100 g de sucre par jour pour les adultes et adolescents en bonne santé (soit un peu moins de 4 sucres), 75 g pour les enfants de 8-12 ans et 60 g pour les 4-7 ans, 20 % des adultes dépasseraient cette limite, 60 % des 8-12 ans et 75 % des 4-7 ans ! Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé : surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, développement de cellules cancéreuses… Les risque associés à une consommation de sucre abusive ne sont plus à démontrer.
    Mais qui pourrait imaginer que, dans un bol de chips, il y a l’équivalent de huit morceaux de sucre, qu’il y en a cinq dans une seule part de pizza et trois dans un yaourt ? Après avoir ferraillé contre la présence de nitrites dans les charcuteries, le député MoDem Richard Ramos entend porter une idée qui chemine dans la société française : la sécurité sociale de l’alimentation. Il soutient également un logo-Nutri-score obligatoire pour permettre une lecture simplifiée de la qualité nutritionnelle des produits transformés que l'on consomme. Vent debout contre la malbouffe, il l’est aussi contre le CETA, ce traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Il nous expliquera pourquoi dans #cdanslair.
    Enfin le débat sur les pesticides est relancé depuis la décision du gouvernement de mettre en pause le programme censé réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030. La ministre déléguée à l'Agriculture, Agnès Pannier-Runacher, vient d’ouvrir un cycle de réunions pour faire le point sur les interdictions de molécules déjà en vigueur et les solutions à proposer aux agriculteurs, avec notamment de nouvelles possibles dérogations. Des décisions qui inquiètent les organisations de défense de l’environnement et de la santé qui rappellent les risques de plus en plus documentés pour les agriculteurs manipulant ces pesticides, davantage sujets aux bronchites chroniques, à certains cancers ainsi qu’à la maladie de Parkinson, mais pas seulement. Les enfants exposés avant leur naissance aux pesticides en pâtissent aussi. Nous sommes allés à la rencontre de Sabine Grataloup, mère de Théo, souffrant de malformations attribuées au glyphosate, qui a décidé d’attaquer Monsanto en justice. Elle nous a raconté ses seize années de lutte, pour son enfant et contre le géant de l’agrochimie.
    LES EXPERTS :
    Gérald KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo
    Nicolas BOUZOU - Économiste - Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express
    Camille DORIOZ - Directeur des campagnes - Foodwatch France
    Anne SENEQUIER - Psychiatre, chercheure santé environnement climat - IRIS
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    Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
    Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
    Production : France Télévisions/Maximal Productions

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