Les trois morts de Marie-Antoinette, avec Emmanuel de Waresquiel
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- Опубліковано 1 січ 2017
- Comme l’écrit Emmanuel de Waresquiel, il n’y a dans le procès puis l’exécution publique de la reine Marie Antoinette aucune surprise, aucun rebondissements, aucun coup de théâtre. Il s'agissait d'une histoire écrite d’avance c'est à dire d'une tragédie visant à tuer la reine, la femme mais aussi la mère. Storiavoce vous propose de revivre ce moment de l’histoire de France, ce moment où la reine, après avoir été tant aimée des français devint l’incarnation d’un mal absolue, la victime d’une passion mécanique, celle de la Révolution française.
Ce livre est fabuleux ! Il m’a bouleversé ! J’ai pleuré en le lisant car certains passage sont magnifiques ! : « Le véritable crime de Marie-Antoinette c’est d’avoir outrepassé son rôle et sa position de femme en prenant la place des hommes ».
Oui mais elle ne se rendait quand même pas compte de la souffrance de son peuple. Ça ne justifie pas ce qu'on lui a fait et à son petit garçon surtout 😢
@@cecile7216 Le peuple ne souffrait pas et les français ne voyaient pas forcément leur état (condition) aussi noire que l’on voudrait nous faire croire : et la Révolution n’a pas eu pour la cause la pauvreté non plus : Les causes de la Révolution ont été, trop longtemps occultées. Plus de cent ans d'histoire jacobine ont persuadé les Français que Louis XIV était un tyran, Louis XV un débauché incapable de bien exercer son métier de roi, et Louis XVI un despote maladroit. L’éminent historien François Bluche écrivait que : « le roi n’est ni un tyran, ni un despote ». L'« absolutisme » des Bourbons, s'ajoutant à l'inégalité sociale, aurait poussé le peuple au désespoir. Là-dessus, presque soixante ans d'histoire marxiste ou marxisante ont achevé de noircir la peinture sociale de l'ancienne France. Appuyés sur quelques phénomènes véridiques, comme la réaction nobiliaire ou la poussée bourgeoise, beaucoup d'historiens se sont attardés sur tout ce qui leur semblait négatif, à l'exclusion du reste, et surtout en oubliant de replacer la France du XVIIle siècle dans l'Europe de son temps. Nous connaissons tous cette phrase : « différentes époques différentes mœurs ». Et de s’attarder exagérément sur les conséquences fâcheuses du traité de commerce libre-échangiste franco-britannique de 1786, en oubliant qu'il était fait de concessions mutuelles, et qu'une récession relative et temporaire n'engageait sans doute pas l'avenir d'un grand pays.
Pendant vingt-cinq ou trente ans, chercheurs et étudiants furent priés de faire la liste des droits seigneuriaux d’une terre, d'un canton, d'un bailliage, d'une province. On refit en gros le travail des rédacteurs de cahiers de doléances, pour tenter de prouver, chiffres à l'appui, que le paysan français n'avait jamais été si malheureux.
C'était observer chaque arbre à la loupe, en faisant abstraction de toute la forêt. C'était négliger les analyses lumineuses de Tocqueville. Dès 1856, l'auteur de L'Ancien Régime et la Révolution avait établi que si « les droits féodaux étaient devenus plus odieux au peuple en France que partout ailleurs», c'était tout simplement parce que la propriété de type moderne avait déjà fort entamé et s'apprêtait à détruire les séquelles de la féodalité. Les droits étaient parfois devenus dérisoires car ils demeuraient nombreux; ils irritaient non seulement par leur côté contraignant, mais encore et surtout peut-être en raison de leur caractère anachronique. «La Révolution, dont l'objet propre était d’abolir partout les restes des institutions du moyen âge, n'a pas éclaté dans les contrées où ces institutions, mieux conservées, faisaient le plus sentir au peuple leur gêne et leur rigueur, mais, au contraire, dans celles où elles les faisaient sentir le moins ; de telle sorte que leur joug a paru le plus insupportable là où il était en réalité le moins lourd » voici ce qu’exprime Alexis de Tocqueville.
Cette idée que les révolutions sociales sont liées bien davantage à des « prises de conscience » (comme disent les marxistes) qu'au poids concret de la misère, mériterait d'être plus souvent retenue et méditée. La révolution qui mit à bas de son trône le shah d'Iran eut pour point de départ une modernisation trop rapide du pays, et non quelque noire misère. Si la pauvreté paysanne avait dû déclencher en Europe une révolution, pareil mouvement ne se pouvait concevoir en Angleterre, ni en France, ni en Hollande. La misère et la servitude, au contraire, régnaient tant au sud de l'Europe qu'à l'est de l'Elbe (un nouveau servage faisait même tache d'huile en Ukraine par la volonté de la tsarine « éclairée » Catherine II) : Russie, Prusse, Hongrie, Danemark, etc. Les paysans d'Espagne, de Portugal, de Savoie, des Deux-Siciles connaissaient une condition beaucoup plus précaire que celle de leurs voisins français. Mais dans tous ces pays on ignorait encore ce vent d'égalité qui avait saisi les Français et que la révolution française répandra bientôt sur l'Europe. Je suis tout à faire d’accord pour dire que son fils le duc de Normandie a eut un destin tragique et inhumain à sa fin. Marie-Antoinette aura été digne jusqu’au bout, malgré la tourmente…
plaisir de vous écouter Monsieur MERCI
J'ai lu et relu ce fabuleux ouvrage sur le proces de marie Antoinette.a mon avis,le meilleur livre jamais écrit sur le sujet.un grand merci à vous Emmanuel
Nous pensons aussi la même chose
Merci!😉cest mon livre de chevet,je ne m'en lasse pas.👍🏻
a mon sens ,le meilleur ouvrage sur le proces de marie antoinette publie a ce jour.
Marie-Antoinette est responsable de ses malheurs par son comportement entier, impulsif et réactionnaire. Elle fût un frein constant pour une monarchie constitutionnelle. Elle a entraînée dans son malheur son entourage, Cependant elle ne méritait pas tous ces outrages, ni une mort aussi cruelle. Elle pensait bien faire et était sincère, elle fût courageuse et demeure une figure intéressante et attachante malgré ses défauts.
Oui, c'est clair, aucune remise en question...Le principe même des imbéciles et puis qu'est ce qu'elle a claqué elle aussi ! Pire que BRIGITTE MACRON !
@@walterpan-pan7346 épargnez nous vos brèves de comptoir stupides !
N'étant pas royaliste je ne pleurerais pas la fin de l'Ancien Régime... Néanmoins, maltraiter une femme, sa famille et torturer son enfant n'était clairement pas digne(le mot est faible) et ne le sera jamais, qu'elle fut insouciante, dépensière ou non cela ne peut s justifier humainement. Je pense que c'est cette part des choses qu'il faut savoir adopter. La critique d'un régime mais aussi les absurdités barbares des temps qui l'ont suivi.
J'imagine la petitesse de ces révolutionnaires pour qui les femmes étaient responsables de tous les maux.
Elle a merite. Sonsort n'oublions qu'elle transmettait de. Renseignements militaires a sonfrere en Autriche. Elle savait qu'elle condamnait des francais a la moet.
Cette femme fut très décevante, elle le paya de sa vie !...On va pas en faire un plat, c'est du passé mais je constate que pour les nostalgiques de l'ANCIEN REGIME, elle est encore bien présente !
Votre commentaire est d'une nullité absolue. Le nom de Marie Antoinette est restée dans l'histoire quant au vôtre...
Vive le Roi!
Ouh les vilains pas beaux révolutionnaires !!! Les royalistes, ils sont gentils. Et les historiens, ils sont objectifs. Si, si... Allez, vive le roi !
C'est sûr que la Terreur révolutionnaire c'était merveilleux...
Vous avez raison dire vive le Roi,et a bas la République qui a bâtie sa légitimité sur la mort d'une femme innocente et le meurtre par maltraitance d'un petit garçon de 10 ans.
@@kimfab1973 A l'image du génocide vendéen, des petits Bretons jetés dans les fours à pain et surtout de la Loire le "fleuve républicain" du sadique Carier.