Incroyable entretien où les journalistes tiennent à l'injonction de la modernité et à la qualification en "déconstructiviste", Bruno Latour limpide comme à son habitude quant à l'immiscion du fait environnemental comme limite au modèle dominant. L'incompréhension des journalistes est amusante dix ans après, quelle patience et pédagogie pour leur répondre avec calme ! Quelle force de pensée.
It's videos like this that make listening to French radio worthwhile. You will never hear an American commentator try to smear the character of the guest on their own show; and in fact he comes out sounding like a complete twerp. The upside is that you see an entirely new side to Latour's personality that you wouldn't hear otherwise
La science, par exemple, est indéniablement « moderne » ; la « vérité scientifique » est une forme de vérité sur laquelle notre monde s’est développé. Et pourtant, la quotidienneté moderne indique que certains, dans certaines circonstances, voient la science comme une « croyance » - par exemple en ce qui concerne le réchauffement climatique ; c’est pourquoi Latour indique que ce sujet est tellement intéressant à étudier : c’est ce genre de cohabitation contradictoire qu’il veut documenter.
Bonjour! Je sais que ça fait 6 ans! Si jamais des gens passent par ici et lisent : Je souhaite juste mettre l'accent sur le fait que vous affirmez la science être une "forme de vérité". Puis, plus bas, vous dites que le souci est que des gens pensent que la science est une croyance. Quelle différence faites-vous entre une forme de vérité et une croyance ?
Très étrange, cette pratique de l’entretien mené comme un interrogatoire. Assez frustrant pour l’auditeur : on croit qu’on est là pour découvrir la pensée de Bruno Latour, mais en fait non ; on est là pour assister au procès de l’invité. Et son détracteur, en plus, n’a pas l’air de saisir la pensée de Latour. Ce que Latour tente de construire est une éthologie de la modernité (non son procès) : dresser l’inventaire, non de l’intention moderne, mais de la quotidienneté moderne.
Latour : "la modernité est un concept qu'on ne peut ni attaquer, ni défendre ça n'a aucun sens…". L'interviewer : "c'est comme la corrida on est ni pour ni contre, on aime ça ou aime pas et pis voilà…" (rires goguenards). Pauvre Latour ça a dû être pénible.
Pout ceux qui critiquent les journalistes : Vous êtes trop habitués à des formes télévisuelles de bisounours. J'ai pour ma part trouvé les différentes performances assez intéressantes. Bousculer un peu n'est pas signe d'un procès. Couturier était bien. Ses questions étaient adéquates et pertinentes. La discussion qui s'en suit n'est pas un procès d'intention farfelu. Les remarques ici dans les commentaires me font penser que nous ne sommes plus habitués à la confrontation et débat d'idées.
Quand la déconstruction des arguments fallacieux issus de valeurs douteuses est interprété comme du déconstructivisme alors qu'il s'agit d'une refondation de la modernité.
L’interviewer ne prend pas au sérieux l’interviewé et c’est assez désagréable à entendre. Dommage, perte de temps car de mettre en valeur son invité lui permet de dire clairement quelle est sa pensée qui est bien plus subtile et profonde que semble le croire les journalistes !
Ce travail journalistique est assez ridicule et pétri de contradictions en effet, vous le catégorisez et le critiquez comme " déconstructiviste" alors que vous en prenez la posture, c'est assez énervant même si ça permet de comprend l’écueil de votre posture intellectuel. Merci de Laisser vos corrida et Valery au placard la prochaine fois, on à besoin de re-fonder des valeurs, Latour propose des constructions, qui sont je pense vitale et urgente. Votre génération n'en aura peut être pas tant besoin que ça, la mienne si. signé, un enfant de l’effondrement
Incroyable entretien où les journalistes tiennent à l'injonction de la modernité et à la qualification en "déconstructiviste", Bruno Latour limpide comme à son habitude quant à l'immiscion du fait environnemental comme limite au modèle dominant. L'incompréhension des journalistes est amusante dix ans après, quelle patience et pédagogie pour leur répondre avec calme ! Quelle force de pensée.
It's videos like this that make listening to French radio worthwhile. You will never hear an American commentator try to smear the character of the guest on their own show; and in fact he comes out sounding like a complete twerp. The upside is that you see an entirely new side to Latour's personality that you wouldn't hear otherwise
La science, par exemple, est indéniablement « moderne » ; la « vérité scientifique » est une forme de vérité sur laquelle notre monde s’est développé. Et pourtant, la quotidienneté moderne indique que certains, dans certaines circonstances, voient la science comme une « croyance » - par exemple en ce qui concerne le réchauffement climatique ; c’est pourquoi Latour indique que ce sujet est tellement intéressant à étudier : c’est ce genre de cohabitation contradictoire qu’il veut documenter.
Bonjour! Je sais que ça fait 6 ans!
Si jamais des gens passent par ici et lisent :
Je souhaite juste mettre l'accent sur le fait que vous affirmez la science être une "forme de vérité". Puis, plus bas, vous dites que le souci est que des gens pensent que la science est une croyance.
Quelle différence faites-vous entre une forme de vérité et une croyance ?
interesantísimo Latour abre perspectivas
Très étrange, cette pratique de l’entretien mené comme un interrogatoire. Assez frustrant pour l’auditeur : on croit qu’on est là pour découvrir la pensée de Bruno Latour, mais en fait non ; on est là pour assister au procès de l’invité. Et son détracteur, en plus, n’a pas l’air de saisir la pensée de Latour.
Ce que Latour tente de construire est une éthologie de la modernité (non son procès) : dresser l’inventaire, non de l’intention moderne, mais de la quotidienneté moderne.
Latour : "la modernité est un concept qu'on ne peut ni attaquer, ni défendre ça n'a aucun sens…". L'interviewer : "c'est comme la corrida on est ni pour ni contre, on aime ça ou aime pas et pis voilà…" (rires goguenards). Pauvre Latour ça a dû être pénible.
mais quels gogols ces journalistes, des vrais clowns!
Pout ceux qui critiquent les journalistes :
Vous êtes trop habitués à des formes télévisuelles de bisounours. J'ai pour ma part trouvé les différentes performances assez intéressantes. Bousculer un peu n'est pas signe d'un procès. Couturier était bien. Ses questions étaient adéquates et pertinentes. La discussion qui s'en suit n'est pas un procès d'intention farfelu.
Les remarques ici dans les commentaires me font penser que nous ne sommes plus habitués à la confrontation et débat d'idées.
Pauvre Latour, ça a du être un moment pénible cette émission ....
Very poor performance from Marc Voinchet and Brice Couturier: they sounded very silly.
Quand la déconstruction des arguments fallacieux issus de valeurs douteuses est interprété comme du déconstructivisme alors qu'il s'agit d'une refondation de la modernité.
L’interviewer ne prend pas au sérieux l’interviewé et c’est assez désagréable à entendre. Dommage, perte de temps car de mettre en valeur son invité lui permet de dire clairement quelle est sa pensée qui est bien plus subtile et profonde que semble le croire les journalistes !
Ce travail journalistique est assez ridicule et pétri de contradictions en effet, vous le catégorisez et le critiquez comme " déconstructiviste" alors que vous en prenez la posture, c'est assez énervant même si ça permet de comprend l’écueil de votre posture intellectuel. Merci de Laisser vos corrida et Valery au placard la prochaine fois, on à besoin de re-fonder des valeurs, Latour propose des constructions, qui sont je pense vitale et urgente. Votre génération n'en aura peut être pas tant besoin que ça, la mienne si.
signé, un enfant de l’effondrement
es verdad, el periodista no comprende lo que dice Latour y eso que es FranceC
des journalistes très mauvais