Merci Monsieur. Franchement ça m’a aidé pour mon cours de philosophie moderne. Je n’ai pas pu comprendre dans l’ensemble les dires de mon prof et à travers votre vidéo de 7 minutes vous avez résumé en détaillant synthétiquement les parties les plus importantes de ce livre. Vous avez gagné une abonnée ✅
La seule haine/peur irrationnelle qui existe est portée contre la vérité, la véritophobie. La vérité fait toujours peur aux menteurs et ces menteurs vouent une haine féroce à ceux qui dévoilent leurs machineries. On ne peut pas haïr le mensonge (ici le kantisme), car le mensonge n'a aucune réalité. On peut haïr ceux qui mentent car ils font croire à des illusions pour nous tromper mais personne ne haït les illusions. On ne peut pas haïr la licorne vu qu'elle n'existe pas. On ne peut pas haïr des raisonnements faux puisqu'ils existent uniquement dans l'esprit des personnes concernées mais sont d'aucune substance. Dieu aime Satan non pas parce qu'il ment mais parce qu'il existe en dépit de ses mensonges ; Dieu ne va pas haïr ce qu'il a créé. Satan en revanche n'aime pas Dieu parce qu'il n'aime pas la vérité, il ne peut rien créer de concrètement existant sinon de l'illusion qui n'existe pas. L'amour de la vérité donne la sérénité et les bons sentiments, la haine de la vérité donne l'agressivité et les mauvais sentiments ; c'est pour cela que lorsqu'on est animé par la vérité on aime plus facilement ses ennemis que lorsqu'on est animé par le mensonge. Il faut déposer plainte contre la République pour incitation à la haine de la vérité, puisqu'elle est bâtie depuis 1789 sur le rejet de l'autorité de l'Église catholique, c'est à dire du corps mystique du Christ, c'est à dire de Jésus, celui qui a dit "je suis la VÉRITÉ, la voie et le vie". La République ne peut qu'ainsi être ontologiquement anti-Christ, donc christianophobe, c'est à dire une et indivisible contre la vérité : véritophobe. Les républicains sont des anti-Christ de combat, Macron est leur chef naturel et Avia une fidèle lieutenant·e. On assiste au raidissement du système c'est à dire à sa fin. RIP Satan.
Et moi qui projetait de commencer la lecture du kantien Schopenhauer et de son Le Monde comme Volonté et comme Représentation :( Quoique ... sa réplique du Monde est la construction d’une nouvelle métaphysique ...
Asuny Tout z fait ! Ceux qui marchent dans l’obscurité haïssent la lumière de peur que lumière révèle leurs mensonges à la lumière du jour mais c’est vrai qu’on ne peut pas haïr l’obscurité elle même car elle n’existe pas l’obscurité c’est juste le manque de lumière tout comme le mensonge c’est le manque de vérité Et le mal n’existe pas non plus le mal est juste la conséquence du manque de bien Donc selon moi le tout qui s’oppose à Dieu n’est pas le mal en soi c’est juste le manque de Dieu Ce manque est toujours là où on ne voit pas Dieu car on lui tourne le dos Par contre on devrait haïr ceux qui ont aimé l’obscurité la lumière ceux qui se détournent de Dieu notre Lumière Jésus Christ sauf que Jésus nous ordonne d’aimer tout le monde Sinon quel mérite ???
@@voyezvousca Schopenhauer a aisément résolut cette confusion du système kantien. La critique de Jacobi étant somme toute assez banale. Je ne peux que vous conseiller de le lire. Il est bien plus éclairant que ces vidéos qui cherchent à imposer des idées infondées au prix de la vérité.
Waouh je voulais prouver l’existence de Dieu avec la science et Kant est arrivé comme un gros caillou dans ma chaussure Grace à votre vidéo Kant redevient qu’un grain de sable
Merci Alexis pour cette brillante intervention. Je crois que Fichte et Schelling ont aussi durement taclé Kant sur la chose en soi. Je ferais remarqué néanmoins qu'il y a, semble-t-il, plusieurs définitions et compréhensions de la métaphysique. Celle du 16e n'étant pas celle du 17e. Aujourd'hui même, l'usage du terme de métaphysique par certains chercheurs contemporains (voir la chaire de métaphysique et de philosophie de la connaissance de Claudine Tiercelin au Collège de France) relèvent davantage de l'épistémologie, c'est à dire de l'étude et de l'évaluation des théories de la connaissance, qui ont toute pour fondement une conception naturaliste (physis) du monde. Or, la métaphysique est par définition ce qui se situe au-delà des limites étriquées du naturalisme. Bien à vous.
Excellente vidéo Alexis. Sur le même sujet, je conseillerais le livre intitulé "Sciences de l'univers et problèmes métaphysiques" de Claude Tresmontant, métaphysicien catholique de renommée qui aura eu le mérite de produire une critique du néopositivisme des milieux philosophiques et universitaires français où l'on nous chante en chœur que Dieu est mort et que la métaphysique est morte juste car Kant, Marx, Nietzsche, Heidegger et Sartre l'ont dit.
Kant n'a pas tué la métaphysique, il en a rétabli les bases. C'est aussi la thèse d'Heidegger, qui constate simplement que la métaphysique dite classique mène à l'impasse. L'être est progressivement sorti de l'existence depuis Aristote. La philosophie allemande a eu une sublime intuition mais les Pères de l'Eglise ont déjà répondu avant même que ce problème n'existe. Les catholiques sont toujours à caricaturer dès que l'on sort du sacro saint thomisme.
Je ne comprends pas trop la critique adressée à Kant ici, il postule bien l'existence d'un monde en soi mais sans se prononcer sur le fait que ce soit un chaos ou que ce soit rationnel. La seule chose qu'il affirme, c'est que ce monde n'est rien de connaissable pour nous parce qu'il s'agit du monde sans les catégories de l'entendement et les formes de l'intuition. Or ce qui est sujet de connaissance c'est précisément les objets qui découlent de ces deux pouvoirs de connaître. En fait je ne perçois pas trop la pertinence de la critique de Jacobi, peut-être le problème vient du mot connaissance ? Postuler qu'il existe des choses en soi serait déjà postuler qu'on en fasse un objet de connaissance ? La connaissance Kantienne me semble être uniquement dans le phénomène, et la chose en soi n'est rien d'autre que la condition de possibilité pour qu'un phénomène puisse nous apparaître, elle n'est donc pas l'objet d'une connaissance et sa critique ne se retourne alors pas sur elle-même.
@@dakys3660 Salut. Désolé pour la réponse tardive. En fait, la pertinence de la critique de Jacobi est liée à la question de savoir si les noumènes existent. Kant dit précisément que les catégories de l'entendement pur ne s'appliquent qu'aux phénomènes. Le soucis que souligne Jacobi est que Kant infère à partir de l'existence du phénomène l'existence du noumène car le phénomène est une sorte d'effet du noumène. Or, en faisant ça, il se contredit et applique une catégorie de l'entendement pur (la causalité) qui ne devait s'appliquer qu'aux phénomènes (et l'existence aussi, qui est une modalité et la modalité est également une catégorie de l'entendement pur). Ainsi, Kant fait de la métaphysique puisque d'après son propre système épistémologique, la métaphysique fait usage de la raison pure (sans l'aide de l'intuition sensible donc) pour affirmer des vérités. Or, Jacobi fait remarquer que c'est exactement ce que fait Kant ici puisque son affirmation sur l'existence des noumènes ne repose pas sur un jugement synthétique à priori. NB: la validité de cette critique dépend d'une certaine interprétation de l'ontologie noumène.
Pourtant il faut le lire, sa pensée n'est que très difficilement resumable. De plus l'interprétation de sa pensée est personnelle à chacun. Des tonnes philosophes ont débattu sur sa théorie sans jamais trouver une vraie vérité . C'est la qu'intervient nietzsche et freud avec la philosophie du soupçon et la généalogie de la pensée.
@@discretionem bonne chance pour la terminer haha, je pense que j'ai réussi à la lire en entier mais j'en suis pas certain. Ponctué d'arrêts pour lire des livres qui justement parlaient de la raison pure.
J'apprécie vraiment le travail que tu fais ! En France tu dois te sentir plutôt seul! Ou peut-être je sous-estime l'intérêt pour la métaphysique ! Je suis fatigué de voir le mépris médiatique des philosophes comme Michel Onfray, comme si ses affirmations étaient incontestables ! Bon courage mon frère. C'est quelque chose de vraiment important ce que tu fais, et j'aime bien la manière vivace et concise dont tu parles ! Courage!
Merci ! La métaphysique revient par la philosophie analytique qui commence à se faire connaître en France, mais ça reste encore timide. Il faut persévérer !
Merci pour ces explications toujours d'une grande clarté ! Kant a besoin de faire de la métaphysique pour congédier la métaphysique. Je te rejoins sur l'analyse : la critique kantienne de la métaphysique est contradictoire. Je pense que, pour tracer les limites de la connaissance , Kant à commis l'erreur de passer, pour ainsi dire, de l'autre coté de la frontière qu'il a lui même tracer. En postulant l existence de la chose en soi, se situant au delà des phénomènes, il prétend pouvoir penser ces objets métaphysiques à défaut de pouvoir les connaitre. Moi je penses au contraire que l 'on ne peut ni les connaitres ni meme les penser. Cette critique de la metaphysique est plus radicale encore que celle de kant.
Je te rejoins absolument dans ton analyse. J'ai toujours trouvé qu'il y avait chez Kant ce paradoxe intenable de prétendre pouvoir parler de ce qui serait par ailleurs inaccessible à l'homme. La philosophie de Kant n'échappe pas à l'arbitraire des axiomes sur lesquels elle repose (à sa décharge il ne pouvait pas encore connaitre le théoreme de Goedel). Et il me semble à ce titre que son postulat d'une réalité qui nous serait de fait inaccessible masque déjà toute une métaphysique de la transcendance qui ne dit pas son nom.
Kant s'est certes égaré dans son raisonnement pour détruire la métaphysique, mais l'ouvrage reste incommensurablement utile et important outre cette conclusion confuse. Tout le système élaboré est juste. Je ne suis pas sans rappeler que Jacobi a émis cette critique du kantisme presque immédiatement après la publication de la critique et que depuis, nombre de philosophes ont apporté la solution, finalement assez simple, à cette confusion kantienne. Je ne saurai que vous rediriger vers la dissertation sur la quadruple racine du principe de raison suffisante, d'Arthur Schopenhauer, qui demeure l'ouvrage le plus clair à ce sujet. Mais l'auteur de cette chaîne ose nier ces réponses par manque évident d'objectivité: il veut défendre le christianisme à tout prix, quitte à détourner son auditeur de la vérité. Que celui qui cherche la vérité prenne garde à de telles vidéos.
#SamuelBilboque: "...à de telles vidéos..." Oui. Encore l'argumentation d' Alexis Masson est-elle assez facile à invalider, comme vous le faites d'ailleurs, notamment en signalant les corrections utiles du criticisme kantien qu'a faites Schopenhauer, y compris du reste dans "Le Monde comme Volonté et comme représentation"; le vrai problème me semble-t-il est qu'on croit plus volontiers à ce qu'on désire croire, qu'à ce qui est objectivement vrai. Je pense que l'auteur de la vidéo, qui est du reste un spécialiste appréciable en théologie, est sincère, mais que lui-même n'échappe pas à cette règle; n'est-il pas significatif que, comme par hasard, il ne réponde pas à vos commentaires, mais plutôt à ceux qui, soit vont dans son sens, soit tentent de le contredire, mais maladroitement? En fait, la critique kantienne de la connaissance par "la raison pure" reste parfaitement valable, à condition de ne pas concevoir la notion de "chose en soi" comme la réalité d'une "chose", justement, que nos limites cognitives nous empêcheraient seulement de voir "telle qu'elle est"; car une telle conception équivaudrait de la sorte à une REIFICATION de tout ce qui relève des noumènes, au-delà et sous l'apparence des phénomènes. Cette façon de ne pas mal interpréter la critique kantienne suppose cependant d'accepter une forme d'idéalisme, comme l'a fait Schopenhauer, comme le fera aussi Erwin Schrödinger, par exemple, bien plus tard, et notamment dans "L'esprit et la matière". Mais, et j'espère qu'Alexis Masson ne le prendra pas mal si lui aussi tombe sur ces lignes, qui ne se veulent en rien perfides, les théismes en général et le christianisme en particulier, ont horreur de l'idéalisme encore plus que de l'athéisme matérialiste, parce que ces deux "frères ennemis" ont au moins en commun le REALISME, qui tient le monde réel, extérieur, comme existant indépendamment de toute conscience et de toute perception, hypothèse arbitraire que jamais personne n'a pu montrer comme vraie...et pour...cause!! Ils y tiennent parce qu'ils pensent qu'un Dieu personnel et créateur d'un monde extérieur à lui, outre qu'il permettrait d'espérer une survie de l'individu qui meurt, dans on ne sait quel au-delà de préférence paradisiaque, est la seule façon de "comprendre" l'irréductibilité de la conscience comme expérience vécue à son substrat matériel, l'activité cérébrale en l'occurrence; mais ce faisant, ils ne font que projeter la réalité de l'esprit hors d'eux-mêmes, sous forme d'un "Dieu" distinct du monde..
@@Oscar7468 Je n'ai lu votre commentaire qu'aujourd'hui, soit près de 7 mois après que vous ne l'eûtes posté, mais je vous remercie par ailleurs de la clarté et l'intérêt de votre réponse. La tempérance de votre propos est autrement plus appréciable, face à la fougue quasi haineuse de mon premier commentaire. Alexis Masson me semble certes sincère, votre analyse du christianisme et de ses motivations pertinente et utile à énoncer en de tels lieux, dans tout le respect de la tradition religieuse. Puisse votre réponse éclairer qui viendrait ici dans un désir d'approfondir le criticisme kantien, si important dans la spéculation métaphysique occidentale.
@@samuelbilboque1134 Attiré à nouveau en ces lieux par une notification de votre réponse, je vous en remercie; m'étant relu à cette occasion, j'ai vu dans mon texte, sans doute posté trop hâtivement à l'époque, deux ou trois fautes de langue; j'en ai profité pour les corriger... Cordialement!
Kant n'a jamais essayé de détruire la métaphysique tel qu'on la comprend actuellement. Il a plutôt défini sa nouvelle forme: la métaphysique ne sera plus l'étude de la chose en soi, et devienne l'étude de la chose tel qu'elle existe dans notre tête. Oui il a détruit l'ancien concept, celui qui a Aristote avait défini, où les choses avaient une forme et matière, et la métaphysique était en grand partie l'étude de la forme. Et non, il cherchait pas à détruire ce que on comprend aujourd'hui comment métaphysique. Pour le reste, le vidéo est très bon, apporte des concepts cles.
J'ai suivi les cours d'Elena partene à l'Ens et elle nous a spécifié dès le debut du cours que kant n'a a aucun moment tenté d'abandonner la métaphysique c'est un contresens. Il a plutôt tenté de la sauver (elle et non la science) des deux pièges qui la menacaient. C'est pourquoi la critique est un procès des prétentions de la métaphysique mais non une condamnation de le métaphysique, il s'agit simplement de repartir sur des fondements plus sûres. Aux yeux de kant la métaphysique est absolument essentielle, et d'ailleurs il y a des textes où il parle de la métaphysique en l'appelant "ma bien aimée" etc. Il y a une passion métaphysique chez kant, c'est une erreur de croire qu'il veut l'abandonner.
Ça fait du bien de faire ressurgir ces personnalités qui ont planché sur la métaphysique , car avec l'émergence de la science et de la méthode scientifique comme seul source sûre d'accès aux mondes et à la connaissance , on oubli assez facilement tout ces débats du passé qui posaient la question de ce qui est un savoir ou non.
Seule sans doute la prudence encore de mise à son époque a retenu Kant de dire que la "chose en soi" était en fait ce qu'il appelait "le sujet transcendantal" lui-même: dire cela l'aurait exposé au reproche d'idéalisme absolu, position qui évacue la notion d'un Dieu créateur du "réel" en tant que monde extérieur existant indépendamment de toute conscience qui en est prise; un peu comme si chaque être conscient était comme une facette de Dieu, mais un Dieu conçu comme intériorité; position hérétique que Kant ne pouvait se permettre d'assumer sans être démis de ses fonctions à l'université de Königsberg; soit dit entre parenthèses, Spinoza lui-même me semble avoir eu une conception surtout objectivante du monde (vu "de l'extérieur"), et ne tenant pas assez compte, à la différence de Descartes quand il insiste sur la notion de sujet et de première personne ("cf: "(Ego) cogito"...) de cette intériorité de la conscience, subjective par définition même, et qui pose les questions relatives aux relations entre "sujet connaissant" et "objets connus"... Sur ce point précis du moins, la pensée de Locke a été plus féconde, car elle accorde une grande importance à la notion d'identité personnelle, que Locke rattache à la mémoire; il y a du reste fort à parier que Descartes lui-même avait évité surtout par prudence les conséquences logiques de son "doute" initial en dehors de la seule certitude du "Cogito", et s'était rabattu sur de vieilles preuves théologiques de l'existence de Dieu, parfois même antérieures à la scolastique médiévale, totalement caduques et fausses, et que Kant, justement, n'a eu aucun mal à balayer au siècle suivant, tout en disant croire en Dieu, mais dans une optique fidéiste et non pas rationnelle; postulat par ailleurs nécessaire comme fondement de sa Morale, qui est d'ailleurs le pan le moins convaincant de son oeuvre. L'autre écueil de l'idéalisme étant le solipsisme, position intenable car comportant une contradiction interne majeure. Le solipsisme cependant n'est pas une conséquence inévitable de toute forme d'idéalisme, mais exposer cela serait disgressif dans cet espace. En tout état de cause, Kant a démontré que la connaissance métaphysique est inaccessible, mais n'a pas pour autant prétendu discréditer le QUESTIONNEMENT métaphysique lui-même, qui est propre à l'esprit humain.
Certes Kant "refuse la rationalité du réel" mais ce n'est pas le seul argument qu'il utilise pour justifier qu'on ne peut pas faire de métaphysiques. Il explique notamment par les failles de la raison même qui est incomplète et qui se doit d'avoir un ancrage dans l'expérience, dans le réel, car pour Kant, dans les domaines métaphysiques on peut très bien démontrer que Dieu, la liberté,... (tout les domaines métaphysiques) existent ou n'existent pas de manière rationnelle (avec une rationalité irréprochable dans les deux cas) et pourtant on aura démontrer une thèse et son exacte opposée. Donc certes Kant refuse la rationalité du réel parce qu'il refuse la rationalité seule, il lui faut un ancrage dans le réel, dans l'expérience empirique notamment. Donc je pense que la thèse de Kant est un peu nuancé et dire que le monde n'est pas rationnel, ne veut pas dire que l'on peut connaitre la métaphysique, bien au contraire selon Kant.
Ce point de vue général sur la métaphysique exposé dans cette vidéo je le partage entièrement en tant que métaphysicien . KANT fut à mon avis avec son livre intitulé "la critique de la raison pure" le premier grand métaphysicien AGNOSTIQUE de l'histoire de la philosophie. Par ailleurs, actuellement dans un livre intitulé VOIR DIEU, nous retrouvons paradoxalement ce philosophe en brillant défenseur de la GNOSE . Dans ce livre VOIR DIEU , notre philosophe KANT, en effet, devient un acteur fervent disciple de JESUS qui en toute raison pure nous engage à VOIR DIEU et donc a connaître en esprit et en vérité métaphysiquement DIEU . Afin d'en savoir plus sur DIEU et sur KANT, chacun(e) est invité à télécharger gratuitement ce livre sur la chaîne vidéo de ERIC CORDIER VOIR DIEU.
Je trouve que ce "contre-argument" passe un peu à côté du propos de Kant : Pour Kant, le sujet construit l'objet (pas de manière spécialement passive d'ailleurs) à partir des catégories. Ce qui l'amène à poser la "présence" du noumène, c'est le fait que nos perceptions ne sont justement pas un chaos informe, mais un monde rationnel et surtout universel. C'est une simple déduction, une condition de possibilité de l'expérience, mais rien ne peut en être dit et dire que le noumène "existe" ou qu'il "cause" les phénomènes est déjà illégitime. Cependant, le reprocher à Kant, c'est passer à côté du fait que nous ne pouvons percevoir et concevoir les choses QU'À TRAVERS les catégories. Kant n'affirme jamais qu'ontologiquement il existe des noumène qui causent les phénomènes, il dit que c'est ce que semble montrer notre expérience mais étant prisonniers de notre prisme, il nous est impossible de le *savoir* selon lui.
Ben justement: si les catégories de l’entendement ne s’appliquent pas au monde noumènale, il ne peut pas poser l’existence des noumènes. Or, sans noumènes, pas de phénomènes. Donc tout son système s’anéantit.
Excellent résumé. C'est d'ailleurs sur cette opposition dogmatique entre la chose en soi et le phénomène que Hegel dira de Kant qu'il est resté sceptique. Reste maintenant à faire la critique de l'idéalisme hégélien, bien plus retord à critiquer puisque fondé à rationaliser le réel et à dire le vrai à partir des catégories. Si bien qu'on ne sait plus s'il se trouve du côté d'une ontologie classique ou d'un idéalisme forcené.
très bonne vidéo de vulgarisation, merci beaucoup,. Je suis tombée sur elle en lisant un texte de Léon Daudet évoquant le criticisme de Kant et ses ravages à l'Université. Je vais creuser la question.
Merci , c'est clair , mais comment avoir des catégories toutes prêtes , en nous , dès le départ, si elles ne sont pas le fruit d'un vécu empirique, de l'expérience quotidienne ( depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte et au delà ....
Dire que la "chose en soi" existe, mais qu'elle est inconnaissable, c'est en effet réduire la métaphysique à cette unique assertion: "la chose en soi existe et est inconnaissable", donc presque à néant.
L'être humain a force de nommer des concept et courant de pensée se divisent et sombrent de plus en plus vers l'ignorance , le scepticisme c'est a dire la stagnation. Il faut que l'on puisse accepter les différences de perception de chaque individu a partir du moment que cela permet de réaliser le bonheur pour chacun et d'arrêter les malheurs sur terre. C'est tout simple.
Bonjours , voila alors j'ai des chose à dire La causalité est reconnu par la science donc dire que cette question reléve de la métaphysique comme si elle dépendant uniquement d'elle bah ça fait pas de sens, au contraire la métaphysique utilise juste ce fait reconnu par science pour essayé d'extrapolé à partir de cadre contextuel et très souvent lié à un très très fort concordisme , au point très souvent de devoir déformé le sens des mots pour leurs donné un nouveau sens philosophique au lieu de simplement crée des nouveau mots avec des définition claire et attiré . Tout ça pour pouvoir du coups donné de la crédibilité à sont raison "la voiture est rouge - non mais en faite voiture en philo ça inclut ça ,ça , et ça aussi du coup c'est vrais ce que je dis " C'est question ne peuvent donc pas être tranché par la science par la suite représenté la métaphysique comme étant "capable" de répondre à ces question , bah oui elle peu y répondre mais par principe d'hypothèse seulement ,et en aucun cas on n'a certitude de ci la réponse est "vrai" de ce fait on peu le faire sur tout en faite donc la métaphysique apporte des éventualité de réponse PLAUSSIBLE dans des paradigme pré établie , sans pour autant avoir prouvais sont paradgime de base d'ailleurs j'ai remarqué en sait pas si la chaine de causalité qu'on établie est "réel " dans le sens verdict , mais ont sait qu'elle existe tout simplement que peu être nous même un chainons de cette causalité , les mots de ce commentaire sont écris suite à ma personne qui tape sur le clavier ce qui en est la cause direct , une partie de chaine de la cause c'est que je regarde la vidéo , etc etc , et ça n''est pas parce que je ne peu pas établir toute les cause que celle ci ne sont pas existante , la réalité s'en fou de notre perception par définition , le concepte c'est que si on serait pas elle serai toujours la réalité , pour un aveugle lumière n'existe pas sous ça forme commune es ce que cela sous entend que la lumière n'existe pas ? Non , bah c'est la même chose pour la réalité . Ensuite classique message des philos , mais d'une prétention d'un homme qui aime ça ça religions , non la métaphysique sert pas à étudier le réel , c'est le contraire même par contre la science elle sert a étudié le réel , parce que la quantifie , la gravité on la quantifie on la subit ,et ça c'est la science qui à fini pour le prouvé , pas la philo . Le chaos informe c'est assez rigolo comme vision noir et blanc du chaos , le chaos pour être une origine qui crée une suite de cause qui elle même ne sont plus chaostique , les chose on tendance à s'agencé pour fonctionné la gravité en est une preuve , et pourquoi cela parce que justement les truc qui n'arrive pas à s'agencé finisse détruit dans la résultante de la chose chaotique qu'elle était une fois agencé . Et c'est observable , et peu être pas tous pour le moment mais c'est plus du a des limitation technique et qui seront peu être jamais franchissable mais qui n'en reste pas moins des limitation technique . Donc non Kant c'est pas foiré pour le coup , la métaphysique c'est ce focus sur des chose que vous ne pouvais pas prouvais ; la philo classique a elle le mérite de ce reposé sur des chose un minimum quantifiable ou observable , mais vraiment la métaphysique c'est on va parlé de ce que l'on ne pas vérifié . Voila parce que bon les CTMU , être essentiel à la mort moi le noeux qui ce repose sur des argument circulaire afin ensuite d'y superposé une tonne d'autre argument parce que selon eux leurs argument bah ça change pas qu'il ce référé à une base circulaire pour établir leurs paradigme ça commence à être agaçant
Pour avoir lu la critique et Jacobi, je peux dire que l'analyse est assez juste. Ce qui m'embête (et qui est peut-être hors sujet) c'est que le kantisme (ou le néo-kantisme) s'est largement imposé dans la pensée actuelle. Les modernes sont les fils légitimes de Kant pour la plupart.
Kant s'est certes égaré dans son raisonnement pour détruire la métaphysique, mais l'ouvrage reste incommensurablement utile et important outre cette conclusion confuse. Tout le système élaboré est juste. Je ne suis pas sans rappeler que Jacobi a émis cette critique du kantisme presque immédiatement après la publication de la critique et que depuis, nombre de philosophes ont apporté la solution, finalement assez simple, à cette confusion kantienne. Je ne saurai que vous rediriger vers la dissertation sur la quadruple racine du principe de raison suffisante, d'Arthur Schopenhauer, qui demeure l'ouvrage le plus clair à ce sujet. Mais l'auteur de cette chaîne ose nier ces réponses par manque évident d'objectivité: il veut défendre le christianisme à tout prix, quitte à détourner son auditeur de la vérité. Que celui qui cherche la vérité prenne garde à de telles vidéos.
Il conviendrait peut-être d'ajouter la nuance suivante: à savoir qu'en principe, celui qui cherche la vérité, dans la mesure même où cette quête est POUR LUI une démarche possible, ne se précipite pas sur la première réponse qui lui tombe sous les yeux, avant même d'avoir vérifié les sources,@@samuelbilboque1134 . La vidéo reste intéressante selon moi, et utile: mais précisément parce qu'elle illustre la manière dont les croyants, même les plus lucides et rationnels par ailleurs, usent, inconsciemment à mon avis, de biais cognitifs pour se rassurer face à l'évidence de l'inexistence de Dieu...
"La métaphysique est une discipline phylosophique qui examine le réel par le moyen de la réflexion rationnelle". N'est-ce pas pas considérablement réducteur ? Je serai curieux de savoir comment vous situez le travail de René Guénon dans ce domaine.
Correct, ça semble être une partie du problème. Si on dit que la métaphysique 'examine le reel' on est déjà sur une position réaliste, vu qui le réel ne peut pas être examiné. Alors évidemment, tout l'idéalisme devienne faux.
si la métaphysique examinait le "reel" on le saurait ... Kant ne cherche pas a examiner des objets (Dieu -(l infini) la liberté, l'immortalité) dont on ne peut avoir un savoir par l'expérience mais il les place comme condition pour permettre à la raison d'avancer sur un plan théorique pour que sur un plan pratique je puisse me deplacer dans mes représentations du sensible -il place une dialectique au sein même de la raison : celle-ci visite théoriquement la distance la séparant du souverain bien (la loi morale) grâce à l'expérience que je fais de la distance entre mon action et cet impératif ... donc dans la doctrine kantienne je suis toujours en mouvement : au fur et à mesure où le monde sensible devient léger le monde intelligible prend place ...
Bonjour, je me demande la différence entre la métaphysique et la transcendance...merci si vous pouvez 'ous le dire ? Bravo pour vs vidéos, beaucoup d éclairage sur des questionnements et leurs réponses
Est transcendant tout ce qui ne peut peut faire l'objet d'une expérience possible. Ce qui se situe au delà du sensible, ce qui par sa nature même est insaisissable à l'homme par ses sens. Par exemple Dieu, il est impossible d'en faire un expérience. La métaphysique est la science qui offre un discours sur ces objets transcendants.
Oui, il est d'ailleurs en ce moment même à ma gauche (le livre, pas Frédéric). J'ai beaucoup aimé son livre. J'ai eu l'occasion de le rencontré, et apparamment c'était réciproque (i.e., il aime bien la chaîne ;-)).
@@MassonAlexis Disons que son bouquin est très intéressant jusqu'à l'avant-dernier chapitre (si je me souviens bien). Ce qui est déjà formidable. Par contre, le dernier chapitre (ou les 2 derniers chapitres) est affligeant d'ignorance à l'égard des métaphysiques et théologies non chrétiennes. Il montre de manière criante sa connaissance très superficielle - et, partant, sa profonde incompréhension - de ces points de vue. On ne peut pas tout connaître, bien sûr. Mais on évite de s'exprimer publiquement - et de façon péremptoire - sur des sujets aussi cruciaux qu'on ne maîtrise pas. Surtout lorsqu'on est philosophe ! Ce dernier chapitre (ou ces 2 derniers chapitres - je n'ai pas le bouquin sous la main), n'est pas celui d'un philosophe mais celui d'un dévot sectaire confit dans sa certitude étroite. Cet aspect - complètement inutile - est tout à fait fâcheux parce qu'il décrédibilise non seulement le personnage mais aussi son entreprise, et, par conséquent, rend très difficile de recommander l'ouvrage à des non chrétiens. Quel formidable gâchis !!!
Je voudrais quand même avancer une critique à ta critique de la métaphysique . Kant demande à s'échapper de la métaphysique mais il ne nie pas qu'elle est une idée nécessaire. On peut citer cette phrase " ce n'est pas parce qu'une idée est nécessaire qu'elle est vraie" Si on le prend dans l'autre sens on comprend donc qu'il ne nie pas cette idée de la metaphisique. Les 3 idées de la metaphisique selon kant sont : le sujet absolu, l'omniscience et dieu, et c'est donc cela qu'il critique. Car la raison tend toujours à remonter de cause à effet jusqu'à trouver un sujet absolu où une science finie dierrere lesquelles se cache l'idée de dieu. Mais kant veut qu'on se serve de la métaphysique comme d'un moteur pour avancer mais pas qu'elle se pose en maître.
La contradiction est structurelle au signifiant, cf Jacques Lacan. Le réel (en tant qu’impossible) est aussi un effet du signifiant et non pas quelque chose « d’extérieur ». Il est un « trou » dans la toile signifiante. Cela découle en partie du « principe de réalité » qui est une limite imposée par le psychique lui même cf Sigmund Freud.
J'ai discuté avec des agnostiques sur la contingence de l'univers et ceux-ci m'ont répondu que l'univers pouvait-être nécessaire de par son immuabilité. En effet, ils pensaient que le passé, le présent et le futur ne formaient qu'un (selon la loi de la relativité général si j'ai de bons souvenirs, en tout cas, il y a avait relativité dans le nom de la loi) et donc que la contingence de l'univers ne serait qu'une illusion car l'univers n'évoluerait pas et n'aurait qu'un seul état. Que répondrais-tu à ça ?
L'intemporalité n'est pas contradictoire avec la contingence. Si la théorie de l'univers-bloc est pensable pour cet univers, elle l'est aussi pour tous les univers possibles, or ils ne sont pas tous réels (ou si c'était le cas, ce ne serait qu'une possibilité, leur irréalité étant également une possibilité). J'adhère moi-même à la théorie de l'univers-bloc, ce qui ne me gêne aucunement pour reconnaître la contingence de l'univers.
Kant a tout intérêt à se demander si c'est avec l'analyse des apparences qu'on arrive à faire voler un avion de plusieurs tonnes alors que dans cette même soit-disant apparence lui n'arrive pas à léviter une seconde avec ses quelques Kilos. Même question en considérant toutes les autres technologies comme le nucléaire, l’électronique de précision... Il faudra quand même à moment se dire que l'homme est effectivement entrain de toucher à quelque chose de réel et même de le comprendre. Qu'est ce que Kant penserait du fait que Einstein en partant d'une expérience de réflexion métaphysique sur la Lumière et ses propriétés tombe immanquablement sur la formule M = E/C², formule qui a permit de que vous savez.... Merci pour la vidéo...
Merci pour ces éclairages sur les auteurs renommés. Tout le monde n'a pas la passion ni le temps pour entrer dans ces livres à l'écriture souvent alambiquée. Kant voulait sauver la science? ça m'a fait sourire :) le pragmatisme de l'Homme le poussera toujours à trouver des solutions à ses problèmes, il n'est donc pas prêt d'arrêter la science. Quoiqu'en pensent ces quelques philosophes dans leurs cabinets obscures :D D'ailleurs je serais très intéressé par une vidéo portant sur "l'utilité des philosophes". Déjà "qui peut être qualifié de philosophe?" (ça ne se limite probablement pas à ceux qui ont une fiche wikipedia); puis leur utilité. Sont-il des sortes d'antennes captant des idées inédites ex-nihilo? sont-ils des observateurs de leur temps, capables de glaner, organiser et "mettre en mots" les bribes de compréhension du monde en germe chez leurs contemporains ? (cette 2e définition a ma préférence). Ce qui est sûr, c'est qu'ils tentent de répondre à l'insatiable besoin de cohérence de l'esprit humain.
Je crois que cette critique Kantienne, en voulant sauver la science par le meurtre de la métaphysique retire à la science son plus précieux carburant....
Si Kant a tort de prétendre à l'absolue inconnaissabilité des choses, cela n'exclut pas une connaissabilité très relative de la réalité, et donc une critique en bonne et due forme du réalisme naïf. La critique kantienne, et l'idée du sujet transcendantale a été reprise, et continue d'être travaillée (par les néo-kantiens comme Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Cassirer ou même Dewey, par des scientifiques kantiens comme Köhler, Paul Guillaume, Von Uexkull, Lorenz, Piaget, ...). Si Kant a laissé ouverte une brèche, il ne laisse certainement pas le mur s'effondrer. Et si la "philosophie analytique" tourne en ridicule l'excellente critique kantienne, ça ne fait que montrer qu'ils ont 300 ans de retard dans la manière de poser les problèmes, pour se vautrer dans un réalisme naïf qui manque cruellement de rigueur.
Cher Monsieur Caramez, Il s'agit d'une vidéo sur Kant, et non sur ses nombreux successeurs que vous mentionnez, qui demanderaient au moins une vidéo pour chacun d'eux, qui se récusent les uns les autres. Ce qu'entend réfuter Alexis Masson, de manière pertinente quoique incomplète (bien d'autres critiques décisives doivent être adressées aux thèses de Kant dans ce seul essai), c'est l'idée que la métaphysique de tradition aristotélico-thomiste ou rationnelle, s'arrêterait avec Kant. Or Alexis Masson déboulonne une idole qui fait figure d'argument d'autorité intouchable. "Kant touch this". En effet comme le dit le philosophe français Frédéric Nef dans son ouvrage "Qu'est-ce que la métaphysique" : « Comment les commentateurs français actuels de Kant prennent tous ses arguments pour argent comptant : il n’est pas possible de les discuter et il existe peu de dogmatisme philosophique aussi pesant que celui qui consiste à scander jusqu’au dégoût la table des catégories, la liste des antinomies, qui résonnent souvent comme un no pasarán ! »
Vous rangez le temps et l'espace dans les catégories cad des dispositions inhérentes au fonctionnement de l'entendement alors que kant les définit comme des intuitions pures de la sensibilité .
Je trouve Alexis que vous balancez un peu légèrement par dessus bord la critique kantienne de la métaphysique, car s’il est vrai que supposer la chose en soi présente la difficulté de « sortir » de la représentation phénoménal il n’empêche que se pose aussi la question de ce que peut bien valoir comme connaissance un discours métaphysique. Un tel discours par définition ne repose sur aucune expérience sensible qui puisse le valider et même s’il peut être fort cohérent, il n’en reste pas moins une pure spéculation impossible à vérifier qui ne peut donc prétendre au statut de connaissance. Kant nous préserve.
C'est pas une idée à Kant. À l'époque il y avait un débat, rationalisme vs empiricisme. Nier une c'est tomber dans l'autre. Vous avez besoin de lire ça avant.
Quel rapport entre l'existence de la chose en soit et sa connaissabilité. En d'autre terme pourquoi une chose serait connaissable aux Hommes du simple fait qu'elle existe ? Ce n'est pas de la connaissabilité en général dont on parle mais de la connaissabilité restreinte au seul entendement humain. La limite de l'entendement humain sont les catégories humaines 3D, temps etc. Ce n'est pas la chose en soit qui est perçue mais la chose au travers de nos catégories de perception d'Homme (ie dont les humaine disposent). Vive Kant ! Rembale ta métaphysique. Métaphysique, il va pleuvoir...
@@geosupbam5676 Mdrr comme tu veux, mais je vais au moins te répondre sur ça alors. L’argument de Jacobi c’est de dire que si les catégories de l’entendement ne s’appliquent que sur des phénomènes et non des noumènes, alors Kant se contredit lorsqu’il affirme l’existence de la chose en soi à travers le rapport causale qu’il établit entre noumènes et phénomènes. Donc: soit les catégories de l’entendement s’appliquent sur ce qui dépasse l’expérience, aka, les noumènes. Soit ils ne le font pas et donc, Kant ne peut pas prouver l’existence des noumènes.
@@u_phil vous dîtes "comme [je] veux" puis allez à l'exacte inverse de ma volonté très clairement exprimée. Vous devez avoir compris Kant autant que l'expression de ma volonté j'imagine pour dire des sottises pareilles sur les questions philosophiques. Kant a plié le game de la métaphysique et c'est tout. Ça en fait chier un certain nombre qui veulent conserver comme dans l'ancien temps un pied d'égalité entre la connaissance et la croyance (la métaphysique c'est juste un "machin" à conserver de la légitimité aux croyance pour ce qu'elles ne sont pas : une connaissance du monde, et à l'inverse de ce qu'elles sont : un bullshit infondé - par nature - qui éventuellement peut aider à vivre). D'ailleurs Kant a aussi plié le game sur la morale et la conduite des affaires du monde, mais passons. La connaissance a triomphé de la croyance en 1787, certains ne s'en remettent toujours pas comme de l'exécution du roi quelques années plus tard. Tout un pan de l'entendement humain est dépassé : la métaphysique. Que ça marche bien dans les pays anglo-saxons depuis les années 1970 n'est pas étonnant, le new-age et le protestantisme littéraliste aussi marchent très bien depuis cette époque chez eux, et ils importent massivement leurs ingénieurs. Si vous ne voyez pas le rapport, achetez vous une raison, pure ou impure, car vous en manquez grandement...
@@geosupbam5676 Bah en même temps tu recherches pas un échange intellectuel. Je t’ai proposé un échange par vocale ou par écrit, tu as refusé. Mais ce n’est pas pourtant que je n’ai pas le droit de donner un argument pour répondre au tiens. Je te rappelle que tu es dans l’espace commentaire, si tu commentes, c’est qu’à priori tu rends ta pensée accessible pour les autres, donc tu dois accepter la possibilité que quelqu’un te réponde, bon gré ou mal gré. Et si tu penses que j’aurai mal compris Kant, prouve-le. Kant est un vieil homme qui a dépassé son temps. Il s’est fait tellement fait réfuté aux XVIIIe et XIXe siècles que le kantisme était devenu minoritaire. Le seul résidus qui est resté, et c’est peut-être même là le seul vrai mérite de Kant, c’est la question: “que peut-on connaître ?”. Bref, je constate que tu ne réponds même pas à mon objection, mais tant pis. Si cela est déjà trop pour toi, imagine le reste. Kant est dépassé et il faut l’accepter.
C'est juste qu'il ne faudrait pas tout mélanger entre la réalité physique (autrement dit les phénomènes) et la réalité en soi (ou noumènes). Dans le premier cas il s'agit de connaître des objets pour lesquels le sujet possède a priori (de façon innée) une capacité naturelle à se les représenter (par la médiation de ses intuitions sensibles, etc..) et à les comprendre au moyen de l'entendement (cf analytique transcendantale, formes dites a priori, catégories de l'entendement, etc...). Alors que la "réalité en soi" qui n'est qu'intelligible et non accessible à nos sens, est non vérifiable expérimentalement. Par contre on peut considérer que kant, en ayant accordé une telle importance au rôle du sujet (subjectivité dite transcendantale, représentation, etc..) contrairement à l'empirisme qui ne reconnaît de réalité qu'à l'objet extérieur, a pleinement contribué à réhabiliter la métaphysique. Car bien qu'il ait estimé que cette "réalité en soi" n'était pas connaissable (non accessible à l'entendement qui est une démarche purement scientifique - à l'appui du formalisme mathématique), avec ce concept de "noumène", il a néanmoins implicitement reconnu l'existence d'une sorte d'"autre monde" c'est à dire Dieu.
Dans les pays anglophones, la philosophie a pris une tournure plus "scientifique" au début du XXe siècle. En France, elle s'est au contraire rapprochée de la littérature et à pris une tournure plus littéraire. Les centres d'intérêts sont relativement différents, les méthodes également. La philosophie analytique surmonte plus facilement ses auteurs à la mode, tandis que la philosophie continentale tend à ressasser ses classiques. Ce n'est qu'une piste de réponse, et elle est dessinée à très grands traits, elle mériterait un peu de nuances.
Kant a fini par accepter la métaphysique en tant que besoin naturel mais ne l’accepte pas comme savoir puisque pour lui la raison ne peut expliquer les objets métaphysique... il affirme «c’est Hume qui m’a réveillé de mon long sommeil dogmatique et donna à mes recherches en philosophie spéculative une tout autre direction »donc il a fini par accepter la métaphysique
1) La différence entre la science et la métaphysique, c’est que l’une d’elles apporte des preuves de ses investigations, des preuves tangibles, tandis que l’autre n’y arrive pas. Il faut donc se poser la question du pourquoi la métaphysique ne arrive pas à être érigée au range de science ? Et pour cela il faut se demander pourquoi ? Comment on fait donc pour produire de la connaissance ? Kant établir donc une théorie de la connaissance et l’une des parties est l’entendement, qui de par ses catégories permet de penser les objets. Maintenant je te pose une question: est ce que dans les théories métaphysiques sur Dieu, l’âme par exemple arrive à apporter des preuves aussi tangibles que la gravité, de leurs conclusions par le biais de la causalité, pour prendre la catégorie la plus connue, comme le fait la science ? Si Kant affirme l’existence des catégories, il avoue quand même qu’il s’agit d’idéalisme de sa part (dans la dialectique transcendantale) et bien avant il explique que leur genèse vient d’une présupposition ici: « La question, désormais, se pose de savoir si n’interviennent pas aussi préalablement des concepts a priori, en tant que conditions sous lesquelles seulement quelque chose, sans être intuitionné, est cependant pensé comme objet en général ; car toute connaissance (B 126) empirique des objets est nécessairement conforme à de tels concepts, dès lors que, sans leur présupposition, rien n’est possible comme objet de l’expérience. » Critique de la raison pure C’est une théorie de la connaissance et quel est le point de toutes les théories de la connaissance, la métaphysique qui passe à la trappe. Pour structurer le propos, sa critique de la métaphysique n’est pas dénué d’intérêt comme tu le dis. Car avec les catégories de l’entendement, la science apporte des preuves, que ce soit Newton, Claude Bernard, etc. Mais est ce qu’on peut dire qu’en métaphysique les catégories sont suffisantes pour produire une connaissance sur Dieu ou l’âme ? Bas jusqu’à présent c’est non et ça ne le sera pas. Car en métaphysique le vrai problème, c’est que quand on a pensé produire une connaissance sur l’âme par exemple, on a en faite tiré du concept de quelque chose son existence nécessaire, or c’est un paralogisme. En gros, avec la présupposition des catégories la science produit des connaissances à partir d’elles. Va demander à Claude Bernard comment il aura découvert la fonction glycogénique du foie, moi je mise sur le principe de causalité. Or avec le catégories, on ne produit rien en métaphysique car elles ne sont pas suffisantes, mais en s’extirpant d’elles, on ne tombe que dans des paralogismes. Donc quelque soit ce qu’on peut interpréter sa critique de la métaphysique n’est pas complètement dénué d’intérêt. 2) À partir de là, on voit bien que nous pouvons faire abstraction de cette contradiction. Et même si Kant dit clairement dans la préface de la seconde édition qu’il faut nécessairement quelque chose qui se phénoménalise, on peut très bien interpréter par là, qu’il entend le fait que c’est nous qui en passant les objets en soi sous les deux filtres de nos structures mentales (sensibilité et entendement), les phenomenalisons. La contradiction est donc en partie dépassée.
3) Voici un passage de la dialectique transcendantale, qui illustre bien ce que je dis, sur le fait que les catégories ne sont pas suffisantes pour la métaphysique (il s’attarde sur les 4 conflits métaphysiques qui l’intéressent) contrairement à la science donc, de sorte à ce que même dans une perspective critique de l’idéalisme transcendantale, science et métaphysique ne sont jamais mis au même rang: « Premièrement, que le monde n’a pas de commencement : dans ce cas, il est trop grand pour votre concept, car celui-ci, qui consiste dans une régression successive, ne peut jamais atteindre toute l’éternité écoulée. Posez qu’il a un commencement : il est cette fois trop petit (B 515) pour votre concept de l’entendement dans la régression empirique qui lui appartient nécessairement. En effet, puisque le commencement suppose toujours un temps qui le précède, il n’est donc pas encore inconditionné, et la loi de l’usage empirique de l’entendement vous prescrit de vous interroger encore sur une condition de temps plus élevée : le monde est ainsi, à l’évidence trop petit pour cette loi. Il en est de même concernant la double réponse apportée à la question portant sur la grandeur du monde relativement à l’espace. En effet, s’il est infini et illimité, il est trop grand pour tout concept empirique possible. S’il est fini et limité, vous êtes en droit de demander encore ce qui détermine cette limite. L’espace vide n’est pas un corrélat des choses qui posséderait en lui-même sa consistance, et il ne peut être une condition à laquelle vous arrêter, encore bien moins une condition empirique qui constituerait une partie d’une expérience possible (car qui peut avoir une expérience du vide absolu ?). Or, la totalité absolue de la synthèse empirique exige toujours que l’inconditionné soit un concept issu de l’expérience. Donc, un monde limité est trop petit pour votre concept. Deuxièmement, si tout phénomène dans l’espace (matière) se compose de parties en nombre infini, la régression qu’accomplit la division est toujours trop grande pour votre concept ; et si la division de l’espace doit s’arrêter à l’un quelconque de ses membres (au simple), la régression est trop petite pour l’Idée de l’inconditionné. Car ce dernier membre (B 516) laisse toujours encore subsister la possibilité d’une régression vers une pluralité de parties contenues en lui. Troisièmement, si vous admettez que, dans tout ce qui arrive à l’intérieur du monde, il n’y a rien qui ne soit à considérer comme une conséquence se produisant d’après des lois de la nature, alors la causalité de la cause est à son tour toujours quelque chose qui arrive et qui rend sans cesse nécessaire votre régression vers des causes encore plus élevées, et par conséquent le prolongement de la série des conditions a parte priori. La simple nature efficiente est donc trop grande pour tout votre concept dans la synthèse des événements du monde. Si vous choisissez, ici ou là, des événements spontanés, par conséquent une production par liberté, vous vous inquiétez du pourquoi de tels événements, lequel correspondrait à une loi implacable de la nature, et vous êtes forcés, en vertu de la loi de causalité régissant l’expérience, d’aller au-delà de ce point : vous trouvez alors qu’une telle totalité de la liaison causale est trop petite pour le concept empirique qui vous est nécessaire. Quatrièmement, si vous admettez un être absolument nécessaire (que ce soit le monde lui-même, quelque chose dans le monde ou la cause du monde), vous le situez dans un temps infiniment éloigné de tout moment susceptible d’être donné, faute de quoi il serait dépendant d’une existence autre et plus ancienne. Mais, dès lors, cette existence est inaccessible pour votre concept empirique et trop grande pour que vous puissiez jamais y parvenir par une quelconque régression continue. (B 517) Si toutefois, selon votre opinion, tout ce qui appartient au monde (que ce soit comme conditionné ou comme condition) est contingent, alors toute existence qui vous est donnée est trop petite pour votre concept. En effet, elle vous force à vous enquérir toujours encore d’une autre existence dont elle dépende. Dans tous ces cas, nous avons dit que l’Idée du monde est ou trop grande ou trop petite pour la régression empirique et, par conséquent, pour tout concept possible de l’entendement. Pourquoi ne nous sommes-nous pas exprimés inversement en disant que, dans le premier cas, le concept empirique est toujours trop petit pour l’Idée, tandis qu’il est trop grand dans le second cas et, par voie de conséquence, pourquoi imputons-nous, pour ainsi dire, la faute à la régression empirique, au lieu d’incriminer l’Idée cosmologique en lui reprochant de s’écarter, par excès ou par défaut, de ce qui constitue son objectif, à savoir l’expérience possible ? En voici la raison : L’expérience possible est cela seul qui peut donner de la réalité à nos concepts ; sans elle, tout concept est simplement une Idée, dépourvue de vérité et privée de relation à un objet. C’est pourquoi le concept empirique possible était l’aune à laquelle il fallait nécessairement apprécier l’Idée, pour déterminer si elle est une simple Idée et un être de raison, ou si elle trouve dans le monde son objet. Car on ne dit de quelque chose qu’il est trop grand ou trop petit par rapport à quelque chose d’autre que si on ne l’admet qu’en fonction de ce dernier terme et que si on ne règle celui-là que d’après celui-ci. Parmi les jeux figurant au programme des anciennes (B 518) écoles dialectiques figurait aussi cette question : si une boule ne peut pas passer par un trou, doit-on dire que la boule est trop grande ou que le trou est trop petit ? Dans ce cas, la manière donc vous choisissez de vous exprimer est équivalente : car vous ne savez pas laquelle des deux choses existe en fonction de l’autre. En revanche, vous ne direz pas qu’un homme est trop grand pour son vêtement, mais que c’est le vêtement qui est trop petit pour l’homme. Nous sommes donc pour le moins conduits au soupçon légitime que les Idées cosmologiques et, avec elles, toutes les affirmations sophistiques en conflit les unes avec les autres, ont peut-être à leur fondement un concept vide et simplement imaginaire de la manière dont nous est donné l’objet de ces Idées ; et ce soupçon peut nous mettre déjà sur la bonne piste pour découvrir l’illusion qui nous a si longtemps égarés. » Kant, Critique de la raison pure.
4) Il faut aussi évoquer le principe régulateur de la raison pure, qui littéralement mets fin au game de la métaphysique. En gros, c’est c’est une idée qui nous donne les règles de la régression empirique, une progression de conditionnés en conditionnés, vers l’inconditionné, sans que pour autant l’absolu inconditionné en lui-même ne puisse être atteint. Kant dit dans la dialectique transcendantale sur la présentation de ce principe (qui servira à résoudre les ( principales antinomies de la raison pure pour ceux que ça intéressent): « Ce n’est donc pas un principe de la possibilité de l’expérience et de la connaissance empirique des objets des sens ni, par suite, un principe de l’entendement, car toute expérience est comprise dans ses propres limites (conformément à l’intuition donnée), et ce n’est pas non plus un principe constitutif de la raison, permettant d’élargir le concept du monde sensible au-delà de toute expérience possible, mais c’est un principe qui permet de poursuivre et d’élargir l’expérience le plus loin possible, principe d’après lequel aucune limite empirique ne doit avoir valeur de limite absolue, donc un principe de la raison qui, en tant que règle, postule ce que nous devons effectuer dans la régression et n’anticipe pas ce qui est donné en soi dans l’objet avant toute régression. De là mon appellation de principe régulateur de la raison, tandis que, a contrario, le principe de la totalité absolue de la série des conditions, considérée comme donnée en soi dans l’objet (dans les phénomènes), serait un principe cosmologique constitutif, dont j’ai voulu indiquer la nullité précisément par cette distinction en souhaitant éviter ainsi que l’on attribue, comme cela arrive d’ailleurs inévitablement (par subreption transcendantale), une réalité objective à une Idée qui sert uniquement de règle. Pour alors déterminer comme il convient le sens de cette règle de la raison pure, il faut remarquer tout d’abord qu’elle (B 538) ne saurait dire ce qu’est l’objet, mais comment il faut opérer la régression empirique pour parvenir au concept complet de l’objet. Car si se produisait la première occurrence, elle serait un principe constitutif, ce qui n’est jamais possible à partir de la raison pure. On ne peut donc aucunement songer à dire par là que la série des conditions pour un conditionné donné est en soi finie ou infinie ; car, si tel était le cas, une simple Idée de la totalité absolue, laquelle ne se construit que dans cette Idée même, penserait un objet qui ne peut être donné dans aucune expérience, puisqu’à une série de phénomènes serait attribuée une réalité objective indépendante de la synthèse empirique. L’Idée de la raison prescrira donc simplement à la synthèse régressive dans la série des conditions une règle en vertu de laquelle elle progresse du conditionné à l’inconditionné par la médiation des toutes les conditions subordonnées entre elles, bien que l’inconditionné ne soit jamais atteint. Car l’absolument inconditionné ne se trouve aucunement dans l’expérience. » 5) La liaison du schématisme des concepts purs de l’entendement et les conséquences sur la métaphysique: ua-cam.com/video/2GpO1-8q4HQ/v-deo.html
Je est ce que vous faites ou dites ou cherchez, imaginez ; Etre tout suffisant ; L'apparance véritable par le tout. To be or not to be ? Je est la question à laquelle Je est une réponse.
Je ne saurais être daccord. Kant ne dit pas qu il y a des choses en soi mais une chose en soi. Son engagenent metaphysique a son egard est possible malgre son rejet de la metaphysique car il est absolument minimal. Dire quil y a une chose en soi, cest simplement dire quil existe quelque chose. Or, un tel enonce est totalement possible chez Kant, ce que lon ne peut connaite nest pas lexistence dune chose en soi elle meme mais lexistence de ses propriétés.
Merci Alexis . j'aurais un écrit philosophique a soumettre a ta vérification sur l'existence de dieu . j'aimerais bcp qu'on se rencontre .car je pense que tu peux m'aider à approfondir certaines choses.peux tu me dire si cela est possible pour toi?
Merci pour cette vidéo très intéressante qui permet de bien fixer les choses une fois de plus. Je recherche une vidéo ou vous expliquez pourquoi il est compliqué de changer de croyances car elles fonctionnent en "paquets" logiques et en remettre une en cause revient souvent, pense-t-on, à les remettre toutes en cause en même temps. Et comme c'est trop compliqué pour l'esprit humain, il rechigne à le faire. Pouvez vous me la signifier? Désolé pour le troll... La Paix de Jésus à vous
Oui, je pense que vous parlez de la discussion que j'ai eu avec Charles concernant la difficulté à croire en la résurrection : ua-cam.com/video/5sfjfcxeCYQ/v-deo.html
Là ou kant a raison selon moi c'est par ex l'amour tout le monde a déjà fait l'expérience de l'amour donc c'est une émotion qui existe en nous on connaît le phénomène on sait se que ça produit mais Est-ce que on connaît l'amour en sois ? Pour la science l'amour se n'est que de la chimie , peut être que cette définition, cette idée n'existe que dans leur tête et que l'amour est plus que émotion.
Remarque modeste et incertaine qui demande réponse : j’ai l’impression que tu confonds la métaphysique, qui est une méthode de recherche, avec la chose en soi, qui est l’objet de cette recherche. Kant ne nie pas qu’il existe la chose en soi, et rejoint en cela les métaphysiciens. Il affirme simplement qu’il ne sert à rien de chercher à connaître cette dernière, précisément car toute connaissance « débute par l’expérience ». Un peu comme quelqu’un qui dirait que la psychanalyse ne sert pas à grand-chose, puisqu’elle tente de raisonner à partir de notre inconscient (qui est irrationnel), sans toutefois nier l’existence de cet inconscient. Pour résumer, Kant dit que la raison est un moteur qui a besoin d’une essence très particulière pour pouvoir fonctionner : l’expérience.
Je pense que Kant se trompe car ce qu’affirme Kant c’est le positivisme : toute connaissance au delà de l’expérience est impossible et n’a pas de sens. Or en disant cela le positiviste affirme la loi selon laquelle toute chose doit être empiriquement vérifiable, et voilà la contradiction : la loi selon laquelle toute chose doit être vérifiable empiriquement n’est elle même pas vérifiable empiriquement. C’est parce que Kant part du postulat que seule l’expérience peut nous apprendre le réel qu’il en vient à se conclusion. Or à mon sens son postulat n’est pas correct (les lois logiques et mathématiques ne sont pas déduites de l’expérience or ce sont des connaissances)
@@MkPhilo_ C'est en effet la réponse parfaite à faire un positiviste. En revanche je ne crois pas que Kant soit dans cette catégorie, dans la mesure où il admet que "si toute notre connaissance débute avec l'expérience, cela ne prouve pas qu'elle dérive toute de l'expérience" (introduction CRP). Toute l'ambition de la critique de la raison pure est justement de répondre au paradoxe que tu poses à la fin de ton commentaire: comment les maths parviennents-ils à produire de la connaissance sans avoir recours à l'expérience ? Et du coup, pourquoi Kant sauve-t-il les maths comme moyen de connaître alors qu'il "achève" en effet la métaphysique ?
La reflexion rationnelle = la raison. Or la raison n'est pas le moyen le plus haut d'acquérir du savoir. Lisez la crise du monde moderne de René Guénon, c'est une lecture qui a changé la vision des choses de beaucoup de monde
Si Kant a le mm point de vue que Socrate, comme quoi la réalité (la vérité) n’existe que dans les idées, que dans l’en-soi, alors la réalité est ailleurs et que dans le réel et en cela il ne se contredit -je ne sais pas si mon hypothèse est compréhensible...
Il y a une autre voie possible pour la métaphysique, celle de l'expérience. Je parle de l'expérience mystique, de la médiuminité, du spiritisme, etc... Cette voie, Kant s'en est interdit l'accès par la critique de Swedenborg (Les rêveries d'un visionnaire). C'est un ouvrage, fumeux, ampoulé comme Kant en a le secret, mais surtout, à mon avis, de mauvaise foi. Je crois qu'il y aurait une autre critique de Kant à faire qui ne serait pas d'ordre rationnel, mais qui porterait sur sa mauvaise foi.
Kant a dénoncé à juste titre la scolastique qui se consacrait à décrire Dieu et à en parler sans cesse alors que ce n'est qu'une supposition. Supposition destructrice pour la philosophie. Cela dépassait le scepticisme de Montaigne. Kant en a conçu une morale qui repose sur du réalisme. Pour critiquer son attitude de rejet des choses en soi, que vous traitez si bien, on peut aussi parler de sa lointaine postérité : la psychologie expérimentale, qui s'est avérée d'une pauvreté édifiante. Nous faisons partie du monde même si nous sommes surtout en rupture avec lui.😊
Évidemment que Kant a détruit la métaphysique puisqu’il a posé en principe le subjectivisme. Ainsi, chacun disposerait de la « vérité en soi ». Ce qui est une absurdité puisque ce principe est tout sauf universel . La tradition, l’éducation et la sensibilité de chacun rendent impossible l’universalité de la morale kantienne.
la morale kantienne, avec son foutu impératif catégorique, qui stipule qu'il ne faut jamais mentir et ceci dans n importe quelles circonstances ( dialogue épistolaire entre Benjamin Constant et Kant sur le droit de mentir par humanité). sa morale est rigide et inapplicable , je préféré la morale utilitariste beaucoup souple. comme le disait Peguy : "Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains " pour moi, Kant est un pauvre philosophe pommé tournant autour de son château, menant une vie chaste pestilentielle parfois mêlée de turpitude jalonnant sa chair très certainement.
la contradiction que tu cites c'est précisément le point de départ de la pensée kantienne : cette contradiction est un appel à la réflexion, le philosophe ne réfléchit pas à ta place, il parle pour ceux qui sont prêts à l'écouter, si il y a une contradiction, c'est que tu dois justement creuser à cet endroit là, ne fais pas comme si Kant était un peu teubé alors que tu n'as pas fait l'effort de le lire réellement
Comme d'habitude, on passe sous silence la réponse argumentée de Schopenhauer à la critique (somme toute banale) de Jacobi : www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=APHI_653_0503#
En posant les limites du connaissable, il a porté un coup sévère au catholicisme et au monothéisme en général. Rien n’interdit de tendre vers le connaissable, malgré tout.
Bon ben moi aussi, alors, je vais prouver mon existence par un commentaire, et même par un peu de publicité :)... C'est pas beau, je sais, mais c'est pour aller plus loin (ou ailleurs) : ua-cam.com/video/GWSjXIUc0j0/v-deo.html C'est sur la réponse que fait Hegel à Kant, sur la question de l'inconnaissabilité de la chose en soi...Cette chaîne naissante a bien besoin qu'on lui prouve son existence! Merci pour elle!
@@MassonAlexis Je suis nullement spécialiste de Hegel, mais je l'ai pas mal travaillé, et c'est donc sur lui que je me sens capable de dire des choses qui ne sont pas déjà partout sur youtube... Alors pour l'instant c'est une série, mais sait-on jamais, un jour peut-être j'aurai assez de matière pour parler d'un autre philosophe. Merci du retour!
Euhhh...🤔 tu pourrais répéter ?...parce que je n’ai rien compris 🤪 C’est vrai que j’avais déjà beaucoup de mal avec le BAC, et j’étais plutôt filou que philo
J'ai essayé d'être le plus clair possible, mais j'avoue que c'est compliqué :-P En gros, Kant dit qu'on n'a pas le droit de prétendre connaître le réel, seulement les apparences. Sauf qu'il ne peut parler d'apparence que s'il y a un réel... donc il n'est pas si inconnaissable que cela. (C'est en très très gros, mais c'est un argument souvent donné par ceux qui pensent que la raison ne peut rien connaître du réel - et notamment en ce qui concerne Dieu).
Dans mes projets (mais j'en ai trop en tête, il faut faire du tri), j'aimerais bien examiner ou au moins exposer les grands philosophes des grandes religions (au moins des monothéismes, mais la philosophie hindoue est également très intéressante). Je pense également faire une série sur les enjeux philosophiques de chacune des grandes religions. Mais j'avoue que si je trouvais quelqu'un qui fait à peu près la même chose que moi du côté musulman, ce serait génial de pouvoir confronter certains grands thèmes (l'épistémologie religieuse, Dieu, l'éthique, etc.). Enfin, il y a actuellement un projet dans la radio où je travaille de faire une émission où on réunit des représentants de plusieurs grandes religions. À voir si on y arrive, mais si c'est le cas, l'idée serait de diffuser en direct sur YT pour rendre possible une interaction avec les auditeurs. C'est dans les cartons, à voir si on y arrive !
Mais pas du tout, Kant ne condamne pas la métaphysique, il la distingue du savoir et de la science. En cela il distingue la pensé de la connaissance, il dit pas qu'il faut arrêter de faire de la métaphysique (et donc par extension de penser)
Merci Monsieur. Franchement ça m’a aidé pour mon cours de philosophie moderne. Je n’ai pas pu comprendre dans l’ensemble les dires de mon prof et à travers votre vidéo de 7 minutes vous avez résumé en détaillant synthétiquement les parties les plus importantes de ce livre. Vous avez gagné une abonnée ✅
Ceci n'est pas une incitation à la haine contre les kantiens !
Oui va falloir préciser maintenant 😊
La seule haine/peur irrationnelle qui existe est portée contre la vérité, la véritophobie.
La vérité fait toujours peur aux menteurs et ces menteurs vouent une haine féroce à ceux qui dévoilent leurs machineries. On ne peut pas haïr le mensonge (ici le kantisme), car le mensonge n'a aucune réalité. On peut haïr ceux qui mentent car ils font croire à des illusions pour nous tromper mais personne ne haït les illusions. On ne peut pas haïr la licorne vu qu'elle n'existe pas. On ne peut pas haïr des raisonnements faux puisqu'ils existent uniquement dans l'esprit des personnes concernées mais sont d'aucune substance. Dieu aime Satan non pas parce qu'il ment mais parce qu'il existe en dépit de ses mensonges ; Dieu ne va pas haïr ce qu'il a créé. Satan en revanche n'aime pas Dieu parce qu'il n'aime pas la vérité, il ne peut rien créer de concrètement existant sinon de l'illusion qui n'existe pas.
L'amour de la vérité donne la sérénité et les bons sentiments, la haine de la vérité donne l'agressivité et les mauvais sentiments ; c'est pour cela que lorsqu'on est animé par la vérité on aime plus facilement ses ennemis que lorsqu'on est animé par le mensonge.
Il faut déposer plainte contre la République pour incitation à la haine de la vérité, puisqu'elle est bâtie depuis 1789 sur le rejet de l'autorité de l'Église catholique, c'est à dire du corps mystique du Christ, c'est à dire de Jésus, celui qui a dit "je suis la VÉRITÉ, la voie et le vie". La République ne peut qu'ainsi être ontologiquement anti-Christ, donc christianophobe, c'est à dire une et indivisible contre la vérité : véritophobe. Les républicains sont des anti-Christ de combat, Macron est leur chef naturel et Avia une fidèle lieutenant·e.
On assiste au raidissement du système c'est à dire à sa fin. RIP Satan.
Et moi qui projetait de commencer la lecture du kantien Schopenhauer et de son Le Monde comme Volonté et comme Représentation :(
Quoique ... sa réplique du Monde est la construction d’une nouvelle métaphysique ...
Asuny
Tout z fait !
Ceux qui marchent dans l’obscurité haïssent la lumière de peur que lumière révèle leurs mensonges à la lumière du jour mais c’est vrai qu’on ne peut pas haïr l’obscurité elle même car elle n’existe pas l’obscurité c’est juste le manque de lumière tout comme le mensonge c’est le manque de vérité
Et le mal n’existe pas non plus le mal est juste la conséquence du manque de bien
Donc selon moi le tout qui s’oppose à Dieu n’est pas le mal en soi c’est juste le manque de Dieu
Ce manque est toujours là où on ne voit pas Dieu car on lui tourne le dos
Par contre on devrait haïr ceux qui ont aimé l’obscurité la lumière ceux qui se détournent de Dieu notre Lumière Jésus Christ sauf que Jésus nous ordonne d’aimer tout le monde
Sinon quel mérite ???
@@voyezvousca Schopenhauer a aisément résolut cette confusion du système kantien. La critique de Jacobi étant somme toute assez banale. Je ne peux que vous conseiller de le lire. Il est bien plus éclairant que ces vidéos qui cherchent à imposer des idées infondées au prix de la vérité.
Waouh je voulais prouver l’existence de Dieu avec la science et Kant est arrivé comme un gros caillou dans ma chaussure
Grace à votre vidéo Kant redevient qu’un grain de sable
Merci Alexis pour cette brillante intervention. Je crois que Fichte et Schelling ont aussi durement taclé Kant sur la chose en soi. Je ferais remarqué néanmoins qu'il y a, semble-t-il, plusieurs définitions et compréhensions de la métaphysique. Celle du 16e n'étant pas celle du 17e. Aujourd'hui même, l'usage du terme de métaphysique par certains chercheurs contemporains (voir la chaire de métaphysique et de philosophie de la connaissance de Claudine Tiercelin au Collège de France) relèvent davantage de l'épistémologie, c'est à dire de l'étude et de l'évaluation des théories de la connaissance, qui ont toute pour fondement une conception naturaliste (physis) du monde. Or, la métaphysique est par définition ce qui se situe au-delà des limites étriquées du naturalisme. Bien à vous.
Excellente vidéo Alexis. Sur le même sujet, je conseillerais le livre intitulé "Sciences de l'univers et problèmes métaphysiques" de Claude Tresmontant, métaphysicien catholique de renommée qui aura eu le mérite de produire une critique du néopositivisme des milieux philosophiques et universitaires français où l'on nous chante en chœur que Dieu est mort et que la métaphysique est morte juste car Kant, Marx, Nietzsche, Heidegger et Sartre l'ont dit.
Tout à fait, Tresmontant a été mon deuxième guide dans la pensée chrétienne après Thomas d'Aquin :-)
Kant n'a pas tué la métaphysique, il en a rétabli les bases. C'est aussi la thèse d'Heidegger, qui constate simplement que la métaphysique dite classique mène à l'impasse. L'être est progressivement sorti de l'existence depuis Aristote.
La philosophie allemande a eu une sublime intuition mais les Pères de l'Eglise ont déjà répondu avant même que ce problème n'existe.
Les catholiques sont toujours à caricaturer dès que l'on sort du sacro saint thomisme.
Je ne comprends pas trop la critique adressée à Kant ici, il postule bien l'existence d'un monde en soi mais sans se prononcer sur le fait que ce soit un chaos ou que ce soit rationnel. La seule chose qu'il affirme, c'est que ce monde n'est rien de connaissable pour nous parce qu'il s'agit du monde sans les catégories de l'entendement et les formes de l'intuition. Or ce qui est sujet de connaissance c'est précisément les objets qui découlent de ces deux pouvoirs de connaître.
En fait je ne perçois pas trop la pertinence de la critique de Jacobi, peut-être le problème vient du mot connaissance ? Postuler qu'il existe des choses en soi serait déjà postuler qu'on en fasse un objet de connaissance ? La connaissance Kantienne me semble être uniquement dans le phénomène, et la chose en soi n'est rien d'autre que la condition de possibilité pour qu'un phénomène puisse nous apparaître, elle n'est donc pas l'objet d'une connaissance et sa critique ne se retourne alors pas sur elle-même.
Salut !
Tu tiens toujours ce point de vue ou tu as changé d’avis ?
Parce que sinon, je peux te proposer une discussion pour réfuter Kant.
@@u_phil salut ! j'ai pas vrmt approfondi Kant depuis donc je dirais que je suis tjrs dans le même état de compréhension que ce message
@@dakys3660 Salut. Désolé pour la réponse tardive. En fait, la pertinence de la critique de Jacobi est liée à la question de savoir si les noumènes existent. Kant dit précisément que les catégories de l'entendement pur ne s'appliquent qu'aux phénomènes.
Le soucis que souligne Jacobi est que Kant infère à partir de l'existence du phénomène l'existence du noumène car le phénomène est une sorte d'effet du noumène. Or, en faisant ça, il se contredit et applique une catégorie de l'entendement pur (la causalité) qui ne devait s'appliquer qu'aux phénomènes (et l'existence aussi, qui est une modalité et la modalité est également une catégorie de l'entendement pur).
Ainsi, Kant fait de la métaphysique puisque d'après son propre système épistémologique, la métaphysique fait usage de la raison pure (sans l'aide de l'intuition sensible donc) pour affirmer des vérités. Or, Jacobi fait remarquer que c'est exactement ce que fait Kant ici puisque son affirmation sur l'existence des noumènes ne repose pas sur un jugement synthétique à priori.
NB: la validité de cette critique dépend d'une certaine interprétation de l'ontologie noumène.
Merci. Je n'ai jamais eu le temps de lire Kant et cet exposé m'a fait gagner beaucoup de temps.
Pourtant il faut le lire, sa pensée n'est que très difficilement resumable. De plus l'interprétation de sa pensée est personnelle à chacun. Des tonnes philosophes ont débattu sur sa théorie sans jamais trouver une vraie vérité . C'est la qu'intervient nietzsche et freud avec la philosophie du soupçon et la généalogie de la pensée.
@@legourou ça y est ! J'ai commencé La critique de la raison pure.
@@discretionem bonne chance pour la terminer haha, je pense que j'ai réussi à la lire en entier mais j'en suis pas certain. Ponctué d'arrêts pour lire des livres qui justement parlaient de la raison pure.
@@legourou je vais lire en priorité les chapitres où il s'attaque aux preuves de l'existence de Dieu.
J'apprécie vraiment le travail que tu fais ! En France tu dois te sentir plutôt seul! Ou peut-être je sous-estime l'intérêt pour la métaphysique ! Je suis fatigué de voir le mépris médiatique des philosophes comme Michel Onfray, comme si ses affirmations étaient incontestables ! Bon courage mon frère. C'est quelque chose de vraiment important ce que tu fais, et j'aime bien la manière vivace et concise dont tu parles ! Courage!
Merci ! La métaphysique revient par la philosophie analytique qui commence à se faire connaître en France, mais ça reste encore timide. Il faut persévérer !
Merci pour ces explications toujours d'une grande clarté !
Kant a besoin de faire de la métaphysique pour congédier la métaphysique. Je te rejoins sur l'analyse : la critique kantienne de la métaphysique est contradictoire.
Je pense que, pour tracer les limites de la connaissance , Kant à commis l'erreur de passer, pour ainsi dire, de l'autre coté de la frontière qu'il a lui même tracer. En postulant l existence de la chose en soi, se situant au delà des phénomènes, il prétend pouvoir penser ces objets métaphysiques à défaut de pouvoir les connaitre.
Moi je penses au contraire que l 'on ne peut ni les connaitres ni meme les penser. Cette critique de la metaphysique est plus radicale encore que celle de kant.
Je te rejoins absolument dans ton analyse. J'ai toujours trouvé qu'il y avait chez Kant ce paradoxe intenable de prétendre pouvoir parler de ce qui serait par ailleurs inaccessible à l'homme.
La philosophie de Kant n'échappe pas à l'arbitraire des axiomes sur lesquels elle repose (à sa décharge il ne pouvait pas encore connaitre le théoreme de Goedel). Et il me semble à ce titre que son postulat d'une réalité qui nous serait de fait inaccessible masque déjà toute une métaphysique de la transcendance qui ne dit pas son nom.
Ouf! En 8 minutes! Vous êtes incroyable. Je pense que je commence a comprendre ce qui m'agace dans Kant.
Excellente vidéo !.. claire et pédagogique .. un réel bonheur
Kant s'est certes égaré dans son raisonnement pour détruire la métaphysique, mais l'ouvrage reste incommensurablement utile et important outre cette conclusion confuse. Tout le système élaboré est juste. Je ne suis pas sans rappeler que Jacobi a émis cette critique du kantisme presque immédiatement après la publication de la critique et que depuis, nombre de philosophes ont apporté la solution, finalement assez simple, à cette confusion kantienne. Je ne saurai que vous rediriger vers la dissertation sur la quadruple racine du principe de raison suffisante, d'Arthur Schopenhauer, qui demeure l'ouvrage le plus clair à ce sujet.
Mais l'auteur de cette chaîne ose nier ces réponses par manque évident d'objectivité: il veut défendre le christianisme à tout prix, quitte à détourner son auditeur de la vérité. Que celui qui cherche la vérité prenne garde à de telles vidéos.
#SamuelBilboque: "...à de telles vidéos..." Oui. Encore l'argumentation d' Alexis Masson est-elle assez facile à invalider, comme vous le faites d'ailleurs, notamment en signalant les corrections utiles du criticisme kantien qu'a faites Schopenhauer, y compris du reste dans "Le Monde comme Volonté et comme représentation";
le vrai problème me semble-t-il est qu'on croit plus volontiers à ce qu'on désire croire, qu'à ce qui est objectivement vrai.
Je pense que l'auteur de la vidéo, qui est du reste un spécialiste appréciable en théologie, est sincère, mais que lui-même n'échappe pas à cette règle;
n'est-il pas significatif que, comme par hasard, il ne réponde pas à vos commentaires, mais plutôt à ceux qui, soit vont dans son sens, soit tentent de le contredire, mais maladroitement?
En fait, la critique kantienne de la connaissance par "la raison pure" reste parfaitement valable, à condition de ne pas concevoir la notion de "chose en soi" comme la réalité d'une "chose", justement, que nos limites cognitives nous empêcheraient seulement de voir "telle qu'elle est"; car une telle conception équivaudrait de la sorte à une REIFICATION de tout ce qui relève des noumènes, au-delà et sous l'apparence des phénomènes.
Cette façon de ne pas mal interpréter la critique kantienne suppose cependant d'accepter une forme d'idéalisme, comme l'a fait Schopenhauer, comme le fera aussi Erwin Schrödinger, par exemple, bien plus tard, et notamment dans "L'esprit et la matière".
Mais, et j'espère qu'Alexis Masson ne le prendra pas mal si lui aussi tombe sur ces lignes, qui ne se veulent en rien perfides, les théismes en général et le christianisme en particulier, ont horreur de l'idéalisme encore plus que de l'athéisme matérialiste, parce que ces deux "frères ennemis" ont au moins en commun le REALISME, qui tient le monde réel, extérieur, comme existant indépendamment de toute conscience et de toute perception, hypothèse arbitraire que jamais personne n'a pu montrer comme vraie...et pour...cause!!
Ils y tiennent parce qu'ils pensent qu'un Dieu personnel et créateur d'un monde extérieur à lui, outre qu'il permettrait d'espérer une survie de l'individu qui meurt, dans on ne sait quel au-delà de préférence paradisiaque, est la seule façon de "comprendre" l'irréductibilité de la conscience comme expérience vécue à son substrat matériel, l'activité cérébrale en l'occurrence;
mais ce faisant, ils ne font que projeter la réalité de l'esprit hors d'eux-mêmes, sous forme d'un "Dieu" distinct du monde..
@@Oscar7468 Je n'ai lu votre commentaire qu'aujourd'hui, soit près de 7 mois après que vous ne l'eûtes posté, mais je vous remercie par ailleurs de la clarté et l'intérêt de votre réponse. La tempérance de votre propos est autrement plus appréciable, face à la fougue quasi haineuse de mon premier commentaire. Alexis Masson me semble certes sincère, votre analyse du christianisme et de ses motivations pertinente et utile à énoncer en de tels lieux, dans tout le respect de la tradition religieuse. Puisse votre réponse éclairer qui viendrait ici dans un désir d'approfondir le criticisme kantien, si important dans la spéculation métaphysique occidentale.
@@samuelbilboque1134 Attiré à nouveau en ces lieux par une notification de votre réponse, je vous en remercie;
m'étant relu à cette occasion, j'ai vu dans mon texte, sans doute posté trop hâtivement à l'époque, deux ou trois fautes de langue; j'en ai profité pour les corriger...
Cordialement!
merci exact😊
Kant n'a jamais essayé de détruire la métaphysique tel qu'on la comprend actuellement. Il a plutôt défini sa nouvelle forme: la métaphysique ne sera plus l'étude de la chose en soi, et devienne l'étude de la chose tel qu'elle existe dans notre tête. Oui il a détruit l'ancien concept, celui qui a Aristote avait défini, où les choses avaient une forme et matière, et la métaphysique était en grand partie l'étude de la forme. Et non, il cherchait pas à détruire ce que on comprend aujourd'hui comment métaphysique. Pour le reste, le vidéo est très bon, apporte des concepts cles.
J'ai suivi les cours d'Elena partene à l'Ens et elle nous a spécifié dès le debut du cours que kant n'a a aucun moment tenté d'abandonner la métaphysique c'est un contresens. Il a plutôt tenté de la sauver (elle et non la science) des deux pièges qui la menacaient. C'est pourquoi la critique est un procès des prétentions de la métaphysique mais non une condamnation de le métaphysique, il s'agit simplement de repartir sur des fondements plus sûres. Aux yeux de kant la métaphysique est absolument essentielle, et d'ailleurs il y a des textes où il parle de la métaphysique en l'appelant "ma bien aimée" etc. Il y a une passion métaphysique chez kant, c'est une erreur de croire qu'il veut l'abandonner.
Ton image à propos du trompe l'œil est géniale...
Merci infiniment. Je viens de comprendre.
Ça fait du bien de faire ressurgir ces personnalités qui ont planché sur la métaphysique , car avec l'émergence de la science et de la méthode scientifique comme seul source sûre d'accès aux mondes et à la connaissance , on oubli assez facilement tout ces débats du passé qui posaient la question de ce qui est un savoir ou non.
Seule sans doute la prudence encore de mise à son époque a retenu Kant de dire que la "chose en soi" était en fait ce qu'il appelait "le sujet transcendantal" lui-même:
dire cela l'aurait exposé au reproche d'idéalisme absolu, position qui évacue la notion d'un Dieu créateur du "réel" en tant que monde extérieur existant indépendamment de toute conscience qui en est prise; un peu comme si chaque être conscient était comme une facette de Dieu, mais un Dieu conçu comme intériorité; position hérétique que Kant ne pouvait se permettre d'assumer sans être démis de ses fonctions à l'université de Königsberg;
soit dit entre parenthèses, Spinoza lui-même me semble avoir eu une conception surtout objectivante du monde (vu "de l'extérieur"), et ne tenant pas assez compte, à la différence de Descartes quand il insiste sur la notion de sujet et de première personne ("cf: "(Ego) cogito"...) de cette intériorité de la conscience, subjective par définition même, et qui pose les questions relatives aux relations entre "sujet connaissant" et "objets connus"...
Sur ce point précis du moins, la pensée de Locke a été plus féconde, car elle accorde une grande importance à la notion d'identité personnelle, que Locke rattache à la mémoire;
il y a du reste fort à parier que Descartes lui-même avait évité surtout par prudence les conséquences logiques de son "doute" initial en dehors de la seule certitude du "Cogito", et s'était rabattu sur de vieilles preuves théologiques de l'existence de Dieu, parfois même antérieures à la scolastique médiévale, totalement caduques et fausses, et que Kant, justement, n'a eu aucun mal à balayer au siècle suivant, tout en disant croire en Dieu, mais dans une optique fidéiste et non pas rationnelle; postulat par ailleurs nécessaire comme fondement de sa Morale, qui est d'ailleurs le pan le moins convaincant de son oeuvre.
L'autre écueil de l'idéalisme étant le solipsisme, position intenable car comportant une contradiction interne majeure. Le solipsisme cependant n'est pas une conséquence inévitable de toute forme d'idéalisme, mais exposer cela serait disgressif dans cet espace.
En tout état de cause, Kant a démontré que la connaissance métaphysique est inaccessible, mais n'a pas pour autant prétendu discréditer le QUESTIONNEMENT métaphysique lui-même, qui est propre à l'esprit humain.
Merci bcp professeur c'est très clair vraiment.
Certes Kant "refuse la rationalité du réel" mais ce n'est pas le seul argument qu'il utilise pour justifier qu'on ne peut pas faire de métaphysiques. Il explique notamment par les failles de la raison même qui est incomplète et qui se doit d'avoir un ancrage dans l'expérience, dans le réel, car pour Kant, dans les domaines métaphysiques on peut très bien démontrer que Dieu, la liberté,... (tout les domaines métaphysiques) existent ou n'existent pas de manière rationnelle (avec une rationalité irréprochable dans les deux cas) et pourtant on aura démontrer une thèse et son exacte opposée. Donc certes Kant refuse la rationalité du réel parce qu'il refuse la rationalité seule, il lui faut un ancrage dans le réel, dans l'expérience empirique notamment. Donc je pense que la thèse de Kant est un peu nuancé et dire que le monde n'est pas rationnel, ne veut pas dire que l'on peut connaitre la métaphysique, bien au contraire selon Kant.
Ce point de vue général sur la métaphysique exposé dans cette vidéo je le partage entièrement en tant que métaphysicien . KANT fut à mon avis avec son livre intitulé "la critique de la raison pure" le premier grand métaphysicien AGNOSTIQUE de l'histoire de la philosophie. Par ailleurs, actuellement dans un livre intitulé VOIR DIEU, nous retrouvons paradoxalement ce philosophe en brillant défenseur de la GNOSE . Dans ce livre VOIR DIEU , notre philosophe KANT, en effet, devient un acteur fervent disciple de JESUS qui en toute raison pure nous engage à VOIR DIEU et donc a connaître en esprit et en vérité métaphysiquement DIEU . Afin d'en savoir plus sur DIEU et sur KANT, chacun(e) est invité à télécharger gratuitement ce livre sur la chaîne vidéo de ERIC CORDIER VOIR DIEU.
Je trouve que ce "contre-argument" passe un peu à côté du propos de Kant :
Pour Kant, le sujet construit l'objet (pas de manière spécialement passive d'ailleurs) à partir des catégories.
Ce qui l'amène à poser la "présence" du noumène, c'est le fait que nos perceptions ne sont justement pas un chaos informe, mais un monde rationnel et surtout universel. C'est une simple déduction, une condition de possibilité de l'expérience, mais rien ne peut en être dit et dire que le noumène "existe" ou qu'il "cause" les phénomènes est déjà illégitime.
Cependant, le reprocher à Kant, c'est passer à côté du fait que nous ne pouvons percevoir et concevoir les choses QU'À TRAVERS les catégories. Kant n'affirme jamais qu'ontologiquement il existe des noumène qui causent les phénomènes, il dit que c'est ce que semble montrer notre expérience mais étant prisonniers de notre prisme, il nous est impossible de le *savoir* selon lui.
Ben justement: si les catégories de l’entendement ne s’appliquent pas au monde noumènale, il ne peut pas poser l’existence des noumènes. Or, sans noumènes, pas de phénomènes. Donc tout son système s’anéantit.
Excellent résumé. C'est d'ailleurs sur cette opposition dogmatique entre la chose en soi et le phénomène que Hegel dira de Kant qu'il est resté sceptique. Reste maintenant à faire la critique de l'idéalisme hégélien, bien plus retord à critiquer puisque fondé à rationaliser le réel et à dire le vrai à partir des catégories. Si bien qu'on ne sait plus s'il se trouve du côté d'une ontologie classique ou d'un idéalisme forcené.
Cette critique de l'idéalisme hégélien a déjà été faite par Marx puis par Althusser
Excellente vidéo! Bonne défense du rationalisme réaliste!🙏
merci, c'est très éclairant
très bonne vidéo de vulgarisation, merci beaucoup,. Je suis tombée sur elle en lisant un texte de Léon Daudet évoquant le criticisme de Kant et ses ravages à l'Université. Je vais creuser la question.
J adore tes petites blagues qui continuent le sujet pour me faire liker !
Merci , c'est clair , mais comment avoir des catégories toutes prêtes , en nous , dès le départ, si elles ne sont pas le fruit d'un vécu empirique, de l'expérience quotidienne ( depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte et au delà ....
Dire que la "chose en soi" existe, mais qu'elle est inconnaissable, c'est en effet réduire la métaphysique à cette unique assertion: "la chose en soi existe et est inconnaissable", donc presque à néant.
L'être humain a force de nommer des concept et courant de pensée se divisent et sombrent de plus en plus vers l'ignorance , le scepticisme c'est a dire la stagnation. Il faut que l'on puisse accepter les différences de perception de chaque individu a partir du moment que cela permet de réaliser le bonheur pour chacun et d'arrêter les malheurs sur terre. C'est tout simple.
Bonsoir pouvez vous m'aider sur le résumé de l'œuvre critique de la raison pure Emmanuel Kant
Bonjours , voila alors j'ai des chose à dire
La causalité est reconnu par la science donc dire que cette question reléve de la métaphysique comme si elle dépendant uniquement d'elle bah ça fait pas de sens, au contraire la métaphysique utilise juste ce fait reconnu par science pour essayé d'extrapolé à partir de cadre contextuel et très souvent lié à un très très fort concordisme , au point très souvent de devoir déformé le sens des mots pour leurs donné un nouveau sens philosophique au lieu de simplement crée des nouveau mots avec des définition claire et attiré . Tout ça pour pouvoir du coups donné de la crédibilité à sont raison "la voiture est rouge - non mais en faite voiture en philo ça inclut ça ,ça , et ça aussi du coup c'est vrais ce que je dis "
C'est question ne peuvent donc pas être tranché par la science par la suite représenté la métaphysique comme étant "capable" de répondre à ces question , bah oui elle peu y répondre mais par principe d'hypothèse seulement ,et en aucun cas on n'a certitude de ci la réponse est "vrai" de ce fait on peu le faire sur tout en faite donc la métaphysique apporte des éventualité de réponse PLAUSSIBLE dans des paradigme pré établie , sans pour autant avoir prouvais sont paradgime de base d'ailleurs j'ai remarqué
en sait pas si la chaine de causalité qu'on établie est "réel " dans le sens verdict , mais ont sait qu'elle existe tout simplement que peu être nous même un chainons de cette causalité , les mots de ce commentaire sont écris suite à ma personne qui tape sur le clavier ce qui en est la cause direct , une partie de chaine de la cause c'est que je regarde la vidéo , etc etc , et ça n''est pas parce que je ne peu pas établir toute les cause que celle ci ne sont pas existante , la réalité s'en fou de notre perception par définition , le concepte c'est que si on serait pas elle serai toujours la réalité , pour un aveugle lumière n'existe pas sous ça forme commune es ce que cela sous entend que la lumière n'existe pas ? Non , bah c'est la même chose pour la réalité .
Ensuite classique message des philos , mais d'une prétention d'un homme qui aime ça ça religions , non la métaphysique sert pas à étudier le réel , c'est le contraire même par contre la science elle sert a étudié le réel , parce que la quantifie , la gravité on la quantifie on la subit ,et ça c'est la science qui à fini pour le prouvé , pas la philo .
Le chaos informe c'est assez rigolo comme vision noir et blanc du chaos , le chaos pour être une origine qui crée une suite de cause qui elle même ne sont plus chaostique , les chose on tendance à s'agencé pour fonctionné la gravité en est une preuve , et pourquoi cela parce que justement les truc qui n'arrive pas à s'agencé finisse détruit dans la résultante de la chose chaotique qu'elle était une fois agencé . Et c'est observable , et peu être pas tous pour le moment mais c'est plus du a des limitation technique et qui seront peu être jamais franchissable mais qui n'en reste pas moins des limitation technique .
Donc non Kant c'est pas foiré pour le coup , la métaphysique c'est ce focus sur des chose que vous ne pouvais pas prouvais ; la philo classique a elle le mérite de ce reposé sur des chose un minimum quantifiable ou observable , mais vraiment la métaphysique c'est on va parlé de ce que l'on ne pas vérifié .
Voila parce que bon les CTMU , être essentiel à la mort moi le noeux qui ce repose sur des argument circulaire afin ensuite d'y superposé une tonne d'autre argument parce que selon eux leurs argument bah ça change pas qu'il ce référé à une base circulaire pour établir leurs paradigme ça commence à être agaçant
Pour avoir lu la critique et Jacobi, je peux dire que l'analyse est assez juste. Ce qui m'embête (et qui est peut-être hors sujet) c'est que le kantisme (ou le néo-kantisme) s'est largement imposé dans la pensée actuelle. Les modernes sont les fils légitimes de Kant pour la plupart.
Kant s'est certes égaré dans son raisonnement pour détruire la métaphysique, mais l'ouvrage reste incommensurablement utile et important outre cette conclusion confuse. Tout le système élaboré est juste. Je ne suis pas sans rappeler que Jacobi a émis cette critique du kantisme presque immédiatement après la publication de la critique et que depuis, nombre de philosophes ont apporté la solution, finalement assez simple, à cette confusion kantienne. Je ne saurai que vous rediriger vers la dissertation sur la quadruple racine du principe de raison suffisante, d'Arthur Schopenhauer, qui demeure l'ouvrage le plus clair à ce sujet.
Mais l'auteur de cette chaîne ose nier ces réponses par manque évident d'objectivité: il veut défendre le christianisme à tout prix, quitte à détourner son auditeur de la vérité. Que celui qui cherche la vérité prenne garde à de telles vidéos.
Il conviendrait peut-être d'ajouter la nuance suivante: à savoir qu'en principe, celui qui cherche la vérité, dans la mesure même où cette quête est POUR LUI une démarche possible, ne se précipite pas sur la première réponse qui lui tombe sous les yeux, avant même d'avoir vérifié les sources,@@samuelbilboque1134 .
La vidéo reste intéressante selon moi, et utile: mais précisément parce qu'elle illustre la manière dont les croyants, même les plus lucides et rationnels par ailleurs, usent, inconsciemment à mon avis, de biais cognitifs pour se rassurer face à l'évidence de l'inexistence de Dieu...
"La métaphysique est une discipline phylosophique qui examine le réel par le moyen de la réflexion rationnelle". N'est-ce pas pas considérablement réducteur ? Je serai curieux de savoir comment vous situez le travail de René Guénon dans ce domaine.
"phylosophique"
Correct, ça semble être une partie du problème. Si on dit que la métaphysique 'examine le reel' on est déjà sur une position réaliste, vu qui le réel ne peut pas être examiné. Alors évidemment, tout l'idéalisme devienne faux.
Excellente vidéo, tres claire !
00:20
Le temp et la causalité sont-ils des sujets métaphysique !!!!
Très technique, merci bg!
si la métaphysique examinait le "reel" on le saurait ... Kant ne cherche pas a examiner des objets (Dieu -(l infini) la liberté, l'immortalité) dont on ne peut avoir un savoir par l'expérience mais il les place comme condition pour permettre à la raison d'avancer sur un plan théorique pour que sur un plan pratique je puisse me deplacer dans mes représentations du sensible -il place une dialectique au sein même de la raison : celle-ci visite théoriquement la distance la séparant du souverain bien (la loi morale) grâce à l'expérience que je fais de la distance entre mon action et cet impératif ... donc dans la doctrine kantienne je suis toujours en mouvement : au fur et à mesure où le monde sensible devient léger le monde intelligible prend place ...
Bonjour, je me demande la différence entre la métaphysique et la transcendance...merci si vous pouvez 'ous le dire ? Bravo pour vs vidéos, beaucoup d éclairage sur des questionnements et leurs réponses
La transcendance ce n’est pas la métaphysique mais un concept métaphysique
Est transcendant tout ce qui ne peut peut faire l'objet d'une expérience possible. Ce qui se situe au delà du sensible, ce qui par sa nature même est insaisissable à l'homme par ses sens. Par exemple Dieu, il est impossible d'en faire un expérience.
La métaphysique est la science qui offre un discours sur ces objets transcendants.
Salut Alexis , j'aimerais savoir si t'as lu dieu existe de frederic guillaud et quel est ton avis ?
Oui, il est d'ailleurs en ce moment même à ma gauche (le livre, pas Frédéric). J'ai beaucoup aimé son livre. J'ai eu l'occasion de le rencontré, et apparamment c'était réciproque (i.e., il aime bien la chaîne ;-)).
@@MassonAlexis si Mr. Guillaud approuve cette chaîne, c'est que ça doit être du lourd !
@@MassonAlexis
Disons que son bouquin est très intéressant jusqu'à l'avant-dernier chapitre (si je me souviens bien). Ce qui est déjà formidable. Par contre, le dernier chapitre (ou les 2 derniers chapitres) est affligeant d'ignorance à l'égard des métaphysiques et théologies non chrétiennes. Il montre de manière criante sa connaissance très superficielle - et, partant, sa profonde incompréhension - de ces points de vue.
On ne peut pas tout connaître, bien sûr. Mais on évite de s'exprimer publiquement - et de façon péremptoire - sur des sujets aussi cruciaux qu'on ne maîtrise pas. Surtout lorsqu'on est philosophe !
Ce dernier chapitre (ou ces 2 derniers chapitres - je n'ai pas le bouquin sous la main), n'est pas celui d'un philosophe mais celui d'un dévot sectaire confit dans sa certitude étroite.
Cet aspect - complètement inutile - est tout à fait fâcheux parce qu'il décrédibilise non seulement le personnage mais aussi son entreprise, et, par conséquent, rend très difficile de recommander l'ouvrage à des non chrétiens. Quel formidable gâchis !!!
Je pense dons je suis et je pense que je te suis ;-)
C'est la base :-P
Je pense donc j'essuie"
Linda de Souza.
Je voudrais quand même avancer une critique à ta critique de la métaphysique . Kant demande à s'échapper de la métaphysique mais il ne nie pas qu'elle est une idée nécessaire. On peut citer cette phrase " ce n'est pas parce qu'une idée est nécessaire qu'elle est vraie"
Si on le prend dans l'autre sens on comprend donc qu'il ne nie pas cette idée de la metaphisique. Les 3 idées de la metaphisique selon kant sont : le sujet absolu, l'omniscience et dieu, et c'est donc cela qu'il critique. Car la raison tend toujours à remonter de cause à effet jusqu'à trouver un sujet absolu où une science finie dierrere lesquelles se cache l'idée de dieu. Mais kant veut qu'on se serve de la métaphysique comme d'un moteur pour avancer mais pas qu'elle se pose en maître.
La contradiction est structurelle au signifiant, cf Jacques Lacan. Le réel (en tant qu’impossible) est aussi un effet du signifiant et non pas quelque chose « d’extérieur ». Il est un « trou » dans la toile signifiante. Cela découle en partie du « principe de réalité » qui est une limite imposée par le psychique lui même cf Sigmund Freud.
J'ai discuté avec des agnostiques sur la contingence de l'univers et ceux-ci m'ont répondu que l'univers pouvait-être nécessaire de par son immuabilité. En effet, ils pensaient que le passé, le présent et le futur ne formaient qu'un (selon la loi de la relativité général si j'ai de bons souvenirs, en tout cas, il y a avait relativité dans le nom de la loi) et donc que la contingence de l'univers ne serait qu'une illusion car l'univers n'évoluerait pas et n'aurait qu'un seul état.
Que répondrais-tu à ça ?
L'intemporalité n'est pas contradictoire avec la contingence. Si la théorie de l'univers-bloc est pensable pour cet univers, elle l'est aussi pour tous les univers possibles, or ils ne sont pas tous réels (ou si c'était le cas, ce ne serait qu'une possibilité, leur irréalité étant également une possibilité).
J'adhère moi-même à la théorie de l'univers-bloc, ce qui ne me gêne aucunement pour reconnaître la contingence de l'univers.
@@MassonAlexisLa réponse était si simple... ^^
Kant a tout intérêt à se demander si c'est avec l'analyse des apparences qu'on arrive à faire voler un avion de plusieurs tonnes alors que dans cette même soit-disant apparence lui n'arrive pas à léviter une seconde avec ses quelques Kilos. Même question en considérant toutes les autres technologies comme le nucléaire, l’électronique de précision... Il faudra quand même à moment se dire que l'homme est effectivement entrain de toucher à quelque chose de réel et même de le comprendre. Qu'est ce que Kant penserait du fait que Einstein en partant d'une expérience de réflexion métaphysique sur la Lumière et ses propriétés tombe immanquablement sur la formule M = E/C², formule qui a permit de que vous savez.... Merci pour la vidéo...
Merci pour ces éclairages sur les auteurs renommés. Tout le monde n'a pas la passion ni le temps pour entrer dans ces livres à l'écriture souvent alambiquée.
Kant voulait sauver la science? ça m'a fait sourire :) le pragmatisme de l'Homme le poussera toujours à trouver des solutions à ses problèmes, il n'est donc pas prêt d'arrêter la science. Quoiqu'en pensent ces quelques philosophes dans leurs cabinets obscures :D
D'ailleurs je serais très intéressé par une vidéo portant sur "l'utilité des philosophes".
Déjà "qui peut être qualifié de philosophe?" (ça ne se limite probablement pas à ceux qui ont une fiche wikipedia); puis leur utilité. Sont-il des sortes d'antennes captant des idées inédites ex-nihilo? sont-ils des observateurs de leur temps, capables de glaner, organiser et "mettre en mots" les bribes de compréhension du monde en germe chez leurs contemporains ? (cette 2e définition a ma préférence).
Ce qui est sûr, c'est qu'ils tentent de répondre à l'insatiable besoin de cohérence de l'esprit humain.
Excellente vidéo
Je crois que cette critique Kantienne, en voulant sauver la science par le meurtre de la métaphysique retire à la science son plus précieux carburant....
C'est excellent!
Si Kant a tort de prétendre à l'absolue inconnaissabilité des choses, cela n'exclut pas une connaissabilité très relative de la réalité, et donc une critique en bonne et due forme du réalisme naïf. La critique kantienne, et l'idée du sujet transcendantale a été reprise, et continue d'être travaillée (par les néo-kantiens comme Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Cassirer ou même Dewey, par des scientifiques kantiens comme Köhler, Paul Guillaume, Von Uexkull, Lorenz, Piaget, ...). Si Kant a laissé ouverte une brèche, il ne laisse certainement pas le mur s'effondrer.
Et si la "philosophie analytique" tourne en ridicule l'excellente critique kantienne, ça ne fait que montrer qu'ils ont 300 ans de retard dans la manière de poser les problèmes, pour se vautrer dans un réalisme naïf qui manque cruellement de rigueur.
Cher Monsieur Caramez,
Il s'agit d'une vidéo sur Kant, et non sur ses nombreux successeurs que vous mentionnez, qui demanderaient au moins une vidéo pour chacun d'eux, qui se récusent les uns les autres.
Ce qu'entend réfuter Alexis Masson, de manière pertinente quoique incomplète (bien d'autres critiques décisives doivent être adressées aux thèses de Kant dans ce seul essai), c'est l'idée que la métaphysique de tradition aristotélico-thomiste ou rationnelle, s'arrêterait avec Kant. Or Alexis Masson déboulonne une idole qui fait figure d'argument d'autorité intouchable. "Kant touch this".
En effet comme le dit le philosophe français Frédéric Nef dans son ouvrage "Qu'est-ce que la métaphysique" :
« Comment les commentateurs français actuels de Kant prennent tous ses arguments pour argent comptant : il n’est pas possible de les discuter et il existe peu de dogmatisme philosophique aussi pesant que celui qui consiste à scander jusqu’au dégoût la table des catégories, la liste des antinomies, qui résonnent souvent comme un no pasarán ! »
Du reste, si Kant est réfuté, c'est toute la matrice dans laquelle se meuvent les néo-kantiens de tout poil qui agonise.
@@louloustliges7450 le seul problème étant que Kant justement n'est PAS réfuté.
Vous rangez le temps et l'espace dans les catégories cad des dispositions inhérentes au fonctionnement de l'entendement alors que kant les définit comme des intuitions pures de la sensibilité .
Je trouve Alexis que vous balancez un peu légèrement par dessus bord la critique kantienne de la métaphysique, car s’il est vrai que supposer la chose en soi présente la difficulté de « sortir » de la représentation phénoménal il n’empêche que se pose aussi la question de ce que peut bien valoir comme connaissance un discours métaphysique. Un tel discours par définition ne repose sur aucune expérience sensible qui puisse le valider et même s’il peut être fort cohérent, il n’en reste pas moins une pure spéculation impossible à vérifier qui ne peut donc prétendre au statut de connaissance. Kant nous préserve.
La réalité existe indépendamment de notre volonté. Je ne comprends pas pourquoi des gens aussi intelligents comme Kant ont pu tomber la dedans....
C'est pas une idée à Kant. À l'époque il y avait un débat, rationalisme vs empiricisme. Nier une c'est tomber dans l'autre. Vous avez besoin de lire ça avant.
Quel rapport entre l'existence de la chose en soit et sa connaissabilité.
En d'autre terme pourquoi une chose serait connaissable aux Hommes du simple fait qu'elle existe ? Ce n'est pas de la connaissabilité en général dont on parle mais de la connaissabilité restreinte au seul entendement humain. La limite de l'entendement humain sont les catégories humaines 3D, temps etc. Ce n'est pas la chose en soit qui est perçue mais la chose au travers de nos catégories de perception d'Homme (ie dont les humaine disposent).
Vive Kant !
Rembale ta métaphysique. Métaphysique, il va pleuvoir...
Si tu veux, on peut en débattre en vocale ou par écrit.
@@u_phil je ne veux pas
@@geosupbam5676 Mdrr comme tu veux, mais je vais au moins te répondre sur ça alors. L’argument de Jacobi c’est de dire que si les catégories de l’entendement ne s’appliquent que sur des phénomènes et non des noumènes, alors Kant se contredit lorsqu’il affirme l’existence de la chose en soi à travers le rapport causale qu’il établit entre noumènes et phénomènes. Donc: soit les catégories de l’entendement s’appliquent sur ce qui dépasse l’expérience, aka, les noumènes. Soit ils ne le font pas et donc, Kant ne peut pas prouver l’existence des noumènes.
@@u_phil vous dîtes "comme [je] veux" puis allez à l'exacte inverse de ma volonté très clairement exprimée. Vous devez avoir compris Kant autant que l'expression de ma volonté j'imagine pour dire des sottises pareilles sur les questions philosophiques.
Kant a plié le game de la métaphysique et c'est tout. Ça en fait chier un certain nombre qui veulent conserver comme dans l'ancien temps un pied d'égalité entre la connaissance et la croyance (la métaphysique c'est juste un "machin" à conserver de la légitimité aux croyance pour ce qu'elles ne sont pas : une connaissance du monde, et à l'inverse de ce qu'elles sont : un bullshit infondé - par nature - qui éventuellement peut aider à vivre).
D'ailleurs Kant a aussi plié le game sur la morale et la conduite des affaires du monde, mais passons.
La connaissance a triomphé de la croyance en 1787, certains ne s'en remettent toujours pas comme de l'exécution du roi quelques années plus tard. Tout un pan de l'entendement humain est dépassé : la métaphysique. Que ça marche bien dans les pays anglo-saxons depuis les années 1970 n'est pas étonnant, le new-age et le protestantisme littéraliste aussi marchent très bien depuis cette époque chez eux, et ils importent massivement leurs ingénieurs. Si vous ne voyez pas le rapport, achetez vous une raison, pure ou impure, car vous en manquez grandement...
@@geosupbam5676 Bah en même temps tu recherches pas un échange intellectuel. Je t’ai proposé un échange par vocale ou par écrit, tu as refusé. Mais ce n’est pas pourtant que je n’ai pas le droit de donner un argument pour répondre au tiens.
Je te rappelle que tu es dans l’espace commentaire, si tu commentes, c’est qu’à priori tu rends ta pensée accessible pour les autres, donc tu dois accepter la possibilité que quelqu’un te réponde, bon gré ou mal gré.
Et si tu penses que j’aurai mal compris Kant, prouve-le. Kant est un vieil homme qui a dépassé son temps. Il s’est fait tellement fait réfuté aux XVIIIe et XIXe siècles que le kantisme était devenu minoritaire. Le seul résidus qui est resté, et c’est peut-être même là le seul vrai mérite de Kant, c’est la question: “que peut-on connaître ?”.
Bref, je constate que tu ne réponds même pas à mon objection, mais tant pis. Si cela est déjà trop pour toi, imagine le reste. Kant est dépassé et il faut l’accepter.
Bonne vidéo! Merci!
C'est claire et nette
C'est juste qu'il ne faudrait pas tout mélanger entre la réalité physique (autrement dit les phénomènes) et la réalité en soi (ou noumènes). Dans le premier cas il s'agit de connaître des objets pour lesquels le sujet possède a priori (de façon innée) une capacité naturelle à se les représenter (par la médiation de ses intuitions sensibles, etc..) et à les comprendre au moyen de l'entendement (cf analytique transcendantale, formes dites a priori, catégories de l'entendement, etc...). Alors que la "réalité en soi" qui n'est qu'intelligible et non accessible à nos sens, est non vérifiable expérimentalement.
Par contre on peut considérer que kant, en ayant accordé une telle importance au rôle du sujet (subjectivité dite transcendantale, représentation, etc..) contrairement à l'empirisme qui ne reconnaît de réalité qu'à l'objet extérieur, a pleinement contribué à réhabiliter la métaphysique. Car bien qu'il ait estimé que cette "réalité en soi" n'était pas connaissable (non accessible à l'entendement qui est une démarche purement scientifique - à l'appui du formalisme mathématique), avec ce concept de "noumène", il a néanmoins implicitement reconnu l'existence d'une sorte d'"autre monde" c'est à dire Dieu.
MEGALINE JS : C'est exactement ce que je pense sur KANT et qui est confirmé dans ce livre VOIR DIEU dont je parle plus haut.
Merci beaucoup ! Petite question . Pourquoi dans les pays anglophones ils acceptent mieux la métaphysique qu'en France ?
Dans les pays anglophones, la philosophie a pris une tournure plus "scientifique" au début du XXe siècle. En France, elle s'est au contraire rapprochée de la littérature et à pris une tournure plus littéraire. Les centres d'intérêts sont relativement différents, les méthodes également. La philosophie analytique surmonte plus facilement ses auteurs à la mode, tandis que la philosophie continentale tend à ressasser ses classiques. Ce n'est qu'une piste de réponse, et elle est dessinée à très grands traits, elle mériterait un peu de nuances.
Moi j'aurais plutôt dit : parce que c'est des anglais du coup ils font tout l'envers
Je ne sais pas dans les pays anglo-saxons, mais en France "métaphysique" est clairement devenu une synonyme de "non scientifique"
Merci Alexis
Simple et clair.
Kant a fini par accepter la métaphysique en tant que besoin naturel mais ne l’accepte pas comme savoir puisque pour lui la raison ne peut expliquer les objets métaphysique... il affirme «c’est Hume qui m’a réveillé de mon long sommeil dogmatique et donna à mes recherches en philosophie spéculative une tout autre direction »donc il a fini par accepter la métaphysique
1) La différence entre la science et la métaphysique, c’est que l’une d’elles apporte des preuves de ses investigations, des preuves tangibles, tandis que l’autre n’y arrive pas.
Il faut donc se poser la question du pourquoi la métaphysique ne arrive pas à être érigée au range de science ? Et pour cela il faut se demander pourquoi ? Comment on fait donc pour produire de la connaissance ?
Kant établir donc une théorie de la connaissance et l’une des parties est l’entendement, qui de par ses catégories permet de penser les objets.
Maintenant je te pose une question: est ce que dans les théories métaphysiques sur Dieu, l’âme par exemple arrive à apporter des preuves aussi tangibles que la gravité, de leurs conclusions par le biais de la causalité, pour prendre la catégorie la plus connue, comme le fait la science ?
Si Kant affirme l’existence des catégories, il avoue quand même qu’il s’agit d’idéalisme de sa part (dans la dialectique transcendantale) et bien avant il explique que leur genèse vient d’une présupposition ici: « La question, désormais, se pose de savoir si n’interviennent pas aussi préalablement des concepts a priori, en tant que conditions sous lesquelles seulement quelque chose, sans être intuitionné, est cependant pensé comme objet en général ; car toute connaissance (B 126) empirique des objets est nécessairement conforme à de tels concepts, dès lors que, sans leur présupposition, rien n’est possible comme objet de l’expérience. » Critique de la raison pure
C’est une théorie de la connaissance et quel est le point de toutes les théories de la connaissance, la métaphysique qui passe à la trappe.
Pour structurer le propos, sa critique de la métaphysique n’est pas dénué d’intérêt comme tu le dis. Car avec les catégories de l’entendement, la science apporte des preuves, que ce soit Newton, Claude Bernard, etc. Mais est ce qu’on peut dire qu’en métaphysique les catégories sont suffisantes pour produire une connaissance sur Dieu ou l’âme ? Bas jusqu’à présent c’est non et ça ne le sera pas. Car en métaphysique le vrai problème, c’est que quand on a pensé produire une connaissance sur l’âme par exemple, on a en faite tiré du concept de quelque chose son existence nécessaire, or c’est un paralogisme.
En gros, avec la présupposition des catégories la science produit des connaissances à partir d’elles. Va demander à Claude Bernard comment il aura découvert la fonction glycogénique du foie, moi je mise sur le principe de causalité.
Or avec le catégories, on ne produit rien en métaphysique car elles ne sont pas suffisantes, mais en s’extirpant d’elles, on ne tombe que dans des paralogismes.
Donc quelque soit ce qu’on peut interpréter sa critique de la métaphysique n’est pas complètement dénué d’intérêt.
2) À partir de là, on voit bien que nous pouvons faire abstraction de cette contradiction. Et même si Kant dit clairement dans la préface de la seconde édition qu’il faut nécessairement quelque chose qui se phénoménalise, on peut très bien interpréter par là, qu’il entend le fait que c’est nous qui en passant les objets en soi sous les deux filtres de nos structures mentales (sensibilité et entendement), les phenomenalisons. La contradiction est donc en partie dépassée.
3) Voici un passage de la dialectique transcendantale, qui illustre bien ce que je dis, sur le fait que les catégories ne sont pas suffisantes pour la métaphysique (il s’attarde sur les 4 conflits métaphysiques qui l’intéressent) contrairement à la science donc, de sorte à ce que même dans une perspective critique de l’idéalisme transcendantale, science et métaphysique ne sont jamais mis au même rang:
« Premièrement, que le monde n’a pas de commencement : dans ce cas, il est trop grand pour votre concept, car celui-ci, qui consiste dans une régression successive, ne peut jamais atteindre toute l’éternité écoulée. Posez qu’il a un commencement : il est cette fois trop petit (B 515) pour votre concept de l’entendement dans la régression empirique qui lui appartient nécessairement. En effet, puisque le commencement suppose toujours un temps qui le précède, il n’est donc pas encore inconditionné, et la loi de l’usage empirique de l’entendement vous prescrit de vous interroger encore sur une condition de temps plus élevée : le monde est ainsi, à l’évidence trop petit pour cette loi.
Il en est de même concernant la double réponse apportée à la question portant sur la grandeur du monde relativement à l’espace. En effet, s’il est infini et illimité, il est trop grand pour tout concept empirique possible. S’il est fini et limité, vous êtes en droit de demander encore ce qui détermine cette limite. L’espace vide n’est pas un corrélat des choses qui posséderait en lui-même sa consistance, et il ne peut être une condition à laquelle vous arrêter, encore bien moins une condition empirique qui constituerait une partie d’une expérience possible (car qui peut avoir une expérience du vide absolu ?). Or, la totalité absolue de la synthèse empirique exige toujours que l’inconditionné soit un concept issu de l’expérience. Donc, un monde limité est trop petit pour votre concept.
Deuxièmement, si tout phénomène dans l’espace (matière) se compose de parties en nombre infini, la régression qu’accomplit la division est toujours trop grande pour votre concept ; et si la division de l’espace doit s’arrêter à l’un quelconque de ses membres (au simple), la régression est trop petite pour l’Idée de l’inconditionné. Car ce dernier membre (B 516) laisse toujours encore subsister la possibilité d’une régression vers une pluralité de parties contenues en lui.
Troisièmement, si vous admettez que, dans tout ce qui arrive à l’intérieur du monde, il n’y a rien qui ne soit à considérer comme une conséquence se produisant d’après des lois de la nature, alors la causalité de la cause est à son tour toujours quelque chose qui arrive et qui rend sans cesse nécessaire votre régression vers des causes encore plus élevées, et par conséquent le prolongement de la série des conditions a parte priori. La simple nature efficiente est donc trop grande pour tout votre concept dans la synthèse des événements du monde.
Si vous choisissez, ici ou là, des événements spontanés, par conséquent une production par liberté, vous vous inquiétez du pourquoi de tels événements, lequel correspondrait à une loi implacable de la nature, et vous êtes forcés, en vertu de la loi de causalité régissant l’expérience, d’aller au-delà de ce point : vous trouvez alors qu’une telle totalité de la liaison causale est trop petite pour le concept empirique qui vous est nécessaire.
Quatrièmement, si vous admettez un être absolument nécessaire (que ce soit le monde lui-même, quelque chose dans le monde ou la cause du monde), vous le situez dans un temps infiniment éloigné de tout moment susceptible d’être donné, faute de quoi il serait dépendant d’une existence autre et plus ancienne. Mais, dès lors, cette existence est inaccessible pour votre concept empirique et trop grande pour que vous puissiez jamais y parvenir par une quelconque régression continue.
(B 517) Si toutefois, selon votre opinion, tout ce qui appartient au monde (que ce soit comme conditionné ou comme condition) est contingent, alors toute existence qui vous est donnée est trop petite pour votre concept. En effet, elle vous force à vous enquérir toujours encore d’une autre existence dont elle dépende.
Dans tous ces cas, nous avons dit que l’Idée du monde est ou trop grande ou trop petite pour la régression empirique et, par conséquent, pour tout concept possible de l’entendement. Pourquoi ne nous sommes-nous pas exprimés inversement en disant que, dans le premier cas, le concept empirique est toujours trop petit pour l’Idée, tandis qu’il est trop grand dans le second cas et, par voie de conséquence, pourquoi imputons-nous, pour ainsi dire, la faute à la régression empirique, au lieu d’incriminer l’Idée cosmologique en lui reprochant de s’écarter, par excès ou par défaut, de ce qui constitue son objectif, à savoir l’expérience possible ? En voici la raison : L’expérience possible est cela seul qui peut donner de la réalité à nos concepts ; sans elle, tout concept est simplement une Idée, dépourvue de vérité et privée de relation à un objet. C’est pourquoi le concept empirique possible était l’aune à laquelle il fallait nécessairement apprécier l’Idée, pour déterminer si elle est une simple Idée et un être de raison, ou si elle trouve dans le monde son objet. Car on ne dit de quelque chose qu’il est trop grand ou trop petit par rapport à quelque chose d’autre que si on ne l’admet qu’en fonction de ce dernier terme et que si on ne règle celui-là que d’après celui-ci. Parmi les jeux figurant au programme des anciennes (B 518) écoles dialectiques figurait aussi cette question : si une boule ne peut pas passer par un trou, doit-on dire que la boule est trop grande ou que le trou est trop petit ? Dans ce cas, la manière donc vous choisissez de vous exprimer est équivalente : car vous ne savez pas laquelle des deux choses existe en fonction de l’autre. En revanche, vous ne direz pas qu’un homme est trop grand pour son vêtement, mais que c’est le vêtement qui est trop petit pour l’homme.
Nous sommes donc pour le moins conduits au soupçon légitime que les Idées cosmologiques et, avec elles, toutes les affirmations sophistiques en conflit les unes avec les autres, ont peut-être à leur fondement un concept vide et simplement imaginaire de la manière dont nous est donné l’objet de ces Idées ; et ce soupçon peut nous mettre déjà sur la bonne piste pour découvrir l’illusion qui nous a si longtemps égarés. » Kant, Critique de la raison pure.
4) Il faut aussi évoquer le principe régulateur de la raison pure, qui littéralement mets fin au game de la métaphysique.
En gros, c’est c’est une idée qui nous donne les règles de la régression empirique, une progression de conditionnés en conditionnés, vers l’inconditionné, sans que pour autant l’absolu inconditionné en lui-même ne puisse être atteint.
Kant dit dans la dialectique transcendantale sur la présentation de ce principe (qui servira à résoudre les ( principales antinomies de la raison pure pour ceux que ça intéressent):
« Ce n’est donc pas un principe de la possibilité de l’expérience et de la connaissance empirique des objets des sens ni, par suite, un principe de l’entendement, car toute expérience est comprise dans ses propres limites (conformément à l’intuition donnée), et ce n’est pas non plus un principe constitutif de la raison, permettant d’élargir le concept du monde sensible au-delà de toute expérience possible, mais c’est un principe qui permet de poursuivre et d’élargir l’expérience le plus loin possible, principe d’après lequel aucune limite empirique ne doit avoir valeur de limite absolue, donc un principe de la raison qui, en tant que règle, postule ce que nous devons effectuer dans la régression et n’anticipe pas ce qui est donné en soi dans l’objet avant toute régression. De là mon appellation de principe régulateur de la raison, tandis que, a contrario, le principe de la totalité absolue de la série des conditions, considérée comme donnée en soi dans l’objet (dans les phénomènes), serait un principe cosmologique constitutif, dont j’ai voulu indiquer la nullité précisément par cette distinction en souhaitant éviter ainsi que l’on attribue, comme cela arrive d’ailleurs inévitablement (par subreption transcendantale), une réalité objective à une Idée qui sert uniquement de règle.
Pour alors déterminer comme il convient le sens de cette règle de la raison pure, il faut remarquer tout d’abord qu’elle (B 538) ne saurait dire ce qu’est l’objet, mais comment il faut opérer la régression empirique pour parvenir au concept complet de l’objet. Car si se produisait la première occurrence, elle serait un principe constitutif, ce qui n’est jamais possible à partir de la raison pure. On ne peut donc aucunement songer à dire par là que la série des conditions pour un conditionné donné est en soi finie ou infinie ; car, si tel était le cas, une simple Idée de la totalité absolue, laquelle ne se construit que dans cette Idée même, penserait un objet qui ne peut être donné dans aucune expérience, puisqu’à une série de phénomènes serait attribuée une réalité objective indépendante de la synthèse empirique. L’Idée de la raison prescrira donc simplement à la synthèse régressive dans la série des conditions une règle en vertu de laquelle elle progresse du conditionné à l’inconditionné par la médiation des toutes les conditions subordonnées entre elles, bien que l’inconditionné ne soit jamais atteint. Car l’absolument inconditionné ne se trouve aucunement dans l’expérience. »
5) La liaison du schématisme des concepts purs de l’entendement et les conséquences sur la métaphysique: ua-cam.com/video/2GpO1-8q4HQ/v-deo.html
J’ai sorti une vidéo traitant de cette thématique : ua-cam.com/video/smsaogOiT80/v-deo.html
Je est ce que vous faites ou dites ou cherchez, imaginez ; Etre tout suffisant ; L'apparance véritable par le tout. To be or not to be ? Je est la question à laquelle Je est une réponse.
Je ne saurais être daccord. Kant ne dit pas qu il y a des choses en soi mais une chose en soi. Son engagenent metaphysique a son egard est possible malgre son rejet de la metaphysique car il est absolument minimal. Dire quil y a une chose en soi, cest simplement dire quil existe quelque chose. Or, un tel enonce est totalement possible chez Kant, ce que lon ne peut connaite nest pas lexistence dune chose en soi elle meme mais lexistence de ses propriétés.
Merci Alexis . j'aurais un écrit philosophique a soumettre a ta vérification sur l'existence de dieu . j'aimerais bcp qu'on se rencontre .car je pense que tu peux m'aider à approfondir certaines choses.peux tu me dire si cela est possible pour toi?
Merci pour cette vidéo très intéressante qui permet de bien fixer les choses une fois de plus.
Je recherche une vidéo ou vous expliquez pourquoi il est compliqué de changer de croyances car elles fonctionnent en "paquets" logiques et en remettre une en cause revient souvent, pense-t-on, à les remettre toutes en cause en même temps. Et comme c'est trop compliqué pour l'esprit humain, il rechigne à le faire. Pouvez vous me la signifier? Désolé pour le troll...
La Paix de Jésus à vous
Oui, je pense que vous parlez de la discussion que j'ai eu avec Charles concernant la difficulté à croire en la résurrection : ua-cam.com/video/5sfjfcxeCYQ/v-deo.html
@@MassonAlexis C'est ça, les croyances fondamentales (vers 20 minutes). Merci
Là ou kant a raison selon moi c'est par ex l'amour tout le monde a déjà fait l'expérience de l'amour donc c'est une émotion qui existe en nous on connaît le phénomène on sait se que ça produit mais Est-ce que on connaît l'amour en sois ?
Pour la science l'amour se n'est que de la chimie , peut être que cette définition, cette idée n'existe que dans leur tête et que l'amour est plus que émotion.
Remarque modeste et incertaine qui demande réponse : j’ai l’impression que tu confonds la métaphysique, qui est une méthode de recherche, avec la chose en soi, qui est l’objet de cette recherche. Kant ne nie pas qu’il existe la chose en soi, et rejoint en cela les métaphysiciens. Il affirme simplement qu’il ne sert à rien de chercher à connaître cette dernière, précisément car toute connaissance « débute par l’expérience ». Un peu comme quelqu’un qui dirait que la psychanalyse ne sert pas à grand-chose, puisqu’elle tente de raisonner à partir de notre inconscient (qui est irrationnel), sans toutefois nier l’existence de cet inconscient. Pour résumer, Kant dit que la raison est un moteur qui a besoin d’une essence très particulière pour pouvoir fonctionner : l’expérience.
Je pense que Kant se trompe car ce qu’affirme Kant c’est le positivisme : toute connaissance au delà de l’expérience est impossible et n’a pas de sens. Or en disant cela le positiviste affirme la loi selon laquelle toute chose doit être empiriquement vérifiable, et voilà la contradiction : la loi selon laquelle toute chose doit être vérifiable empiriquement n’est elle même pas vérifiable empiriquement. C’est parce que Kant part du postulat que seule l’expérience peut nous apprendre le réel qu’il en vient à se conclusion. Or à mon sens son postulat n’est pas correct (les lois logiques et mathématiques ne sont pas déduites de l’expérience or ce sont des connaissances)
@@MkPhilo_ C'est en effet la réponse parfaite à faire un positiviste. En revanche je ne crois pas que Kant soit dans cette catégorie, dans la mesure où il admet que "si toute notre connaissance débute avec l'expérience, cela ne prouve pas qu'elle dérive toute de l'expérience" (introduction CRP). Toute l'ambition de la critique de la raison pure est justement de répondre au paradoxe que tu poses à la fin de ton commentaire: comment les maths parviennents-ils à produire de la connaissance sans avoir recours à l'expérience ? Et du coup, pourquoi Kant sauve-t-il les maths comme moyen de connaître alors qu'il "achève" en effet la métaphysique ?
La reflexion rationnelle = la raison. Or la raison n'est pas le moyen le plus haut d'acquérir du savoir. Lisez la crise du monde moderne de René Guénon, c'est une lecture qui a changé la vision des choses de beaucoup de monde
La métaphysique est la cour d'appel de la pensée, comment pourrait-elle disparaître ?
Merci
Si Kant a le mm point de vue que Socrate, comme quoi la réalité (la vérité) n’existe que dans les idées, que dans l’en-soi, alors la réalité est ailleurs et que dans le réel et en cela il ne se contredit -je ne sais pas si mon hypothèse est compréhensible...
Il y a une autre voie possible pour la métaphysique, celle de l'expérience. Je parle de l'expérience mystique, de la médiuminité, du spiritisme, etc... Cette voie, Kant s'en est interdit l'accès par la critique de Swedenborg (Les rêveries d'un visionnaire). C'est un ouvrage, fumeux, ampoulé comme Kant en a le secret, mais surtout, à mon avis, de mauvaise foi. Je crois qu'il y aurait une autre critique de Kant à faire qui ne serait pas d'ordre rationnel, mais qui porterait sur sa mauvaise foi.
Kant a dénoncé à juste titre la scolastique qui se consacrait à décrire Dieu et à en parler sans cesse alors que ce n'est qu'une supposition. Supposition destructrice pour la philosophie. Cela dépassait le scepticisme de Montaigne. Kant en a conçu une morale qui repose sur du réalisme.
Pour critiquer son attitude de rejet des choses en soi, que vous traitez si bien, on peut aussi parler de sa lointaine postérité : la psychologie expérimentale, qui s'est avérée d'une pauvreté édifiante. Nous faisons partie du monde même si nous sommes surtout en rupture avec lui.😊
Kant n'a pas détruit la métaphysique, mais Masson a détruit Kant.
Évidemment que Kant a détruit la métaphysique puisqu’il a posé en principe le subjectivisme. Ainsi, chacun disposerait de la « vérité en soi ». Ce qui est une absurdité puisque ce principe est tout sauf universel . La tradition, l’éducation et la sensibilité de chacun rendent impossible l’universalité de la morale kantienne.
la morale kantienne, avec son foutu impératif catégorique, qui stipule qu'il ne faut jamais mentir et ceci dans n importe quelles circonstances ( dialogue épistolaire entre Benjamin Constant et Kant sur le droit de mentir par humanité). sa morale est rigide et inapplicable , je préféré la morale utilitariste beaucoup souple.
comme le disait Peguy : "Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains "
pour moi, Kant est un pauvre philosophe pommé tournant autour de son château, menant une vie chaste pestilentielle parfois mêlée de turpitude jalonnant sa chair très certainement.
la contradiction que tu cites c'est précisément le point de départ de la pensée kantienne : cette contradiction est un appel à la réflexion, le philosophe ne réfléchit pas à ta place, il parle pour ceux qui sont prêts à l'écouter, si il y a une contradiction, c'est que tu dois justement creuser à cet endroit là, ne fais pas comme si Kant était un peu teubé alors que tu n'as pas fait l'effort de le lire réellement
Comme d'habitude, on passe sous silence la réponse argumentée de Schopenhauer à la critique (somme toute banale) de Jacobi : www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=APHI_653_0503#
Merci, je désespérai de ne voir aucune référence à Schopenhauer contre cette critique si pauvre de Jacobi.
Mer-"si donc" ;)
Kant n'a pas interdit la métaphysique !
Il a juste précisé les limites de ce qui peut être connaissable
En posant les limites du connaissable, il a porté un coup sévère au catholicisme et au monothéisme en général. Rien n’interdit de tendre vers le connaissable, malgré tout.
@@josephjoseph5480
Il a dû limiter le savoir pour laisser la place à la foi...
Bon ben moi aussi, alors, je vais prouver mon existence par un commentaire, et même par un peu de publicité :)... C'est pas beau, je sais, mais c'est pour aller plus loin (ou ailleurs) : ua-cam.com/video/GWSjXIUc0j0/v-deo.html
C'est sur la réponse que fait Hegel à Kant, sur la question de l'inconnaissabilité de la chose en soi...Cette chaîne naissante a bien besoin qu'on lui prouve son existence! Merci pour elle!
Tu es spécialisé sur Hegel ou c'est juste une série ?
@@MassonAlexis Je suis nullement spécialiste de Hegel, mais je l'ai pas mal travaillé, et c'est donc sur lui que je me sens capable de dire des choses qui ne sont pas déjà partout sur youtube... Alors pour l'instant c'est une série, mais sait-on jamais, un jour peut-être j'aurai assez de matière pour parler d'un autre philosophe. Merci du retour!
Avait-il trouvé l amour?
👍
Je suis tout à fait d'accord mais j'ai rien compris :}
Euhhh...🤔 tu pourrais répéter ?...parce que je n’ai rien compris 🤪 C’est vrai que j’avais déjà beaucoup de mal avec le BAC, et j’étais plutôt filou que philo
J'ai essayé d'être le plus clair possible, mais j'avoue que c'est compliqué :-P En gros, Kant dit qu'on n'a pas le droit de prétendre connaître le réel, seulement les apparences. Sauf qu'il ne peut parler d'apparence que s'il y a un réel... donc il n'est pas si inconnaissable que cela. (C'est en très très gros, mais c'est un argument souvent donné par ceux qui pensent que la raison ne peut rien connaître du réel - et notamment en ce qui concerne Dieu).
Kant a détruit la métaphysique à l'aide d'une proposition métaphysique ? Cherchez l'erreur !
il y a un petit problème de compréhension
Bonne vidéo. Pour quand une vidéo sur l'islam ?
Salut, dans le forum veritas sur UA-cam il y a des débats très intéressants sur le sujet de l'islam et du christianisme
@@anicetmeli2346 Merci mais c'est pas la réponse que j'attendais.
Dans mes projets (mais j'en ai trop en tête, il faut faire du tri), j'aimerais bien examiner ou au moins exposer les grands philosophes des grandes religions (au moins des monothéismes, mais la philosophie hindoue est également très intéressante).
Je pense également faire une série sur les enjeux philosophiques de chacune des grandes religions.
Mais j'avoue que si je trouvais quelqu'un qui fait à peu près la même chose que moi du côté musulman, ce serait génial de pouvoir confronter certains grands thèmes (l'épistémologie religieuse, Dieu, l'éthique, etc.).
Enfin, il y a actuellement un projet dans la radio où je travaille de faire une émission où on réunit des représentants de plusieurs grandes religions. À voir si on y arrive, mais si c'est le cas, l'idée serait de diffuser en direct sur YT pour rendre possible une interaction avec les auditeurs. C'est dans les cartons, à voir si on y arrive !
Mais pas du tout, Kant ne condamne pas la métaphysique, il la distingue du savoir et de la science. En cela il distingue la pensé de la connaissance, il dit pas qu'il faut arrêter de faire de la métaphysique (et donc par extension de penser)
Cela revient bien à dire qu'il n'y a pas de savoir métaphysique.
@@MassonAlexis oui je suis d'accord la dessus.
😂🤣😂🤣😂
Je n'ai rien compris...
Retourne chez Hegel
Franco-français ?????? Aux jours d'aujourd'hui ????
Lost in yt
C'est Heidegger qui a résolu ce problème.
Je m'excuse mais Heidegger n'a rien résolu