Bonjour, merci beaucoup pour ce sujet en particulier. Je travaille en psychiatrie et je suis clairement confronté à un manque de connaissance de mes collègues ET des psychiatres du service concernant ces questions. Il y a une propension énorme à aller chercher le trouble, la maladie mentale, les symptômes et le Graal : le délirant ! Je suis travailleur social et je me limite énormément car j'ai la désagréable sensation d'être "militant" alors que ce n'est pas un gros mot. Comment sortir de cette situation, j'ai l'impression que dans leur formation il y a un angle mort énorme qu'est la sociologie ...
Bonjour et courage à vous dans cette situation inconfortable ! 🙌 Pardon d'être si basique mais est-ce que des formations sur les VSS sont organisées au sein de votre structure ? Je sais que ça peut être compliqué de lutter et proposer en solo mais il me semble une piste possible si elle n'a pas déjà été tentée.
Merci. Merci aux intervenants. Et merci aussi pour les reponses de fin!!! La psychanalyse de comptoir et les marchands de solutions simples et seduisantes font bcp de mal a nous tous. Merci de votre travail et d'avoir fait entendre cette parole.
Bonjour, Comme d'habitude des entretiens de grande qualité. Travaillant dans l'éducation nationale.. je me sens concernée par ce qui a été dit. J'essaie de prendre ma part et de me déconstruire pour mieux aider mes élèves. Merci pour toutes ces idées bouleversantes.
Merci beaucoup pour cet épisode car la prise en charge des auteurs de VSS et le travail de prévention auprès des potentiels auteurs est fondamentale, et comme a été déjà souligné par un précédent commentaire, les pratiques pour favoriser la désintance sont connues par les acteurices du domaine. Tristan Renard souligne justement que le manque des moyens est énorme, mais sauf erreur de ma part, il soutient qu'il y a des politiques publiques qui vont dans le bons sens. Je suis partiellement d'accord car oui plusieurs dispositifs, lieux et politiques sont mobilisées (je connais surtout celles du 93) mais il est aussi clair que le pouvoir exécutif fait barrage à plein d'initiatives qui vont dans le sens de la protection de victimes. Je pense notamment à la minimisation du travail de la CIVIISE et la non prise en compte de ses préconisations.
De 21:00, jusqu'à 22:18 , c'est en boucle que cet extrait devrait être plus que cité. En sachant que ces facteurs de non récidive seront aussi utile pour toute forme de violence. A quand systématiser ces facteurs de protection dans les espaces familiaux, mais aussi au travail mais aussi dans les institutions.
Merci de souligner ce passage effectivement clé ! Le problème des manques des moyens a été aussi soulevé dans l'épisode. Nous savons donc comment agir mais le pouvoir nous en donne pas les moyens.
Un peu frustré.e que la question du corps bien qu'elle conclue l'entretien soit totalement balayée/discréditée d'un revers de main et abandonnée aux thèses masculinistes et complotistes .L'une des intervenantes nous apprends tout de même que l'encadrement chimique des agresseurs se révèle efficace, et pourtant on en restera là sur ce point, il y avait ouverture à la réflexion .L'idée n'est pas de déresponsabiliser les agresseurs mas peut être de développer sérieusement ces questions et enfin comprendre le rapport entre ce qui constitue nos corps physiques et nos développements psychologique et sociaux. Après s'il quelqu'un.e a des liens qui ne font pas que débunker les thèses fumeuses mascus mais qui expliquent clairement comment nos corps fonctionnent sur le rapport aux désirs et la violence, .On pourra enfin sortir du toestostérone =violence oestrogène =Ocytocine amour et bonheur. Je trouve ça d'autant plus important que c'est un truc à transmettre aux jeunes et que je ne vois dèjà pas franchement exprimé entre adultes.
Je dérives très légèrement du thème de la prise en charge, quoique c'en est lié selon ce que le patient sera exposé, mais est ce que l'on sait si le fait d'exposer ces personnes à des contenus pédopornographique (pas réel évidemment, mais fictionnel comme du dessin ou autre) a tendance à exulter leur pulsion ou justement à les canaliser et que ça leur servent d'exutoire virtuel ? Est ce que cela va les pousser à l'acte ou justement comme ils auront un exutoire virtuel, ne le feront pas en vrai ou seront moins tenté ? En fonction de ça, il faudrait peut être soit couper internet à ses patients pris en charge, ou au contraire leur laisser un possible exutoire sur ce média.
Bonjour, merci beaucoup pour ce sujet en particulier. Je travaille en psychiatrie et je suis clairement confronté à un manque de connaissance de mes collègues ET des psychiatres du service concernant ces questions. Il y a une propension énorme à aller chercher le trouble, la maladie mentale, les symptômes et le Graal : le délirant ! Je suis travailleur social et je me limite énormément car j'ai la désagréable sensation d'être "militant" alors que ce n'est pas un gros mot. Comment sortir de cette situation, j'ai l'impression que dans leur formation il y a un angle mort énorme qu'est la sociologie ...
Bonjour et courage à vous dans cette situation inconfortable ! 🙌 Pardon d'être si basique mais est-ce que des formations sur les VSS sont organisées au sein de votre structure ? Je sais que ça peut être compliqué de lutter et proposer en solo mais il me semble une piste possible si elle n'a pas déjà été tentée.
Merci. Merci aux intervenants. Et merci aussi pour les reponses de fin!!! La psychanalyse de comptoir et les marchands de solutions simples et seduisantes font bcp de mal a nous tous. Merci de votre travail et d'avoir fait entendre cette parole.
Bonjour,
Comme d'habitude des entretiens de grande qualité. Travaillant dans l'éducation nationale.. je me sens concernée par ce qui a été dit. J'essaie de prendre ma part et de me déconstruire pour mieux aider mes élèves. Merci pour toutes ces idées bouleversantes.
Merci beaucoup pour cet épisode car la prise en charge des auteurs de VSS et le travail de prévention auprès des potentiels auteurs est fondamentale, et comme a été déjà souligné par un précédent commentaire, les pratiques pour favoriser la désintance sont connues par les acteurices du domaine. Tristan Renard souligne justement que le manque des moyens est énorme, mais sauf erreur de ma part, il soutient qu'il y a des politiques publiques qui vont dans le bons sens. Je suis partiellement d'accord car oui plusieurs dispositifs, lieux et politiques sont mobilisées (je connais surtout celles du 93) mais il est aussi clair que le pouvoir exécutif fait barrage à plein d'initiatives qui vont dans le sens de la protection de victimes. Je pense notamment à la minimisation du travail de la CIVIISE et la non prise en compte de ses préconisations.
Merci pour ce travail et sa diffusion.
Merci pour ce super contenu. 💜
au top, merci
De 21:00, jusqu'à 22:18 , c'est en boucle que cet extrait devrait être plus que cité. En sachant que ces facteurs de non récidive seront aussi utile pour toute forme de violence. A quand systématiser ces facteurs de protection dans les espaces familiaux, mais aussi au travail mais aussi dans les institutions.
Merci de souligner ce passage effectivement clé ! Le problème des manques des moyens a été aussi soulevé dans l'épisode. Nous savons donc comment agir mais le pouvoir nous en donne pas les moyens.
Top !
merci
Un peu frustré.e que la question du corps bien qu'elle conclue l'entretien soit totalement balayée/discréditée d'un revers de main et abandonnée aux thèses masculinistes et complotistes .L'une des intervenantes nous apprends tout de même que l'encadrement chimique des agresseurs se révèle efficace, et pourtant on en restera là sur ce point, il y avait ouverture à la réflexion .L'idée n'est pas de déresponsabiliser les agresseurs mas peut être de développer sérieusement ces questions et enfin comprendre le rapport entre ce qui constitue nos corps physiques et nos développements psychologique et sociaux.
Après s'il quelqu'un.e a des liens qui ne font pas que débunker les thèses fumeuses mascus mais qui expliquent clairement comment nos corps fonctionnent sur le rapport aux désirs et la violence, .On pourra enfin sortir du toestostérone =violence oestrogène =Ocytocine amour et bonheur.
Je trouve ça d'autant plus important que c'est un truc à transmettre aux jeunes et que je ne vois dèjà pas franchement exprimé entre adultes.
Je dérives très légèrement du thème de la prise en charge, quoique c'en est lié selon ce que le patient sera exposé, mais est ce que l'on sait si le fait d'exposer ces personnes à des contenus pédopornographique (pas réel évidemment, mais fictionnel comme du dessin ou autre) a tendance à exulter leur pulsion ou justement à les canaliser et que ça leur servent d'exutoire virtuel ?
Est ce que cela va les pousser à l'acte ou justement comme ils auront un exutoire virtuel, ne le feront pas en vrai ou seront moins tenté ?
En fonction de ça, il faudrait peut être soit couper internet à ses patients pris en charge, ou au contraire leur laisser un possible exutoire sur ce média.