Merci Jean-Baptiste pour cette vidéo qui m’aurait fait gagner pas mal de temps si je l’avais vue il y a trois ans quand j’ai commencé l’astrophoto. Quelques commentaires additionnels. On commence souvent par l’astro en visuel et on arrive très vite à l’astrophoto car le visuel est souvent décevant compte tenu de la faible sensibilité de l’œil, surtout en milieu urbain. Acheter dès le départ un matériel compatible avec la photo est la garantie de ne pas avoir à rapidement redépenser… Ensuite, il faut prendre en compte la qualité du SAV car les incidents ne sont pas rares. Ainsi, j’ai mis 6 mois pour obtenir une molette de focus chez Askar (commande directement auprès du fabriquant) contre 3 jours pour une pièce de ma monture Celestron AVX (là encore en direct chez Celestron en Californie). C’est la raison pour laquelle je conseille souvent Celestron qui a un excellent SAV et aussi un très bon importateur en France (Medas à Vichy). D’ailleurs, je suis surpris que tu ne parles pas des tubes Schmidt-Cassegrain qui sont, pour moi, la solution la plus universelle et facilement transportable. Ils sont excellents en planétaire, bons sur les petits objets du ciel profond et acceptables sur les nébuleuses. Seul inconvénient : la collimation qui est loin d’être simple (peut être moins simple que sur un Newton !). Pour la monture, là encore, Celestron me semble doté d’un excellent rapport Q/P avec, en bonus, un logiciel de commande simple et parfaitement interfacé avec Nina. Sur les caméras, pas grand chose à ajouter si ce n’est qu’il faut faire attention à l’adaptation de la taille du capteur avec le diamètre du tube. Ma 2600MC Pro est parfaite avec ma lunette Askar FRA500 alors qu’elle est inutilisable avec mon C6 à cause du vignettage énorme. Pour l’utiliser, je dois soit acheter une 533MC ou passer au C8 HD. Autre point, j’insiste sur l’importance de l’alignement polaire. Pour ce faire une caméra dédiée est l’assurance d’un alignement parfait sans douleurs cervicales… Enfin, tu conseilles de se rapprocher d’un club. C’est vrai mais il n’y en a pas partout en province. Dans ce cas, les forums comme celui de Webastro sont tout à fait suffisants. Amitiés. Guy
Merci Guy, effectivement tu évoques beaucoup de points intéressants (et qui peuvent aussi se discuter !;) : - sur le point de commencer dès le départ avec un matériel à la fois fait pour le visuel et pour l'astrophoto, ça se discute car le matos astrophoto est tout de même très spécifique (monture équatoriale, tube, etc.) et ça coute cher... perso je recommanderais plutôt à quelqu'un qui souhaite débuter en visuel de partir sur un dobson de plus grand diamètre (et aussi parce que commencer l'astro en visuel sur un petit diamètre, ça ne va pas inciter à poursuivre le visuel alors qu'il y a quand même moyen de se faire vraiment plaisir avec des diamètres à 250mm et plus, ce qui reste beaucoup plus accessible en dobson qu'un setup astrophoto...) ; - il faut effectivement acheter dans les bonnes boutiques, et si possible en France (ce qui peut pas mal simplifier les démarches en cas de retours ou d'échange...) ; - Je parle vite fait des SC dans la vidéo (justement en montrant les différentes possibilités offertes en l'utilisant à f/10, f/6 ou f/2), mais perso je ne recommande pas un SC pour débuter l'astrophoto. Pas à cause de la collimation (car ce n'est pas plus compliqué que sur un Newton et après 2/3 fois, ça se fait très rapidement...), mais plutôt parce que peu d'utilisateurs commenceront direct avec un hyperstar à f/2 (car c'est cher et potentiellement compliqué à utiliser), et même avec un réducteur on reste à 1400mm de focale avec un vignetage important, donc ce n'est pas la manière la plus simple de débuter (même si encore une fois c'est bien sûr possible, mais disons que ce n'est pas le plus simple). Niveau champ, pour les nébuleuses, c'est pas fou non plus (sauf encore une fois en mode f/2), et pour le planétaire c'est effectivement correct mais surtout à partir du C11 (et dans tous les cas l'instrument est beaucoup plus limité dans le bleu qu'un cassegrain classique en raison du sphérochromatisme). - Effectivement pour le choix de la caméra, il faut tenir compte à la fois de l'échantillonnage mais aussi du champ proposé et surtout corrigé... encore que, sur les optiques de dernière génération, avec les correcteurs et/ou réducteurs proposés, le champ exploitable est souvent égal ou supérieur à celui du format APS-C. - Pour la mise en station, dès lors qu'on utilise NINA ou EQMod, pour débuter à mon sens aucun besoin d'un système dédié type PoleMaster, l'alignement peut se faire en quelques minutes seulement et avec une bonne précision avec EQMod (c'est ce que j'ai fait pendant des années avec de bons résultats et des poses de 600s ou 900s sans souci...). Le PoleMaster apporte une grande facilité et rapidité de mise en station, mais ça n'a rien d'obligatoire pour commencer en tout cas ;). Merci en tout cas pour ces remarques qui permettent d'approfondir certains sujets, je n'ai évidemment pas pu tout aborder en détails dans la vidéo ! :) jb
@@photonmillenium merci Jean-Baptiste pour ta réponse complète. Ayant débuté sur un SC et maîtrisant bien cette technologie maintenant, je continue à penser que c'est un type de tube assez universel et intéressant. La lame de Schmidt affaiblit le bleu mais cela peut se compenser au traitement et elle a l'avantage de bien protéger l'instrument. J'ai vu des photos de galaxies magnifiques faites avec le couple C8 Edge HD/ASI2600MC Pro. Mais je suis d'accord sur le fait que le C8 est le minimum en terme de diamètre et que le Edge HD s'impose. Quant à l'hyperstar, j'y avait réfléchi mais après pas mal de discussions notamment avec Colmic j'y ai renoncé à cause de la difficulté de mise en oeuvre et du prix. Mieux vaut acheter une bonne lunette et garder le SC pour les objets petits qui peuvent bénéficier de la grande focale. Enfin, le transport facile des SC est un gros arguments. Mais, comme tu le dis très bien, tout cela se discute ! Si je ne devais insister que sur un point de mon commentaire dont je pense qu'il ne se discute pas, c'est l'importance du SAV. Il est donc effectivement important d'acheter en France chez un revendeur officiel. J'ai assez mal supporté d'avoir à m'adresser directement à Askar en Chine pour obtenir une pièce de rechange (hors garantie) alors même que j'ai acheté cette lunette en France... Sur ce plan, Celestron, que ce soit en direct aux USA ou en France chez leur importateur Medas, ils sont top...
Pour qu'il n'y ait pas de méprise, je n'ai rien contre les SC, bien au contraire (j'en possède un et j'ai commencé avec ça aussi ! :) ), ce sont des instruments intéressants, compacts et transportables... après, ce n'est pas ce que je recommanderais pour débuter en astrophoto, pour les raisons que j'ai rappelées ci-dessus (ne serait-ce qu'en raison du prix d'un tube edge HD, des accessoires style réducteur et de la monture à prévoir). Pour ce qui est des défauts dans le bleu, ça passe tranquille en CP, mais en planétaire c'est très limitant dans certains cas et ça ne se rattrape pas au traitement (faut oublier de faire Vénus en UV par exemple avec un SC. Pour Jupiter on voit des choses magnifiques passer mais bon, n'est pas Damian Peach qui veut avec un C14 edge HD et des planètes à 80° au dessus de l'horizon... ;) ). Pour moi ça convient mieux à quelqu'un qui s'y connait déjà un peu et qui saura gérer les contraintes de focale pour le guidage et les réglages optiques (que ce soit la collim ou le réglage du mode f/2), ou quelqu'un qui a déjà une bonne expérience en visuelle ou en club et qui sait utiliser déjà le matos. Après, encore une fois, je ne peux donner dans cette vidéo que des recommandations générales, il faut personnaliser les réponses pour chacun et dans certains cas particulier, un SC sera la meilleure solution au regard des contraintes, c'est certain ! :)
@@photonmillenium je partage avec toi le fait d’avoir commencé sur un SC. C’est très formateur mais ma lunette actuelle est bien plus confortable. C’est uniquement pour rephotographier les petites galaxies que je vais revenir au C8 Edge HD avec réducteur (indispensable). C’est vrai que c’est un tube onéreux mais la qualité est là. Pour les montures, à côté des SW, je recommande la Celestron AVX dont la finition est très robuste et qui supporte 15kg sans pb. De plus cette monture d’interface avec le PC de façon plus simple que les SW…
Ha je regarderais pour l'interface de la monture, car c'est déjà assez simple sur les SW je trouve ! :) Pareil, si je veux faire du CP avec plus de focale, étant en nomade, je pense que je lorgnerai avec avidité sur le c8 edge HD ! :)
Top vidéo franchement !! Perso j'avais pas vraiment besoin de conseils matos, mais j'ai regardé jusqu'au bout rien que pour la multitude de petites blagues disséminées tout du long ; certaines m'ont vraiment bien fait marrer ! 😂Ca reste sérieux tout du long, et ça fait tellement de bien de ne pas avoir l'impression d'être pris pour un c**, contrairement à d'autres vidéos de certains youtubers qui se sentent obliger d'enchainer les blagues bien lourdes pendant la moitié de leur vidéo... continues comme ça, c'est top ! 👍👍
Excellents conseils ! Et félicitations au slalomeur qui, sur les pentes verglacées des plus grosses, des plus longues ou des plus petites a su garder le cap et nous expliquer sérieusement que ce n'est pas la taille le plus important, mais l'objectif qu'on s'est fixé...
Vidéo très complète, bien orientée "débutant en astrophoto". Merci donc ! J'ai été un peu étonné que tu ne mentionnes pas le Celestron C8 pour le planétaire, qui est un standard. Trois notes (écrire "remarques" serait très prétentieux de ma part :) ) : 1) Je n'ai jamais utilisé de panneau à flat autre que le ciel bleu en plein jour... 2) Un accessoire qui a changé ma vie de débutant : le filtre anti-PL ! 3) De mémoire, l'AsiAir est incompatible avec les CCD autres que les Zwo. Merci encore ! :)
Merci Christian ! Oui il faut bien faire des choix dans ce type de présentation, car impossible de tout aborder sans rentrer dans des détails sans fin... :) Du coup non, je ne mentionne pas le C8 pour le planétaire effectivement, car à mon sens ce n'est pas le plus recommandable ; perso je préfère les Mak en raison de l'obstruction centrale moins importante ; mais comme toujours c'est discutable car un C8 bien réglé donnera de bons résultats, etc. Pour les accessoires, pareil il faut faire des choix, et quand je vois le nombre de débutants qui soit ne font pas de flats, soit les font mal, soit ne savent pas comment les faire (sur le ciel, avec un t-shirt, avec un écran de portable...), je me dis que c'est un accessoire à recommander ! ;) Pour l'ASIAir, ce n'est pas tant la compatibilité avec d'autres cam qui est problématique que les accessoires... sauf à tout vouloir acheter chez ZWO bien sûr (et ça tombe bien, ils font tout pour en ce moment...). ;)
Excellente vidéo et super conseils. Je peux en témoigner car j’ai commencé par le mauvais bout mais je me console en disant que j’ai deux Takas sur l’étagère.
J'espère !! :) Après, encore une fois, chaque cas est particulier donc rien ne remplace les conseils "sur mesure" dans les clubs ou sur les forums ! :)
Merci ! Au-delà du budget qui peut-être un gros frein (l'astrophoto n'est pas bon marché), le meilleur appareil sera celui qu'on utilsera très régulièrement par rapport à son poids, encombrement, facilité de mise en route, sa disponibilité, etc). Bref, un apoareil qui rend heureux même si les images ne sont pas les plus belles. Il faut savoir aussi que les résultats en astrophoto c'est 20% le matériel et 80% les logiciels et le traitement.
Merci ! 😊 Pas tout à fait d'accord avec le ratio, je dirais plutôt 50/50 dans le sens où c'est complémentaire : même en traitant parfaitement, on ne rattrapera pas des erreurs de suivi ou tous les défauts optiques, et inversement ça ne sert à rien d'avoir un excellent matos si on est incapable d'exploiter les brutes au traitement... Un aspect à prendre en compte sur ce point, c'est qu'on peut toujours s'améliorer en traitement, alors que les défauts optiques ou les limitations de matériel, sauf à changer ça peut s'améliorer a la marge... Donc ça vaut quand même le coup d'investir dans du bon matos. Tout à fait d'accord sur le fait que le meilleur matos, c'est celui qu'on utilise le plus, donc le plus adapté aux contraintes et au niveau et l'expérience de l'utilisateur ! 😊
@@photonmillenium Merci pour votre réponse ! J’ai lu avec beaucoup d'intérêt votre argumentaire, que je respecte, mais je reste sur ma position du ratio 20/80 qui est conditionnée - j’aurais dû être bien plus précis sur ce point - aux règles suivantes : 1- Les 20 % représentent le matériel classique (optique, chercheur, monture et appareil photo), les 80% représente la partie informatique (outils informatiques, logiciels et traitement) c-a-d toute l’automatisation (la tendance aujourd’hui) qui permet aux astrophotographes de shooter le plus efficacement possible, de gagner en précision et de limiter au maximum les déchets. 2- La mise en station, le suivi, la mise au point, les darks, flats et offsets doivent être effectués correctement et ce tout le long du processus d’acquisition (de manière classique ou pas). 3- Rester dans des plages de prix raisonnables entre deux rigs différents et respecter le point n° 2 qui est essentiel. Par exemple, à utilisateur identique, un setup à 15K sera indéniablement plus performant (tube/lunette et capteur) qu’un ensemble à 4.5K. Donc à ce niveau la comparaison est un non-sens. Par contre une configuration à 2K peut être aussi performante voir plus efficace qu’un ensemble à 4K. En restant dans une plage de ratio prix/équipement raisonnable, disons du simple au double entre deux setups, la différence (en respectant le point n°2) se fera essentiellement au niveau de la partie informatique (qualité des logiciels d’automatisation et de traitements qui améliorent la précision et les résultats), plus la touche artistique et le talent de l’opérateur bien sûr. Bref, derrière les traitements puissants (tels que l’upscaling et le noise reduction par exemple) et les outils d’automatisation (EAA), qui évoluent beaucoup plus vite que l’optique, se cachent toujours du code, c’est-à-dire des programmes informatiques (d'où le 80%). Ce sont ces mêmes programmes qui permettent de suivre automatiquement, par exemple, un objet Messier, de faire précisément la mise au point, de capturer les images et de les post-traiter. Merci l'automatisation ! A court et moyen terme l’astrophotographie va prendre un tournant vers une automatisation de plus en plus poussée et ergonomique (c'est d'ailleurs ce qui est en train de se passer car c'est l'évolution et une évolution que le public le réclame). Vaonis et Unistellar ont ouvert avec talent la brèche et celle-ci n’est pas prête de se refermer.
@jefwizz8932 Je comprends, notre différence de ressenti vient sûrement du fait que l'autoguidage et l'automatisation, ainsi que les composantes logicielles qui vont avec, pour moi ça fait partie du "matériel" et ça ne rentre pas dans la partie "traitement". :) Pour moi ce qui fait le plus de différence, à matos égal par ailleurs, c'est la caméra : il y a un écart énorme entre les 8300 classiques d'il y a 10 ans et les 2600 actuelles, avec des possibilités décuplées. C'est en cela surtout que pour moi le résultat final ne dépend pas qu'à 20% du matériel utilisé...
@@photonmillenium Sans logiciels (programmes et code) l'autoguidage, l'automatisation et les traitements via un ordinateur (encore des logiciels !) ne sont pas possibles. L'électronique est intrinsèquement liée au code comme le cerveau humain est lié au bon fonctionnement de l'homme. Sans code/logiciel, il faut retravailler à l'ancienne (guidage et focus en manuel et prise de vue à l'argentique) d'où mon point de vue. La partie traitement, très importante, ne représente qu'une partie de l'apport informatisé/logiciels de l'ensemble du processus. Bref, c'est un débat d'idées intéressants !
Très très bonne vidéo et assez complète sur le sujet. Bravo JB 👏👏. Juste une chose, je ne crois pas t'avoir entendu parler de la mention de l'échantillonnage. Certes c'est peut être un peu complexe à appréhender quand on débute, mais peu s'avérer utile lors de l'achat de son premier matos et d'éviter de faire des erreurs d'achats. Un petit brief là dessus que tu maitrise très bien pourrait être un bon complément, si ce n'est pas deja fait. Autant en planétaire qu'en ciel profond, c'est probablement d'ailleurs plus problématique en CP avec la course aux petits pixels qui peuvent vraiment poser des soucis suivant l'instrument utilisé et sans parler de la qualité du ciel au niveau turbulence qui a un impact aussi etc etc. Quant au choix du Mak180 je suis absolument d'accord avec toi car j'ai eu l'occasion d'en avoir un et jamais je ne me suis autant régalé en planétaire avec ce télescope. Que ce soit en d'ailleurs surtout en visuel (alors que je fais principalement de la photo) couplé avec une bino c'est juste incroyable, mais aussi en imagerie, bien que je ne l'ai pas gardé assez longtemps pour en tirer tout le jus, mais c'est effectivement un tube à avoir et si on accroche au planétaire alors passer au dessus après. Mais attention qui dit gros diamètre dit aussi d'avantage de soucis au niveau de la turbulence par exemple. Nous dans le Sud-Est c'est assez compliqué. Bref on pourrait en parler pendant des heures. Encore bravo JB et à bientôt. Vincent
Merci Vincent ! Oui j'avoue que j'ai un peu fait l'impasse sur l'aspect de l'échantillonnage ; j'ai ajouté quelques remarques écrites sur ce point en commentaire, mais ça mériterait presque une vidéo à part sur le choix de la caméra ! ;) Pour le planétaire, tu as raison également, dès qu'on monte en diamètre la turbulence devient plus sensible ; mais comme là je ne recommande au max qu'un 180 pour débuter, je n'en n'ai pas parlé parce que jusqu'à 200 de diamètre on va dire que c'est très tolérant (je vois bien la différence par contre entre le Mewlon 210 et le Mewlon 250 sur mon balcon ! ;) ). jb
@@photonmillenium ah mais de toute façon tu ne pouvais pas non plus aborder tous les sujets dans cette vidéo c'est évident. Je la trouve deja très complète. Mais oui j'osais pas te le proposer de faire une vidéo rien que sur ce sujet, car ça aiderait pas mal de gens débutant et moins débutant. C'est vraiment une donné à prendre en compte et peu de d'astram y pense. Il n'y a que nous les "anciens" qui se rappelons encore du "grande longueur focale=gros pixels / petite longueur focale=petits pixels 😊 . Quant au diamètre versus la turbulence, là c'est pareil peu le prennent en compte et pourtant c'est plus qu'important. Mes plus belles visions planétaire ont été faites avec le Mak180 alors qu'à coté de moi il y avait des copains avec des newton de 400, de 300 ou des c11. Nous avons tous été bluffé par ce "petit" mak cette nuit là 😍. Bref de quoi faire pas mal de nouvelles vidéos 😉 @+
Super conseils... Sauf que jss pas d'accord de dire d'acheter d'occasion. Il faut faire l'effort de patienter un petit peu encore, d'économiser et d'acheter neuf Même en provenant de personne honnête et sérieuse, il y aura tjrs à un moment donné où, la chose ne fonctionne plus. Et là c'est la douche froide... Et puis si on veut revendre cela fait déjà trop de main. Et surtout il n'y a plus de garantie En magasin, vous aurez votre garantie 2 ans, des conseils et il sera plus facile de revendre... Pour du matériel motorisé vous pourrez faire une révision gratuite juste avant la fin de garantie. Parfois des prix intéressants en occasion sont affiché sur du matériel ancien où le vendeur veut s'en débarrasser...mais en tant que débutant on pourrait trouver l'annonce alléchante: attention Ex: asi air v1, asir air pro etc... Le meilleur conseil en effet c est le club, où lors d une sortie, on pourra même essayer ceux des autres et se faire une idée avant achat.
Merci ! C'est sûr qu'en occasion, il faut être attentif et vigilant (fausses annonces, arnaques, etc.) mais cela reste très rare parmi les petites-annonces émanant de vrais passionnés astro : la plupart bichonnent leur matériel et il y a rarement des mauvaises surprises... Par contre il faut éviter tous les sites non spécialisés astro ; et sur les forums, voir l'activité de l'auteur de l'annonce permet de vérifier le plus souvent le sérieux. Le plus simple, ça reste de tester le matos avant l'achat (notamment pour les optiques très couteuses, un petit test sur place permet de se faire une idée de la qualité optique et de l'entretien du matériel). Quelques réponses sur certains points précis avec lesquels je ne suis pas d'accord : " Même en provenant de personne honnête et sérieuse, il y aura tjrs à un moment donné où, la chose ne fonctionne plus" : non, par exemple pour les tubes optiques : il n'y a normalement pas de raison que ça se détériore avec le temps si c'est bien entretenu... Sur des optiques d'exception, l'occasion est souvent la seule manière pour certains astrams de pouvoir acquérir du matériel haut de gamme ; sauf à économiser plusieurs années pour au final avoir juste un tube plus récent que l'autre mais qui aura la même qualité... "Et puis si on veut revendre cela fait déjà trop de main." : ce n'est pas vrai pour tous les instruments ; à la rigueur pour les caméras et les montures (surtout si l'on ne sait pas qui l'a utilisé ni comment...), mais tout dépend aussi du temps après la revente : il y a certains matériels qui changent de mains tous les 6 mois, et qui au final peuvent toujours être sous garantie après une 3e voire 4e main... Pour les optiques, c'est souvent l'inverse : si c'est un tube qui est passé entre des mains très connues de l'astro, ça devient au contraire un gage de qualité. Par exemple la personne qui a pu racheter certaines tubes de Gérard Thérin, il peut être sûr que le tube a non seulement été traité dans les meilleurs conditions mais aussi qu'il a été optimisé au mieux ! :) Perso j'ai acheté il y a peu un mewlon 250 d'occasion qui appartenait avant à Damian Peach... d'une part ça m'a coûté moitié moins cher qu'un neuf, mais en plus je n'ai aucun doute sur la qualité du tube au vu des images qu'avit sorti Damian avec ! ;) "Et surtout il n'y a plus de garantie" : pas forcément, on trouve beaucoup de matériels encore sous garantie en occasion ; ça peut aussi être un critère de sélection. "En magasin, vous aurez votre garantie 2 ans, des conseils et il sera plus facile de revendre..." : les conseils, ce n'est pas propre au neuf, on peut obtenir les mêmes pour de l'occas (et souvent plus pertinents car désintéressés... ça m'est arrivé de me retrouver dans des boutiques dont je tairai le nom et où j'entendais le vendeur profiter de l'inexpérience du client pour lui refiler un matos plus cher mais moins adapté à ses besoins...). Pour la revente, pas forcément : c'est surtout la qualité du matériel qui fait la différence : une Taka se revendra toujours mieux et avec moins de décote qu'une Skywatcher, surtout en occasion (la Taka ne se décotera quasiment pas de revente en revente, alors que la SW, on peut diviser le prix par 2 à peine sortie du carton...). Le marché de l'occasion est tellement dynamique en astro qu'il serait dommage de s'en priver. Bien sûr il faut toujours être attentif lors de l'achat surtout pour du matos hors garantie. Mais il y a de très belles affaires à faire (et parfois du matériel qui n'est trouvable qu'en occasion car plus produit...). Attention, je ne recommande pas de ne prendre que de l'occasion, le neuf a aussi ses avantages pour certains matériels ; mais pour certains clairement ça ne vaut pas la peine d'économiser plus longtemps juste pour acheter en neuf...
Bravo pour la vidéo de très bon conseil👍👍👍,choses rares de privilégié un clubs ,le matériel occasion et la prévention sur le vol :j'ai acheté une lunette lxd75 de chez meade f/d 9 d'occasion pour 150€ la personne la utiliser 4 fois trop compliqué pour elle . Elle fonctionne parfaitement .question qu'elle camera planetaire me conviendrait le mieux . Merci d'avance pour votre réponse Cordialement pf
Merci ! Pour la caméra planétaire, difficile d'être catégorique sans connaitre parfaitement ta situation, mais pour débuter une petite caméra couleur fera parfaitement l'affaire (type ASI 662MC). Après tout dépend si on veut juste se faire plaisir de manière occasionnelle ou si on vise la haute résolution, les problématiques ne sont alors plus les mêmes et chaque micro-détail a son importance ! :)
@@photonmillenium merci beaucoup pour la réponse 👍 Donc je vais partir sur asi662mc cela me permettra de faire des photos ( souvenirs ) Merci et bonne journée Freddy
Attention, je n'ai pas dit que tous les APN au format APS-c sont des appareils de débutants ! 😉 Mais en général dans les reflex, les appareils d'entrée de gamme sont dans ce format là...
merci JB, très intéressant (bien que plus débutant), mais il y a toujours des choses à apprendre !... je possède un 200/800 sur AzEQ6 et une 294 MC pro....bon ciel !
Un point important à prendre en compte dans le choix de la caméra est l'échantillonnage : la 585mc a de très petits pixels (2,9µ), sur un newton à 1000mm de focale ça donnera à peine 0,60"/pixel, ce qui est très petit... il faudra être capable de très bien autoguider pour ne pas avoir de soucis de filé d'étoiles (et avoir une bonne monture...). Ce n'est donc pas vraiment recommandable pour du ciel profond (c'est une caméra plus adaptée pour le planétaire). Avec 1000 de focale, il faut mieux privilégier une caméra avec des pixels plus gros (viser par exemple un échantillonnage de 1" ou supérieur ; par exemple avec une 294mc (à peine à 1" !).
Excellente vidéo, merci beaucoup. Vous méritez d'avoir bien plus d'abonnés
Merci beaucoup ! :) Je ne fais vraiment pas ça pour le nombre d'abonnés, alors tout va bien ! :)
Merci ! j'ai beaucoup de réponses à mes questions !
Merci Jean-Baptiste pour cette vidéo qui m’aurait fait gagner pas mal de temps si je l’avais vue il y a trois ans quand j’ai commencé l’astrophoto. Quelques commentaires additionnels. On commence souvent par l’astro en visuel et on arrive très vite à l’astrophoto car le visuel est souvent décevant compte tenu de la faible sensibilité de l’œil, surtout en milieu urbain. Acheter dès le départ un matériel compatible avec la photo est la garantie de ne pas avoir à rapidement redépenser… Ensuite, il faut prendre en compte la qualité du SAV car les incidents ne sont pas rares. Ainsi, j’ai mis 6 mois pour obtenir une molette de focus chez Askar (commande directement auprès du fabriquant) contre 3 jours pour une pièce de ma monture Celestron AVX (là encore en direct chez Celestron en Californie). C’est la raison pour laquelle je conseille souvent Celestron qui a un excellent SAV et aussi un très bon importateur en France (Medas à Vichy). D’ailleurs, je suis surpris que tu ne parles pas des tubes Schmidt-Cassegrain qui sont, pour moi, la solution la plus universelle et facilement transportable. Ils sont excellents en planétaire, bons sur les petits objets du ciel profond et acceptables sur les nébuleuses. Seul inconvénient : la collimation qui est loin d’être simple (peut être moins simple que sur un Newton !). Pour la monture, là encore, Celestron me semble doté d’un excellent rapport Q/P avec, en bonus, un logiciel de commande simple et parfaitement interfacé avec Nina. Sur les caméras, pas grand chose à ajouter si ce n’est qu’il faut faire attention à l’adaptation de la taille du capteur avec le diamètre du tube. Ma 2600MC Pro est parfaite avec ma lunette Askar FRA500 alors qu’elle est inutilisable avec mon C6 à cause du vignettage énorme. Pour l’utiliser, je dois soit acheter une 533MC ou passer au C8 HD. Autre point, j’insiste sur l’importance de l’alignement polaire. Pour ce faire une caméra dédiée est l’assurance d’un alignement parfait sans douleurs cervicales… Enfin, tu conseilles de se rapprocher d’un club. C’est vrai mais il n’y en a pas partout en province. Dans ce cas, les forums comme celui de Webastro sont tout à fait suffisants. Amitiés. Guy
Merci Guy, effectivement tu évoques beaucoup de points intéressants (et qui peuvent aussi se discuter !;) :
- sur le point de commencer dès le départ avec un matériel à la fois fait pour le visuel et pour l'astrophoto, ça se discute car le matos astrophoto est tout de même très spécifique (monture équatoriale, tube, etc.) et ça coute cher... perso je recommanderais plutôt à quelqu'un qui souhaite débuter en visuel de partir sur un dobson de plus grand diamètre (et aussi parce que commencer l'astro en visuel sur un petit diamètre, ça ne va pas inciter à poursuivre le visuel alors qu'il y a quand même moyen de se faire vraiment plaisir avec des diamètres à 250mm et plus, ce qui reste beaucoup plus accessible en dobson qu'un setup astrophoto...) ;
- il faut effectivement acheter dans les bonnes boutiques, et si possible en France (ce qui peut pas mal simplifier les démarches en cas de retours ou d'échange...) ;
- Je parle vite fait des SC dans la vidéo (justement en montrant les différentes possibilités offertes en l'utilisant à f/10, f/6 ou f/2), mais perso je ne recommande pas un SC pour débuter l'astrophoto. Pas à cause de la collimation (car ce n'est pas plus compliqué que sur un Newton et après 2/3 fois, ça se fait très rapidement...), mais plutôt parce que peu d'utilisateurs commenceront direct avec un hyperstar à f/2 (car c'est cher et potentiellement compliqué à utiliser), et même avec un réducteur on reste à 1400mm de focale avec un vignetage important, donc ce n'est pas la manière la plus simple de débuter (même si encore une fois c'est bien sûr possible, mais disons que ce n'est pas le plus simple). Niveau champ, pour les nébuleuses, c'est pas fou non plus (sauf encore une fois en mode f/2), et pour le planétaire c'est effectivement correct mais surtout à partir du C11 (et dans tous les cas l'instrument est beaucoup plus limité dans le bleu qu'un cassegrain classique en raison du sphérochromatisme).
- Effectivement pour le choix de la caméra, il faut tenir compte à la fois de l'échantillonnage mais aussi du champ proposé et surtout corrigé... encore que, sur les optiques de dernière génération, avec les correcteurs et/ou réducteurs proposés, le champ exploitable est souvent égal ou supérieur à celui du format APS-C.
- Pour la mise en station, dès lors qu'on utilise NINA ou EQMod, pour débuter à mon sens aucun besoin d'un système dédié type PoleMaster, l'alignement peut se faire en quelques minutes seulement et avec une bonne précision avec EQMod (c'est ce que j'ai fait pendant des années avec de bons résultats et des poses de 600s ou 900s sans souci...). Le PoleMaster apporte une grande facilité et rapidité de mise en station, mais ça n'a rien d'obligatoire pour commencer en tout cas ;).
Merci en tout cas pour ces remarques qui permettent d'approfondir certains sujets, je n'ai évidemment pas pu tout aborder en détails dans la vidéo ! :)
jb
@@photonmillenium merci Jean-Baptiste pour ta réponse complète. Ayant débuté sur un SC et maîtrisant bien cette technologie maintenant, je continue à penser que c'est un type de tube assez universel et intéressant. La lame de Schmidt affaiblit le bleu mais cela peut se compenser au traitement et elle a l'avantage de bien protéger l'instrument. J'ai vu des photos de galaxies magnifiques faites avec le couple C8 Edge HD/ASI2600MC Pro. Mais je suis d'accord sur le fait que le C8 est le minimum en terme de diamètre et que le Edge HD s'impose. Quant à l'hyperstar, j'y avait réfléchi mais après pas mal de discussions notamment avec Colmic j'y ai renoncé à cause de la difficulté de mise en oeuvre et du prix. Mieux vaut acheter une bonne lunette et garder le SC pour les objets petits qui peuvent bénéficier de la grande focale. Enfin, le transport facile des SC est un gros arguments. Mais, comme tu le dis très bien, tout cela se discute ! Si je ne devais insister que sur un point de mon commentaire dont je pense qu'il ne se discute pas, c'est l'importance du SAV. Il est donc effectivement important d'acheter en France chez un revendeur officiel. J'ai assez mal supporté d'avoir à m'adresser directement à Askar en Chine pour obtenir une pièce de rechange (hors garantie) alors même que j'ai acheté cette lunette en France... Sur ce plan, Celestron, que ce soit en direct aux USA ou en France chez leur importateur Medas, ils sont top...
Pour qu'il n'y ait pas de méprise, je n'ai rien contre les SC, bien au contraire (j'en possède un et j'ai commencé avec ça aussi ! :) ), ce sont des instruments intéressants, compacts et transportables... après, ce n'est pas ce que je recommanderais pour débuter en astrophoto, pour les raisons que j'ai rappelées ci-dessus (ne serait-ce qu'en raison du prix d'un tube edge HD, des accessoires style réducteur et de la monture à prévoir).
Pour ce qui est des défauts dans le bleu, ça passe tranquille en CP, mais en planétaire c'est très limitant dans certains cas et ça ne se rattrape pas au traitement (faut oublier de faire Vénus en UV par exemple avec un SC. Pour Jupiter on voit des choses magnifiques passer mais bon, n'est pas Damian Peach qui veut avec un C14 edge HD et des planètes à 80° au dessus de l'horizon... ;) ).
Pour moi ça convient mieux à quelqu'un qui s'y connait déjà un peu et qui saura gérer les contraintes de focale pour le guidage et les réglages optiques (que ce soit la collim ou le réglage du mode f/2), ou quelqu'un qui a déjà une bonne expérience en visuelle ou en club et qui sait utiliser déjà le matos.
Après, encore une fois, je ne peux donner dans cette vidéo que des recommandations générales, il faut personnaliser les réponses pour chacun et dans certains cas particulier, un SC sera la meilleure solution au regard des contraintes, c'est certain ! :)
@@photonmillenium je partage avec toi le fait d’avoir commencé sur un SC. C’est très formateur mais ma lunette actuelle est bien plus confortable. C’est uniquement pour rephotographier les petites galaxies que je vais revenir au C8 Edge HD avec réducteur (indispensable). C’est vrai que c’est un tube onéreux mais la qualité est là. Pour les montures, à côté des SW, je recommande la Celestron AVX dont la finition est très robuste et qui supporte 15kg sans pb. De plus cette monture d’interface avec le PC de façon plus simple que les SW…
Ha je regarderais pour l'interface de la monture, car c'est déjà assez simple sur les SW je trouve ! :)
Pareil, si je veux faire du CP avec plus de focale, étant en nomade, je pense que je lorgnerai avec avidité sur le c8 edge HD ! :)
Merci Jean Baptiste ! Je vais regarder cela !
Cette marque est absolument incroyable. J’étais sur hybride Sony avant et j’ai changé d’avis.
Merci ! :)
Top vidéo franchement !! Perso j'avais pas vraiment besoin de conseils matos, mais j'ai regardé jusqu'au bout rien que pour la multitude de petites blagues disséminées tout du long ; certaines m'ont vraiment bien fait marrer ! 😂Ca reste sérieux tout du long, et ça fait tellement de bien de ne pas avoir l'impression d'être pris pour un c**, contrairement à d'autres vidéos de certains youtubers qui se sentent obliger d'enchainer les blagues bien lourdes pendant la moitié de leur vidéo... continues comme ça, c'est top ! 👍👍
Merci beaucoup, ça fait plaisir ! :)
Excellents conseils ! Et félicitations au slalomeur qui, sur les pentes verglacées des plus grosses, des plus longues ou des plus petites a su garder le cap et nous expliquer sérieusement que ce n'est pas la taille le plus important, mais l'objectif qu'on s'est fixé...
Un grand merci !
Excellente vidéo emplie de bons conseils ! Vous répondez à beaucoup des questions qui se posent lorsqu’on souhaite s’équiper ! Merci
Certainement la meilleure vidéo d'information en ce qui concerne l'achat d'équipement !
Merci beaucoup ! :)
Merci beaucoup pour cette mise au point et ces conseils très précis
Encore une video très complète,bravo
Un grand merci !
Vidéo très complète, bien orientée "débutant en astrophoto". Merci donc ! J'ai été un peu étonné que tu ne mentionnes pas le Celestron C8 pour le planétaire, qui est un standard. Trois notes (écrire "remarques" serait très prétentieux de ma part :) ) :
1) Je n'ai jamais utilisé de panneau à flat autre que le ciel bleu en plein jour...
2) Un accessoire qui a changé ma vie de débutant : le filtre anti-PL !
3) De mémoire, l'AsiAir est incompatible avec les CCD autres que les Zwo.
Merci encore ! :)
Merci Christian ! Oui il faut bien faire des choix dans ce type de présentation, car impossible de tout aborder sans rentrer dans des détails sans fin... :) Du coup non, je ne mentionne pas le C8 pour le planétaire effectivement, car à mon sens ce n'est pas le plus recommandable ; perso je préfère les Mak en raison de l'obstruction centrale moins importante ; mais comme toujours c'est discutable car un C8 bien réglé donnera de bons résultats, etc.
Pour les accessoires, pareil il faut faire des choix, et quand je vois le nombre de débutants qui soit ne font pas de flats, soit les font mal, soit ne savent pas comment les faire (sur le ciel, avec un t-shirt, avec un écran de portable...), je me dis que c'est un accessoire à recommander ! ;)
Pour l'ASIAir, ce n'est pas tant la compatibilité avec d'autres cam qui est problématique que les accessoires... sauf à tout vouloir acheter chez ZWO bien sûr (et ça tombe bien, ils font tout pour en ce moment...). ;)
@@photonmillenium : merci pour les précisions :) On n'insistera jamais assez, en effet, sur l'importance des flats ! :)
Tout simplement bravo pour cet excellente video tres bien détaillée.
Merci Julien ! :)
Merci JB pour cette vidéo encore une fois excellente.
Merci beaucoup ! :)
Super tuto,très bonne synthèse, bravo et merci pour les conseils
De rien et merci ! :)
Excellente vidéo et super conseils. Je peux en témoigner car j’ai commencé par le mauvais bout mais je me console en disant que j’ai deux Takas sur l’étagère.
C'est plutôt pas mal ! ;)
Encore une super vidéo!
Merci beaucoup 😁
Merci d'algerie
Avec cette épisode ont va pouvoir éviter beaucoup d'erreurs
Merci
J'espère !! :) Après, encore une fois, chaque cas est particulier donc rien ne remplace les conseils "sur mesure" dans les clubs ou sur les forums ! :)
Merci !
Au-delà du budget qui peut-être un gros frein (l'astrophoto n'est pas bon marché), le meilleur appareil sera celui qu'on utilsera très régulièrement par rapport à son poids, encombrement, facilité de mise en route, sa disponibilité, etc). Bref, un apoareil qui rend heureux même si les images ne sont pas les plus belles.
Il faut savoir aussi que les résultats en astrophoto c'est 20% le matériel et 80% les logiciels et le traitement.
Merci ! 😊 Pas tout à fait d'accord avec le ratio, je dirais plutôt 50/50 dans le sens où c'est complémentaire : même en traitant parfaitement, on ne rattrapera pas des erreurs de suivi ou tous les défauts optiques, et inversement ça ne sert à rien d'avoir un excellent matos si on est incapable d'exploiter les brutes au traitement...
Un aspect à prendre en compte sur ce point, c'est qu'on peut toujours s'améliorer en traitement, alors que les défauts optiques ou les limitations de matériel, sauf à changer ça peut s'améliorer a la marge... Donc ça vaut quand même le coup d'investir dans du bon matos.
Tout à fait d'accord sur le fait que le meilleur matos, c'est celui qu'on utilise le plus, donc le plus adapté aux contraintes et au niveau et l'expérience de l'utilisateur ! 😊
@@photonmillenium Merci pour votre réponse ! J’ai lu avec beaucoup d'intérêt votre argumentaire, que je respecte, mais je reste sur ma position du ratio 20/80 qui est conditionnée - j’aurais dû être bien plus précis sur ce point - aux règles suivantes :
1- Les 20 % représentent le matériel classique (optique, chercheur, monture et appareil photo), les 80% représente la partie informatique (outils informatiques, logiciels et traitement) c-a-d toute l’automatisation (la tendance aujourd’hui) qui permet aux astrophotographes de shooter le plus efficacement possible, de gagner en précision et de limiter au maximum les déchets.
2- La mise en station, le suivi, la mise au point, les darks, flats et offsets doivent être effectués correctement et ce tout le long du processus d’acquisition (de manière classique ou pas).
3- Rester dans des plages de prix raisonnables entre deux rigs différents et respecter le point n° 2 qui est essentiel.
Par exemple, à utilisateur identique, un setup à 15K sera indéniablement plus performant (tube/lunette et capteur) qu’un ensemble à 4.5K. Donc à ce niveau la comparaison est un non-sens. Par contre une configuration à 2K peut être aussi performante voir plus efficace qu’un ensemble à 4K.
En restant dans une plage de ratio prix/équipement raisonnable, disons du simple au double entre deux setups, la différence (en respectant le point n°2) se fera essentiellement au niveau de la partie informatique (qualité des logiciels d’automatisation et de traitements qui améliorent la précision et les résultats), plus la touche artistique et le talent de l’opérateur bien sûr.
Bref, derrière les traitements puissants (tels que l’upscaling et le noise reduction par exemple) et les outils d’automatisation (EAA), qui évoluent beaucoup plus vite que l’optique, se cachent toujours du code, c’est-à-dire des programmes informatiques (d'où le 80%). Ce sont ces mêmes programmes qui permettent de suivre automatiquement, par exemple, un objet Messier, de faire précisément la mise au point, de capturer les images et de les post-traiter. Merci l'automatisation !
A court et moyen terme l’astrophotographie va prendre un tournant vers une automatisation de plus en plus poussée et ergonomique (c'est d'ailleurs ce qui est en train de se passer car c'est l'évolution et une évolution que le public le réclame). Vaonis et Unistellar ont ouvert avec talent la brèche et celle-ci n’est pas prête de se refermer.
@jefwizz8932 Je comprends, notre différence de ressenti vient sûrement du fait que l'autoguidage et l'automatisation, ainsi que les composantes logicielles qui vont avec, pour moi ça fait partie du "matériel" et ça ne rentre pas dans la partie "traitement". :)
Pour moi ce qui fait le plus de différence, à matos égal par ailleurs, c'est la caméra : il y a un écart énorme entre les 8300 classiques d'il y a 10 ans et les 2600 actuelles, avec des possibilités décuplées. C'est en cela surtout que pour moi le résultat final ne dépend pas qu'à 20% du matériel utilisé...
@@photonmillenium Sans logiciels (programmes et code) l'autoguidage, l'automatisation et les traitements via un ordinateur (encore des logiciels !) ne sont pas possibles. L'électronique est intrinsèquement liée au code comme le cerveau humain est lié au bon fonctionnement de l'homme. Sans code/logiciel, il faut retravailler à l'ancienne (guidage et focus en manuel et prise de vue à l'argentique) d'où mon point de vue. La partie traitement, très importante, ne représente qu'une partie de l'apport informatisé/logiciels de l'ensemble du processus. Bref, c'est un débat d'idées intéressants !
Très très bonne vidéo et assez complète sur le sujet. Bravo JB 👏👏. Juste une chose, je ne crois pas t'avoir entendu parler de la mention de l'échantillonnage. Certes c'est peut être un peu complexe à appréhender quand on débute, mais peu s'avérer utile lors de l'achat de son premier matos et d'éviter de faire des erreurs d'achats. Un petit brief là dessus que tu maitrise très bien pourrait être un bon complément, si ce n'est pas deja fait. Autant en planétaire qu'en ciel profond, c'est probablement d'ailleurs plus problématique en CP avec la course aux petits pixels qui peuvent vraiment poser des soucis suivant l'instrument utilisé et sans parler de la qualité du ciel au niveau turbulence qui a un impact aussi etc etc. Quant au choix du Mak180 je suis absolument d'accord avec toi car j'ai eu l'occasion d'en avoir un et jamais je ne me suis autant régalé en planétaire avec ce télescope. Que ce soit en d'ailleurs surtout en visuel (alors que je fais principalement de la photo) couplé avec une bino c'est juste incroyable, mais aussi en imagerie, bien que je ne l'ai pas gardé assez longtemps pour en tirer tout le jus, mais c'est effectivement un tube à avoir et si on accroche au planétaire alors passer au dessus après. Mais attention qui dit gros diamètre dit aussi d'avantage de soucis au niveau de la turbulence par exemple. Nous dans le Sud-Est c'est assez compliqué. Bref on pourrait en parler pendant des heures. Encore bravo JB et à bientôt. Vincent
Merci Vincent ! Oui j'avoue que j'ai un peu fait l'impasse sur l'aspect de l'échantillonnage ; j'ai ajouté quelques remarques écrites sur ce point en commentaire, mais ça mériterait presque une vidéo à part sur le choix de la caméra ! ;)
Pour le planétaire, tu as raison également, dès qu'on monte en diamètre la turbulence devient plus sensible ; mais comme là je ne recommande au max qu'un 180 pour débuter, je n'en n'ai pas parlé parce que jusqu'à 200 de diamètre on va dire que c'est très tolérant (je vois bien la différence par contre entre le Mewlon 210 et le Mewlon 250 sur mon balcon ! ;) ). jb
@@photonmillenium ah mais de toute façon tu ne pouvais pas non plus aborder tous les sujets dans cette vidéo c'est évident. Je la trouve deja très complète. Mais oui j'osais pas te le proposer de faire une vidéo rien que sur ce sujet, car ça aiderait pas mal de gens débutant et moins débutant. C'est vraiment une donné à prendre en compte et peu de d'astram y pense. Il n'y a que nous les "anciens" qui se rappelons encore du "grande longueur focale=gros pixels / petite longueur focale=petits pixels 😊 . Quant au diamètre versus la turbulence, là c'est pareil peu le prennent en compte et pourtant c'est plus qu'important. Mes plus belles visions planétaire ont été faites avec le Mak180 alors qu'à coté de moi il y avait des copains avec des newton de 400, de 300 ou des c11. Nous avons tous été bluffé par ce "petit" mak cette nuit là 😍. Bref de quoi faire pas mal de nouvelles vidéos 😉 @+
Super conseils...
Sauf que jss pas d'accord de dire d'acheter d'occasion. Il faut faire l'effort de patienter un petit peu encore, d'économiser et d'acheter neuf
Même en provenant de personne honnête et sérieuse, il y aura tjrs à un moment donné où, la chose ne fonctionne plus. Et là c'est la douche froide...
Et puis si on veut revendre cela fait déjà trop de main.
Et surtout il n'y a plus de garantie
En magasin, vous aurez votre garantie 2 ans, des conseils et il sera plus facile de revendre...
Pour du matériel motorisé vous pourrez faire une révision gratuite juste avant la fin de garantie.
Parfois des prix intéressants en occasion sont affiché sur du matériel ancien où le vendeur veut s'en débarrasser...mais en tant que débutant on pourrait trouver l'annonce alléchante: attention
Ex: asi air v1, asir air pro etc...
Le meilleur conseil en effet c est le club, où lors d une sortie, on pourra même essayer ceux des autres et se faire une idée avant achat.
Merci ! C'est sûr qu'en occasion, il faut être attentif et vigilant (fausses annonces, arnaques, etc.) mais cela reste très rare parmi les petites-annonces émanant de vrais passionnés astro : la plupart bichonnent leur matériel et il y a rarement des mauvaises surprises... Par contre il faut éviter tous les sites non spécialisés astro ; et sur les forums, voir l'activité de l'auteur de l'annonce permet de vérifier le plus souvent le sérieux. Le plus simple, ça reste de tester le matos avant l'achat (notamment pour les optiques très couteuses, un petit test sur place permet de se faire une idée de la qualité optique et de l'entretien du matériel).
Quelques réponses sur certains points précis avec lesquels je ne suis pas d'accord :
" Même en provenant de personne honnête et sérieuse, il y aura tjrs à un moment donné où, la chose ne fonctionne plus" : non, par exemple pour les tubes optiques : il n'y a normalement pas de raison que ça se détériore avec le temps si c'est bien entretenu... Sur des optiques d'exception, l'occasion est souvent la seule manière pour certains astrams de pouvoir acquérir du matériel haut de gamme ; sauf à économiser plusieurs années pour au final avoir juste un tube plus récent que l'autre mais qui aura la même qualité...
"Et puis si on veut revendre cela fait déjà trop de main." : ce n'est pas vrai pour tous les instruments ; à la rigueur pour les caméras et les montures (surtout si l'on ne sait pas qui l'a utilisé ni comment...), mais tout dépend aussi du temps après la revente : il y a certains matériels qui changent de mains tous les 6 mois, et qui au final peuvent toujours être sous garantie après une 3e voire 4e main...
Pour les optiques, c'est souvent l'inverse : si c'est un tube qui est passé entre des mains très connues de l'astro, ça devient au contraire un gage de qualité. Par exemple la personne qui a pu racheter certaines tubes de Gérard Thérin, il peut être sûr que le tube a non seulement été traité dans les meilleurs conditions mais aussi qu'il a été optimisé au mieux ! :) Perso j'ai acheté il y a peu un mewlon 250 d'occasion qui appartenait avant à Damian Peach... d'une part ça m'a coûté moitié moins cher qu'un neuf, mais en plus je n'ai aucun doute sur la qualité du tube au vu des images qu'avit sorti Damian avec ! ;)
"Et surtout il n'y a plus de garantie" : pas forcément, on trouve beaucoup de matériels encore sous garantie en occasion ; ça peut aussi être un critère de sélection.
"En magasin, vous aurez votre garantie 2 ans, des conseils et il sera plus facile de revendre..." : les conseils, ce n'est pas propre au neuf, on peut obtenir les mêmes pour de l'occas (et souvent plus pertinents car désintéressés... ça m'est arrivé de me retrouver dans des boutiques dont je tairai le nom et où j'entendais le vendeur profiter de l'inexpérience du client pour lui refiler un matos plus cher mais moins adapté à ses besoins...). Pour la revente, pas forcément : c'est surtout la qualité du matériel qui fait la différence : une Taka se revendra toujours mieux et avec moins de décote qu'une Skywatcher, surtout en occasion (la Taka ne se décotera quasiment pas de revente en revente, alors que la SW, on peut diviser le prix par 2 à peine sortie du carton...).
Le marché de l'occasion est tellement dynamique en astro qu'il serait dommage de s'en priver. Bien sûr il faut toujours être attentif lors de l'achat surtout pour du matos hors garantie. Mais il y a de très belles affaires à faire (et parfois du matériel qui n'est trouvable qu'en occasion car plus produit...).
Attention, je ne recommande pas de ne prendre que de l'occasion, le neuf a aussi ses avantages pour certains matériels ; mais pour certains clairement ça ne vaut pas la peine d'économiser plus longtemps juste pour acheter en neuf...
Bravo pour la vidéo de très bon conseil👍👍👍,choses rares de privilégié un clubs ,le matériel occasion et la prévention sur le vol :j'ai acheté une lunette lxd75 de chez meade f/d 9 d'occasion pour 150€ la personne la utiliser 4 fois trop compliqué pour elle . Elle fonctionne parfaitement .question qu'elle camera planetaire me conviendrait le mieux . Merci d'avance pour votre réponse Cordialement pf
Merci ! Pour la caméra planétaire, difficile d'être catégorique sans connaitre parfaitement ta situation, mais pour débuter une petite caméra couleur fera parfaitement l'affaire (type ASI 662MC). Après tout dépend si on veut juste se faire plaisir de manière occasionnelle ou si on vise la haute résolution, les problématiques ne sont alors plus les mêmes et chaque micro-détail a son importance ! :)
@@photonmillenium merci beaucoup pour la réponse 👍
Donc je vais partir sur asi662mc cela me permettra de faire des photos ( souvenirs )
Merci et bonne journée Freddy
@@freddypoiret6252 à assortir d'un filtre UV/IR cut a minima... ;)
@@photonmillenium encore merci
Cher ami, j’ai un APN FUJI APS-C XH2S et ce n’est pas appareil photo de débutant. Ceci dit sans aucune animosité. 😉
Attention, je n'ai pas dit que tous les APN au format APS-c sont des appareils de débutants ! 😉 Mais en général dans les reflex, les appareils d'entrée de gamme sont dans ce format là...
@@photonmillenium Je me doute bien, c’était pour taquiner 😀
merci JB, très intéressant (bien que plus débutant), mais il y a toujours des choses à apprendre !... je possède un 200/800 sur AzEQ6 et une 294 MC pro....bon ciel !
Bonjour, conseillerais tu pour le ciel profond aussi la asi585MC -de 500€ pour un 200/1000 ? merci
Un point important à prendre en compte dans le choix de la caméra est l'échantillonnage : la 585mc a de très petits pixels (2,9µ), sur un newton à 1000mm de focale ça donnera à peine 0,60"/pixel, ce qui est très petit... il faudra être capable de très bien autoguider pour ne pas avoir de soucis de filé d'étoiles (et avoir une bonne monture...). Ce n'est donc pas vraiment recommandable pour du ciel profond (c'est une caméra plus adaptée pour le planétaire). Avec 1000 de focale, il faut mieux privilégier une caméra avec des pixels plus gros (viser par exemple un échantillonnage de 1" ou supérieur ; par exemple avec une 294mc (à peine à 1" !).
@@photonmillenium merci, c’est parti pour une belle petite soirée avec ma nouvelle copine Asiair mini ! test live staking
@@alexandreschlegel8403 Cool ! tu as de la chance, moi ça s'annonce voilé toute la nuit...